La circonscription(1)
Aperçu historique
La circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques fut créée en 1989 à partir de la fusion des circonscriptions de Sainte-Marie et de Saint-Jacques.
De 1867 à 1890, le territoire qui constitue aujourd’hui la circonscription de Sainte-Marie–Saint-Jacques était compris dans la circonscription de Montréal Est. Puis, de 1890 à 1989, il était divisé entre les circonscriptions de Sainte-Marie (connue sous les noms de «Montréal division No. 1» de 1890 à 1912 et de «Montréal–Sainte-Marie» de 1912 à 1966) et de Saint-Jacques (connue sous les noms de «Montréal division No. 2» de 1890 à 1912 et de «Montréal–Saint-Jacques» de 1912 à 1966).
Origines de la désignation(2)
La première partie de ce toponyme évoque l’ancien faubourg Sainte-Marie de la Ville de Montréal, situé dans cette circonscription, dont le nom évoque le courant du fleuve Saint-Laurent passant à cet endroit. La deuxième partie évoque l’ancienne église Saint-Jacques-le-Majeur, située dans cette circonscription, construite en 1823, dont le nom honorait la mémoire de monseigneur Jean-Jacques Lartigue (1777-1840), premier évêque de Montréal.
Carte électorale de 2011
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (2011 GOQ 2, 4631A), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 20 octobre 2011, la circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est décrite comme suit(3):
«La circonscription de Sainte-Marie–Saint-Jacques comprend la partie de la Ville de Montréal située dans l’arrondissement de Ville-Marie et délimitée comme suit : la limite de l’arrondissement de Ville-Marie, la rue Frontenac et son prolongement, le fleuve Saint-Laurent incluant les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, le pont Victoria, la limite de l’arrondissement de Ville-Marie, les rues de la Commune Ouest, McGill, du Square Victoria, Saint-Antoine Ouest et Saint-Antoine Est, le prolongement de la rue Sanguinet, cette rue, le boulevard René-Lévesque Est et le boulevard Saint-Laurent.
Elle comprend aussi la partie de la Ville de Montréal située dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et délimitée comme suit : les rues Rachel Est et Frontenac, la limite de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et le boulevard Saint-Laurent.»

Circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)
Situation géographique
La circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est située au centre-sud de la région administrative de Montréal. Elle est entourée des circonscriptions d’Hochelaga-Maisonneuve au nord, de Mercier à l’ouest, de Westmount–Saint-Louis et de Saint-Henri–Sainte-Anne au sud ainsi que du fleuve Saint-Laurent à l’est.

Région administrative de Montréal, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)
Carte électorale de 2001
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (2001 GOQ 2, 8181a), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 18 décembre 2001, la circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est décrite comme suit:
«La circonscription de Sainte-Marie–Saint-Jacques comprend une partie de la Ville de Montréal délimitée comme suit : la rue Rachel Est, la rue Frontenac et son prolongement, le fleuve Saint-Laurent en contournant et en incluant les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, le pont Victoria, l’autoroute Bonaventure (10), la rue de la Commune Ouest, la rue McGill, la rue Saint-Antoine Ouest, la rue Saint-Antoine Est, le prolongement de la rue Sanguinet, cette rue, le boulevard René-Lévesque Est et le boulevard Saint-Laurent.»

Circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques, carte électorale de 2001 (source: Commission de la représentation électorale)
Situation géographique
La circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est située au centre-sud de la région administrative de Montréal. Elle est entourée des circonscriptions d’Hochelaga-Maisonneuve au nord, de Mercier à l’ouest, de Westmount–Saint-Louis et de Saint-Henri–Sainte-Anne au sud ainsi que du fleuve Saint-Laurent à l’est.

Région administrative de Montréal, carte électorale de 2001 (source: Commission de la représentation électorale)
Carte électorale de 1992
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (1992 GOQ 2, 4373), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 12 juin 1992, la circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est décrite comme suit:
«La circonscription de Sainte-Marie — Saint-Jacques comprend une partie de la ville de Montréal délimitée comme suit: la rue Rachel, la voie ferrée du Canadien Pacifique, le prolongement de la rue Bercy, le fleuve Saint-Laurent en contournant et en incluant l’Île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame, le pont Victoria, l’autoroute Bonaventure (10), la rue de la Commune, la rue McGill, la rue Saint-Antoine jusqu’à son intersection avec l’avenue Gosford, de cette intersection une ligne droite jusqu’à l’intersection de l’avenue Viger et de la rue Sanguinet, la rue Sanguinet, le boulevard René-Lévesque et le boulevard Saint-Laurent.»

Circonscription électorale de Sainte-Marie–Saint-Jacques, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Situation géographique

Région administrative de Montréal, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Notes:
- Pour alléger le texte, nous employons ici le terme «circonscription électorale», même s’il n’a pas toujours été employé dans la législation électorale et qu’il constitue, dans certains contextes, un anachronisme. (↩)
- Les informations contenues dans la rubrique «Origines de la désignation» proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. (↩)
- Les lieux géographiques mentionnés dans les descriptions des circonscriptions sont ceux existant au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle carte électorale. (↩)