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4 décembre 2006?

Selon Michel David du Devoir et Yves Chartrand du Journal de Montréal, si vous avez un vieux 2$ à gager sur la date de la prochaine élection générale, misez sur le 4 décembre 2006, la situation des dernières semaines présentant de nombreuses similitudes avec les semaines précédant le déclenchement de l‘élection générale de 1998.

Si cette rumeur devait s‘avérer fondée, on se retrouverait avec une très courte session parlementaire à l‘automne puisque les travaux de l‘Assemblée nationale recommenceront le 17 octobre et que la 37e législature doit être dissoute au plus tard le 1er novembre prochain pour que le scrutin ait lieu le 4 décembre. Et en vertu de la Loi électorale, toute élection doit impérativement avoir lieu un lundi.

André Boisclair, pour sa part, semble persuadé que le déclenchement de la prochaine élection générale n‘est qu‘une question de semaines.

Référendum sur le mode de scrutin?

Le gouvernement Charest envisagerait de tenir un référendum sur la question de la réforme du mode de scrutin. Cette consultation populaire pourrait avoir lieu dans le cadre de la prochaine campagne électorale.

Le remplacement du scrutin uninominal majoritaire à un tour par un mode de scrutin davantage proportionnel faisait partie des engagements électoraux du Parti libéral du Québec lors de la dernière campagne électorale. C’est ainsi que le 15 décembre 2004, le leader parlementaire du gouvernement et ministre délégué à la Réforme des institutions démocratiques de l’époque, Jacques P. Dupuis, avait déposé un avant-projet de loi remplaçant la Loi électorale qui, s’il avait été adopté, aurait eu pour effet d’introduire un mode de scrutin proportionnel mixte en vertu duquel, aux députés actuellement élus au scrutin majoritaire, se seraient ajoutés des députés élus à la représentation proportionnelle. Ce mode de scrutin mixte est similaire à celui en vigueur dans plusieurs pays, notamment l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et en Écosse.

Quelques mois plus tard, soit le 15 juin 2005, l’Assemblée nationale créait une commission parlementaire spéciale ayant pour mandat d’étudier cet avant-projet de loi. La Commission spéciale sur la Loi électorale déposait son rapport en deux parties les 25 avril et 31 mai derniers. Ce serait à la suite de nombreuses demandes en ce sens de la part d’intervenants devant la CSLE que le gouvernement Charest envisagerait de tenir un référendum sur la réforme du mode de scrutin. Le gouvernement proposerait alors une version modifiée de la proportionnelle mixte mise de l’avant dans l’avant-projet de loi de Jacques Dupuis afin de satisfaire à certaines recommandations de la CSLE.

Le Québec pourrait ainsi devenir, après la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard, la troisième province à tenir un référendum sur la question du mode de scrutin. Le 17 mai 2005, le gouvernement de la Colombie-Britannique consultait sa population sur l’opportunité de remplacer le scrutin uninominal majoritaire à un tour par un mode de scrutin proportionnel, le vote unique transférable. 57,7% de la population appuya ce projet, mais il ne fut pas mené à terme, la loi référendaire interdisant au gouvernement de réformer le mode de scrutin à moins que l’appui soit supérieur à 60%. La population de la province sera à nouveau consultée sur la question en mai 2009. Pour sa part, le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard tenait un référendum le 18 octobre 2005 sur un projet de mode de scrutin mixte similaire à celui en cours de préparation au Québec. Ce projet fut rejeté par 63,6% de la population.

Françoise David dans Hochelaga-Maisonneuve?

Selon Le Devoir, la porte-parole de Québec solidaire, Françoise David, envisagerait d‘être candidate dans la circonscription d‘Hochelaga-Maisonneuve lors de la prochaine élection générale. Mme David n‘a pas commenté cette rumeur, se bornant à affirmer que son assemblée d‘investiture aura lieu en octobre dans une circonscription sont l‘identité sera dévoilée en temps et lieu.

La Presse ajoute pour sa part que les noms de plusieurs candidats de Québec solidaire seront dévoilés lors du Conseil national du parti qui aura lieu ce week-end à Magog.

Élection générale 2007: circonscription électorale d‘Hochelaga-Maisonneuve

Marc Demers candidat du PQ dans Laval-des-Rapides

M. Marc Demers, lieutenant détective à la retraite et consultant en sécurité, a été élu candidat du Parti québécois lors d‘une assemblée d‘investiture qui l‘opposait à Sébastien Cloutier, ancien président du Comité national des jeunes du PQ. Les résultats du scrutin ne sont pas disponibles au moment d‘écrire ces lignes.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Laval-des-Rapides

Investitures libérales dans Duplessis et Robert-Baldwin

Le Parti libéral du Québec semble accélérer la cadence des assemblées de mise en candidature depuis quelques jours:

Nouvelles candidatures au PQ

Les dernières nouvelles sur les candidatures au Parti québécois laissent croire que la tendance relevée récemment par Michel C. Auger, à savoir que bon nombre de candidats pour le Parti québécois sont «des gens dont l‘essentiel de l‘activité professionnelle s‘est passée au sein du PQ», semble se confirmer:

Portrait des partisans de Québec solidaire et du Parti vert

Le Parti vert du Québec et Québec solidaire recueillent depuis le début de 2006 de 9 à 18% des intentions de vote dans les sondages. Dans ce contexte, le sondage CROP paru hier dans La Presse contient des informations intéressantes sur les caractéristiques des partisans de QS et des Verts et de leur degré d‘appui:

  • vote stratégique: 35% des partisans de QS reconsidèreraient leur choix si leur vote contribuait à faire élire le candidat libéral dans leur circonscription. Aucune information n‘a été rendue publique concernant les partisans des Verts;
  • question nationale: 79% des partisans de Québec solidaire voteraient oui si on reposait la question de 1995 sur la souveraineté-partenariat (étant donné que les intentions de vote ont baissé de 7 à 4% en un mois et que les intentions de vote pour les Libéraux ont augmenté de 5% durant cette période, on peut se demander si cette hausse ne résulte pas de gauchistes fédéralistes ayant transféré leur appui de QS vers les Libéraux, les gauchistes souverainistes n‘ayant pas encore fait un tel transfert vers le PQ). Chez les partisans du Parti vert, 43% voteraient oui et 53% voteraient non;
  • scène fédérale: 57% des partisans de QS appuient le Bloc québécois sur la scène fédérale. Les chiffres pour les partisans du Parti vert du Québec ne sont pas disponibles, mais on peut présumer qu‘une part appréciable d‘entre eux appuient également le Parti vert du Canada.

Il y a toutefois lieu d‘interpréter ces chiffres avec prudence car ils reposent sur des sous-échantillons de très petite taille (quelque 8% d‘appuis déclarés pour le PVQ et 3% pour QS avant répartition des indécis sur 1000 répondants, soit environ 110 personnes au total), d‘où une marge d‘erreur très élevés pour ces sous-échantillons (plus de 10%).

Yvan Loubier ne fera pas le saut au PQ

Selon la Presse canadienne, le député fédéral de Saint-Hyacinthe–Bagot, Yvan Loubier (BQ), ne cherchera pas à briguer une candidature péquiste lors de la prochaine élection générale.

Député fédéral depuis 1993, M. Loubier avait déjà annoncé il y a quelques semaines son intention de ne pas se représenter lors de la prochaine élection fédérale tout en admettant publiquement envisager se faire le saut à l‘Assemblée nationale. Sa candidature avait d‘ailleurs été envisagée dans la circonscription de Saint-Hyacinthe, puis dans la région de Québec.

Sondage CROP de septembre 2006

La Presse et Le Soleil ont dévoilé ce matin les résultats du sondage mensuel de la firme CROP pour le mois de septembre 2006. Les intentions de vote après répartition des 20% d‘indécis sont les suivants (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au mois d‘août):

  • PQ: 37% (=)
  • LIB: 37% (+5)
  • ADQ: 12% (-1)
  • VRT: 9% (=)
  • QS: 4% (-3)
  • Autres: 0% (-2)

Avant répartition des indécis (en fonction de leur intention de vote référendaire), le Parti québécois récolte 32% des intentions de vote contre 27% pour le Parti libéral du Québec, 10% pour l‘Action démocratique du Québec, 8% pour le Parti vert du Québec et 3% pour Québec solidaire.

Le sondage a été réalisé du 14 au 24 septembre auprès de 1000 personnes. Sa marge d‘erreur est de 3%, 19 fois sur 20. Pour plus de détails, voir l‘article de Denis Lessard reproduit ci-dessous ainsi que l‘article sur le site de Radio-Canada.

Le mercredi 27 sept 2006

Sondage CROP-Express/La Presse
PLQ et PQ à égalité

Denis Lessard
La Presse
Québec

Une remontée importante des libéraux dans les intentions de vote place subitement à égalité les troupes de Jean Charest et d‘André Boisclair.

Un coup de sonde de la maison CROP, effectué du 14 au 24 septembre derniers, constate que libéraux et péquistes obtiennent 37 % des intentions de vote, une fois répartis les 20 % d‘indécis.

L‘ADQ récolte 12 % et les autres partis- Québec solidaire et le Parti vert – totalisent 13 % dans ce sondage effectué auprès de 1000 personnes, dont la marge d‘erreur est de trois points de pourcentage.

Pour le PLQ, il s‘agit d‘une remontée de cinq points de pourcentage sur la précédente enquête, à la mi-août. Le PQ reste au même niveau et l‘ADQ a perdu un point. Du côté des tiers parti, Québec solidaire chute subitement de 7 à 4 % des intentions de vote et les verts se maintiennent à 9 %.

Il faut remonter à la fin de 2004 pour retrouver les libéraux et les péquistes à égalité, mais le contexte était alors bien différent d‘aujourd‘hui: le Québec assistait pratiquement à une course à trois partis avec l‘ADQ à 24 %.

L‘actuelle embellie est insuffisante pour permettre à Jean Charest de déclencher des élections cet automne, mais n‘en constitue pas moins un résultat “très encourageant pour les libéraux”, résume Claude Gauthier, vice-président de CROP. Cette enquête montre surtout que la remontée du PLQ, perceptible dans le taux de satisfaction en août, s‘est confirmée en intentions de vote en septembre.

Le sondage montre tout de même que 59% des gens se disent “favorables à un changement de gouvernement” plutôt que de “continuer avec le gouvernement Charest”, un scénario que préfère un électeur sur trois. Ce résultat est cohérent si on fait la somme des répondants qui ne votent pas libéral, observe le spécialiste.

Aussi, rappelle-t-il, à cause de la concentration du vote libéral dans les circonscriptions de l‘ouest de Montréal, les libéraux ont besoin d‘une avance d‘environ 5% dans les intentions de vote pour espérer remporter une majorité de sièges.

Au brut, avant répartition des indécis, le PLQ récolte 27% d‘appuis contre 32% pour le PQ et 10% pour l‘ADQ. Il s‘agit d‘une remontée de trois points de pourcentage pour le PLQ qui coà¯ncide, rappelle M. Gauthier, aux jours de la fusillade du collège Dawson, où le premier ministre Charest fut très présent dans les médias “à des moments de grande émotion”. Sa sortie contre la journaliste du Globe and Mail, Jan Wong, une intervention d‘une force inusitée, l‘a aussi présenté comme défenseur des intérêts du Québec, estime l‘analyste de CROP.

Chez les francophones, les libéraux passent de 23 à 28% d‘appui tandis que le PQ perd un point à 45%. Le PLQ gagne trois points de pourcentage à Montréal et le PQ un point avec, respectivement, 39 et 36%. En région, les libéraux font huit points de pourcentage de mieux qu‘en août avec 29%, le PQ gagne un point à 46% et l‘ADQ en perd trois à 11 %.

Selon Claude Gauthier, la remontée dans les intentions de vote traduit une amélioration dans la satisfaction à l‘endroit du gouvernement, une cote qui avait monté, subitement, de huit points de pourcentage lors de l‘enquête d‘août. Cette remontée paraît confirmée avec ce second coup de sonde, en septembre.

Cette fois, 41% des gens se disent satisfaits du gouvernement, soit un point de pourcentage de mieux qu‘il y a un mois. Les mécontents comptent pour 56%, à peu près le niveau enregistré tout de suite après l‘arrivée de Stephen Harper à Ottawa.

Quatre fois plus de gens se disent “très insatisfaits” que “très satisfaits”. Les mécontents se retrouvent toujours chez les 35-54 ans, et la population active en général.

La popularité de l‘option souverainiste reste stable, avec des scores quasi identiques depuis le début de l‘année 2006. Un référendum sur la souveraineté-partenariat cette semaine aurait donné 55% au camp fédéraliste contre 45% pour les souverainistes.

MISE À JOUR (27 septembre 2006): des porte-parole de l‘Action démocratique du Québec, du Parti libéral du Québec et de Québec solidaire ont réagi aux résultats du sondage. Nous avons également reproduit ci-dessous l‘article paru dans Le Soleil:

Le mercredi, 27 septembre 2006

PLQ et PQ au coude à coude

Martin Pelchat
Le Soleil
Québec

Même s‘ils sont encore loin de pouvoir mettre le champagne au frais, les libéraux- de Jean Charest peuvent clamer, sur la foi du dernier sondage CROP-La Presse, voir la fameuse lumière au bout du tunnel. Le PLQ remonte finalement dans les intentions de vote, au point de se retrouver coude à coude avec le Parti québécois.

Le coup de sonde réalisé par la firme du 14 au 24 septembre auprès de 1000 sondés donne au PLQ et au PQ 37% des intentions de vote, après répartition des discrets. C‘est un gain de cinq points pour les libéraux, leur première percée significative depuis l‘été 2005. Le PQ, lui, fait du surplace.

En revanche, 56% des Québécois se disent encore insatisfaits du gouvernement (contre 57% il y a un mois). Les libéraux avaient bénéficié pendant l‘été d‘une embellie de huit points à ce chapitre, mais qui ne s‘accompagnait alors d‘aucune hausse des intentions de vote. Avec un tel taux d‘insatisfaction, « il ne faut donc pas partir en peur », avertit le vice-président de CROP, Claude Gauthier.

d‘autant plus que si les libéraux ont gagné cinq points chez les francophones (de 23% à 28%), le PQ conserve la faveur de 45% d‘entre eux. La perspective d‘une élection avant le printemps 2007 apparaît donc toujours improbable à CROP

Enfin, c‘est sans compter que 59% des sondés se disent favorables à un changement de gouvernement. La dernière fois que CROP avait posé la question, c‘était une semaine avant les élections d‘avril 2003. Et 57% des sondés avaient exprimé le désir de remplacer le gouvernement Landry.

« Le PLQ ne gagnerait pas les élections avec les chiffres qu‘on a aujourd‘hui. Mais on sent un changement dans l‘humeur des gens », juge M. Gauthier. Après un été très actif dans les régions, Jean Charest continue de recueillir les fruits de sa visibilité, estime le sondeur. Sa visite au Collège Dawson après la tragédie et sa présence aux funérailles de la victime semblent avoir touché une partie de l‘électorat, tout comme sa dénonciation publique de l‘article controversé de la journaliste Jan Wong, du Globe and Mail.

« Démontrer qu‘on est un humain comme tout le monde dans des circonstances comme ça, c‘est un geste qui frappe l‘opinion publique, note M. Gauthier. Certains vont dire que c‘est de l‘opportunisme, mais on voit qu‘à court terme, ça ne semble pas nuire au gouvernement. »

ANDRÉ BOISCLAIR

Le bulletin d‘André Boisclair est moins reluisant, selon CROP Depuis qu‘il est chef, le parti est passé de 50 à 37% dans les intentions de vote. « C‘est sûr qu‘il ne semble pas avoir livré la marchandise », dit M. Gauthier. Reste à voir quel impact auront sa quête de candidats-vedettes et son retour prochain à l‘Assemblée nationale.

Dans la région de Québec; mais avec un échantillonnage plus restreint de 200 sondés, donc sujet à caution, le PQ semble en avance avec 34% des intentions de vote, devant le PLQ (29%) et l‘ADQ (24%).

L‘ADQ, quant à elle, continue de s‘embourber, à 12% des intentions de vote au Québec. C‘est encore un point de moins que le Parti vert (9%) et Québec solidaire (4%) réunis.

Assemblées de mise en candidature chez les libéraux

La section spéciale du site Internet du Parti libéral du Québec sur les assemblées de mise en candidature* et les candidats officiels lors de la prochaine élection générale est maintenant en ligne, quoiqu‘elle ne traite que des assemblées passées et non celles à venir. Seul le Parti québécois a pris une initiative similaire jusqu‘à présent.

* Les assemblées visant à désigner le candidat ou la candidate d‘un parti politique lors d‘une élection sont désignées sous le nom “d‘assemblées de mise en candidature” dans les règlements du Parti libéral du Québec et “d‘assemblées d‘investiture” dans les statuts du Parti québécois.

Camil Bouchard à nouveau candidat dans Vachon

Le député de Vachon, M. Camil Bouchard (PQ), a remporté par acclamation l‘assemblée d‘investiture qui avait lieu hier dans la circonscription de Vachon et représentera à nouveau le Parti québécois dans cette circonscription lors de la prochaine élection générale.

M. Vachon est député à l‘Assemblée nationale depuis 2003.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Vachon

Investitures du PQ dans Argenteuil et Champlain

Le week-end dernier, outre Arthabaska, le Parti québécois tenait des assemblées d‘investiture dans les circonscriptions d‘Argenteuil et de Champlain. Dans Argenteuil, l‘avocat John Saywell a été nommé candidat du PQ lors de la prochaine élection générale tandis que la députée de Champlain, Mme Noëlla Champagne (PQ), a été à nouveau désignée candidate dans la circonscription qu‘elle représente depuis 2003.

Rappelons que deux tours de avaient été nécessaires avant que Mme Champagne fasse son entrée à l‘Assemblée nationale en 2003, cette dernière ayant obtenu un nombre égal de votes que son adversaire, Pierre A. Brouillette (LIB), député de Champlain de 1985 à 1994, à l‘issue du dépouillement judiciaire.

Élection générale 2007: circonscription électorale d‘Argenteuil

Élection générale 2007: circonscription électorale de Champlain

Les Libéraux et QS s’activent dans Deux-Montagnes

La présidente de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, Mme Paule Fortier, a remporté l‘assemblée d‘investiture tenue hier dans la circonscription de Deux-Montagnes. Mme Fortier l‘a emporté contre M. Denis Joannette, conseiller municipal à la ville de Deux-Montagnes. Les résultats du scrutin ne son pas encore connus au moment d‘écrire ces lignes.

Pour sa part, le Comité de coordination de Québec solidaire Deux-Montagnes a annoncé aujourd‘hui la tenue de son assemblée d‘investiture le 29 octobre prochain. Aucun candidat à l‘investiture de QS dans Deux-Montagnes n‘est dans la course pour l‘instant.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Deux-Montagnes

Élection partielle à Montréal: Carle Bernier-Genest est élu

Carle Bernier-Genest, candidat de l‘Union des citoyens de l‘île de Montréal du maire Gérald Tremblay, a remporté hier l‘élection partielle municipale visant à combler le siège du district Marie-Victorin (arrondissement de Rosemont–Petite Patrie).

Carle Bernier-Genest a recueilli 37,67 % des voix contre 31,54 % pour Kettly Beauregard, de Projet Montréal, 22,58 % pour Réal Charest, de Vision Montréal, et 5,85 % pour la candidate indépendante Nicole Thibault.

M. Bernier-Genest devient ainsi le 81e conseiller municipal de l‘UCIM sur les 105 que compte le conseil municipal de la ville de Montréal.

L‘élection partielle a eu lieu à la suite de la démission du conseiller, ex-maire de Montréal et ex-chef de Vision Montréal, Pierre Bourque, au printemps dernier.

Lisette Lapointe se lance dans la mêlée

Une conférence de presse a été convoquée pour 13h à Montréal afin de confirmer des rumeurs qui courent depuis déjà plusieurs semaines: Lisette Lapointe sera candidate sous la bannière du Parti québécois lors de la prochaine élection générale. Toutefois, contrairement à ce qui avait été envisagé, Mme Lapointe ne sera pas candidate dans la région de Québec, mais plutôt dans la circonscription montréalaise de Crémazie.

MISE À JOUR (25 septembre 2006): le communiqué confirmant la candidature de Lisette Lapointe s‘intitule Crémazie déroule le tapis rouge pour Lisette Lapointe, rien de moins.

MISE À JOUR (26 septembre 2006): la nouvelle commence à faire la manchette dans les médias anglophones.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Crémazie

PQ Arthabaska: Thérèse Domingue élue au 3e tour

La mairesse de Saint-Valère, Thérèse Domingue, a remporté aujourd‘hui l‘assemblée d‘investiture du Parti québécois dans Arthabaska, laquelle fut chaudement disputée par trois autres candidats, soit Claude Bergeron, Catherine Coutel et Rémy Gagnon. Selon La Nouvelle de Victoriaville, les résultats du scrutin furent les suivants:

Premier tour

  • Thérèse Domingue: 96 voix
  • Rémy Gagnon: 52 voix
  • Catherine Coutel: 47 voix
  • Claude Bergeron: 11 voix

Deuxième tour

  • Thérèse Domingue: 96 voix
  • Rémy Gagnon: 56 voix
  • Catherine Coutel: 42 voix

Troisième tour

  • Thérèse Domingue: 95 voix
  • Rémy Gagnon: 70 voix

Élection générale 2007: circonscription électorale d‘Arthabaska

Ça sent la fin pour deux partis politiques

En visitant aujourd‘hui le site du Parti conscience universelle, nous avons lu le message suivant:

Après trois ans d‘investissements physiques, monétaires et d‘espoir, je suis obligée de voir la vérité en face : tout le monde veut un monde meilleur mais personne ne veut s‘investir.

À compter d‘aujourd‘hui, le 28 août 2006, j‘ai mis fin à mon rêve d‘une société meilleure. Donc ne perdez pas de temps à lire ce programme, il n‘y a plus d‘abonné au numéro inscrit.

signé: Aline Lafond

Par ailleurs, il y a lieu de se demander si le Parti égalité n‘est pas également en sérieuses difficultés. Le site web du parti est en effet hors d‘usage depuis juin 2006 et la confusion demeure concernant la direction du parti. En effet, bien que Keith Henderson, chef du parti depuis 1993, ait annoncé sa démission dès le lendemain de l‘élection générale de 2003, ce dernier est encore officiellement, selon le Registre des entités autorisées du Directeur général des élections, chef du Parti égalité.

À moins d‘un revirement, il y a donc tout lieu de croire que ces deux formations politiques perdront leur statut de parti politique autorisé d‘ici la prochaine élection générale.

MISE À JOUR (6 décembre 2006): le Parti conscience universelle semble être sorti de sa torpeur, le message présenté en début d‘article ayant été retiré du site.

Le Parti vert, Québec solidaire et l‘union de la gauche au Québec

Lors d‘une rencontre de presse rapportée dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés), le chef du Parti vert du Québec, Scott MacKay, rejette plus catégoriquement que jamais l‘idée d‘une alliance de son parti avec Québec solidaire lors de la prochaine élection générale, réitérant ainsi la position adoptée par son parti lors de l‘assemblée générale annuelle tenue le 28 mai 2006. Loin d‘axer ses efforts sur une alliance avec QS, le Parti vert voudrait plutôt présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec et de faire une percée dans des régions où il y a des controverses environnementales, comme en Estrie avec le Mont-Orford ou dans Chaudières-Appalaches avec le projet Rabaska. Ce positionnement est justifié par le fait que les Verts ne se considèrent “ni de gauche, ni de droite, ni souverainistes, ni fédéralistes”. L‘article de Robert Dutrisac est reproduit ci-dessous:

Le Parti vert fera cavalier seul

Robert Dutrisac
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006

Québec — Le chef du Parti vert du Québec, Scott McKay, rejette à tout jamais la possibilité d‘une alliance avec Québec solidaire, convaincu que les verts ont beaucoup plus de potentiel que la nouvelle formation de gauche.

«Ils s‘aperçoivent qu‘ils se sont peinturés dans le coin, que leurs appuis n‘augmentent pas, qu‘ils n‘ont pas réussi à atteindre leur objectif de croissance», a souligné Scott McKay, qui rencontrait les médias hier. «Le Parti vert du Québec a l‘intention de ratisser beaucoup plus large. On ne va pas se peinturer dans un coin avec un petit parti de gauche.»

Répondant aux appels pressants des dirigeants de QS, le PVQ, lors de son assemblée générale de mai dernier à Beaumont, a rejeté par une forte majorité de ses membres une alliance avec QS. «Le Parti vert du Québec n‘est pas un parti de gauche ou de droite, ce n‘est pas un parti souverainiste ou fédéraliste. C‘est un parti qui veut rassembler les gens de toute orientation sociale et politique», a dit M. McKay.

Aux élections d‘avril 2003, le PVQ n‘avait présenté que 37 candidats, mais M. McKay promet que sa formation politique dénichera des candidats pour les 125 circonscriptions lors des prochaines élections générales.

Le chef du PVQ a cité des sondages qui suggéreraient que 30 % des Québécois ont déjà envisagé de voter pour les verts. Le défi, c‘est de transformer cette inclination en votes ou, de façon réaliste, a précisé M. McKay, de faire en sorte que les appuis en faveur des verts — de 9 ou 10 % dans les sondages — se matérialisent dans les urnes. Or M. McKay reconnaît que le PVQ n‘a pas d‘organisation digne de ce nom. Le parti ne connaît même pas le nombre de ses membres, ses listes, qui comptent des milliers de noms, n‘ayant pas été révisées.

Aux prochaines élections, le PVQ s‘intéressera de près aux comtés où une controverse de nature écologique a cours, comme à Lévis ou à Orford, qui pourraient devenir des terrains fertiles pour les verts. «M. Charest a eu la bonté de semer les graines qui feront en sorte que le Parti vert, dans certaines circonscriptions, pourra aller chercher des résultats importants», estime Scott McKay.

Ce nouveau refus de M. MacKay d‘envisager une alliance avec Québec solidaire n‘est qu‘un épisode supplémentaire à cette saga entourant l‘union de la gauche au Québec. Rappelons que lors de l‘élection générale de 1998, trois partis se disputaient les suffrages de l‘électorat de gauche, soit le Parti de la démocratie socialiste (ex-NPD-Québec), le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti communiste du Québec, auxquels on doit ajouter le Rassemblement pour une alternative politique (RAP), mouvement politique fondé en 1997 afin de “construire une force politique à gauche du PQ” et qui avait présenté une dizaine de candidats indépendants.

À ces trois partis s‘ajoutèrent en 2001 le RAP, devenu le “Rassemblement pour l‘alternative progressiste”, et le Parti vert du Québec qui demeure souvent perçu comme un parti de gauche bien qu‘il se présente comme étant au-dessus du clivage gauche-droite. L‘année suivante, le RAP, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec fusionnèrent afin de former une nouvelle formation politique dans le but de fédérer la gauche québécoise (ce qui était pourtant l‘objectif du RAP), l‘Union des forces progressistes. C‘est ainsi que lors de l‘élection générale de 2003, on se retrouva à nouveau avec trois partis politiques se disputant le vote de gauche, soit le Parti marxiste-léniniste du Québec, l‘Union des forces progressistes et le Parti vert du Québec (les deux derniers ayant conclu officiellement une alliance). Puis, en 2006, l‘UFP fusionna avec le mouvement Option citoyenne de Françoise David, donnant ainsi naissance à un nouveau parti se voulant rassembleur de la gauche politique (ce à quoi aspiraient le RAP et l‘UFP quelques années auparavant), Québec solidaire. Malgré cela, le Parti communiste du Québec fit un retour sur la scène québécoise en 2006 (quoique cette opération ne résulte pas d‘une scission de Québec solidaire, mais plutôt de la volonté d‘empêcher une autre organisation communiste de s‘emparer du nom), et la section québécoise du NPD envisage sérieusement de faire un retour sur la scène québécoise.

Résultat: pas moins de cinq partis risquent de se disputer le vote de gauche lors de la prochaine élection générale.

Investitures de QS dans Laurier-Dorion et Rosemont

Québec Solidaire confirme que des assemblées d‘investiture auront lieu le 4 octobre prochain dans Rosemont et le 30 octobre prochain dans Laurier-Dorion.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Laurier-Dorion

Élection générale 2007: circonscription électorale de Rosemont

Diane Leblanc à nouveau candidate libérale dans Beauce-Sud

La députée de Beauce-Sud, Diane Leblanc (LIB), a été nommée à nouveau aujourd‘hui candidate du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Beauce-Sud lors de la prochaine élection générale.

Mme Leblanc avait été élue une première fois dans Beauce-Sud lors de l‘élection partielle du 28 avril 1997, laquelle avait eu lieu à la suite du décès du député Paul-Eugène Quirion (LIB) quelques mois auparavant. Elle a été réélue lors des élections générales de 1998 et 2003.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Beauce-Sud

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