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Le blogueur Nicolas Fradet, de la firme GX2 Media de Québec, a publié ces derniers jours une série d’analyses de la présence web des principaux partis politiques québécois. Nous vous invitons à en prendre connaissance afin de voir comment chaque parti se classe relativement au design de son site web officiel, de son SEO, de son contenu ainsi que de sa présence sur Facebook et Twitter:
Nous venons de mettre à jour notre page de liens vers les partis politiques. Nous avons profité de l’occasion pour ajouter beaucoup de sites Web de députés à la suite des changements survenus lors de la dernière campagne électorale.
D’après nos recherches, il semblerait qu’un peu plus du tiers des députés actuellement en poste à l’Assemblée nationale ont un site web (nous en avons dénombré 44). Par contre, ce chiffre n’inclut pas les sites Web de ministères (pour les ministres), ceux d’associations de circonscription ou les autres présences Web comme les comptes Facebook ou Twitter.
En plus de la mise à jour de notre page de liens, les députés ayant un site Web sous format de blogue (ou dont le site inclut un blogue) ont eu droit au «traitement VIP»: une place sur le blogroll de page d’accueil. Nous avons également fait quelques ajouts récents comme le blogue du président du PQ et ex-député de Joliette, Jonathan Valois ainsi que ceux du Comité national des jeunes du PQ et de la Commission des jeunes de l’ADQ.
(via un twitt de Mario Asselin)
C’est sous un titre assez convenu, «Le blogue de Daniel Turp», que l’ex-député de Mercier (2003-2008), Daniel Turp (PQ), a inauguré aujourd’hui même son nouveau blogue.
M. Turp se joint donc aux ex-députés Richard Merlini (ADQ) et Sébastien Proulx (ADQ) qui, défaits le 8 décembre dernier comme M. Turp, ont également lancé leur propre blogue récemment.
Non, ce billet n’a rien à voir avec les flics. 🙂
Le blogueur vancouverois Robert Jago compile à chaque mois un palmarès des «25 meilleurs blogues politiques au Canada». Pour la première fois en 17 mois (il tient ce palmarès depuis octobre 2007), QuébecPolitique.com fait son entrée dans le classement puisque nous nous classons au 22e rang en février.
Pour ceux que ça intéresse, la méthodologie (forcément infaillible à tous points de vue, étant donné les résultats que nous obtenons ce mois-ci) est ici.
On verra bien demain matin si cette mention nous a amené du trafic supplémentaire. 🙂
D’après vous, aux dépens de qui Québec solidaire tente-t-il de chercher de nouveaux appuis à 6 jours du scrutin?
Un indice:

Le générateur de bandeaux aux couleurs de Québec solidaire (notamment pour les avatars sur Twitter) a été lancé à l’adresse voteqs.nfshost.com
Voilà qui va nous forcer à commencer à revoir notre jugement à propos de la stratégie web des partis politiques. Celle de Québec solidaire à tout le moins…
Loin de nous l’idée d’être le 96243e site à dénoncer la campagne pour le moins «minimaliste» (quel bel euphémisme ici) des partis politiques sur le web, mais s’il y en a qui sont intéressés à constater les dégâts dans un média mainstream, il y a Nathalie Collard qui en parle dans La Presse, Jean-François Néron dans Le Soleil et Tristan Péloquin sur son blogue dans Cyberpresse.
Au moins, le DGE n’aura pas à s’inquiéter des possibles infractions à la Loi électorale dans Internet: les organisations des partis ont déjà tué toute initiative dans l’oeuf de toute façon!
Insolite: le Mario Dumont Générateur dot com
Dans la foulée des sites parodiant les principaux protagonistes de la présente campagne électorale, il y a maintenant Le Mario Dumont Générateur.
Si vous nous demandez qui est l’auteur derrière le M.D.G., la réponse courte et la réponse longue est: aucune idée.
Si vous connaissez d’autres sites parodiant les partis et les politiciens en campagne, contactez-nous.
Le blogue électoral de la CSN
La centrale syndicale CSN a lancé hier son blogue «Un point de vue syndical» qui portera sur la présente campagne électorale. Sous la plume de la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, ce blogue a pour objectif de «faire ressortir des enjeux qui, autrement, risqueraient de passer sous silence lors de la campagne électorale», et ce «dans le respect d’une forte tradition d’indépendance chère à la CSN».
Nous portons votre attention sur leur blogroll (pas juste parce que nous sommes dedans 🙂 ) parce qu’il propose une grande variété de blogues et ratisse l’ensemble du panorama idéologique au Québec, incluant des blogues qui sont ouvertement antisyndicaux, ce qui témoigne à prime abord d’une certaine ouverture au débat. On verra bien comment ça évoluera d’ici la mi-décembre.
Un point de vue syndical
Étonnamment, il semble que nous soyons parmi les premiers à traiter de cette nouvelle: le dévoilement de la politique du DGE sur «la diffusion d’information partisane sur Internet» en période électorale (dont le dévoilement était annoncé l’été dernier).
Contrairement à une habitude maintenant répandue, le DGE risque de ne pas faire l’objet de critiques acerbes dans le dossier Internet puisqu’en règle générale, cette politique nous semble plutôt équilibrée. Les «cas pratiques» proposés dans cette politique (qui, semble-t-il, ne prend la forme que d’un communiqué de presse pour l’instant) permettent de dissiper plusieurs ambiguïtés qui avaient mis le feu aux poudres par le passé. Par exemple, certaines propositions saugrenues qui avaient filtré l’été dernier (notamment celle de considérer comme une «dépense électorale» tout message politique n’ayant en fait entraîné aucune dépense (!!!)) n’ont pas été retenues dans la politique officielle du DGE.
Le développement technologique étant ce qu’il est, reste seulement à voir pendant combien de semaines cette politique restera à jour. 🙂
Communiqué no 8- Le Directeur général des élections du Québec rend publique sa position sur la diffusion d‘information partisane sur Internet
Québec, le 6 novembre 2008 – Lors d‘une rencontre de presse tenue aujourd‘hui à Québec, le directeur général des élections, Me Marcel Blanchet, a rendu publique la position du DGEQ à l‘égard de l‘information partisane diffusée sur Internet. Cette question soulève beaucoup d‘intérêt en raison de la présence de plus en plus grande de ce moyen de communication dans nos vies et de l‘utilisation accrue de l‘Internet pour la diffusion de messages partisans dans le contexte d‘une campagne électorale.
Le contexte
D‘une élection à l‘autre, on remarque une utilisation accrue des technologies de l‘information et des communications, et notamment du Web, par des personnes ou des groupes qui souhaitent participer au débat électoral. En dehors d‘une période électorale, le DGE n‘a pas à intervenir en cette matière. Il en est autrement en période électorale, puisque la Loi électorale contient des règles relatives au contrôle des dépenses électorales des partis et des candidats, au regard des dépenses de publicité faites par des électeurs (intervenants particuliers) et au regard de certains tiers autorisés à intervenir lorsque les conditions prescrites par la loi sont respectées.
En fait, si les dispositions de Loi électorale visent la préservation d‘une équité entre les partis et les candidats, elles tiennent compte également de la liberté d‘expression des électrices, des électeurs et des médias. La Cour suprême du Canada a ainsi reconnu qu‘il était justifié de contrôler les dépenses électorales pour ne pas créer de déséquilibre des forces en présence dans une élection et ainsi favoriser un vote libre et éclairé. Le Directeur général des élections applique la Loi électorale en tenant compte à la fois de l‘équité et de la liberté d‘expression.
Les règles de base
Peu importe le support de transmission d‘un message au public (écrit, journal, périodique, objet ou matériel, radio, télévision, Web), les règles actuelles de la Loi électorale en matière de dépenses électorales sont applicables et doivent être respectées. La multiplication des modes de communication par Internet (blogue, sites de réseautage social, sites de communauté de vidéo et autres mode de diffusion en ligne comme les Twitter) soulève un certain défi au regard du contrôle des règles établies.
Quel que soit le support ou la technologie utilisée, il est important, pour bien comprendre, et analyser une situation particulière, de faire référence aux règles de base qui s‘appliquent en période électorale en les transposant à l‘utilisation des technologies de l‘information et des communications. Ces règles prévoient que :
Est une dépense électorale le coût de tout bien ou service utilisé pendant la période électorale pour, notamment, favoriser ou défavoriser, directement ou indirectement, l‘élection d‘un candidat ou celle des candidats d‘un parti;
Les mots clés sont ici :
-
coût – il doit y avoir un coût et à cet égard, rappelons qu‘il ne faut pas uniquement examiner le coût de la mise en ligne des renseignements visés mais l‘ensemble des coûts reliés à la conception, au montage, à la production du produit fini et à sa diffusion;
-
bien ou service utilisé – le fait que le message sera diffusé à un moment ou l‘autre durant les 33 jours de la période électorale déterminera s‘il s‘agit ou non d‘une dépense électorale, indépendamment du moment où il a été commandé, conçu, etc.;
-
favoriser ou défavoriser – le message doit favoriser ou défavoriser un candidat ou les candidats d‘un parti présent dans la campagne électorale.
Abstraction faite des exceptions prévues à la loi, seul l‘agent officiel peut faire ou autoriser des dépenses électorales en période électorale.
Un électeur, ou un groupe majoritairement composé d‘électeurs qui se ferait autoriser par le DGE à titre d‘intervenant particulier peut aussi, sous certaines conditions, faire des dépenses de publicité n‘excédant pas 300 $, en période électorale.
Par ailleurs, que la publicité soit faite sous l‘égide de l‘agent officiel ou par un intervenant particulier, celle-ci, peu importe sa forme et son support, doit mentionner le nom et le titre de l‘agent officiel, de l‘adjoint ou, le cas échéant, de l‘intervenant particulier.
Quelques « cas pratiques »
L‘application des règles de Loi électorale à certaines situations bien concrètes permet de mieux comprendre leur portée :
- Les échanges de courriels ne coûtent rien. Ils n‘entraînent donc pas de dépense électorale.
- Les échanges sur les sites de réseautage social (Facebook, MySpace, etc.) n‘engendrent habituellement pas de coûts. Il n‘y a donc pas de dépense électorale.
- Les échanges sur les blogues n‘entraînent pas de coûts, donc pas de dépense électorale. Par ailleurs, les dépenses de moins de 200 $ pour la mise en ligne d‘un blogue ne sont pas des dépenses électorales. Le DGE en est arrivé à cette conclusion, lors de la dernière période électorale, en appliquant par analogie une disposition de la Loi électorale concernant les réunions (« assemblées de cuisine») et en considérant le blogue comme la « réunion virtuelle » d‘un certain nombre d‘internautes.
- Les sites Internet des médias sont exclus du champ des dépenses électorales, comme le sont leurs activités de publication d‘articles, d‘éditoriaux, de nouvelles, d‘entrevues, de chroniques ou de lettres de lecteurs lorsque certaines conditions sont respectées.
- Un message diffusé sur Internet et qui impliquerait des coûts de conception et de production pourrait être considéré comme une dépense électorale, s‘il favorise ou défavorise directement ou indirectement un candidat ou un parti durant la période électorale. Cela pourrait être le cas de documents vidéo qui seraient diffusés, par exemple, sur un portail comme You Tube. Chaque cas est particulier et doit être évalué à la pièce, étant entendu qu‘il n‘y a pas de dépense électorale si la création du message n‘entraîne aucun coût.
L‘application des règles contenues à Loi électorale
En ce qui concerne le Web, le DGE n‘a pas l‘intention de se livrer à une chasse aux contrevenants. Si des plaintes lui sont transmises par des intervenants externes en rapport avec le Web, il agira comme dans toute autre situation semblable. S‘il constate lui-même des cas d‘irrégularités. Il agira également de la même manière. Somme toute, les messages sur le Web doivent être contrôlés de la même manière que ceux faits sur tout autre support (affiches, dépliants, journaux, imprimés, panneaux, etc.).
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Le blogroll adéquiste
L‘ADQ tient sur son site Web une liste de blogueurs adéquistes. On précise que ces blogues «représentent les perceptions et les courants de pensée» et qu‘ils illustrent «la diversité du Québec autonome».


Radiographie de la blogosphère politique québécoise
Au printemps dernier, nous avions fait un messager de la science de nous-mêmes en transmettant aux blogueurs politiques québécois une invitation à «donner leur corps à la science» en participant eux aussi à une étude du Groupe de recherche en communication politique de l‘Université Laval portant sur la composition de la blogosphère politique citoyenne québécoise. On peut déduire que l‘analyse est maintenant complétée puisque Le Soleil consacre aujourd‘hui un article sur principales conclusions de l‘étude. Québec Hebdo en parle également.
Les médias en font un résumé intéressant, mais nous préférons lire l‘étude nous-mêmes avant de nous faire une opinion définitive là -dessus. Et si nous mettons la main sur une publication des auteurs de l‘étude, nous vous en informerons.
Étonnamment, ça fait un bon 24h que la nouvelle est sortie et sauf erreur, nous sommes les premiers à en parler parmi les blogueurs politiques. Poursuivez la lecture de «Radiographie de la blogosphère politique québécoise»→
Accéder à l‘Intranet de Québec solidaire sans soucis…
Dans la série «boires et déboires des sites Web des partis politiques», nous vous invitons aujourd‘hui à naviguer sur l‘Intranet de Québec solidaire sans login et sans mot de passe. Nous y sommes parvenus tout à fait par hasard, mais la recette est toute simple:
(Mà J: Nous avions contacté directement les webmestres de Québec solidaire au moment de publier la 1re version de cet article. La faille a été corrigée vers 15h cet après-midi. Nous avons édité cet article pour en retirer le «mode d‘emploi». Qu‘il suffise de dire que les fichiers de l‘Intranet étaient indexés dans Google et qu‘il était possible d‘y accéder en tapant manuellement l‘URL dans la barre d‘adresses. Cela donnait accès à des tonnes de PV, communiqués, argumentaires, bilans de campagne, etc.: en plein le genre de stock pour lequel on crée un Intranet et auquel on veut restreindre l‘accès aux journalistes et blogueurs un peu trop curieux (on le présume puisqu‘en principe, ça prend un mot de passe pour y accéder).
Nous avons néanmoins conservé cette capture d‘écran en guise de souvenir.)

C’est ce que laisse entendre le blogueur Mathieu Demers sur son blogue:
[…] Certains liens contenus dans plusieurs pages secondaires [du site Web de l’ADQ] ont été modifiés pour tenter de vous rediriger sans que vous le sachiez vers des sites Web contenant des “malwares”. […]
Mais apparemment, selon la mise à jour de 15h30, la tentative de piratage aurait échoué. Et probablement que les webmestres de l’ADQ ont déjà corrigé la situation puisque il y a quelques minutes, lorsque nous avons visité quelques pages de leur site, tout semblait normal. Ça semble néanmoins plus sérieux et malveillant que le fait de découvrir, avant la tenue de la conférence de presse, les conclusions du rapport Grenier sur une page Web où l’on pouvait accéder par entrée manuelle de l’URL, ce qu’on avait alors qualifié chez le DGE de «piratage».
MàJ: Bruno Guglielminetti parle de cette affaire dans son Carnet techno.
Lors de la dernière campagne, le DGE avait adopté à l’endroit des usagers des «nouvelles technologies de l’information et des communications» – particulièrement les blogueurs politiques partisans – une attitude qui avait engendré une controverse dont un organisme faisant office d’arbitre du processus électoral se serait sûrement bien passée. Par la suite, les quelques paragraphes du «Rapport des résultats officiels du scrutin» consacrés aux NTIC faisaient montre d’un manque d’introspection surprenant compte tenu de l’ampleur de la controverse.
Et c’est probablement sur le point de se poursuivre à l’Édifice René-Lévesque, on verra bien en septembre. Sommes-nous les seuls à craindre le pireen lisant une telle phrase?
«un des scénarios envisagés consiste, curieusement, à élargir la définition de “dépense électorale” de manière à inclure un message n’ayant en fait entraîné aucune dépense»
Si jamais une telle idée devait faire son chemin jusque dans la loi électorale, il est à craindre que ça sera rapidement contesté en cour. Poursuivez la lecture de «Bientôt dans un magasin de porcelaine près de chez vous…»→
Sérieusement, QUI va mettre un communiqué publié sur CNW Telbec (d‘un parti politique de surcroit) sur Digg ou Technorati? Déjà qu‘en mettre un sur del.icio.us, comme nous, c‘est limite…

*«Autoroute de l‘information»: voilà une expression trahit notre âge avancé 🙂
Une source de procrastination éhontée
Toujours dans la catégorie «le-DGE-découvre-Internet», nous avons découvert lors de nos récentes navigations sur le site Web de la Commission de la représentation électorale l‘Atlas historique des cartes électorales du Québec. Cette fonctionnalité propulsée par Google Earth qui présente tous les changements apportés à la carte électorale du Québec depuis la refonte de 1972.
Voici quelques exemples pour illustrer ce que ça donne, mais aussi pour montrer comment une circonscription peut subir des transformations importantes en 30 ans (les limites des circonscriptions en 1972, la plus ancienne refonte disponible, sont en rose, celles de 2001, la dernière refonte, sont en ombragé).
Terrebonne, 1972-2001

Louis-Hébert, 1972-2001

Chambly, 1972-2001

Voilà un outil avec lequel nous nous amuserons au cours des prochaines semaines.
La CRE consulte en ligne
Nous profitons de du début des audiences publiques de la Commission de la représentation électorale et de la faible affluence à Québec pour souligner une innovation intéressante dans le cadre du processus de révision de la carte électorale. En effet, sur le site web de la CRE créé à cette fin (www.lacartechange.qc.ca), il y a possibilité de sonner son avis favorable ou défavorable par le biais de ce formulaire qui permet même de faire des suggestions quant au nom des nouvelles circonscriptions proposées (nous avons nos idées, mais on vous en fera part quand ça adonnera). Pour autant que nous nous en souvenons, il n’y avait pas d’outil similaire lors de la dernière refonte en 2000-2001.
Contrairement à ce qu’on a pu observer antérieurement, le DGE semble traiter Internet autrement que comme une menace ou une source de problèmes (autres exemples ici, ici, là et par là ) et l’utilise pour des fins de consultation.
Reste à voir si la participation en ligne reflètera la tendance qui semble se dessiner en audiences publiques, à savoir que seuls les insatisfaits et les personnes provenant des régions qui perdront un député prendront la peine d’exprimer leur point de vue.
Donnez (vous aussi) votre corps à la science
Le Groupe de recherche en communication politique réalise présentement une étude sur sur les blogues politiques au Québec (le titre complet de l‘étude est «Cartographie de la blogosphère politique québécoise. Utilisateurs, messages et intentions») à laquelle les auteurs de ce blogue, à l‘instar de plusieurs autres blogueurs québécois, ont été invités à participer. Nous profitons de l‘occasion pour inviter tous les autres blogueurs qui se sentent concernés par cette étude à répondre au sondage et ainsi participer à l‘avancement des connaissances en matière de communication politique.
APPEL DE VOLONTAIRE
Le Groupe de recherche en communication politique de l‘Université Laval veut rejoindre des blogueurs voulant participer à une étude pionnière sur la composition de la blogosphère politique citoyenne québécoise (no. d‘approbation éthique : 2008-070, 2 avril 2008).
Les blogueurs volontaires doivent être âgés de 18 ans et plus, résider au Québec, avoir le droit de vote au Canada et publier un blogue indépendant dont le contenu est majoritairement ou fréquemment (plus d‘une fois par semaine) consacré à la politique québécoise, canadienne et/ou internationale.
Les participants répondront à un sondage électronique recensant entre autre leur profil sociodémographique, leur comportement politique et les motivations qui les conduisent à produire un blogue politique. Notre enquête comporte 58 questions, dont la majorité présentent un choix prédéterminé de réponses. Toutefois, quelques questions ouvertes permettront aux répondants d‘exprimer plus librement leur opinion sur certains thèmes couverts par l‘étude.
Toutes les personnes intéressées sont invitées à remplir le sondage électronique disponible sur le site du Groupe de recherche en communication politique à l‘adresse suivante : http://www.com.ulaval.ca/chaires_groupes/grcp/index.php
L‘étude prend fin le 1er mai 2008.
Sur une note légère, nous vous proposons un petit test d‘observation en suivant les instructions ci-dessous:
- Allez sur le nouveau site web du député de Trois-Rivières, Sébastien Proulx (ADQ), à l‘adresse www.sebastienproulx.net
- Allez dans la section Liens utiles
- Descendez dans la section Politique provinciale et cliquez sur l‘hyperlien Politique constitutionnelle qui nous mène vers le site web de l‘ADQ. Le lien de destination est plutôt paradoxal, venant d‘une formation politique qui a vu le jour lors d‘une scission du Parti libéral du Québec sur la question constitutionnelle 😉
Ont-ils été victimes d‘un réaménagement récent du site web de l‘ADQ? En tout cas, c‘est l‘occasion de tester les réflexes du personnel politique sur la Colline parlementaire:
- combien de temps le webmestre de Sébastien Proulx et/ou de l‘ADQ prendront-ils pour corriger l‘hyperlien?
- ses adversaires politiques récupèreront-ils l‘affaire et si oui, combien de temps prendront-ils pour ce faire?
Blague à part (après tout, ça arrive même aux meilleurs 🙂 ), hormis cette erreur, ça s‘annonce pour être un des bons sites web de député que nous avons vus ces dernières années, surtout s‘il est mis à jour régulièrement (un problème qu‘on retrouve malheureusement trop souvent parmi nos députés à l‘Assemblée nationale). On y retrouve plein d‘informations sur son travail en Chambre et dans sa circonscription, des vidéos en masse, etc. Il ne manque qu‘un blogue.
Mise à jour (12 mars, 20h30): Pas mal, ça a pris entre 12 et 24 heures pour corriger l‘erreur (nous avons vérifié ce matin avant de quitter la maison, puis à l‘instant même, et la correction s‘est faite entre les 2).
Les dessous de la blogosphère
Voilà un sujet qui s‘impose de lui-même aujourd‘hui: l‘article paru ce matin dans Le Devoir concernant le blogue Les dessous de la politique et la controverse entourant l‘identité de son auteure.
Est-ce qu‘Élodie Gagnon-Martin est une « elle » ou un « il »? Ça n‘a plus vraiment d‘importance maintenant. Que les allégations soient fondées ou non, c‘est la crédibilité de l‘ensemble des blogueurs politiques qui est entachée par toute cette affaire.
À chaque jour, il y a plein de blogueurs qui donnent leur 110% pour faire partager leur analyse sur la situation politique et/ou promouvoir leur point de vue partisan. La qualité est variable, mais à travers le lot, nous croyons qu‘il y en a plusieurs qui valent le détour et qui valent bien ce qu‘on lit dans les médias traditionnels (et ce partout à travers le spectre politique). Dans le style polémique et analytique, il y a du «bon stock». On en retrouve parfois les échos dans les journaux et à la télé, mais généralement, c‘est un à -côté pour tâter le pouls de l‘opinion publique sur des enjeux ponctuels. Et paf! Quand les blogueurs se mettent enfin à faire la une, c‘est pas pour une brillante analyse de la situation politique, c‘est pas pour un scoop fumant sur un politicien, c‘est pour une controverse sur du personnel politique soupçonné de bloguer. Voilà de quoi faire en sorte que les blogues soient pris au sérieux!
Chose certaine, peu importe le point de vue d‘où on se place et peu importe le dénouement de cette affaire, ce n‘est une belle journée pour la blogosphère politique québécoise. Poursuivez la lecture de «Les dessous de la blogosphère»→
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