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Budget le 20 février: ça «fit» dans le calendrier électoral

La Presse rapporte ce matin, sous la plume de Denis Lessard, que le gouvernement Charest déposera son budget le 20 février prochain.

Si le scénario d‘une élection générale le 26 mars 2007 tient toujours, le premier ministre aura jusqu‘au lendemain, le 21 février, pour rencontrer la lieutenante-gouverneure et dissoudre l‘Assemblée nationale.

Le DGE fait parler de lui

Le moins que l‘on puisse dire, c‘est que le Directeur général des élections du Québec, M. Marcel Blanchet, fait beaucoup parler de lui ces derniers jours. d‘une part, la Presse canadienne avance dans un article publié aujourd‘hui que le DGE s‘apprête à émettre aux députés de l‘Assemblée nationale une directive pour leur rappeler les règles concernant l‘octroi de subventions pendant la campagne électorale. Cette directive toucherait notamment l‘annonce de subventions par les députés du parti ministériel ainsi que l‘usage du budget discrétionnaire de chaque député et ministre. Rien de bien extraordinaire dans cette directive, une autre dont la teneur était similaire ayant été émise avant l‘élection générale de 2003.

Dans un autre ordre d‘idées, la décision de ne pas rendre public le rapport de l‘ex-juge Grenier sur l‘affaire Option Canada durant la prochaine campagne électorale, annoncée la semaine dernière, continue de faire couler beaucoup d‘encre. Après que les chefs des partis d‘opposition aient (Ô surprise!) réclamé de M. Blanchet qu‘il revienne sur sa décision, Le Devoir et Le Soleil (Jean-Marc Salvet, “Le DGE a tort”, p. 20; pas de lien disponible sur Cyberpresse) ont tous deux publié aujourd‘hui un éditorial dans lequel ils demandent également que la diffusion du rapport de l‘enquête sur Option Canada ne soit pas retardée.

Reste à voir si la controverse va se poursuivre dans le dossier de l‘enquête sur Option Canada.

MISE À JOUR (17 janvier 2007): Dans son éditorial d‘aujourd‘hui dans La Presse, André Pratte aborde la question du dévoilement du rapport du DGE sur Option Canada (pas de lien disponible sur Cyberpresse). Il affirme notamment:

À notre avis, la seule manière pour le Directeur général des élections, Marcel Blanchet, de ne pas prendre de décision politique dans ce dossier est de publier le rapport en question dès qu‘il l‘aura reçu, peu importe quand cela arrivera.

Il exprime toutefois la crainte que cette affaire devienne un enjeu lors de la prochaine campagne électorale.

MISE À JOUR (18 janvier 2007): à l‘instar des Pratte, Salvet et tutti quanti, le chroniqueur Don Macpherson de la Gazette de Montréal est sceptique (accès réservé aux abonnés) quant à la décision du DGE dans le dossier d‘Option Canada.

Le gouvernement sur You Tube

La Presse consacre, dans son édition d‘aujourd‘hui, un article sur l‘apparition récente, sur le site de plusieurs ministères du Gouvernement du Québec, de vidéos mettant en vedette des ministres du gouvernement Charest qui dressent un bilan de leurs réalisations.

Un intervenant cité dans l‘article s‘interroge notamment sur l‘utilisation des sites gouvernementaux à des fins politiques et de l‘éventuel “brouillage”, selon ses termes, entre la politique partisane et l‘administration gouvernementale que cela pourrait entraîner, surtout à l‘approche de la prochaine élection générale.

À titre d‘exemple, voici les hyperliens vers les vidéos disponibles sur les sites du Ministère du Développement durable, de l‘Environnement et des Parcs ainsi que du Ministère des Affaires municipales et des Régions.

La PresseLe mercredi 10 janvier 2007

VIDÉOS SUR INTERNET

Les libéraux mettent leurs lunettes roses

Marie Allard et Sébastien Rodrigue
La Presse

La vogue des vidéos sur Internet a gagné le gouvernement Charest. Treize ministres diffusent depuis peu des clips d‘eux-mêmes dans lesquels ils dressent un bilan de leurs réalisations, en prenant soin d‘éviter plusieurs sujets controversés.

Diffusées sur les sites Internet de leurs ministères, ces capsules restent muettes sur la vente d‘une partie du mont Orford, sur les défusions municipales, sur la réforme de l‘Éducation et sur le pont de la 25. Neuf autres ministres – dont ceux de la Justice, du Travail et de l‘Agriculture – n‘ont pas eu droit à leur bilan vidéo.

Se défendant d‘être en mode préélectoral, les ministères disent s‘adapter à l‘ère de l‘Internet. « C‘est à l‘instar de ce qui se fait « C‘est à l‘instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays industrialisés, où les gouvernements utilisent de plus en plus Internet, a expliqué hier Marie-Claude Lavigne, attachée de presse du ministre de l‘Éducation. Les gens n‘aiment pas avoir des pages pleines à lire, ils sont habitués à avoir de l‘information plus rapide et animée. » Les clips des ministres arrivent toutefois en ligne au moment où les rumeurs d‘élections provinciales s‘intensifient une fois de plus.

Les messages vidéo, enregistrés en deux vagues au cours de l‘automne, auraient du mal à figurer parmi les favoris sur YouTube. Le scénario est toujours le même : on y voit le ministre cadré jusqu‘au buste devant un drapeau du Québec, lisant son bilan sans s‘arrêter. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, est la plus bavarde avec un clip de plus de six minutes trente. Le premier ministre a un traitement différent avec la diffusion d‘une conférence de presse portant sur le bilan de son gouvernement.

Ces vidéos sont encore loin du succès avec un peu plus de 2300 visites pour celui du premier ministre. Les premiers clips ne sont toutefois disponibles que depuis fin octobre et sept d‘entre eux ont été mis en ligne en décembre.

La production des clips des ministres a été pilotée par le Secrétariat des communications gouvernementales. Chaque tournage a coûté environ 1000 $. Selon la sous-ministre responsable, Marie-Claire Ouellette, d‘autres enregistrements sont prévus. « Nous trouvions que c‘était une façon intéressante de communiquer avec les contribuables », explique-t-elle.

Mme Ouellette refuse d‘y voir un exercice partisan, précisant qu‘il est « normal » qu‘un ministre fasse un tel bilan. « Nous avons choisi de parler de réalisations tangibles et très significatives », ajoute-t-elle. Plusieurs porte-parole admettent toutefois d‘emblée que ces bilans ne sont pas exhaustifs. « Nous avons mis l‘accent sur les mesures avec un impact sur les citoyens », se défend Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre des Affaires municipales.

L‘utilisation des sites gouvernementaux pour diffuser des bilans politiques est inusité, selon Thierry Giasson, spécialiste de la communication politique et chargé de cours à l‘Université de Montréal. « On vient brouiller la ligne entre la politique partisane et la politique gouvernementale », dit-il. M. Giasson s‘interroge aussi sur la portée véritable de cette tactique. Ce dernier souligne également que l‘internaute typique ne répond pas à la définition de la clientèle électorale traditionnelle.

Bilans partiels

Quelques exemples : le ministre de l‘Éducation, Jean-Marc Fournier ne prononce pas une seule fois le mot « réforme » en plus de quatre minutes. Il dit que les écoles primaires offrent désormais deux heures d‘éducation physique par semaine, alors qu‘en réalité, une sur cinq ne le fait pas.

Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, parle des quatre milliards investis en santé depuis trois ans, sans mentionner le futur CHUM. Et la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, passe sous silence la loi spéciale adoptée pour imposer les conditions de travail des employés de l‘État.

De son côté, la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, évite l‘épineuse question des défusions. La ministre vante plutôt le nouveau pacte fiscal avec les municipalités et l‘entente sur le transfert d‘une partie de la taxe fédérale sur l‘essence. Elle dit que son gouvernement investira un milliard en 2006 avec ces transferts, alors qu‘ils se chiffrent à 276 millions jusqu‘à maintenant. Ils atteindront au total 942 millions en 2010.

Pour les finances, le ministre Michel Audet n‘explique pas comment les baisses d‘impôts sont moindres que dans les promesses électorales de son parti. Il fait plutôt valoir que le fardeau fiscal des particulier est moindre par rapport aux autres provinces et qu‘il a été réduit de 2,9 milliards.

La ministre de la Famille, des Aînés de la Condition féminine se contente enfin de souligner que le Québec possède 200 000 places de garderies à 7 $. Il n‘y a rien pour expliquer le passage du tarif quotidien de 5 à 7 $, ni sur le controversé projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.

De leur côté, les ministères sans bilan vidéo ne semblent pas savoir pourquoi. «On n‘a pas fait de vidéo, mais il n‘y a pas vraiment de raison », a indiqué Aurélie Bujold, attachée de presse du ministre de la Justice. Au ministère du Revenu, on pense en tourner un prochainement. « Ça se fait de façon progressive », a précisé Alexandra Reny, attachée du ministre Lawrence Bergman.

Les budgets discrétionnaires de nos élus

Le Soleil a publié vendredi et samedi derniers une série d‘articles de Gilbert Leduc sur les “budgets discrétionnaires”, c‘est-à -dire les enveloppes budgétaires attribuées aux députés à l‘Assemblée nationale et aux ministres du gouvernement du Québec dans le but de les redistribuer à leur tour sous forme de subventions à des projets ou à des organismes.

Le site Cyberpresse publie une partie de cette série portant sur une forme d‘appui financier qui ne fait pas l‘unanimité et qu‘un député cité dans cette série d‘articles va jusqu‘à qualifier de “relents de duplessisme”. Nous vous invitons à lire ces articles fort instructifs dans la copie papier du Soleil: