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Géographie électorale: l’héritage du Conseil législatif à l’Assemblée nationale

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)

Aujourd’hui, nous vous présentons un 3 pour 1 avec 3 circonscriptions dont le nom a également été employé pour désigner une des 24 «divisions» du Conseil législatif, qui fut la Chambre haute ou «Sénat» du Parlement québécois de 1867 à 1968. À titre indicatif, cette carte produite par les auteurs du blogue Blunt Objects(2) permet d’avoir un aperçu de la géographie de la représentation au Conseil législatif du Québec.

Mille-Îles

Située dans Laval, la circonscription électorale de Mille-Îles a été créée en 1983 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1972). Ce toponyme fait référence à la rivière des Mille Îles, qui borde cette circonscription, et dont le nom, employé depuis le 17e siècle, évoque les nombreuses îles qu’on retrouve dans cette rivière. Pour sa part, la division de Mille Isles était située sur la rive nord de la rivière du même nom, dans l’actuelle région administrative des Laurentides, et correspondait à l’époque aux «comtés de Terrebonne et de Deux-Montagnes»(3).

Mille-Îles

Circonscription électorale de Mille-Îles, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

Montarville

Située en Montérégie, la circonscription électorale de Montarville a été créée en 1981 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1980). De 1981 à 1994, elle fut connue sous le nom de «Bertrand». Puis, de 1994 à 2012, elle fut connue sous le nom de «Marguerite-D’Youville». Ce toponyme est issu du nom de la seigneurie de Montarville, concédée en 1710 à Pierre Boucher de Boucherville (1622-1717), gouverneur de Trois-Rivières (1662-1667), dont le nom, selon certaines hypothèses, serait un mot-valise composé du préfixe «Monta», de l’élément descriptif «montagne», et du suffixe «rville», du nom de la seigneurie adjacente ainsi que du nom du seigneur Boucherville. Elle est située dans l’ancienne division de Montarville, qui comprenait une bonne partie de la rive-sud de l’île de Montréal, soit «les comtés de Verchères, de Chambly et de Laprairie»(3).

Montarville

Circonscription électorale de Montarville, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

Repentigny

Située dans Lanaudière, la circonscription électorale de Repentigny a été créée en 2012 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 2011). Ce toponyme honore la mémoire de Pierre Legardeur de Repentigny (v. 1608-1648), auquel fut concédée en 1647 la seigneurie de L’Assomption, située en partie dans cette circonscription. Elle est située dans l’ancienne division de Repentigny, qui comprenait une partie de l’actuelle région administrative de Lanaudière, soit «la paroisse de St. Paul, le township de Kildare et son augmentation, et le township de Cathcart, dans le comté de Joliette, les comtés de L’Assomption et de Montcalm»(3).

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Circonscription électorale de Repentigny, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()
  2. Il s’agit d’une carte des 24 divisions territoriales du Québec au Sénat fédéral, dont les frontières sont à peu près les mêmes que celles des 24 anciennes divisions au Conseil législatif du Québec. ()
  3. Statuts refondus du Canada, 1859, c. 1, cédule A. () () ()

Pourquoi la circonscription de Rousseau s’appelle-t-elle ainsi?

Située dans Lanaudière, la circonscription électorale de Rousseau a été créée en 1981 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1980).

Ce toponyme honore la mémoire de Jacques Rousseau (1905-1970), professeur, ethnobotaniste et explorateur. Assistant du frère Marie-Victorin, puis professeur en botanique à l’Université de Montréal (1928), il participa à la fondation de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS, dont il fut secrétaire de 1930 à 1946), puis du Jardin botanique de Montréal (dont il fut directeur de 1944 à 1956). Il fut également directeur du Musée de l’Homme à Ottawa (1956-1959) avant de retourner à l’enseignement à l’Université de Paris (1959-1962), puis au Centre d’études nordiques de l’Université Laval (1962-1970). Il s’est illustré pour son apport au développement des connaissances scientifiques sur le Nord québécois, d’abord sur la flore en tant que botaniste, puis sur les Amérindiens et les Inuit en tant qu’ethnologue.

Rousseau

Circonscription électorale de Rousseau, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)

Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()

Pourquoi la circonscription de Vachon s’appelle-t-elle-ainsi?

Roméo Vachon

Roméo Vachon (source: Société Historique et Culturelle du Marigot)

Située en Montérégie, la circonscription électorale de Vachon a été créée en 1981 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1980).

Ce toponyme honore la mémoire de Roméo Vachon (1898-1954), pionnier de l’aviation commerciale et de l’aéropostale au Canada. Premier canadien-français à avoir obtenu son brevet de pilote (en 1923), il fut notamment pilote sur le premier courrier postal aérien de l’Est du Canada pour la «Canadian Transcontinental Airways», entre Québec et la Côte-Nord, de 1927 à 1938, et contrôleur des lignes de Trans Canada Airlines (aujourd’hui: Air Canada) à l’Aéroport de Saint-Hubert, qui est situé dans cette circonscription.

 

 

 

Vachon

Circonscription électorale de Vachon, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)
Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()

Pourquoi la circonscription de Rouyn-Noranda–Témiscamingue s’appelle-t-elle ainsi?

Dans la catégorie «les fautes d’orthographe, sources de nouveautés toponymiques», nous parlerons aujourd’hui de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, située en Abitibi–Témiscamingue.

La circonscription électorale de Rouyn-Noranda–Témiscamingue a été créée en 1981 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1980).

  • La première partie de ce toponyme fait référence aux anciennes villes de Rouyn et de Noranda, situées dans cette circonscription, qui ont été fusionnées en 1986:
    • «Rouyn» honore la mémoire de Jean-Baptiste de Rouyn, capitaine de Rouyn, officier de l’armée française, qui s’illustre lors de la bataille de Sainte-Foy en 1760.
    • «Noranda» fait référence à la mine du même nom découverte en 1911, résultant de la contraction des mots «Nord» et «Canada». L’appellation prévue à l’origine étant «Norcanda», mais à la suite de la négligence d’un imprimeur distrait, elle se mua en «Noranda».
  • La deuxième partie fait référence au lac Témiscamingue, qui borde cette circonscription, dont le nom, employé par le père Barthélemy Vimont (1594-1667) dès 1640 pour désigner le peuple vivant sur le territoire environnant le lac (les Timiscimi), provient de l’algonquin «timiskaming» (de «timi», creux, profond, «kami», lac, étendue d’eau, et «ing», au), qui signifie «au lac profond».
Rouyn-Noranda–Témiscamingue

Circonscription électorale de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons quotidiennement une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)

Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()

Pourquoi la circonscription de Masson s’appelle-t-elle ainsi?

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons quotidiennement une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)

La circonscription vedette du jour est celle de Masson, située dans Lanaudière.

La circonscription électorale de Masson a été créée en 1989 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1988) et porte ce nom depuis sa création. Ce toponyme honore la mémoire de trois membres illustres de la famille Masson:

  • Joseph Masson (1791-1847), homme politique, membre du Conseil législatif du Bas-Canada (1834-1838) et seigneur de Terrebonne (1832-1847)
  • Édouard Masson (1826-1875), fils de Joseph Masson, homme politique et conseiller législatif de Mille-Isles (1856-1864), division qui comprenait à l’époque le territoire qui constitue aujourd’hui la circonscription électorale de Masson
  • Louis-François-Rodrigue Masson (1833-1903), également fils de Joseph Masson, homme politique, maire de Terrebonne (1874-1878), député fédéral de Terrebonne et lieutenant-gouverneur du Québec (1884-1887).
Masson

Circonscription électorale de Masson, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()

Pourquoi la circonscription de Dubuc s’appelle-t-elle ainsi?

(Tout au long de la campagne électorale, nous publierons quotidiennement une série de billets sur l’origine du nom des circonscriptions électorales québécoises(1). Vous vous êtes toujours demandés d’où provient le nom de la circonscription où vous résidez? Même si ce n’est pas le cas, vous aurez (peut-être) la chance de le savoir d’ici au 4 septembre prochain.)

Aujourd’hui, nous débutons avec la circonscription de Dubuc, située au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

La circonscription électorale de Dubuc a été créée en 1966 (à la suite de la refonte de la carte électorale de 1965) et porte ce nom depuis sa création. Elle a été nommée ainsi pour honorer la mémoire de Julien-Édouard-Alfred Dubuc (1871-1947), homme d’affaires et homme politique. Directeur-gérant de la «Compagnie de Pulpe de Chicoutimi» à partir de 1896 et propriétaires de diverses entreprises, notamment dans le domaine de la téléphonie et de la production électrique, il joua un rôle important dans le développement de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Sur le plan politique, il fut maire de Chicoutimi de 1934 à 1936 et député fédéral de Chicoutimi-Saguenay (LIB) de 1925 à 1945.

Dubuc

Circonscription électorale de Dubuc, carte électorale de 2011 (source: Commission de la représentation électorale)

Notes:

  1. Ces billets sont inspirés des recherches que nous avons effectuées en vue de la publication de notre section consacrée à la géographie électorale québécoise. Les informations proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. ()

Du nouveau sur QuébecPolitique.com: géographie des circonscriptions électorales québécoises

La Commission de la représentation électorale a publié il y a 2 jours son rapport final sur la nouvelle carte électorale du Québec (ci après: carte électorale de 2011). Ce rapport (format pdf) expose la nouvelle carte électorale telle que décrite dans la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (2011 GOQ 2, 4631A), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 20 octobre 2011. Le délai de 3 mois prévu à la Loi électorale étant maintenant échu, il est acquis que la carte électorale de 2011 sera en vigueur lors de la prochaine élection générale.(1)

Cette incertitude étant réglée, nous sommes maintenant en mesure d’inaugurer officiellement une nouvelle section consacrée à la géographie des circonscriptions électorales, laquelle est en ligne depuis hier soir. Pour l’instant, nous y avons inclus les descriptions «légales» et les cartes géographiques de chaque circonscription incluse dans les cartes électorales de 1992(2), 2001(3) et 2011(4). Nous prévoyons augmenter progressivement le contenu de cette section pour y inclure les cartes électorales de 1867 à 1988 (la dernière adoptée avant celle de 1992).

Notes:

  1. Rappelons que la carte électorale de 2011 n’entrera en vigueur qu’à partir de la dissolution de la 39e législature. D’ici là, s’il doit y avoir une élection partielle, elle se déroulera selon les délimitations prévues dans la carte électorale de 2001. De plus, les députés actuellement en poste continuent de représenter la circonscription dans laquelle ils ont été élus. À titre d’exemple, Laurent Lessard et Sylvie Roy sont toujours députés de Frontenac et de Lotbinière respectivement, même si ces 2 circonscriptions cesseront d’exister à la fin de la présente législature. ()
  2. La carte électorale de 1992 fut en vigueur lors des élections générales de 1994 et 1998 ainsi que lors du référendum de 1995. ()
  3. La carte électorale de 2001 fut en vigueur lors des élections générales de 2003, 2007 et 2008. ()
  4. Inutile de nous dire que les cartes géographiques de la carte électorale de 2011 n’apparaissent pas encore; on travaille là-dessus. ()

Les premiers ministres dans la carte électorale

La Commission de l’Assemblée nationale siège ces jours-ci afin d’étudier le rapport préliminaire de la Commission de la représentation électorale sur la prochaine refonte de la carte électorale québécoise (pour plus de détails sur le processus de refonte, voir notre section spéciale). Tandis qu’on envisage la possibilité de baptiser une circonscription en l’honneur de Robert Bourassa (ce serait les actuelles circonscriptions de Mercier ou d’Ungava, c’est selon), nous avons un prétexte idéal pour faire un peu d’histoire politique et de faire un topo sur l’importance des anciens premiers ministres dans notre géographie électorale. En effet, sur les 29 personnes ayant occupé le poste de premier ministre du Québec depuis la Confédération, 12 ont été honorés en baptisant une des 125 circonscriptions électorales à leur nom (ça fait tout de même 10% des circonscriptions baptisées en l’honneur d’un premier ministre). En voici la liste:

  • Bertrand: Jean-Jacques Bertrand (UN), premier ministre de 1968 à 1970(1)
  • Bourassa-Sauvé: Joseph-Mignault-Paul Sauvé (UN), premier ministre de 1959 à 1960(2)
  • Chapleau: Joseph-Adolphe Chapleau (CON), premier ministre de 1879 à 1882
  • Chauveau: Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (CON), premier ministre de 1867 à 1873(3)
  • Duplessis: Maurice Le Noblet Duplessis (UN), premier ministre de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959
  • Gouin: Lomer Gouin (LIB), premier ministre de 1905 à 1920
  • Jean-Lesage: Jean Lesage (LIB), premier ministre de 1960 à 1966
  • Johnson: Daniel Johnson (père) (UN), premier ministre de 1966 à 1968(4)
  • Mercier: Honoré Mercier (père) (LIB), premier ministre de 1887 à 1891
  • René-Lévesque: René Lévesque (PQ), premier ministre de 1976 à 1985
  • Taillon: Louis-Olivier Taillon (CON), premier ministre en 1887 et de 1892 à 1896(5)
  • Taschereau: Louis-Alexandre Taschereau (LIB), premier ministre de 1920 à 1935

Quant à la circonscription de Lobtinière, elle n’a pas été rebaptisée en l’honneur de Henri-Gustave Joly de Lotbiniere (LIB), premier ministre de 1878 à 1879.Elle portait déjà ce nom lorsque M. Joly de Lotbiniere, qui était également seigneur de cette seigneurie, fut député de cette circonscription.

Notes:

  1. Fait à noter, 2 circonscriptions portèrent le nom de «Bertrand». La 1re, située en Montérégie, fut rebaptisée Marguerite-D’Youville lors de la refonte de 1992. Lors de cette même refonte, une 2e circonscription de Bertrand fut créée dans les Laurentides. ()
  2. Selon la Commission de toponymie, le «Bourassa» honoré dans le nom de cette circonscription est Henri Bourassa, politicien et journaliste de la fin du 19e et du début du 20e siècle, et non Robert Bourassa (LIB), premier ministre de 1970 à 1976 et de 1985 à 1994. Merci à nos nombreux abonnés sur Twitter (@QuebecPolitique) de nous l’avoir souligné. Notons qu’avant 2001, Bourassa et Sauvé étaient 2 circonscriptions distinctes. ()
  3. M. Chauveau était député de Chauveau (qui s’appelait Québec-Comté à l’époque) durant sa carrière politique. ()
  4. M. Johnson était député de Johnson (qui s’appelait Bagot à l’époque) durant sa carrière politique. ()
  5. M. Taillon était député de Chambly durant une partie de sa carrière politique (le territoire de l’actuelle circonscription de Taillon était inclus dans Chambly à l’époque). ()

Refonte de la carte électorale: 2 années perdues?

Depuis l’élection générale de 2007, la Commission de la représentation électorale (CRE), dont le président est le directeur général des élections, Marcel Blanchet, planche sur une nouvelle version de la carte électorale québécoise, laquelle doit, selon la Loi électorale, être révisée à toutes les 2 élections générales. L’actuelle carte électorale date de 2001.

Selon le scénario original, la nouvelle carte électorale aurait dû être adoptée moins de 1 an après l’élection générale de mars 2007. Or, lorsque l’Assemblée nationale a été dissoute en novembre 2008 en vue de l’élection générale du 8 décembre, le processus n’était pas encore complété. Après avoir publié un rapport préliminaire et tenu des consultations publiques, le rapport préliminaire de la CRE aurait dû être étudié en commission parlementaire, ce qui n’était pas encore fait au moment de la dissolution. Normalement, cette commission parlementaire aurait dû siéger lors du début de la nouvelle session parlementaire en mars 2009. Le Soleil avait d’ailleurs publié une série d’articles à cette occasion.

Depuis le printemps dernier, nous hésitons à revenir sur le dossier car il n’y a aucun développement et que nous ignorons quand la fameuse commission parlementaire sera convoquée. Le plus inquiétant, c’est que le DGE semble également l’ignorer, selon cet article paru ce matin dans Le Soleil. Or, toujours selon le DGE, plus on attend pour procéder, plus les dépenses encourues seront élevées (déjà 800 000 $ ont été dépensés en 2 ans) et plus les risques sont grands que la nouvelle carte électorale soit désuète (la nouvelle carte repose sur des projections statistiques datant de novembre 2007, ça fait presque 2 ans!). Poursuivez la lecture de «Refonte de la carte électorale: 2 années perdues?»→

En attendant la CRE

En prévision de la reprise prochaine des travaux de la Commission de la représentation électorale (CRE) sur la refonte de la carte électorale, Le Soleil a publié hier une série d’articles sur l’état des travaux et sur ce qui semble maintenant inévitable (si nous interprétons correctement les propos du Directeur général des élections, Marcel Blanchet): il y aurait diminution du nombre de sièges dans l’est du Québec d’ici la prochaine élection générale.

Rappelons que la CRE avait entrepris en mars 2008 ses travaux visant à réviser les limites des 125 circonscriptions électorales, comme le prévoit la Loi électorale (selon la Loi, les limites des circonscriptions doivent être révisées à toutes les 2 élections générales). En principe, la nouvelle carte électorale aurait dû être adoptée à la fin de l’automne 2008, mais la dissolution de la 38e législature et la tenue de l’élection générale du 8 décembre 2008 a forcé la suspension des travaux de la CRE jusqu’à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire.

Pour plus de détails sur la présente refonte de la carte électorale, vous pouvez consulter notre section spéciale consacrée à cette question ainsi que les articles de blogue que nous avons publiés là-dessus depuis plus d’un an.

Sinon, pour en finir avec cette longue introduction, voici les articles publiés dans Le Soleil ces 2 derniers jours.

Liens du 2008-05-07

Liens du 2008-05-06

Liens du 2008-04-30

Liens du 2008-04-28

Liens du 2008-04-24

Liens du 2008-04-23

Une source de procrastination éhontée

Toujours dans la catégorie «le-DGE-découvre-Internet», nous avons découvert lors de nos récentes navigations sur le site Web de la Commission de la représentation électorale l‘Atlas historique des cartes électorales du Québec. Cette fonctionnalité propulsée par Google Earth qui présente tous les changements apportés à la carte électorale du Québec depuis la refonte de 1972.

Voici quelques exemples pour illustrer ce que ça donne, mais aussi pour montrer comment une circonscription peut subir des transformations importantes en 30 ans (les limites des circonscriptions en 1972, la plus ancienne refonte disponible, sont en rose, celles de 2001, la dernière refonte, sont en ombragé).

Terrebonne, 1972-2001

Terrebonne, 1972-2001

Louis-Hébert, 1972-2001

Louis-Hébert, 1972-2001

Chambly, 1972-2001

Chambly, 1972-2001

Voilà un outil avec lequel nous nous amuserons au cours des prochaines semaines.

Liens du 2008-04-22

La CRE consulte en ligne

Nous profitons de du début des audiences publiques de la Commission de la représentation électorale et de la faible affluence à Québec pour souligner une innovation intéressante dans le cadre du processus de révision de la carte électorale. En effet, sur le site web de la CRE créé à cette fin (www.lacartechange.qc.ca), il y a possibilité de sonner son avis favorable ou défavorable par le biais de ce formulaire qui permet même de faire des suggestions quant au nom des nouvelles circonscriptions proposées (nous avons nos idées, mais on vous en fera part quand ça adonnera). Pour autant que nous nous en souvenons, il n’y avait pas d’outil similaire lors de la dernière refonte en 2000-2001.

Contrairement à ce qu’on a pu observer antérieurement, le DGE semble traiter Internet autrement que comme une menace ou une source de problèmes (autres exemples ici, ici, là et par là ) et l’utilise pour des fins de consultation.

Reste à voir si la participation en ligne reflètera la tendance qui semble se dessiner en audiences publiques, à savoir que seuls les insatisfaits et les personnes provenant des régions qui perdront un député prendront la peine d’exprimer leur point de vue.

Liens du 2008-04-21

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