ADQ: lutte en vue dans Borduas?
L’assemblée générale annuelle de l’ADQ-Borduas aura lieu le 3 octobre prochain, et ce qui ne serait normalement qu’une banale lutte interne entre deux “slates” risque de devenir le prélude à une course effrénée à l’investiture qui risque de s’échelonner sur plusieurs mois.
Selon L’Oeil régional Beloeil, l’élection à la présidence de cette association de comté mettrait aux prises M. Claude Gauthier, président par intérim de l’ADQ-Borduas et candidat défait (ADQ) lors de la dernière élection générale dans Borduas, et M. Réginald Gagnon, conseiller municipal pour le district no 2 à la Ville de Beloeil. Tous deux affichent ouvertement leur ambition de porter les couleurs de l’Action démocratique du Québec dans Borduas lors de la prochaine élection générale.
La date de l’assemblée d’investiture n’a pas encore été déterminée.
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PQ-Terrebonne: more to come…
Les membres de l’exécutif du PQ de Terrebonne dévoileront demain soir l’identité de l’aspirant-candidat qu’ils entendent appuyer lors de l’assemblée d’investiture visant à désigner un candidat en vue de la 39e élection générale. Selon l’hebdo Le Trait d’Union, qui rapporte la nouvelle, ce lancement «viendra confirmer le mouvement de renouveau qui a cours au sein du Parti Québécois».
Si ces propos sont exacts, ça annonce n’importe qui, sauf cette personne là.
Mise à jour (30 septembre, 9h): Un lecteur assidu nous a soumis la possibilité que le candidat en question soit Mathieu Traversy, président du PQ-Terrebonne, qui avait envisagé d’affronter l’ex-députée Jocelyne Caron lors de l’assemblée d’investiture précédant l’élection générale de 2007.
À suivre…
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La participation politique lors des élections scolaires
À la veille de la période de mise en candidature pour les élections scolaires du 4 novembre prochain (les candidats ont jusqu’à demain à 17h pour produire leur déclaration de candidature), voici quelques chiffres sur les mises en candidature et la participation électorale lors des deux dernières élections scolaires au Québec (commissions scolaires francophones et anglophones), soit celles de 1998 et de 2003 (source: Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport):
Ensemble du Québec | ||
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1998 | 2003 | |
Circonscriptions électorales scolaires | 1 305 (100%) | 1 311 (100%) |
Candidats élus sans opposition | 716 (54,9%) | 913 (69,6%) |
Circonscriptions avec aucun candidat | 0 (0,0%) | 8 (0,6%) |
Circonscriptions en élection | 589 (45,1%) | 396 (30,2%) |
Candidats | 1 324 | 840 |
Électeurs inscrits | 3 025 882 | 2 221 890 |
Vote exercé | 465 601 | 187 632 |
Taux de participation | 15,4% | 8,4% |
Commissions scolaires francophones | ||
1998 | 2003 | |
Circonscriptions électorales scolaires | 1 142 (100%) | 1 148 (100%) |
Candidats élus sans opposition | 654 (57,3%) | 795 (69,3%) |
Circonscriptions avec aucun candidat | 0 (0,0%) | 4 (0,3%) |
Circonscriptions en élection | 488 (42,7%) | 354 (30,8%) |
Candidats | 1 085 | 747 |
Électeurs inscrits | 2 764 455 | 2 118 095 |
Vote exercé | 326 108 | 172 436 |
Taux de participation | 11,8% | 8,1% |
Commissions scolaires anglophones | ||
1998 | 2003 | |
Circonscriptions électorales scolaires | 163 (100%) | 163 (100%) |
Candidats élus sans opposition | 62 (38,0%) | 118 (72,4%) |
Circonscriptions avec aucun candidat | 0 (0%) | 4 (2,5%) |
Circonscriptions en élection | 101 (62,0%) | 42 (25,8%) |
Candidats | 239 | 93 |
Électeurs inscrits | 261 427 | 103 795 |
Vote exercé | 139 493 | 15 196 |
Taux de participation | 53,4% | 14,6% |
Notons qu’au moment d’écrire ces lignes, il y avait déjà 1 044 candidats inscrits officiellement en vue des élections du 4 novembre prochain, ce qui excède déjà le nombre de candidats en lice en 2003 (source: DGE).
Tags: élection scolaire > élections par acclamation > commissions scolaires > DGE > taux de participationLes dessous de la blogosphère
Voilà un sujet qui s’impose de lui-même aujourd’hui: l’article paru ce matin dans Le Devoir concernant le blogue Les dessous de la politique et la controverse entourant l’identité de son auteure.
Est-ce qu’Élodie Gagnon-Martin est une « elle » ou un « il »? Ça n’a plus vraiment d’importance maintenant. Que les allégations soient fondées ou non, c’est la crédibilité de l’ensemble des blogueurs politiques qui est entachée par toute cette affaire.
À chaque jour, il y a plein de blogueurs qui donnent leur 110% pour faire partager leur analyse sur la situation politique et/ou promouvoir leur point de vue partisan. La qualité est variable, mais à travers le lot, nous croyons qu’il y en a plusieurs qui valent le détour et qui valent bien ce qu’on lit dans les médias traditionnels (et ce partout à travers le spectre politique). Dans le style polémique et analytique, il y a du «bon stock». On en retrouve parfois les échos dans les journaux et à la télé, mais généralement, c’est un à-côté pour tâter le pouls de l’opinion publique sur des enjeux ponctuels. Et paf! Quand les blogueurs se mettent enfin à faire la une, c’est pas pour une brillante analyse de la situation politique, c’est pas pour un scoop fumant sur un politicien, c’est pour une controverse sur du personnel politique soupçonné de bloguer. Voilà de quoi faire en sorte que les blogues soient pris au sérieux!
Chose certaine, peu importe le point de vue d’où on se place et peu importe le dénouement de cette affaire, ce n’est une belle journée pour la blogosphère politique québécoise. (suite de l'article…)
Tags: Élodie Gagnon-Martin > blogosphère > Le surfeur autonome > Les dessous de la politique > personnel politique > Pierre MorinDonner des dents au DGE
Depuis que la Cour supérieure a rendu un jugement (mardi dernier) dans lequel elle annule l’élection du maire et de cinq conseillers municipaux à Saint-Constant pour manœuvre électorale frauduleuse, les critiques fusent à l’endroit du directeur général des élections pour n’avoir pas, déplore-t-on, fourni les efforts nécessaires pour faire destituer les responsables de cette fraude électorale (l’équipe de l’ex-maire Gilles Pépin a contrevenu à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités en excédant de 42% la limite des dépenses électorales permises). À tort, semble-t-il, car en fin de compte, si le DGE s’était limité à poursuivre l’agent officiel plutôt que de carrément contester l’élection du maire et des conseillers fautifs, c’est tout simplement parce qu’il n’en avait pas le pouvoir.
D’abord, nous admettons notre surprise d’apprendre que le DGE n’a pas le droit, en vertu de la loi, de contester une élection devant les tribunaux. Cette situation est (malheureusement) instructive d’une situation déplorable et inquiétante pour la santé de notre système démocratique (pas seulement au municipal): le manque de moyens pour faire appliquer la loi. Le DGE a le dos large lorsque vient le temps de critiquer certaines de ses décisions concernant le port du voile ou, plus généralement, son incompréhension de tout ce qui concerne les nouvelles technologies, sauf qu’il faut reconnaitre une chose: bien souvent, il ne bénéficie pas de toutes les ressources (humaines, financières, légales, technologiques, etc.) requises pour faire appliquer la loi et punir les fautifs le cas échéant.
Cette situation est doublement pernicieuse puisqu’elle fait en sorte que les cas de fraude électorale demeurent impunis et que cette impunité constitue en soi un incitatif à la fraude électorale. Ne nous mèprenons pas cependant. D’une part, ce n’est malheureusement pas unique au Québec, les violations aux lois électorales surgissant partout là où il y a un système démocratique. D’autre part, les cas de fraude électorale ne sont pas aussi répandus qu’un cas aussi flagrant que celui de Saint-Constant pourrait le faire croire. Nous ne sommes plus au temps de Duplessis. Toutefois, devant le doute qui subsiste, c’est la crédibilité du système et des acteurs politiques qui est en cause, et un système démocratique ne peut être viable à long terme si les citoyens perdent confiance et doutent de son intégrité.
Aussi, nous voudrions pouvoir nous réjouir de la volonté exprimée par la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, de proposer une modification législative à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités afin de permettre au DGE d’engager une poursuite au civil afin de contester l’élection d’un maire ou d’un conseiller municipal. Nous préférons toutefois attendre que la modification soit votée, sanctionnée et entrée en vigueur avant de crier victoire, surtout qu’elle n’est pas une fin en soi, mais plutôt un premier pas dans la bonne direction. (suite de l'article…)
Tags: élection municipale > dépenses électorales > DGE > Gilles Pépin > Loi sur les élections et les référendums dans les mu > Marcel Blanchet > Maurice Duplessis > municipalités > Nathalie Normandeau > Saint-ConstantJoliette: Duceppe passe son tour
En entrevue au journal L’Action de Joliette, Claude Duce