Marois dans Charlevoix?
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Les organisateurs péquistes sont loin d’avoir des atomes crochus avec les quotidiens du groupe Gesca, mais ils tenteraient de sonder une idée dans les médias et dans l’opinion publique qu’ils ne s’y prendraient pas autrement: d’abord, un chroniqueur politique d’un quotidien de la capitale nationale (indice: c’est celui qui n’est pas en lock-out) lance une idée en l’air comme ça, puis ensuite, le principal intéressé par l’idée-en-l’air-comme-ça exprime son ouverture envers celle-ci.
Le jeudi 19 juillet 2007
Marois dans Charlevoix : Bertrand se dit ouvert
Gilbert Lavoie
QuébecLe député de Charlevoix, Rosaire Bertrand, est ouvert à la possibilité de laisser son siège à Pauline Marois si celle-ci accepte de se présenter dans la région de Québec.
« À partir du moment où c’est moi qui ai dit le premier qu’elle devrait être candidate dans la région de Québec, ça devient assez difficile de ne pas évaluer la situation comme il faut », a déclaré M. Bertrand hier au Soleil. « Alors, je réfléchirais très sérieusement, c’est sûr. »
Interrogée sur le même sujet, Mme Marois a refusé de s’avancer, mais elle a confirmé qu’elle ne sera pas candidate dans Pointe-aux-Trembles, même si André Boisclair quitte la politique. « Ce serait un peu ridicule », a-t-elle lancé, en convenant qu’un tel geste de sa part donnerait l’impression que le PQ se sert de cette circonscription pour y loger ses chefs, au lieu de servir la population locale.
« Il faut une autre solution », a-t-elle conclu, en convenant que la seule autre possibilité réside dans la démission à son profit d’un député en place.
Rosaire Bertrand a dit avoir discuté brièvement de cette question avec sa nouvelle chef et il dit avoir eu l’impression qu’elle n’avait pas encore pris de décision. « Sa réflexion n’était pas terminée. J’ai l’impression qu’elle va faire le tour des possibilités. »
Cette impression se confirme chez Mme Marois, qui entend rencontrer tous ses députés un à un au début d’août pour préparer la prochaine réunion du caucus, mais également pour avoir des « indications » sur leurs intentions.
Pour sa part, le député Bertrand estime qu’aucun député ne peut écarter du revers de la main la possibilité de céder sa place à la chef. « Quand un premier ministre ou un chef de parti demande, tu te dois d’écouter et d’évaluer. Au-delà de tout, on est au service du public et de la population et on se doit, à mon sens, de faire des évaluations correctes pour nos commettants. »
Agnès Maltais
M. Bertrand a refusé hier d’aller jusqu’à donner un oui définitif à une telle demande. « Il reste que, dans la région de Québec, il y a un autre comté, et sur le plan pratique, c’est celui de Taschereau qui serait le mieux pour elle. » Il a dit ignorer les intentions de l’actuelle députée de Taschereau, Agnès Maltais, qu’il nous a été impossible de joindre hier.
La région de Québec est donc toujours dans la course pour une candidature de Pauline Marois, mais il est toujours possible que d’autres circonscriptions se libèrent d’ici l’automne.
Louise Harel, par exemple, avait songé sérieusement à quitter la politique en 2003, mais la rumeur voulait qu’elle prépare la candidature de sa fille dans sa circonscription d’Hochelaga-Maisonneuve. Rumeur démentie par Mme Harel. La députée, très près de Gilles Duceppe, sera-t-elle intéressée à demeurer en politique sous Mme Marois ? C’est l’une des nombreuses inconnues qui attend la nouvelle chef du PQ.
Tags: Agnès Maltais, André Boisclair, élection partielle, Charlevoix, démission, Hochelaga-Maisonneuve, Louise Harel, Pauline Marois, Pointe-aux-Trembles, PQ, Rosaire Bertrand, Taschereau
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