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Blogues de politiciens: appel à tous

Lorsque nous n‘étions pas absorbés par le psychodrame qui secouait les murs de l‘Hôtel du Parlement jusqu‘à ce soir, nous avons consacré nos dernières soirées à la présence des députés de l‘Assemblée nationale sur Internet, notre page sur les sites des partis politiques étant tombée en désuétude depuis le 26 mars dernier. d‘abord, nous avons fait un premier tour rapide des députés qui ont leur propre site web. d‘après nos savants calculs, 20 députés ont un site en état de fonctionnement. À ce sujet, nous ne pouvons que déplorer une baisse majeure à ce chapitre puisqu‘ils étaient 43 députés en ligne au moment de la dissolution de la dernière législature (2003-2007). Dans certains cas, nous les avons retirés par la force des choses à la suite d‘une défaite (quelques députés défaits n‘ont pas encore fermé leur site) ou d‘un retrait de la politique active, mais plusieurs députés réélus ont carrément tiré la plogue de leur site web. Par contre, étant donné le nombre élevé de députés qui ont été élus pour une première fois le 26 mars dernier (plus d‘une cinquantaine), on peut espérer que certains d‘entre eux seront présents sur la toile d‘ici peu. Comme ils resteront en poste pour au moins quelques mois, ils ont maintenant tout le temps nécessaire pour monter un site web digne de ce nom.

Par ailleurs, nous avons ajouté dans notre blogroll une nouvelle catégorie consacrée aux blogues tenus par des politiciens (anciens ou actuels). Pour l‘instant, il n‘y a que trois blogues dans cette catégorie, soit ceux de Joseph Facal, Gilles Taillon (malheureusement, la fonction “commentaires” y est désactivée pour le moment) et Jonathan Valois. Si vous connaissez d‘autres députés, ex-députés ou candidats qui tiennent un blogue (ou qui ont leur site perso, tant qu‘à y être), vous pouvez ajouter un commentaire ci-dessous ou nous écrire à l‘adresse suivante: politique (arobas) quebecpolitique (point) com.

Sondage CROP de mai 2007

Deux jours après Le Devoir, c‘est au tour de La Presse de dévoiler les résultats d‘un sondage d‘opinion, réalisé par la firme CROP. Après répartition des indécis, les intentions de vote de la population québécoise seraient les suivantes (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au dernier sondage CROP d‘avril 2007):

  • ADQ: 32% (=)
  • LIB: 28% (+1)
  • PQ: 27% (+4)
  • VRT: 7% (-2)
  • QS: 5% (-2)
  • Autres: 0%

Le pourcentage d‘indécis n‘est pas mentionné, ni la méthode de répartition employée par CROP.

Parmi les autres informations contenues dans le sondage, mentionnons:

  • Le taux d‘insatisfaction à l‘endroit du gouvernement ne se dément pas d‘un mois à l‘autre. 40% des répondants se disent “satisfaits” du gouvernement libéral de Jean Charest et 55% affirment être “insatisfaits”. 5% ne se prononcent pas.
  • À la question de savoir quel chef de parti ferait le meilleur premier ministre, 33% choisissent Pauline Marois (techniquement, Marois n‘est pas encore chef du PQ, mais bon…), 32% Mario Dumont et 23% Jean Charest.
  • Concernant le dossier constitutionnel, 36% des répondants répondraient “oui” à une question référendaire qui porterait uniquement sur la souveraineté (sans offre de partenariat comme c‘était le cas en 1995) et 64% voteraient “non”.
  • 66% des répondants ne souhaient pas que des élections générales aient lieu d‘ici un an au Québec.

Le rapport d‘analyse du sondage CROP n‘était pas encore disponible au moment d‘écrire cet article.

Le sondage téléphonique a été réalisé du 17 au 28 mai 2007 auprès de 1 008 répondants. La marge d‘erreur est de +/- 3%, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés sur la base du Recensement du Canada de 2001 afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l‘âge, la région de résidence des répondants et leur langue d‘usage à la maison.

Option Canada: le rapport est rendu public

La révélation ce matin par Radio-Canada et Philippe Schnobb des principales conclusions de l‘enquête de l‘ex-juge Bernard Grenier sur Option Canada a forcé le Directeur général des élections, M. Marcel Blanchet, a tenir précipitamment une conférence de presse afin de présenter officiellement le fort attendu rapport d‘enquête. Conséquemment, plutôt que de publier le rapport vers 16h comme il était prévu initialement, celui-ci est maintenant en ligne.

Rappelons que la deuxième partie du rapport, qui doit porter sur les recommandations que formulera Bernard Grenier à la suite de son enquête, devrait être publiée d‘ici un mois environ.

Nouvelles

Rapport d‘enquête sur les activités d‘Option Canada

Communiqués

Option Canada et le Conseil pour l‘unité canadienne ont dépensé illégalement environ 539 000 $ durant la période référendaire d‘octobre 1995

Des activités très diversifiées ont engendré les dépenses illégales

Rapport d‘enquête sur les activités d‘Option Canada

  • Rapport (PDF : 0,99 Mo / 170 pages)
  • Annexes (PDF : 545 Ko / 67 pages)

Option Canada: les communiqués étaient en ligne

Radio-Canada a dévoilé ce matin les grandes lignes du rapport de l‘ex-juge Bernard Grenier sur les activités d‘Option Canada durant le référendum de 1995, rapport qui doit être dévoilé cet après-midi vers 16h. Officiellement, Radio-Canada n‘a pas en mains le rapport comme tel, mais plutôt les communiqués qui doivent être publiés cet après-midi.

D‘après le chroniqueur web Philippe Schnobb de Radio-Canada, les communiqués étaient déjà en ligne sur le site web du Directeur général des élections (vraisemblablement ici et là , on verra à 16h). Les responsables web du DGE ont rapidement corrigé leur erreur car les communiqués étaient déjà retirés du site au moment d‘écrire ces lignes. Philippe Schnobb en a néanmoins fait une copie en format pdf ici et là .

Radio-Canada.ca
Politique
Mise à jour le mardi 29 mai 2007 à 8 h 29

Option Canada

Des dépenses illégales de plus de 500 000 $

Lors de la période référendaire de 1995, Option Canada et le Conseil pour l‘unité canadienne ont dépensé illégalement environ 539 000 $, conclut Me Bernard Grenier dans son rapport. Ces deux organismes ont dépensé avant et pendant la campagne référendaire au Québec environ 11 millions de dollars.

Dans les communiqués de presse obtenus par Radio-Canada, Me Grenier identifie les principaux acteurs qui ont été mêlés à la campagne référendaire du non. Bien que le juge à la retraite présente des « conclusions défavorables » à l‘égard d‘un certain nombre de personnes, les élus qui ont participé à la campagne référendaire ne sont pas blâmés. Le rapport précise au sujet des principaux acteurs que:

  • M. René Lemaire, directeur général d‘Option Canada à compter du 7 septembre 2005, a fait plusieurs dépenses réglementées sans obtenir l‘autorisation de l‘agente officielle du Comité des Québécoises et des Québécois pour le non (CQQN);
  • M. Jocelyn Beaudoin, directeur général du Conseil pour l‘unité canadienne (CUC), a continué d‘être mêlé à certaines décisions d‘Option Canada qui ont mené à l‘engagement de dépenses non autorisées;
  • M. Réjean Roy, contrôleur financier du CUC et d‘Option Canada, a contribué à acquitter des dépenses réglementées non autorisées par l‘agente officielle du CQQN;
  • M. Claude Dauphin, président d‘Option Canada, sans mauvaise foi, a fait preuve d‘un manque de vigilance en recevant des émoluments non déclarés et non autorisés;
  • Mme Nathalie Bernier, agente officielle du CQQN, a fait son travail avec intégrité, mais a choisi de ne pas intervenir auprès d‘Option Canada pour s‘assurer que cet organisme ne ferait pas de dépenses non autorisées ou pour s‘assurer qu‘il déclarerait les dépenses réglementées qu‘il a effectuées.

Plus de détails à venir…

PQ 2007: les règles d‘élection

Comme nous le savons tous maintenant, le Parti québécois a adopté samedi dernier, lors d‘une réunion de la conférence nationale des présidentes et présidents, les règlements devant régir la course à la direction du parti. Étant donné que ça date déjà de quelques jours, nous ne les reprendrons pas en long et en large, mais pour les personnes intéressées à en prendre connaissance, le Règlement d‘élection (format pdf) et l‘Échéancier (format pdf) de la course à la direction sont disponibles sur ce site ainsi que sur le site web du PQ maintenant ressucité.

Pour ceux qui sont encore plus crinqués, les règlements d‘élection lors des course à la direction du PQ tenues en 2001 et 2005 sont également accessibles sur ce site en format pdf. Comme quoi faire “right click/save target as” à tout bout de champ finit toujours par s‘avérer utile, même plusieurs années plus tard.

Course à la direction du Parti québécois 2007: dossier de QuébecPolitique.com

Sondage Léger Marketing de mai 2007

Le Devoir a publié ce matin les résultats d‘un sondage réalisé par Léger Marketing, le premier à avoir été fait (en partie du moins) depuis la “crise budgétaire” qui secoue le Québec depuis jeudi dernier. Il est également le premier portant spécifiquement sur les intentions de vote (c‘est-à -dire sans tester le vote éventuel des électeurs en fonction de plusieurs chefs hypothétiques au Parti québécois) depuis la démission d‘André Boisclair comme chef du PQ.

Après répartition des indécis, les intentions de vote de la population québécoise seraient les suivantes (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au dernier sondage de Léger Marketing dévoilé le 1er avril 2007):

  • ADQ: 33% (-5)
  • PQ: 30% (+8)
  • LIB: 28% (-3)
  • VRT: 4% (-1)
  • QS: 4% (+1)
  • Autres: 1% (+1)

Avant répartition des 8% d‘indécis (répartition proportionnelle aux intentions de vote), les intentions de vote vont comme suit: ADQ 31%, PQ 27%, LIB 26%, VRT 4%, QS 3% et autres 1%.

Voici d‘autres données intéressantes tirées du sondage:

  • Le taux de satisfaction à l‘endroit du gouvernement, qui avait fait couler beaucoup d‘encre durant le premier mandat du gouvernement Charest, continue d‘être bas en début de deuxième mandat: 37% des répondants se disent “satisfaits du gouvernement libéral dirigé par Jean Charest” (5% “très” et 32% “plutôt”) et 61% affirment en être “insatisfaits” (dont 29% “très insatisfaits” et 32% qui le sont “plutôt”).
  • 38% de l‘ensemble des répondants est d‘avis que Pauline Marois ferait la meilleure première ministre du Québec, 33% croit plutôt qu‘il s‘agirait de Mario Dumont et 20% penchent pour Jean Charest. Françoise David et Scott McKay ferment tous deux la marche avec 2% chacun.
  • Si un éventuel sur la souveraineté (sans offre de partenariat) avait lieu ces jours-ci, 37% des répondants voteraient pour, 59% contre et 4% ne savent pas ou refusent de répondre.
  • S’agissant des événements des derniers jours sur le budget québécois, 31% des répondants se sont dits “satisfaits” dans l‘ensemble (41% insatisfaits, 27% ne savent pas) tandis que 27% affirment être “d‘accord avec la baisse d‘impôt” (70% auraient “souhaité davantage en santé et éducation” et 4% ne savent pas). Par contre, 34% des répondants croient que l‘opposition devrait voter contre le budget et provoquer de nouvelles élections générales (56% s‘y opposent, 10% sont indécis). Notons que ces questions ont été posées auprès de 839 répondants du 24 au 26 mai et que la marge d‘erreur est de +/- 3,4%.

Le sondage Léger Marketing a été réalisé par téléphone du 23 au 26 mai 2007 auprès de 1 001 québécois. La marge d‘erreur est de +/- 3,1%, 19 fois sur 20. Les données finales ont été pondérées selon le sexe, l‘âge, la langue maternelle et la région, de façon à être représentatives de la population du Québec, selon les dernières données de Statistique Canada. Le rapport d‘analyse de Léger Marketing peut être consulté ici (fichier pdf).

Entente sur les commissions parlementaires

En fin de compte, il n‘y aura pas de paralysie des travaux parlementaires à l‘Assemblée nationale comme on pourrait le craindre il y a quelques jours. Les représentants des partis siégeant à l‘Assemblée nationale sont parvenus hier, lors d‘une rencontre de la Commission de l‘Assemblée nationale, a s‘entendre sur la future composition des commissions parlementaires et le financement des groupes parlementaires. Après modification du Règlement de l‘Assemblée nationale, les commissions seront composées de onze membres votants, dont cinq du Parti libéral du Québec, quatre de l‘Action démocratique du Québec et deux du Parti québécois (un troisième siège non votant est également accordé au PQ). La Commission s‘est également entendue pour abaisser le quorum en Chambre et dans les commissions parlementaires. Par ailleurs, sur le plan financier, le PQ une hausse des budgets de fonctionnement pour des fins de recherche, ce qui visiblement n‘a pas plu au leader parlementaire de l‘opposition officielle, Sébastien Proulx (ADQ).

Le jeudi 24 mai 2007

Les travaux parlementaires pourront se tenir

Malorie Beauchemin
La Presse
Québec

Les travaux parlementaires à l‘Assemblée nationale pourront enfin aller de l‘avant, après des semaines de blocage.

À la veille du dépôt du budget, le Parti québécois a obtenu – contre la volonté de l‘Action démocratique – le budget de fonctionnement qu‘il réclamait et donne ainsi son aval aux autres éléments de la négociation.

Les commissions parlementaires seront composées de cinq membres du Parti libéral du Québec, quatre adéquistes et trois péquistes, dont seulement deux auront le droit de vote. Le PLQ présidera cinq des commissions, contre trois pour l‘ADQ et deux pour le PQ.

La question du quorum en Chambre et dans les commissions fait aussi l‘objet d‘un consensus, nécessaire à l‘entente. Rappelons que tous les projets de loi et même le budget doivent passer en commission avant d‘être adoptés. Un blocage persistant aurait pu occasionner des retards importants.

Depuis la semaine dernière, c‘est la question financière qui achoppait. Le PQ demandait 78 000$ de budget de fonctionnement par député, soit 2,8 millions. L‘ADQ refusait de lui donner davantage que 900 000$ supplémentaires, pour un total avoisinant 2,1 millions.

Le PQ obtient finalement 2,5 millions, comme le PLQ. L‘ADQ reçoit une hausse de 120 000$ de son budget, pour un total de 3,9 millions. Notons que l‘opposition officielle a toujours davantage que le parti au pouvoir, qui jouit de budgets imposants dans les différents ministères.

Le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a poussé hier un soupir de soulagement, parlant d‘une «entente historique», qui «prouve aux Québécois qu‘on peut faire fonctionner un Parlement minoritaire». M. Fournier assure que cette hausse des budgets de fonctionnement ne coûtera «pas un sou de plus aux contribuables», l‘argent étant puisé à même d‘autres missions de l‘Assemblée nationale, notamment les budgets de voyage.

Le leader de l‘opposition officielle, Sébastien Proulx, a fustigé cette entente intervenue sans l‘accord de l‘ADQ. «Je me permets de noter qu‘à l‘approche du budget, le gouvernement sentant, j’imagine, la date limite arriver pour passer dans une zone de turbulences intenses, a plutôt décidé d‘accommoder le deuxième groupe d‘opposition», a-t-il affirmé.

La leader du Parti québécois, Diane Lemieux, a rejeté catégoriquement l‘argument d‘un quelconque troc entre la hausse du financement et un éventuel vote en faveur du budget. «d‘aucune manière la question du budget a été évoquée pendant les négociations. Prétendre le contraire serait me traiter de menteuse», a-t-elle souligné.

L‘entente, selon Mme Lemieux, démontre que «tous les députés, de quelque formation que ce soit, doivent avoir des moyens parlementaires et financiers adéquats».

PQ 2007: des règles plus sévères

La commission nationale des présidentes et présidents du Parti québécois doit se réunir samedi afin d‘adopter les règles entourant la prochaine course a la direction du Parti québécois. Le moins que l‘on puisse dire, c‘est que tout est mis en place afin d‘éviter que Pauline Marois ait un concurrent dans la course (on parle entre autres de Jean Audet Ouimet (notre erreur, désolés), ex-chef du Parti vert qui avait tenté de se faire élire a la chefferie du PQ en 2001 et 2005). Selon La Presse, le nombre de signatures requis sera vraisemblablement haussé a 1500 et le temps pour les obtenir abaissé a 30 jours.

Si un seul candidat devait se retrouver dans la course au 30 juin prochain, celui-ci ou celle-ci sera automatiquement élu(e) a la direction du parti.

Le jeudi 24 mai 2007

Tout est en place pour couronner Marois fin juin

Tommy Chouinard
La Presse
Québec

Le Parti québécois se prépare à couronner Pauline Marois dès le 30 juin. Il adoptera ce week-end des règles sévères qui n‘inciteront personne d‘autre à se porter candidat à la succession d‘André Boisclair.

Ces règles visant à encadrer la campagne à la direction, obtenues par La Presse, seront soumises à l‘approbation de la conférence nationale des présidents régionaux du PQ, samedi.

Le PQ statue que son nouveau chef sera connu le 30 juin si un seul candidat est en lice, comme c‘est le cas actuellement. L‘ancienne ministre Pauline Marois est la seule à avoir manifesté son intention de briguer la direction du parti, alors que le chef bloquiste Gilles Duceppe s‘est désisté.

Si d‘autres candidats étaient sur les rangs, les membres du PQ auraient à voter par la poste. Les résultats seraient dévoilés le 25 août.

Mais cette éventualité est peu probable. Le PQ resserre en effet les règles pour éviter la multiplication des candidatures comme en 2005. Neuf candidats étaient alors en lice.

Sur le terrain, plusieurs présidents régionaux ont confirmé à La Presse que l‘objectif est d‘adopter des règles suffisamment sévères pour assurer l‘élection par acclamation de Pauline Marois. Des présidents ont déjà le mandat de recueillir des signatures d‘appui pour l‘ancienne ministre à partir de ce week-end.

En vertu des nouvelles règles du PQ, la période de mise en candidature durera seulement 30 jours (du 26 mai au 26 juin), comparativement à 90 en 2005. Pour devenir candidat, tout péquiste devra recueillir au moins 1500 signatures de membres en règle durant ce court laps de temps. Le PQ avait exigé 1000 signatures lors de la dernière course.

Ces signatures devront provenir d‘au moins 40 circonscriptions situées dans six régions différentes. Un minimum de 10 signatures par circonscription est requis.

Un membre peut signer plus d‘un bulletin de mise en candidature, mais seule sa première signature déposée au secrétariat du PQ sera comptabilisée. En 2005, un membre pouvait signer le bulletin de tous les candidats et sa signature était comptabilisée chaque fois. Au PQ, on estime que quatre candidats marginaux auraient été facilement évincés en 2005 si cette règle avait été en vigueur.

Le Parti québécois fixe également des conditions financières plus exigeantes. Pour obtenir un bulletin de mise en candidature, toute personne devra remettre au parti 5000$, une somme non remboursable. En 2005, le PQ avait exigé 1000$, qui devaient être versés au moment du dépôt du bulletin seulement.

Un candidat à la direction doit remettre au parti un texte pour expliquer «sa vision et ses orientations». Ce sera l‘occasion pour Pauline Marois de révéler quelques changements qu‘elle souhaite apporter au programme de sa formation politique.

Des sources péquistes ont indiqué que le couronnement de Pauline Marois dès le 30 juin permettra au parti de s‘attaquer rapidement à la refonte du programme.

Course à la direction du Parti québécois 2007: dossier de QuébecPolitique.com

Il n‘y a pas que le “bitchage” dans la vie

Vous nous connaissez depuis le temps, planter le monde à tout prix n‘est pas la motivation première de notre existence. Aussi, après avoir déploré il y a quelque temps l‘état d‘hibernation dans lequel était tombé les sites web des principaux partis politiques, comme par hasard, peu après le 26 mars, nous nous devons de faire preuve d‘honnêteté et de justice et de souligner que depuis la rédaction de cet article, le site de l‘Action démocratique du Québec a repris vie. Certes, ce n‘est pas le super site interactif dont rêverait un expert en marketing Internet, mais au moins, les informations les plus pertinentes sont à jour.

Pour ce qui est du site web du Parti québécois, un autre blogueur, David Gagnon d‘Antagoniste.net, se demandait dimanche dernier où est passé Charlie.

Option Canada: “restez à l‘écoute”

On a de nouveaux détails sur la publication prochaine du très attendu rapport sur l‘enquête commandée par le Directeur général des élections dans ce qui est maintenant convenu d‘appeler “l‘affaire Option Canada”. Selon LCN, le rapport de l‘ex-juge Bernard Grenier n‘a pas encore été déposé; il le sera dans le courant de la semaine (on est déjà mercredi…) et devrait être rendu public la semaine prochaine. Pour sa part, le député de Trois-Rivières, Sébastien Proulx (ADQ), laissait entendre durant la période des questions cet après-midi que le rapport est non seulement déjà déposé, mais carrément “déjà imprimé”, ce à quoi le ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, Benoît Pelletier (LIB), invoquant une ordonnance de non-publication, a répondu “qu‘il appartient au Directeur général des élections de rendre public ce rapport” et que le gouvernement s‘en remettait “à sa discrétion la plus totale dans ce dossier”.

C‘est vraiment le cas de le dire, restez à l‘écoute pour d‘autres nouvelles.

LCN
Mise à jour: 22/05/2007 19h35

Option Canada

Le rapport du juge Grenier sera enfin rendu public

Le juge Bernard Grenier s‘apprête à déposer un rapport d‘enquête très attendu sur Option-Canada, un organisme qui aurait financé illégalement la campagne du NON en 1995.

C‘est le Directeur général des élections qui en recevra copie cette semaine. Le public ne pourra en prendre connaissance que la semaine prochaine. Selon l‘opposition, la publication du rapport a été retardée à plusieurs reprises, au grand bénéfice des libéraux.

Option Canada, c‘est cet organisme fédéral un peu occulte qui aurait contribué financièrement à la campagne du NON au référendum de 1995 en violation de la loi québécoise sur la consultation populaire. Le camp du NON aurait bénéficié de deux à trois fois plus d‘argent que le camp du OUI.

En vidéo, écoutez le reportage de Robert Plouffe.

Un nouveau décor

Certains visiteurs réguliers auront peut-être remarqué depuis quelques jours des changements ponctuels dans la présentation visuelle de ce site suivi d‘un retour à l‘ancienne mise en page. Nous testions tout simplement un nouveau “visuel” pour QuébecPolitique.com en vue de la “mise en ondes” finale. C‘est maintenant chose faite. Il reste quelques détails à fignoler, mais ils seront corrigés progressivement.

C‘est peut-être pas du desing web à la fine pointe, mais pour notre part, nous aimons bien, surtout la citation en tête de page qui ajoute une touche d‘autodérision à notre contenu des plus sérieux (hum!). Nous espérons que vous apprécierez également.

La rédaction

Bâtir sur les ruines du Parti égalité?

La Gazette de Montréal nous apprend aujourd‘hui la tenue ce week-end de l‘assemblée de fondation d‘Affiliation Québec, un parti politique voué à la défense des “Canadiens loyaux” habitant la grande région métropolitaine de Montréal. Le site web du regroupement peut être consulté à l‘adresse www.affiliationquebec.ca. La plate-forme proposée présente de nombreuses similitudes avec celle du Parti égalité et est largement axée sur des enjeux tels que les droits linguistiques de la minorité anglo-québécoise et le maintien du Québec au sein de la fédération canadienne.

Bien que toujours existant sur papier, le Parti égalité n‘a pas aligné un seul candidat lors de la dernière élection générale. De même, son ancien site web a été abandonné il y a près d‘un an. Or, dans la lignée du dernier remaniement ministériel, où plusieurs ministres anglophones avaient été démis de leurs fonctions, plusieurs voix s‘étaient élevées afin de recréer un parti centré sur les intérêts de la communauté anglophone, notamment l‘ancien chef du Parti égalité et ex-député de D‘Arcy-McGee (1989-1994), M. Robert Libman, dans une lettre ouverte publiée dans The Gazette le 29 avril dernier (A federalist, minority-rights party could make inroads in Quebec, accès réservé aux abonnés).

Enfin, vérification faite, Affiliation Québec ne figure pas sur la liste des dénominations réservées pour les partis politiques provinciaux administrée par le Directeur général des élections (la dernière mise à jour affichée date du 27 avril). Si le regroupement devait réunir les conditions nécessaires pour obtenir le statut de parti politique autorisé, il deviendrait le 14e parti autorisé au Québec. Poursuivez la lecture de «Bâtir sur les ruines du Parti égalité?»→

Un nouveau lieutenant-gouverneur

Pendant qu‘on discute ouvertement d‘une modification du rôle et du mode de nomination du lieutenant-gouverneur, Le Soleil nous apprend ce matin que M. Pierre Duchesne succèdera incessamment à Mme Lise Thibault au poste de lieutenant-gouverneur du Québec. Toujours selon Le Soleil, le gouvernement Harper devrait faire l‘annonce officielle aujourd‘hui.

M. Duchesne a été secrétaire général de l‘Assemblée nationale (autrement dit, le plus haut fonctionnaire ou le “sous-ministre” du Parlement québécois) de 1984 à 2001. À titre de secrétaire général de l‘Assemblée nationale, il a notamment piloté la publication des ouvrages La procédure parlementaire du Québec (format pdf) et du Recueil de décisions concernant la procédure parlementaire (pour l‘Assemblée et les commissions; format pdf), publications que nous consultons et citons abondamment ces temps-ci. Bref, c‘est une personne drôlement ferrée en matière de droit parlementaire et dont il sera difficile de remettre en question l‘intégrité (il a été secrétaire général pendant 17 ans, à la fois sous les péquistes et sous les libéraux).

En ces temps de gouvernement minoritaire où le lieutenant-gouverneur pourrait être appelé à jouer un rôle davantage à l‘avant-plan, l‘éventuelle nomination d‘une personne aussi expérimentée que M. Duchesne en matière de parlementarisme est de nature à rassurer.

N‘empêche, nous aurions été bien curieux de savoir ce que M. Duchesne pense de l‘idée de faire élire le chef de l‘État québécois par le Parlement ou par le peuple.

Le vendredi 18 mai 2007

Lieutenant-gouverneur: Harper nomme Pierre Duchesne

Gilbert Lavoie
Le Soleil

C‘est l‘ancien secrétaire général de l‘Assemblée nationale, Pierre Duchesne, qui remplacera Lise Thibault au poste de lieutenant-gouverneur du Québec. Le Soleil a appris que le premier ministre Stephen Harper en fera l‘annonce aujourd‘hui même. Comme le veulent les conventions, le gouvernement fédéral en a informé le premier ministre Jean Charest.

Après la controverse soulevée autour des dépenses de Mme Thibault, le gouvernement Harper tenait à faire une nomination non partisane, sous le signe de l‘intégrité et de la connaissance des institutions parlementaires. Âgé de 67 ans, M. Duchesne a été secrétaire général de l‘Assemblée nationale du Québec de 1984 à 2001, après y avoir travaillé sous différentes fonctions depuis 1974.

Il s‘y est notamment démarqué par ses efforts pour assurer la perpétuation des traditions et des pratiques parlementaires, en présidant à la publication
du Recueil des décisions concernant la procédure parlementaire. On lui attribue également le mérite de la publication d‘un autre ouvrage important, La Procédure parlementaire du Québec.

M. Duchesne a également participé à la réforme des pratiques administratives de l‘Assemblée nationale.

Selon les informations recueillies par Le Soleil, la possibilité d‘un autre référendum au Québec a été l‘une des considérations retenues par le premier ministre Harper dans l‘étude des candidatures à ce poste. Des sources fiables veulent que des pressions aient été exercées auprès de M. Harper pour la nomination de l‘ancien ministre conservateur Benoît Bouchard. Mais le premier ministre tenait à ce que le représentant de la reine en poste dans l‘éventualité d‘un référendum soit bien au fait de ses responsabilités et prérogatives s‘il avait un jour à trancher sur un sujet litigieux.

À l‘occasion du départ à la retraite de M. Duchesne, en décembre 2001, le président de l‘Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, a rappelé sa grande préoccupation pour la sécurité à l‘Assemblée nationale, à la suite de l‘attentat perpétré dans l‘institution par Denis Lortie en mai 1984. « M. Duchesne, depuis cet incident dramatique, n‘a cessé de rappeler à la présidence (!) que les premières victimes avaient été d‘abord et avant tout des employés de l‘Assemblée, et certains d‘entre eux en gardent encore des traces dramatiques. »

La nomination de M. Duchesne devrait normalement être suivie sous peu par la publication du rapport de vérification commandé par le gouvernement sur les dépenses de Lise Thibault.

Crise des commissions parlementaires à l‘horizon?

À lire ce matin dans La Presse, un topo de la Presse canadienne sur les négociations en cours à l‘Assemblée nationale sur la formation des commissions parlementaires, lesquelles sont paralysées faute d‘entente entre les partis. Une réunion de la commission de l‘Assemblée nationale avait lieu sur la question hier. Une autre est prévue ce matin.

Rappelons qu‘en vertu de l‘article 127 du Règlement de l‘Assemblée nationale, la composition des commissions parlementaires doit être décidée à l‘unanimité (donc, en d‘autres termes, ça prend l‘accord des trois groupes parlementaires) et c‘est là que le bât blesse. Sans commissions parlementaires, c‘est le fonctionnement au complet de l‘Assemblée nationale qui s‘en trouvera paralysé: pas d‘étude détaillée des projets de loi après la deuxième lecture (donc, impossible d‘aller en troisième lecture ), pas d‘étude des crédits (donc, pas de budget pour le fonctionnement du gouvernement), pas d‘interpellations du vendredi (une première doit avoir lieu demain sur l‘UQAM, mais si la commission de l‘éducation n‘est pas officiellement formée, l‘interpellation devra être annulée), pas de mandats d‘initiative afin d‘étudier des problématiques précises, et nous en passons.

Deux enjeux sont à la source de la présente mésentente entre les partis: la composition des commissions parlementaires et le budget de fonctionnement du deuxième groupe d‘opposition. Dans le cas des commissions parlementaires, le Parti québécois demande une modification du Règlement de l‘Assemblée nationale afin que la composition des commissions reflète celle de l‘Assemblée nationale. En vertu des règles actuelles (articles 121 et 122 du R.A.N.), le gouvernement est majoritaire sur les commissions parlementaires, même en situation de gouvernement minoritaire. Le PQ demande donc un retour aux dispositions qui étaient en vigueur avant 1998 (changement intervenu à l‘époque afin de permettre au député indépendant de Rivière-du-Loup, seul membre d‘un parti qui n‘avait pas le statut de groupe parlementaire, de siéger sur des commissions d‘où le règlement l‘excluait d‘office), c‘est-à -dire que la composition des commissions parlementaires reflète la composition des groupes parlementaires à l‘Assemblée nationale. Le Parti libéral serait favorable (de toute façon, il n‘a pas assez de backbenchers pour occuper tous les sièges auxquels il a droit selon le règlement actuel) et l‘Action démocratique s‘y opposerait.

Pour ce qui est du budget de fonctionnement du deuxième groupe d‘opposition, le PQ demande un budget plus élevé, quoique moins élevé par député qu‘il ne l‘est pour l‘opposition officielle. Sur ce point par contre, le deuxième groupe d‘opposition rencontrerait plus de résistance de la part des autres groupes parlementaires, semble-t-il.

Pour ceux qui veulent davantage de détails sur les questions de procédure en commission parlementaire, nous en avons déjà parlé ici, ici et là .

Le mercredi 16 mai 2007

L‘imbroglio persiste à l‘Assemblée nationale

Norman Delisle
Presse Canadienne
Québec

L‘imbroglio persiste à l‘Assemblée nationale, alors qu‘aucune commission parlementaire n‘a pu être créée, mercredi.

Les trois formations politiques représentées en Chambre, soit le Parti libéral, l‘Action démocratique et le Parti québécois, n‘ont pu s‘entendre dans ce dossier. Or l‘unanimité est requise par le règlement de la Chambre pour qu‘on crée de telles commissions.

L‘organisme chargé de créer les commissions parlementaires, soit la Commission de l‘Assemblée nationale, s‘est réuni en effet à compter de 16h00, mais aucun accord n‘a suivi. La réunion s‘est tenue d‘ailleurs à huis clos, ce qui a évité d‘étaler le désaccord devant la presse.

Les travaux de la commission reprendront jeudi, et on tentera de nouveau de trouver un terrain d‘entente.

Une dizaine de commissions parlementaires permanentes doivent être créées. Il s‘agit du premier test officiel de la collaboration entre les trois partis politiques, puisqu‘il faut l‘unanimité pour procéder aux nominations des députés au sein des commissions.

La leader parlementaire de l‘opposition péquiste, la députée de Bourget Diane Lemieux, a déjà menacé de paralyser les travaux des commissions parlementaires si on n‘accorde pas à sa formation politique les moyens concrets et les fonds requis pour faire convenablement son travail comme deuxième parti d‘opposition. Un refus des péquistes de collaborer signifierait la paralysie des commissions parlementaires.

Une première séance d‘une commission parlementaire permanente doit justement se tenir vendredi, pour un débat appelé «interpellation». Le député adéquiste de Mirabel, François Desrochers, entend y interpeller le gouvernement sur le dossier des difficultés financières de l‘Université du Québec à Montréal (UQAM). L‘interpellation ne pourra se tenir toutefois que si la commission parlementaire de l‘Éducation a été créée.

Les commissions parlementaires sont constituées pour étudier en détail les projets de loi et effectuer les mandats que leur confie l‘Assemblée nationale. Elles ont notamment la délicate tâche d‘étudier, à compter de la fin mai, les dépenses budgétaires de chacun des ministères du gouvernement.

Pendant ce temps-là , dans la 5e dimension…

La semaine dernière, plusieurs blogueurs déploraient l‘état d‘abandon des sites web des principaux partis politiques depuis le 27 mars, particulièrement celui du Parti québécois (nous en parlions d‘ailleurs ici).

“Oui, mais c‘est quoi l‘affaire?”, demanderez-vous. Pourquoi revenir sur un sujet qui date de plus d‘une semaine?

Parce que rien n‘a changé depuis une semaine, justement.

Capture d‘écran PQ 16 mai 2007

Sur www.pq.org, le dernier communiqué date toujours du 26 mars et la dernière entrée du blogue date toujours du 1er mai. Si le site web du PQ était notre seul moyen de communication sur le monde extérieur, nous croirions qu‘André Boisclair est toujours chef du PQ, que Pauline Marois est toujours en retraite de la politique active et que Gilles Duceppe espère toujours devenir calife à la place du calife.

Capture d‘écran ADQ 16 mai 2007

Pour ce qui est de l‘Action démocratique du Québec, la dernière mise à jour du site date du 4 mai. Sur www.adqaction.com, aucune mention des travaux de la nouvelle opposition officielle depuis la rentrée parlementaire.

Capture d‘écran LIB 16 mai 2007

Au moins, chez les libéraux, on a ajouté le discours inaugural du premier ministre. Mais c‘est pas comme si le contenu du site était mis à jour en temps réel, mettons. Le dernier billet à avoir été publié dans les blogues date du 23 mars.

Conclusion: autant la campagne des principaux partis sur le web montrait des signes encourageants pendant la campagne électorale, autant le retour à la réalité est brutal.

(Note: les captures d‘écran présentées dans ce billet ont été faites vers 20h50, le 16 mai 2007).

Élections scolaires: quatre “trente sous” pour une piastre?

Vous l‘apprendrez peut-être en lisant ces lignes, mais des élections scolaires doivent avoir lieu au Québec le 4 novembre prochain. Or, lors de son congrès annuel les 24 et 25 mai prochains, la Fédération des commissions scolaires du Québec se penchera sur une proposition à l‘effet que les élections scolaires aient lieu en même temps que les élections municipales. Le but avoué derrière la manoeuvre est d‘augmenter le taux de participation électorale lors des élections scolaires (8% à travers le Québec en 2003), qui est beaucoup plus bas que sur la scène municipale. Il s‘agirait d‘une pratique assez répandue dans d‘autres provinces, semble-t-il.

Pour notre part, il ne nous est arrivé qu‘une seule fois de voter lors d‘une élection scolaire. Ce n‘est pas par mauvaise volonté; toutes les autres fois, il n‘y avait qu‘un seul candidat dans notre quartier et il avait été élu sans opposition ou “par acclamation”. C‘est une situation largement répandue dans le réseau scolaire. Nous n‘avons pas les chiffres sous la main, mais le nombre de commissaires scolaires élus sans opposant est très élevé (de l‘ordre de 50% de l‘ensemble des commissaires scolaires, mais ça reste à confirmer). d‘où la réflexion suivante: avant de changer la date des élections scolaires ou de bricoler dans la législation électorale, ne serait-il pas plus pertinent d‘encourager la participation des citoyens au fonctionnement des commissions scolaires, de susciter des candidatures et de faire en sorte que les électeurs puissent faire un véritable choix entre au moins deux candidats? Quelle est l‘utilité de tenir les élections scolaires en même temps que les municipales si, au bout du compte, on reste encore pris à voter pour la chaise?

On parle du congrès de la FCSQ ce matin dans Le Soleil et Le Devoir (accès réservé aux abonnés):

Le mardi 15 mai 2007

Deux élections plutôt qu‘une ?

Annie Morin et Isabelle Mathieu
Le Soleil
Québec

À moins de six mois des élections scolaires, les commissions scolaires pourraient bien réclamer leur annulation dans le but de les jumeler avec le scrutin municipal prévu en novembre 2009.

La décision sera prise par l‘assemblée générale de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), à l‘occasion de son congrès annuel qui se tiendra à Montréal les 25 et 26 mai.

Il y a deux ans, les délégués avaient déjà demandé d‘étudier la pertinence et la faisabilité d‘un jumelage électoral afin de stimuler le taux de participation aux élections scolaires. Après s‘être promené longtemps entre 15 % et 20 %, celui-ci a chuté à 8 % lors du dernier rendez-vous électoral, en novembre 2003.

« On a fait l‘étude et oui, c‘est faisable. Ça se fait déjà ailleurs au Canada », dit André Caron, président de la FCSQ, en entrevue au Soleil. Et il semble que les citoyens qui se déplacent pour voter au municipal s‘acquittent aussi de leur devoir au scolaire dans la grosse majorité des cas. En 2005, le taux de participation aux élections municipales variait entre 40 % et 70 % selon les villes.

André Caron n‘a pas pour autant le mandat de réclamer immédiatement le report des élections du 4 novembre. « La question va être remise sur le tapis » à la fin du mois, se contente-t-il de dire.

Le principe de rentabilité

Selon Jean-Pierre Proulx, professeur titulaire à la faculté des sciences de l‘éducation de l‘Université de Montréal, la tenue de scrutins simultanés ne peut que fouetter le taux de participation aux élections scolaires. « C‘est le vieux principe de la rentabilité. Les gens veulent faire d‘une pierre deux coups », souligne-t-il.

Pour avoir étudié les cas de l‘Ontario et de quelques États américains, celui-ci fait remarquer que ce changement s‘accompagne d‘un « important exercice de géographie électorale ». Il faut redécouper les territoires des commissions scolaires pour qu‘ils respectent les limites des municipalités. Même objectif de concordance entre les circonscriptions scolaires et les quartiers.

Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), n‘oppose pas une fin de non-recevoir, mais ne déborde pas d‘enthousiasme. « Si c‘est juste pour cacher le fait que les gens ne participent pas au scolaire derrière l‘écran des élections municipales, ça ne sert pas à grand-chose. Il faudrait voir quels seraient les avantages pour les deux parties », dit-il.

En fin de compte, il reviendra au gouvernement du Québec de trancher. La semaine dernière, la nouvelle ministre de l‘Éducation, Michelle Courchesne, s‘est montrée « préoccupée » par la faible participation aux élections scolaires devant les représentants des commissions scolaires anglophones. « Elle a dit qu‘il y avait une réflexion à y avoir, mais a bien précisé qu‘elle n‘était pas en train de faire une annonce », dit son porte-parole, Jean-Pascal Bernier.

En juin 2006, des améliorations avaient été apportées au processus électoral scolaire, en privilégiant notamment la publication de renseignements sur les candidats, l‘initiation des élèves à la démocratie scolaire et la reconnaissance du président comme porte-parole de la commission scolaire.

Lu dans votre journal favori

Voici notre revue périodique de la vie électorale au municipal:

  • La Bostonnais (Mauricie): deux conseillers municipaux ont été élus par acclamation le 6 mai dernier à la Municipalité de La Bostonnais, soit M. Philippe Huart et M. Gérald Gallant. Les deux postes (conseillers no 5 et 6) était devenu vacant à la suite du décès du conseiller René Gingras le 30 janvier dernier ainsi que de la démission de la conseillère Nicole Ricard il y a de cela quelques mois.
  • Longueuil (Montérégie): le 6 mai dernier, M. Alain St-Pierre (Parti municipal Rive-Sud, équipe Gladu) a été élu au poste de conseiller municipal du district no 6 (arr. Vieux-Longueuil) à la Ville de Longueuil. M. St-Pierre a recueilli 994 votes (81,61%) contre son adversaire, Mme Fabiola Dasque (Ralliement de Longueuil), laquelle a reçu 224 votes (18,39%). L‘élection partielle était rendue nécessaire à la suite du décès du conseiller Bertrand Girard en janvier dernier (source: Longueuil Extra).
  • Lyster (Centre-du-Québec): une élection partielle municipale aura lieu le 10 juin prochain afin de combler le poste de conseiller pour le district no 5 à la Municipalité de Lyster. L‘élection a été convoquée à la suite de la démission du conseiller Alain Moisan en février dernier. La période de mise en candidature prendra fin le 18 mai prochain.
  • Rivière-du-Loup (Bas-Saint-Laurent): lors d‘un autre scrutin tenu le 6 mai dernier, M. Michel Morin a été élu à la mairie de la Ville de Rivière-du-Loup, obtenant 3243 voix (55,16%) contre 2636 (44,84%) pour son rival, M. Philippe Charron. 39,25% des 15 107 électeurs inscrits se sont prévalus de leur droit de vote. L‘élection partielle à la mairie avait été déclenchée à la suite de la démission du maire Jean d‘Amour, candidat libéral défait dans Rivière-du-Loup lors de la dernière élection générale.
  • Saint-Christophe-d‘Arthabaska (Centre-du-Québec): M. Claude Michaud a été élu par acclamation le 11 mai dernier au poste de conseiller municipal pour le district no 6 à la Paroisse de Saint-Christophe-d‘Arthabaska, poste qui était devenu vacant en raison du décès du conseiller Yvan Levasseur le 24 mars dernier. S’il y avait eu plus d‘un candidat, le scrutin aurait eu lieu le 3 juin prochain.

PQ 2007: 2 sondages dans La Presse

La Presse a publié ce matin les résultats de deux sondages, dont un de CROP sur la course à la direction du Parti québécois (déjà périmé 12 heures après sa publication en raison du retrait de Gilles Duceppe). À la question

“Comme vous le savez, le chef du Parti québécois, André Boisclair, a annoncé mardi sa démission. Parmi les candidats potentiels à sa succession, lequel, selon vous, ferait le meilleur chef du Parti québécois parmi les suivants?”

les résultats se déclinent comme suit (avant répartition des 15% d‘indécis):

  • Pauline Marois: 45%
  • Gilles Duceppe: 21%
  • Pierre Curzi: 8%
  • Joseph Facal: 4%
  • Bernard Drainville: 3%
  • Diane Lemieux: 2%
  • Autres: 1%

Fait à noter, contrairement à ce que Léger Marketing avait fait dans son sondage de mardi dernier, le sondage CROP ne distingue pas ses résultats entre l‘ensemble des répondants et les supporteurs du Parti québécois. Seuls les résultats pour l‘ensemble de l‘échantillon, toutes tendances politiques confondues, sont disponibles.

Le sondage demande par ailleurs aux répondants leurs intentions de vote selon que différentes personnes soient à la tête du Parti québécois. L‘idée n‘est pas inintéressante en soi, mais comme cela force les répondants à se positionner en fonction de scénarios hautement hypothétiques, et donc auxquels ils n‘attachent pas nécessairement d‘importance que durant une vraie campagne électorale avec de vrais candidats et un vrai gouvernement à élire, il faut interpréter ces résultats avec prudence. Après tout, nombreux sont les gens qui seraient prêts à voter pour Bonhomme Carnaval, même s‘il était chef des ML!

Si le chef du PQ était… LIB ADQ PQ VRT QS Aut.
Pierre Curzi 24 34 31 6 6 0
Bernard Drainville 25 38 24 8 5 0
Gilles Duceppe 23 32 34 6 4 0
Joseph Facal 26 38 23 8 5 0
Diane Lemieux 25 38 25 7 6 0
Pauline Marois 21 30 40 5 4 0

Le rapport de CROP avec les données complètes peut être consulté ici (format pdf).

Le sondage téléphonique a été réalisé les 9 et 10 mai 2007 auprès de 932 répondants. La marge d‘erreur est de 3%, 19 fois sur 20.

Quant au deuxième sondage, réalisé par UniMarketing, il traite plutôt de la perception de la population du départ d‘André Boisclair et de la situation actuelle du Parti québécois. Le sondage téléphonique, dont le rapport peut être consulté ici (format pdf), a été réalisé du 8 au 10 mai 2007 auprès de 1 001 répondants. La marge d‘erreur est de 3,1%, 19 fois sur 20.

Course à la direction du Parti québécois 2007: dossier de QuébecPolitique.com

PQ 2007: Duceppe et Marois plongent

On pensait depuis quelques jours que Gilles Duceppe et Pauline Marois tenteraient d‘éviter de s‘affronter mutuellement lors de la course à la direction du Parti québécois. En fin de compte, ils seront tous deux de la course au leadership. Gilles Duceppe l‘a annoncé par communiqué de presse ce midi tandis qu‘un membre de l‘entourage de Pauline Marois a confirmé que l‘annonce officielle de sa candidature aura lieu dimanche prochain.

Vérification faite, aucun des deux candidats n‘a lancé de site web de campagne au moment d‘écrire cet article.

Le vendredi 11 mai 2007

Duceppe entre dans la course, Marois aussi

Presse Canadienne
Ottawa

La réflexion aura été cette fois-ci de courte durée pour le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui a annoncé vendredi qu‘il se porte candidat à la direction du Parti québécois.

Par ailleurs, Pauline Marois se lance aussi dans la course. Une proche collaboratrice de Mme Marois a confirmé que celle-ci annoncera sa candidature ce dimanche, en compagnie de députés qui l‘appuient.

M. Duceppe en a fait l‘annonce par voie de communiqué, sur l‘heure du midi, devenant ainsi le premier à se lancer dans la course.

Dans le communiqué, M. Duceppe indique qu‘il prend cette décision dans le meilleur intérêt du mouvement souverainiste. Il invite le Parti québécois en entier à se mettre à la tâche rapidement et dit souhaiter que les règles de la course au leadership soient connues bientôt.

Un sondage Léger Marketing publié en début de semaine plaçait Mme Marois bonne première dans la faveur populaire pour remplacer André Boisclair à la tête du PQ, devant Gilles Duceppe, qui a aussi annoncé sa candidature ce vendredi, et d‘autres candidats potentiels.

Course à la direction du Parti québécois 2007: dossier de QuébecPolitique.com

Mettre fin à l’affichage sauvage?

Rien de plus agréable que de voir ses propres idées faire du chemin dans les médias. Alors que nous suggérions il y a quelques semaines de restreindre l’affichage des partis politiques en période électorale à des zones bien délimitées, comme cela se fait en France, l’idée est reprise ce matin dans le Journal de Montréal (on demande même l’opinion des lecteurs là -dessus sur Canoë). Loin de nous l’idée de nous attribuer tout le mérite, mais au moins, quelqu’un d’autre a eu la même idée.

La porte-parole du DGE rappelle toutefois, à juste titre d’ailleurs, que pour qu’un tel changement soit introduit au Québec, ça prend une modification à la Loi électorale.

Les pancartes oubliées

Le PQ est dans l’illégalité

Fabrice De Pierrebourg
Le Journal de Montréal
11/05/2007 05h28

Sept semaines après les élections, de nombreuses pancartes électorales du PQ sont encore visibles dans les rues de Montréal, alors que la loi l’interdit.

Le Journal en a débusqué quatre au hasard dans un petit secteur du boulevard de Maisonneuve compris entre les rues Panet et Saint-Timothée.

d’autres trônent aussi sur des lampadaires des rues Sainte-Catherine Est, Papineau, Jean Talon, etc.

Les autres partis semblent avoir fait leurs devoirs.

Myriam Régnier, porte-parole du directeur général des élections, confirme que le PQ contrevient à la loi électorale qui laisse 15 jours aux partis pour retirer leurs affiches.

Passé ce délai, aucune sanction pénale n’est applicable contre les délinquants.

On laisse plutôt aux Villes le mandat de s’en occuper. «Elles peuvent les retirer et envoyer la facture aux partis», précise Myriam Régnier.

Bientôt enlevées

«Nous allons procéder à leur enlèvement dans les jours qui viennent parce que ce sont des choses que l’on ne veut pas voir dans le paysage», promet Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de l’arrondissement Ville-Marie.

Lui-même admet en avoir remarqué, toujours du PQ, lorsqu’il se rendait à son bureau. Plutôt gênant lorsque l’on sait que cet arrondissement a adopté un règlement draconien sur la propreté, avec des amendes salées à la clé.

Quelle sera la facture envoyée au PQ pour ces oublis? «Environ 25 $ par affiche», précise Jacques-Alain Lavallée.

Pierre-Luc Paquette, directeur général du Parti québécois, admet avoir reçu des plaintes, notamment d’un conseiller municipal montréalais.

Il plaide l’oubli: «Nos bénévoles ont posé près de 60 000 pancartes. Il se peut que certaines leur aient échappé au moment de les retirer.»

Pas de changement en vue

Avec la multiplication des élections, en raison des gouvernements minoritaires, n’est-il pas temps d’envisager un système qui encadrerait mieux l’affichage électoral? En France, par exemple, les partis ont à leur disposition des panneaux officiels, à des endroits déterminés, sur lesquels sont collées leurs affiches. Toutes de la même taille, quelle que soit l’importance du parti.

Une fois l’élection passée, l’État se charge de les ôter.

«Ce n’est pas quelque chose qui est envisagé pour le moment au Québec, explique Myriam Régnier. Si la loi doit être changée, c’est à l’Assemblée nationale de le faire.»

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