Categories

A sample text widget

Etiam pulvinar consectetur dolor sed malesuada. Ut convallis euismod dolor nec pretium. Nunc ut tristique massa.

Nam sodales mi vitae dolor ullamcorper et vulputate enim accumsan. Morbi orci magna, tincidunt vitae molestie nec, molestie at mi. Nulla nulla lorem, suscipit in posuere in, interdum non magna.

Composition de l’Assemblée nationale au 1er août 2012

Au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale du Québec le 1er août 2012, la composition de l’Assemblée est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 64 sièges;
  • Parti québécois: 47 sièges;
  • Coalition avenir Québec: 9 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Option nationale: 1 siège;
  • Députés indépendants: 2 sièges;
  • Sièges vacants: 1 siège.

Officiel: 4 septembre 2012

Ce qui était fortement soupçonné depuis plusieurs semaines est maintenant confirmé officiellement: la 40e élection générale québécoise aura lieu le 4 septembre prochain.

Cabinet du premier ministre – Avis aux médias
QUÉBEC, le 1er août 2012 /CNW Telbec/ – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, se rendra au bureau du lieutenant-gouverneur aujourd’hui pour la signature des décrets permettant de dissoudre l’Assemblée nationale et de tenir une élection dans toutes les circonscriptions du Québec.

Date : Le mercredi 1er août 2012

Déroulement :

10 h 55 Le premier ministre se rend au cabinet du lieutenant-gouverneur

Édifice André-Laurendeau
1050, rue des Parlementaires
Québec

11 h Entretien privé entre le lieutenant-gouverneur et le premier ministre

Par ailleurs, pour ceux qui ne l’auraient pas encore consultée, notre section spéciale sur l’élection générale 2012 contient de nombreuses informations sur les circonscriptions, partis, candidats, etc.

Composition de l’Assemblée nationale au 14 mai 2012

À la suite de la démission de la députée de Bourassa-Sauvé, Line Beauchamp (LIB), le 14 mai 2012, la composition de l’Assemblée nationale du Québec est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 63 sièges;
  • Parti québécois: 46 sièges;
  • Coalition avenir Québec: 9 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Option nationale: 1 siège;
  • Députés indépendants: 2 sièges;
  • Sièges vacants: 3 sièges.

Composition de l’Assemblée nationale au 3 mai 2012

À la suite de la démission du député de LaFontaine, Tony Tomassi (ind.), le 3 mai 2012, la composition de l’Assemblée nationale du Québec est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 64 sièges;
  • Parti québécois: 46 sièges;
  • Coalition avenir Québec: 9 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Option nationale: 1 siège;
  • Députés indépendants: 2 sièges;
  • Sièges vacants: 2 sièges.

Composition de l’Assemblée nationale au 5 avril 2012

En date du 5 avril 2012, à la suite du retour des députés Louise Beaudoin et René Gauvreau au sein du groupe parlementaire du Parti québécois, la composition de l’Assemblée nationale du Québec est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 64 sièges;
  • Parti québécois: 46 sièges;
  • Coalition avenir Québec: 9 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Option nationale: 1 siège;
  • Députés indépendants: 3 sièges;
  • Sièges vacants: 1 siège.

Nathalie Normandeau démissionne

Nathalie Normandeau

Nathalie Normandeau (LIB), députée de Bonaventure (1998-2011)

À cette heure tardive, vous êtes probablement déjà au courant de la démission de Nathalie Normandeau (LIB), qui était jusqu’à aujourd’hui députée de Bonaventure, vice-première ministre et ministre des Ressources naturelles et de la Faune dans le gouvernement Charest.

À la suite de cette démission, nous avons mis à jour nos pages sur les députés de la 39e législature, la composition du Conseil des ministres et l’histoire politique de Bonaventure.

En outre, nous venons tout juste de mettre en ligne notre section spéciale sur la prochaine élection partielle dans la circonscription électorale de Bonaventure. Cette élection doit avoir lieu d’ici au 9 avril 2012, s’il n’y a pas d’élection générale entre-temps.

Bien entendu, il faudra vraisemblablement attendre quelques jours avant qu’émergent les premières rumeurs de candidatures, mais fidèles à notre habitude, nous resterons à l’affut.

Poursuivez la lecture de «Nathalie Normandeau démissionne»→

Et de 5! (en fait: 6)

Pour la 5e fois 6e fois en 15 jours, un député a quitté le groupe parlementaire du Parti québécois afin de siéger comme député indépendant. Il s’agit du député de Deux-Montagnes, Benoît Charrette (ind.), dont le retrait du caucus péquiste, qui faisait l’objet de rumeurs depuis hier soir, a été confirmé ce matin.

(MàJ: Il y a également le député de Groulx, René Gauvreau (ind.), qui siégera comme indépendant durant l’enquête policière sur des allégations de détournement de fonds envers un employé de son bureau de circonscription.)

Par conséquent, en date d’aujourd’hui (21 juin 2011), la répartition des sièges à l’Assemblée nationale est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 65 sièges;
  • Parti québécois: 46 sièges;
  • Action démocratique du Québec: 4 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Indépendants: 9 sièges.

Poursuivez la lecture de «Et de 5! (en fait: 6)»→

Aussant devient député indépendant

Le Parti québécois vient de perdre son 4e député en 2 jours: le député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant (ind.), quitte le groupe parlementaire du Parti québécois afin de siéger comme député indépendant.

Certains ont comparé la situation qui prévaut actuellement au Parti québécois aux événements vécus par ce parti en novembre 1984, durant la 32e législature. Rappelons qu’en 15 jours, entre le 20 novembre et le 4 décembre 1984, 6 députés (dont 4 ministres) avaient quitté le parti soit pour démissionner, soit pour siéger comme indépendants. Le groupe parlementaire du PQ était alors passé de 69 à 63 députés (l’Assemblée nationale comptait alors 122 députés). Le Parti libéral du Québec a vécu une situation simulaire durant la 34e législature puisqu’entre le 7 et le 31 janvier 1994, 6 députés (dont 5 ministres) avaient quitté la vie politique à la suite de l’entrée en fonction du premier ministre Daniel Johnson (fils) (LIB). L’Assemblée nationale comptait alors 125 députés, dont 80 libéraux (86 avant le 7 janvier 1994).

En date d’aujourd’hui (7 juin 2011), la répartition des sièges à l’Assemblée nationale est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 65 sièges;
  • Parti québécois: 48 sièges;
  • Action démocratique du Québec: 4 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Indépendants: 7 sièges.

Poursuivez la lecture de «Aussant devient député indépendant»→

3 députés indépendants de plus à l’Assemblée nationale

La nouvelle vient de sortir il y a quelques minutes: 3 députés viennent de quitter le groupe parlementaire du Parti québécois afin de siéger comme députés indépendants: le député de Borduas, Pierre Curzi (ind.), la députée de Crémazie, Lisette Lapointe (ind.), et la députée de Rosemont, Louise Beaudoin (ind.).

À la suite de ces changements, la nouvelle répartition des sièges à l’Assemblée nationale est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 65 sièges;
  • Parti québécois: 49 sièges;
  • Action démocratique du Québec: 4 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Indépendants: 6 sièges.

Poursuivez la lecture de «3 députés indépendants de plus à l’Assemblée nationale»→

Claude Béchard, 1969-2010

Claude Béchard

Biographie

Né à Saint-Philippe-de-Néri (Bas-Saint-Laurent) le 29 juin 1969

Formation

  • Baccalauréat en science politique, Université Laval, Québec (1991)
  • Maîtrise en aménagement du territoire et développement régional, Université Laval, Québec (1994)
  • Études doctorales en administration publique, Université Laval, Québec (1999)

Expérience professionnelle

  • Agent de recherche, ministère du Conseil exécutif, Secrétariat de la capitale (1991-1993)
  • Auxiliaire d’enseignement, Département d’aménagement, Université Laval (1993)
  • Conseiller politique au cabinet du premier ministre du Québec (1993-1994)
  • Conseiller politique au cabinet du chef de l’opposition officielle (1994-1996)
  • Conseiller, firme d’affaires publiques, Québec (1996-1997)

Engagement communautaire et politique

  • Membre de la Commission politique du Parti libéral du Québec (depuis 1993)
  • Membre de l’Association canadienne des diplômés en science politique (depuis 1994)
  • Vice-président du Parti libéral du Québec (1997)

Fonctions parlementaires et ministérielles

  • Député de Kamouraska-Témiscouata (1997-2010)
  • Ministre de l’Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille (2003-2005)
  • Ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Côte-Nord (2003-2007)
  • Ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (2005-2006)
  • Ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (2006-2007)
  • Ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la région de la Côte-Nord (2007-2008)
  • Ministre des Ressources naturelles et de la Faune (2007-2009)
  • Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Réforme des institutions démocratiques (2009-2010)
  • Ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent (2008-2010)
  • Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (2009-2010)
  • Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne (2010)

Source: Assemblée nationale du Québec et QuébecPolitique.com

Dupuis quitte; Fournier revient

C’est maintenant officiel: le député de Saint-Laurent et ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis (LIB), a annoncé son retrait de la vie politique tandis qu’il a été confirmé que son ex-collègue, Jean-Marc Fournier (LIB), sera candidat libéral lors de l’élection partielle qui doit avoir lieu, en principe, d’ici au 14 mars 2011. M. Fournier a été député de Châteauguay entre 1994 et 2008. Il fut également ministre entre 2003 et 2008.

La date de l’élection partielle qui doit avoir lieu dans Saint-Laurent n’a pas été confirmée. En attendant, notre section spéciale sur l’élection partielle dans Saint-Laurent est en ligne.

Tony Tomassi démissionne comme ministre

Le député de LaFontaine et ministre de la Famille, Tony Tomassi (ind.), a été démis de ses fonctions
du Cabinet cet après-midi dans des circonstances expliquées plus en détails dans cet article de La Presse. M. Tomassi a également quitté le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec et siègera désormais comme député indépendant. Pour sa part, la députée de Nelligan et ministre des Communautés culturelles et de l’Immigration, Yolande James (LIB), cumulera également le poste de ministre de la Famille. Poursuivez la lecture de «Tony Tomassi démissionne comme ministre»→

Jean D’Amour, réintégré

Le député de D’Arcy-McGee et président du caucus gouvernemental, Lawrence Bergman (LIB), a annoncé aujourd’hui la réintégration du député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour (LIB), au sein du caucus gouvernemental.

M. D’Amour avait quitté le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec le 10 novembre dernier afin de siéger comme député indépendant après avoir admis qu’un entrepreneur en construction lui avait donné une enveloppe d’argent comptant destinée à un candidat à la mairie de Rivière-du-Loup lors d’une élection partielle tenue dans cette municipalité en 2007. Or, le Directeur général des élections du Québec et l’Opération Marteau ont tous deux confirmé cette semaine qu’il ne fera pas l’objet d’une enquête ou de vérifications supplémentaires. Poursuivez la lecture de «Jean D’Amour, réintégré»→

Camil Bouchard démissionne

Camil Bouchard (PQ)Le député de Vachon, Camil Bouchard (PQ), devrait annoncer sa démission comme député ce matin, selon Cyberpresse.

M. Bouchard a été élu député de Vachon pour la première fois lors de l’élection générale de 2003. Il a représenté cette circonscription sans interruption jusqu’à aujourd’hui.

Si cette démission est effective immédiatement, l’élection partielle devra avoir lieu d’ici le 19 juillet 2010. (MàJ: Tel qu’annoncé par M. Bouchard dans le point de presse, la démission deviendra effective «dans quelques jours». La date limite pour tenir une élection partielle sera retardée d’autant, mais concrètement, ça ne devrait rien changer car il serait très surprenant d’avoir un scrutin en plein mois de juillet de toute façon.) Poursuivez la lecture de «Camil Bouchard démissionne»→

Jean D’Amour devient député indépendant

Le député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour (LIB), a annoncé aujourd’hui en conférence de presse son retrait du groupe parlementaire du Parti libéral du Québec après avoir admis qu’un entrepreneur en construction lui avait donné une enveloppe d’argent comptant destinée à un candidat à la mairie de Rivière-du-Loup lors d’une élection partielle tenue dans cette municipalité en 2007. Ayant contacté le Directeur général des élections et la Sûreté du Québec sur cette affaire, M. D’Amour siègera comme député indépendant d’ici à ce que des vérifications soient faites par les autorités concernées.

Point de presse de M. Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup

Le mardi 10 novembre 2009

(Treize heures quarante et une minutes)

M. D’Amour: Alors, merci, mesdames, messieurs. En début de semaine dernière, sur les ondes de CIEL-FM et dans une nouvelle reprise dans le journal… dans le journal, pardon, Le Soleil le lendemain, le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin, racontait avoir fait l’objet, en 2007, d’une tentative de financement de la part d’un entrepreneur. Cette histoire me concerne dans une certaine mesure. En avril 2007, quelques semaines seulement après avoir été défait dans une élection provinciale générale, je rentrais chez mois en après-midi au terme d’une journée de travail sur la ferme. Et mon épouse m’informait qu’une personne s’était rendue à mon domicile pour y déposer une enveloppe en mon absence. C’était pendant la tenue de l’élection à la mairie de Rivière-du-Loup, pour combler le poste que j’avais quitté.

À ma grande surprise, cette enveloppe non cachetée contenait cinq billets de 100 $ et portait la mention: À remettre à Michel Morin pour sa campagne électorale. J’étais extrêmement surpris, pensant qu’il pouvait s’agir de financement illégal. J’ai contacté M. Morin pour l’en aviser. Sans hésiter, il m’a dit ne pas comprendre pourquoi on lui offrait son enveloppe et m’a dit, à ma grande satisfaction, qu’il refusait toute contribution. Je n’ai jamais douté de lui, je le connais personnellement comme une personne honnête et intègre. J’ai d’ailleurs demandé à M. Morin de parler directement à l’entrepreneur pour dissiper toute ambiguïté, ce qu’il a fait sans délai. J’ai aussi contacté l’entrepreneur et je lui ai demandé de venir chercher son argent, ce qu’il a fait le lendemain ou le surlendemain. Je n’ai jamais été un intermédiaire et je ne le serai jamais. Je pensais et je pense toujours que l’entrepreneur, que je connais depuis quelques années maintenant, a posé un geste maladroit, ne connaissant pas la Loi électorale, selon ce qu’il m’a confié lui-même lorsqu’il est venu chercher son enveloppe.
Vendredi dernier, à mon bureau de comté, l’entrepreneur a réitéré qu’il avait posé ce geste, ne connaissant pas la Loi électorale. Je l’ai reçu environ 1 min 30 s. à deux minutes, lui disant qu’on ne pouvait se parler, son dossier étant sous enquête. J’en parle aujourd’hui parce que M. Morin a rendu la chose publique. Dans ces circonstances, j’ai moi-même logé un appel à opération Marteau vendredi dernier, vers 13 h 30, et, hier, j’ai contacté le Directeur général des élections. De plus, je lui ai adressé une lettre ce matin.
Nous devons, en politique plus que tout, plus que dans tout autre domaine, donner l’exemple, et j’espère maintenant que toute la lumière soit faite rapidement sur cette question. Néanmoins, je conviens être dans une position inconfortable et, pour cette raison, j’ai pris la décision de me retirer temporairement du caucus libéral. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que, ces vérifications faites, je pourrai revenir au sein du caucus libéral au cours des prochaines semaines, sinon au cours des prochains jours. Mon intégrité n’a pas de prix, et c’est ce que les vérifications démontreront. Voilà.

M. Duchesne (Pierre): À quelle date la lettre, l’enveloppe a été déposée? Chez vous, d’après ce que je comprends?

M. D’Amour: Oui. Ça s’est fait en avril. La date précise, je ne l’ai pas. Entre le 26 mars, finalement, et le 4 mai, la date des élections à la ville de Rivière-du-Loup. Vers, probablement, la troisième semaine d’avril.

M. Boivin (Simon): M. Morin semblait parler d’octroi d’enveloppe d’argent cash, à Rivière-du-Loup, comme d’une pratique courante. Pourquoi l’entrepreneur a jugé bon de passer par vous pour remettre son enveloppe à M. Morin?

M. D’Amour: Moi, ce qu’il m’a expliqué, c’est qu’il a entendu une entrevue de moi à la radio un matin où je disais appuyer Michel Morin – c’était le cas – et ce qu’il m’a confié pour expliquer la situation, c’est qu’il était dans un commerce tout près de chez moi, qui s’appelle Équipements Yves Landry, et, comme il était près de chez moi, il a laissé cette enveloppe-là chez nous. L’explication est aussi simple que ça.

Journaliste: Avez-vous déjà reçu des enveloppes comme ça lorsque vous étiez … Rivière-du-Loup?

M. D’Amour: Jamais, monsieur. Jamais.

M. Deschênes (Alexis): Est-ce qu’on vous en a déjà offert?

M. D’Amour: Jamais non plus.

M. Duchesne (Pierre): Sept mois pour appeler le Directeur général des élections. Ça fait sept mois que c’est passé, ça?

M. D’Amour: Ça fait deux ans et huit mois ou à peu près. Pourquoi? c’est simple. C’est que j’ai reçu le monsieur, l’entrepreneur en question, je lui ai remis son enveloppe, je lui ai remis son argent, et, en discutant avec lui, ce qu’il m’a dit, et je n’ai aucune raison d’en douter, ce qu’il m’a dit, c’est qu’il ne connaît pas la Loi électorale. Alors, comme il ne connaissait pas la Loi électorale, que c’est un geste que je considérais comme étant maladroit et qu’il a repris son argent, je n’ai pas cru bon à ce moment-là en parler. Je me suis dit : je ne veux pas nuire à personne, c’est réglé, l’argent est retourné à son expéditeur, et ça s’est terminé comme ça. Et c’est M. Morin…

M. Salvet (Jean-Marc): Pourquoi vous en parlez aujourd’hui? Qu’est-ce qu’il y a de changé?

M. D’Amour: Parce que M. Morin en a parlé. Comme il a senti le besoin d’en parler, c’est très correct, je respecte ça, mais je sens aussi le besoin de justifier cette affaire-là.

M. Deschênes (Alexis): De quel entrepreneur s’agit-il?

M. D’Amour: Écoutez, on est sous enquête, hein, j’ai adressé, je l’ai dit tantôt, une lettre à la direction générale des élections, alors je pense qu’il faut protéger ça pour le moment. Puis, si j’interviens puis je reviens sur la question qui m’a été posée, si je reviens aujourd’hui puis si je pose ce geste-là aujourd’hui, ce n’est évidemment pas de gaîté de coeur. Cependant, mon intégrité n’a pas de prix, je l’ai mentionné. Je le fais pour ma famille, je le fais pour mes collègues et puis je le fais aussi parce qu’en fin de semaine, j’étais dans des activités de comté comme député, Noël chez nous, à Rivière-du-Loup à la commémoration du Jour du souvenir, et, à six occasions, il y a des gens qui sont venus me voir puis qui ont dit: C’est qui, l’entrepreneur? Et j’ai entendu des noms qui n’avaient rien à voir.
Donc, pour l’ensemble de ces gens-là, aujourd’hui, moi, je sens le besoin de poser ce geste-là. J’espère que les choses vont aller rapidement, vont aller rondement pour qu’on puisse clarifier, que je puisse le plus rapidement possible réintégrer le caucus chez nous, chez les libéraux.

M. Duchesne (Pierre): Votre propre parti disait: Si vous avez des choses à déclarer faites-le. Il le disait à l’ADQ, il le disait au PQ. Vous, vous ne disiez rien. Pendant ce temps-là vous attendiez une dénonciation, M. D’Amour?

M. D’Amour: C’est exactement ce que je fais. Je me suis adressé à opération Marteau vendredi dernier et à la direction générale des élections.

M. Boivin (Simon): Mais pourquoi est-ce que, dans le cas du Commissaire au lobbyisme – vous êtes sous enquête – vous ne vous êtes pas retiré du caucus libéral, mais, cette fois-ci, vous vous sentez obligé de vous retirer du caucus libéral.

M. D’Amour: Bien, écoutez, je ne l’ai pas fait dans le cadre du Commissaire au lobbyisme, parce que ça regarde mes anciennes fonctions. Ça ne me touche pas comme député, ce n’est pas quelque chose qui est politique. Alors là, il y a une portée politique aujourd’hui, puis je veux que les choses s’éclaircissent le plus rapidement possible. Et je vais vous dire que, quitter un caucus, il faut un certain courage, puis, en mon âme et conscience, aujourd’hui, c’est le geste que je me dois de poser. L’intégrité n’a pas de prix, puis, en politique, on doit donner l’exemple. Et, de toute évidence, cette situation-là a heurté M. Morin. Moi, je respecte la déclaration qu’il a faite, et mon rôle à moi, c’est de faire en sorte que la lumière soit faite.
Donc, il y a des éléments, il y a un processus, il y a des mesures qui ont été mises en place, d’abord opération Marteau, et d’autre part la direction générale des élections. Hier, j’ai parlé au secrétaire général de la direction générale des élections; ce que je souhaite, c’est qu’on agisse le plus rapidement possible. Moi, je me rends disponible pour les questions qu’on pourrait me poser au moment qu’ils jugeront opportun.

M. Robillard (Alexandre): Avez-vous été interrogé par le Commissaire au lobbyisme?

M. D’Amour: Non.

Mme Brassard (Marie-Andrée): Est-ce que M. Charest vous a demandé de vous retirer du caucus?

M. D’Amour: Je n’ai pas parlé à M. Charest de ça de vive voix ou en personne ou…

Mme Brassard (Marie-Andrée): …l’entourage qui vous a demandé de vous retirer?

M. Chartrand (Yves): Vous n’allez pas nous faire accroire que vous n’avez pas mis M. Charest en…

M. D’Amour: Je n’ai pas eu l’occasion… Je suis très sincère, la main sur le coeur, je vous dis que je n’ai pas eu l’occasion de parler à M. Charest de cette question-là. J’ai rencontré par ailleurs, dimanche en soirée, Marc Croteau, son directeur de cabinet, que j’ai revu hier et que j’ai revu aujourd’hui. Et l’idée de me retirer du caucus, bien sincèrement, c’est moi qui ai eu cette idée-là, et je l’ai soumise par respect pour mes collègues, par considération pour ma famille, par considération pour les entrepreneurs qui actuellement, à Rivière-du-Loup, sont nommés, sont pointés du doigt, alors qu’ils n’ont rien à voir avec ça.

M. Dutrisac (Robert): S’il n’y avait pas eu dénonciation du maire Morin, cette chose-là n’aurait pas été enquêtée comme telle? Vous n’auriez pas fait la démarche que vous nous annoncez aujourd’hui?

M. D’Amour: Je vous dirai, et je terminerai là-dessus : Dans la mesure où l’argent a été remis à l’entrepreneur, moi, si j’avais été à la maison ce jour-là, je lui aurais redonné tout de suite. Dans la mesure où l’argent a été remis à l’entrepreneur et qu’il m’a avoué – et je n’ai aucune raison de douter de cette personne-là – et qu’il m’a avoué ne pas connaître la Loi électorale, il m’a dit: J’ai fait ça pour aider, j’ai entendu que tu appuyais le maire Morin, alors, en ce qui me concerne, je me suis senti cette responsabilité-là de m’impliquer. Il ne l’a pas fait dans un mauvais cadre, alors c’est la raison pour laquelle, moi, je n’ai pas bougé à ce moment-là, je ne voulais pas nuire à personne, ni à M. Morin ni à l’entrepreneur. L’incident, pour moi, était clos.

M. Lavoie (Gilbert): M. D’Amour, est-ce que cet entrepreneur, que vous connaissez depuis quelques années, est-ce qu’il a déjà contribué? Est-ce que c’était quelqu’un qui contribuait aux campagnes électorales, soit au niveau municipal ou provincial?

M. D’Amour: En 1999, quand j’ai été élu à la mairie, il n’était pas impliqué. J’ai été réélu sans adversaire par la suite; évidemment, il n’y a à peu près pas eu de financement, puis le financement qu’il y avait eu à ce moment-là a été retourné à des organismes sans but lucratif. Je sais qu’il a donné 400 $ ou 500 $ à ma dernière campagne électorale, par chèque, et c’est tout ce que je peux dire là-dessus.

M. Lavoie (Gilbert): Comment est-ce qu’il peut dire qu’il ne connaît pas la loi électorale, s’il a déjà donné par chèque…

M. D’Amour: En 2009. Après cet incident-là, en 2009. Là-dessus, je vous remercie, je fais le même exercice dans mon comté à 16 h 30 aujourd’hui.

(Fin à 13 h 49)

L’ADQ perd 33% de son caucus

L’Action démocratique du Québec vient de perdre le tiers de son caucus d’un seul coup (43% si on compte la démission de Mario Dumont en mars dernier). Le député de La Peltrie, Éric Caire (ind.), et le député des Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard (ind.), siègeront désormais comme députés indépendants à l’Assemblée nationale.

À première vue, il ne semble pas que ces départs remettront en cause le statut de groupe parlementaire qui a été accordé à l’Action démocratique du Québec en avril 2009 car le règlement temporaire sur le statut de groupe parlementaire (format pdf) adopté lors de la réforme parlementaire du printemps dernier stipule que

Tout parti politique qui, aux plus récentes élections générales, a fait élire au moins cinq députés et qui a recueilli 11 % des voix constitue un groupe parlementaire.

Bref, c’est le nombre de députés élus sous la bannière d’un parti lors d’une élection générale qui entre en ligne de compte, pas le nombre de députés à un moment ou à un autre durant la législature. Poursuivez la lecture de «L’ADQ perd 33% de son caucus»→

En attendant Godot

En attendant le prochain remaniement ministériel, qui pourrait avoir lieu mercredi prochain, voici un aperçu de ce que peuvent vivre ces jours-ci les députés qui souhaitent faire leur entrée au Cabinet:

Rendez-vous vers 10h

Le premier ministre Jean Charest (LIB) a rendez-vous chez le lieutenant-gouverneur ce matin à 9h45. L’histoire ne dit pas s’il marchera dans la neige pour s’y rendre, mais ce qui est sûr, c’est que la 38e législature sera dissoute et que nous serons officiellement en campagne électorale lorsque la rencontre prendra fin.

On se retrouve peu après la rencontre.

2 transfuges adéquistes?

Selon Radio-Canada, 2 députés s’apprêteraient à quitter l’Action démocratique du Québec pour joindre les rangs du Parti libéral du Québec: André Riedl, député de Saint-Jean d’Iberville, et Pierre Michel Auger, député de Champlain.

Si cela devait être confirmé, ce serait la première fois qu’un député traverse la Chambre depuis Claude Dubois, député d’Huntingdon, qui avait quitté l’Union nationale en septembre 1979 pour joindre le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec, et Camil Samson, député de Rouyn-Noranda et chef créditiste qui avait sabordé son propre parti en mars 1980 pour joindre également le PLQ.

Détails à venir (s’il y a lieu)

MàJ: Le point de presse vient de commencer: les 2 traversent la Chambre. Poursuivez la lecture de «2 transfuges adéquistes?»→

Vallières président?

Ce n‘est pas la première fois que le député de Richmond, Yvon Vallières (LIB) est mentionné comme possible successeur à Michel Bissonnet, mais selon la Presse canadienne, il semble avoir une sérieuse option sur la présidence de la Chambre puisqu‘il sera le seul candidat libéral sur les rangs lors de l‘élection en octobre prochain. À moins que les 2 partis d‘opposition ne s‘entendent sur une candidature commune, il a donc toutes les chances de succéder à M. Bissonnet. Poursuivez la lecture de «Vallières président?»→

Page 1 sur 3123»