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À la suite de la démission de la députée de Bourassa-Sauvé, Line Beauchamp (LIB), le 14 mai 2012, la composition de l’Assemblée nationale du Québec est la suivante:
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Parti libéral du Québec: 63 sièges;
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Parti québécois: 46 sièges;
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Coalition avenir Québec: 9 sièges;
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Québec solidaire: 1 siège;
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Option nationale: 1 siège;
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Députés indépendants: 2 sièges;
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Sièges vacants: 3 sièges.
Le successeur de David Whissell…
… comme ministre du Travail sera Sam Hamad (LIB), député de Louis-Hébert depuis 2003, qui cumulera également les fonctions de ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et de ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
Ajustements au Conseil des ministres
Québec, le 9 septembre 2009 – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a procédé aujourd’hui à des ajustements à la composition du Conseil des ministres.
« Je tiens à remercier David Whissell pour le travail qu’il a effectué au sein de notre gouvernement. Grâce à ses efforts, sa vision et sa volonté, David a été l’origine de l’adoption d’un nombre important de lois qui ont eu pour effet d’améliorer les conditions de travail des travailleurs québécois. Je suis convaincu qu’il continuera d’exercer son travail de député du comté d’Argenteuil avec passion, en plus d’être un atout essentiel au sein de notre caucus des députés », a déclaré le premier ministre.
À la suite de ces événements, Sam Hamad, député de Louis-Hébert, a été assermenté ministre du Travail. Il continuera d’assumer les fonctions de ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ainsi que celles de ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
– 30 –
En attendant le prochain remaniement ministériel, qui pourrait avoir lieu mercredi prochain, voici un aperçu de ce que peuvent vivre ces jours-ci les députés qui souhaitent faire leur entrée au Cabinet:
En fin compte, l‘élection partielle dans Charlevoix aura lieu plus tôt que nous le croyions. Le Conseil des ministres a adopté aujourd‘hui un décret autorisant la tenue d‘une élection partielle le 24 septembre prochain dans la circonscription électorale de Charlevoix. Le Directeur général des élections est déjà sur le pied de guerre:
Communiqué
Élection partielle dans la circonscription de Charlevoix le 24 septembre 2007
Québec, le 22 août 2007 –– En vertu d‘un décret du gouvernement du Québec pris aujourd‘hui, le directeur général des élections, Me Marcel Blanchet, doit tenir des élections le lundi 24 septembre 2007, dans la circonscription de Charlevoix. Voici quelques dates importantes de la période électorale :
– Prise du décret : 22 août 2007
– Interdiction de la publicité électorale : du 23 au 29 août 2007
– Déclaration de candidature : du 24 août au 8 septembre 2007
– Révision de la liste électorale : du 3 au 11 septembre 2007
– Révision spéciale : du 12 au 20 septembre 2007
– Vote par anticipation : 16 et 17 septembre 2007
– Jour du scrutin : 24 septembre 2007
(…)
L‘Action démocratique du Québec profitera du déclenchement de la campagne électorale pour faire connaître demain ses intentions dans Charlevoix:
A l‘attention du directeur de l‘information et du responsable des affectations:
Convocation – Action démocratique du Québec
QUEBEC, le 22 août /CNW Telbec/ – Les médias sont priés de noter que le député responsable de l‘organisation pour l‘ADQ, monsieur Janvier Grondin, annoncera demain les intentions de l‘Action démocratique du Québec en vue de l‘élection partielle dans la circonscription de Charlevoix.
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Date : Jeudi 23 août 2007
Heure : 10h00
Lieu : Hôtel Baie Saint-Paul
Salle des Grands Jardins
911, boulevard Monseigneur de Laval
Baie Saint-Paul
>>
Renseignements: Elodie Girardin-Lajoie, (418) 932-1228; Source: Action démocratique du Québec
Québec solidaire tenterait de soulever le spectre d‘une autre Affaire Édith Gendron qu‘il ne s‘y prendrait pas autrement. Dans un communiqué de presse publié cet après-midi, le parti dénonçait le congédiement de M. Antoine Pich par le gouvernement fédéral (le ministère de la Justice pour être plus précis) en raison, affirme-t-on, de considérations de nature partisane. M. Pich a en effet été candidat pour le parti Québec solidaire dans La Prairie lors de l‘élection générale de 2007, terminant au 5e rang avec 1,91% des voix. Or, dans une lettre ouverte parue ce matin dans le site Vigile.net, Antoine Phirun Pich présente sa version des faits et soutient que son congédiement serait motivé par sa récente candidature sous la bannière d‘un parti souverainiste et par son adhésion publique à cette idéologie.
Au moment d‘écrire ces lignes, aucun porte-parole du ministère fédéral de la Justice ou de la Commission fédérale de la fonction publique n‘avait réagi publiquement par rapport à ces allégations.
Mise à jour (11 juillet 2007): La Presse rapporte la nouvelle dans son édition de ce matin. On indique dans ce reportage que le ministère fédéral de la Justice considère cette affaire comme “une affaire privée entre l‘employeur et l‘employé” et refuse de la commenter.
Québec solidaire dénonce une sanction démesurée
MONTREAL, le 10 juillet /CNW Telbec/ – Québec solidaire considère que le congédiement de monsieur Antoine Pich par le gouvernement fédéral est injustifié. M. Pich a été candidat de Québec solidaire dans La Prairie lors de la dernière élection générale; il était alors fonctionnaire au ministère de la Justice du Canada. Ayant omis de prévenir la Commission de la fonction publique du Canada de son intention de se porter candidat pour Québec solidaire, il est maintenant congédié. Cette sanction nous paraît abusive et injustifiée. Le gouvernement fédéral se serait-il montré aussi impitoyable si Antoine Pich s‘était présenté pour un parti fédéraliste?
Québec solidaire exige donc la réintégration d‘Antoine Pich à son emploi de notaire au ministère de la justice fédéral.
Renseignements: Alexandre Warnet, Responsable temporaire des relations
avec les médias, Québec solidaire
Ouache!
En lisant cet article sur Radio-Canada.ca il y a quelques minutes, nous sommes tombés sur cet hyperlien qui nous dirige vers l’ancien site web de Lise Thibault. C’est le design qui était encore employé quelques jours avant l‘entrée en fonction de Pierre Duchesne, mais nous espérions sa disparition complète avec le changement de régime.

Les titres en lettres cursives, les lettrines au début de chaque page, le design de style «grimoire», le menu inséré dans un signet (un vrai, pas dans le sens de «navigateur web»), il ne manque que des enluminures, des frames et des gifs animés pour revivre l‘expérience complète de la navigation sur «l’autoroute électronique» (tant qu’à retomber dans les archaïsmes…) au temps de Godefroy de Bouillon. 😉 On précise ici que le site web du lieutenant-gouverneur a été lancé en novembre 2001. Sauf que même en novembre 2001, ça faisait cucul.
Au moins le nouveau site du lieutenant-gouverneur a l’air de dater d’une époque où il y a l’électricité.

Le vérificateur général du Québec et le vérificateur général du Canada ont tous deux dévoilé aujourd‘hui leur rapport spécial portant sur l‘utilisation des fonds publics par l‘ex-lieutenant-gouverneure du Québec, Mme Lise Thibault. Pourquoi deux vérificateurs pour réviser les dépenses de l‘ex-lieutenant-gouverneure? Parce que le budget des lieutenant-gouverneurs relève à la fois du fédéral et des provinces, ce qui, dans le cas qui nous concerne, force chaque vérificateur général à étudier les dépenses relevant de son gouvernement respectif. Il semble que les dépenses les plus controversées touchent les frais de déplacement, lesquels sont défrayés par le fédéral (le gouvernement du Québec paie les dépenses de fonctionnement et la rémunération du Bureau du lieutenant-gouverneur). Les vérificateurs auraient également constaté des cas de double facturation (une même dépense qui aurait été réclamée de la part des deux gouvernements).
Nous allons prendre soin de lire les rapports avant de commenter davantage, mais en attendant, voici les hyperliens vers les rapports et communiqués.
Vérificateur général du Québec
Vérificateur général du Canada
Mettez-vous sur votre 36, soyez au garde-à -vous, pavoisez, manifestez votre joie, le nouveau lieutenant-gouverneur, le 28e depuis la Confédération, est assermenté aujourd‘hui!
Pendant qu‘on discute ouvertement d‘une modification du rôle et du mode de nomination du lieutenant-gouverneur, Le Soleil nous apprend ce matin que M. Pierre Duchesne succèdera incessamment à Mme Lise Thibault au poste de lieutenant-gouverneur du Québec. Toujours selon Le Soleil, le gouvernement Harper devrait faire l‘annonce officielle aujourd‘hui.
M. Duchesne a été secrétaire général de l‘Assemblée nationale (autrement dit, le plus haut fonctionnaire ou le “sous-ministre” du Parlement québécois) de 1984 à 2001. À titre de secrétaire général de l‘Assemblée nationale, il a notamment piloté la publication des ouvrages La procédure parlementaire du Québec (format pdf) et du Recueil de décisions concernant la procédure parlementaire (pour l‘Assemblée et les commissions; format pdf), publications que nous consultons et citons abondamment ces temps-ci. Bref, c‘est une personne drôlement ferrée en matière de droit parlementaire et dont il sera difficile de remettre en question l‘intégrité (il a été secrétaire général pendant 17 ans, à la fois sous les péquistes et sous les libéraux).
En ces temps de gouvernement minoritaire où le lieutenant-gouverneur pourrait être appelé à jouer un rôle davantage à l‘avant-plan, l‘éventuelle nomination d‘une personne aussi expérimentée que M. Duchesne en matière de parlementarisme est de nature à rassurer.
N‘empêche, nous aurions été bien curieux de savoir ce que M. Duchesne pense de l‘idée de faire élire le chef de l‘État québécois par le Parlement ou par le peuple.
Le vendredi 18 mai 2007
Lieutenant-gouverneur: Harper nomme Pierre Duchesne
Gilbert Lavoie
Le Soleil
C‘est l‘ancien secrétaire général de l‘Assemblée nationale, Pierre Duchesne, qui remplacera Lise Thibault au poste de lieutenant-gouverneur du Québec. Le Soleil a appris que le premier ministre Stephen Harper en fera l‘annonce aujourd‘hui même. Comme le veulent les conventions, le gouvernement fédéral en a informé le premier ministre Jean Charest.
Après la controverse soulevée autour des dépenses de Mme Thibault, le gouvernement Harper tenait à faire une nomination non partisane, sous le signe de l‘intégrité et de la connaissance des institutions parlementaires. Âgé de 67 ans, M. Duchesne a été secrétaire général de l‘Assemblée nationale du Québec de 1984 à 2001, après y avoir travaillé sous différentes fonctions depuis 1974.
Il s‘y est notamment démarqué par ses efforts pour assurer la perpétuation des traditions et des pratiques parlementaires, en présidant à la publication
du Recueil des décisions concernant la procédure parlementaire. On lui attribue également le mérite de la publication d‘un autre ouvrage important, La Procédure parlementaire du Québec.
M. Duchesne a également participé à la réforme des pratiques administratives de l‘Assemblée nationale.
Selon les informations recueillies par Le Soleil, la possibilité d‘un autre référendum au Québec a été l‘une des considérations retenues par le premier ministre Harper dans l‘étude des candidatures à ce poste. Des sources fiables veulent que des pressions aient été exercées auprès de M. Harper pour la nomination de l‘ancien ministre conservateur Benoît Bouchard. Mais le premier ministre tenait à ce que le représentant de la reine en poste dans l‘éventualité d‘un référendum soit bien au fait de ses responsabilités et prérogatives s‘il avait un jour à trancher sur un sujet litigieux.
À l‘occasion du départ à la retraite de M. Duchesne, en décembre 2001, le président de l‘Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, a rappelé sa grande préoccupation pour la sécurité à l‘Assemblée nationale, à la suite de l‘attentat perpétré dans l‘institution par Denis Lortie en mai 1984. « M. Duchesne, depuis cet incident dramatique, n‘a cessé de rappeler à la présidence (!) que les premières victimes avaient été d‘abord et avant tout des employés de l‘Assemblée, et certains d‘entre eux en gardent encore des traces dramatiques. »
La nomination de M. Duchesne devrait normalement être suivie sous peu par la publication du rapport de vérification commandé par le gouvernement sur les dépenses de Lise Thibault.
Qui dit réduction du nombre de ministres dit réduction du nombre d‘employés dans les cabinets (ou bureaux) ministériels et sur plus de personnel pour les places disponibles.
Qui dit perte de sièges à la suite d‘une élection générale dit plusieurs ex-députés et candidats de renom à recaser dans les cabinets ministériels.
Qui dit passage d‘un gouvernement majoritaire à un gouvernement minoritaire dit efforts supplémentaires du premier ministre pour placer des employés fidèles dans les cabinets de ses propres ministres.
Et lorsqu‘on se retrouve avec les trois situations en même temps, ça donne ce que Denis Lessard raconte ce matin dans La Presse:
Le mardi 24 avril 2007
La colère gronde parmi d‘ex-employés du PLQ
Denis Lessard
La Presse
Québec
La colère gronde dans les cabinets libéraux contre l‘entourage de Jean Charest. Des chefs de cabinet et des attachés de presse à qui on n‘a pas donné de nouvelles depuis les élections, d‘autres limogés sans autre forme de procès : le désir de caser des membres de la garde rapprochée de Jean Charest fait grincer des dents.
Le chef de cabinet du premier ministre, Stéphane Bertrand, est le premier ciblé : les conseillers du «bunker», le cabinet du premier ministre, ont obtenu des postes convoités, alors que bien des simples soldats des cabinets politiques des ministres défaits le 26 mars attendaient en vain un coup de fil.
«Un tel mécontentement chez les employés politiques au PLQ, c‘est du jamais vu. On traite des gens qui ont travaillé pendant des années comme des mouchoirs jetables», s‘insurge un chef de cabinet sous le couvert de l‘anonymat. Bien des employés politiques des ministres ou députés battus il y a trois semaines n‘ont pas même eu un coup de fil pour préciser leur avenir. Non seulement quatre ministres ont été battus le 26 mars, mais les 25 ministres sont passés à 18, et donc plus d‘une centaine d‘employés politiques de tous les niveaux se retrouvent carrément le bec à l‘eau, indique-t-on.
L‘impatience a gagné les députés hier, quand on les a convoqués pour un caucus avant la session, à Montmagny, dimanche prochain.
L‘opération auprès des nouveaux cabinets est aussi interprétée comme une volonté de conserver partout des observateurs attentifs aux jeux de coulisses, veillant aux intérêts du premier ministre Charest.
Par exemple, Philippe Dubuisson, responsable du contenu de la campagne libérale, devient le chef de cabinet de Monique Jérôme-Forget aux Finances. Pour le volet Trésor, Véronique Mercier deviendra directrice.
Sylvia Garcia, aussi du bunker, devient chef de cabinet de Christine Saint-Pierre à la Culture. Le bunker a tenté sans succès des coups de force pour déloger d‘autres vétérans. Jean-Philippe Marois, le bras droit de Jean-Marc Fournier, a failli passer par-dessus bord, il doit se contenter du poste de chef de cabinet au Revenu, un poste qui a laissé sur sa faim M. Fournier. Aux Ressources naturelles, on a tenté d‘imposer Jean Quenneville, mais le ministre Claude Béchard a tenu à conserver son chef de cabinet, Stéphane Gosselin.
On a voulu aussi placer des députés qui ont mordu la poussière aux dernières élections, avec un succès inégal. Dominique Viens, de Bellechasse, devait être chef de cabinet de Marguerite Blais, mais le mariage n‘a pas duré. Raymond Bernier devient chef de cabinet de Monique Gagnon-Tremblay, et Claude Drouin, celui de Julie Boulet aux Transports. Candidate aussi dans Rimouski, Hélène Ménard est chef de cabinet de David Whissell au Travail. Isabelle Mignault, qui était chef de cabinet de Carole Théberge, devient attachée de presse de Raymond Bachand au développement économique.
Ce matin, nous faisons part de quatre articles portant sur la possible teneur du remaniement ministériel publiés dans autant de quotidiens. Ces articles nous inspiré l‘idée d‘un petit jeu. Nous avons décortiqué chaque article afin de voir, parmi les nombreuses affirmation qui y étaient faites, lesquelles ont été confirmées ou infirmées lors du dévoilement du nouveau Conseil des ministres cet après-midi.
L‘idée n‘est pas d‘encenser un journaliste ou d‘en planter un autre (à preuve, nous n‘attribuons pas de “score” à chaque reportage, ni ne déclarons de gagnant), mais plutôt d‘illustrer les difficultés qu‘entourent ce type de spéculation, même pour des gens dont le métier consiste à être “généralement bien informé”. Rappelons que la formation d‘un Cabinet est une opération délicate dont les détails se règlent souvent à la toute dernière minute, et une décision qui pouvait sembler “coulée dans le béton” 24 heures avant l‘assermentation peut être renversée tant et aussi longtemps que les principaux intéressés ne sont pas assermentés. En d‘autres termes, certaines informations rapportées dans ce type de reportage peuvent être véridiques au moment où elles sont communiquées au journaliste pour devenir erronées lors de leur publication, d‘autres informations demeurent véridiques et d‘autres ne l‘ont tout simplement jamais été pour diverses raisons (ballons d‘essai, etc.).
Méthodologie: nous n‘avons retenu que les énoncés faits sur un ton affirmatif (“untel va être nommé à tel ministère”, “Joe Bloe sera exclu”, etc.) et exclu les énoncés qui avaient les allures de spéculations et/ou qui indiquent que le sort d‘une personne donnée n‘est pas réglé (“untel pourrait être nommé à tel type de ministère”, “on ne sait pas si XYZ va être nommé au Cabinet ou non”, etc.).
Denis Lessard (La Presse)
Là où il a vu juste :
- Claude Béchard (Ressources naturelles)
- David Whissell (nommé au Cabinet)
- Geoffrey Kelley (exclu du Cabinet)
- Henri-François Gautrin (exclu du Cabinet)
- Jacques Dupuis (Justice)
- Jean-Marc Fournier (Leader parlementaire; Revenu)
- Laurent Lessard (Agriculture (ou Affaires municipales))
- Lawrence Bergman (exclu du Cabinet)
- Line Beauchamp (Environnement)
- Lise Thériault (exclue du Cabinet)
- Marguerite Blais (nommée au Cabinet)
- Monique Jérôme Forget (Finances)
- Nathalie Normandeau (vice-PM)
- Philippe Couillard (Santé)
- Raymond Bachand (Développement économique)
- Sam Hamad (nommé au Cabinet)
- Yolande James (nommée au Cabinet)
- Yvon Marcoux (exclu du Cabinet)
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Là où il s‘est trompé :
- Christine St-Pierre (exclue du Cabinet)
- Pierre Arcand (nommé au Cabinet; Conseil du trésor)
- Yvon Vallières (Whip)
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Michel Corbeil et Martin Pelchat (Le Soleil) :
Là où ils ont vu juste :
- Claude Béchard (Ressources naturelles)
- Geoffrey Kelley (exclu du Cabinet)
- Henri-François Gautrin (exclu du Cabinet)
- Julie Boulet (maintenue au Cabinet)
- Line Beauchamp (autre portefeuille ministériel non-précisé)
- Lise Thériault (exclue du Cabinet)
- Monique Jérôme Forget (Finances)
- Philippe Couillard (Santé)
- Raymond Bachand (Développement économique; responsable de la région de Montréal)
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Là où ils se sont trompés :
- Benoît Pelletier (Justice en plus des Affaires intergouvernementales canadiennes)
- Yvon Vallières (exclu du Cabinet ou Affaires municipales et Régions)
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Michel Hébert (Le Journal de Québec) :
Là où il a vu juste :
- Benoît Pelletier (Affaires intergouvernementales canadiennes et Affaires autochtones)
- Geoffrey Kelley (exclu du Cabinet)
- Henri-François Gautrin (exclu du Cabinet)
- Jacques Dupuis (Justice)
- Jean-Marc Fournier (Leader parlementaire)
- Lawrence Bergman (exclu du Cabinet)
- Monique Gagnon-Tremblay (Relations internationales)
- Norman MacMillan (Whip)
- Philippe Couillard (Santé, responsable de la région de la Capitale-Nationale)
- Sam Hamad (nommé au Cabinet)
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Là où il s‘est trompé :
- Claude Béchard (Transports)
- David Whissell (Affaires municipales et Régions)
- Julie Boulet (Aînés)
- Line Beauchamp (Immigration et Communautés culturelles)
- Marguerite Blais (Famille et Enfance)
- Monique Jérôme Forget (Conseil du trésor)
- Nathalie Normandeau (Environnement)
- Pierre Arcand (nommé au Cabinet, Revenu)
- Pierre Paradis (nommé au Cabinet)
- Raymond Bachand (Finances)
- Sam Hamad (Développement économique)
- Yvon Vallières (Agriculture)
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Robert Dutrisac (Le Devoir) :
Là où il a vu juste :
- David Whissell (nommé au Cabinet)
- Henri-François Gautrin (exclu du Cabinet)
- Jean-Marc Fournier (Leader parlementaire)
- Lise Thériault (exclue du Cabinet)
- Marguerite Blais (nommée au Cabinet)
- Monique Jérôme Forget (Finances)
- Philippe Couillard (Santé)
- Raymond Bachand (Développement économique)
- Sam Hamad (nommé au Cabinet)
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Là où il s‘est trompé :
- Claude Béchard (Affaires municipales et Régions)
- Jean-Marc Fournier (Transports en sus du poste de Leader parlementaire)
- Laurent Lessard (Travail)
- Line Beauchamp (Éducation)
- Michelle Courchesne (Conseil du trésor)
- Nathalie Normandeau (Ressources naturelles)
- Yvon Vallières (Agriculture)
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Nous aurons la réponse définitive à toutes nos questions à partir de 14h cet après-midi, heure prévue de l‘assermentation du nouveau Conseil des ministres. En attendant, voici ce qu‘on raconte à ce sujet dans La Presse, Le Soleil, Le Journal de Québec et Le Devoir (accès réservé aux abonnés), qui tous laissent entendre que nous aurons droit à un remaniement majeur avec beaucoup de mouvement de personnel:
Le mercredi 18 avril 2007
Nouveau cabinet: bien des mécontents à Québec
Denis Lessard
La Presse
Près de la moitié du cabinet de Jean Charest, avant les élections, sera passé à l‘histoire à compter de ce matin. Pas moins de six ministres redeviendront simples députés, aujourd‘hui, pour injecter du sang neuf et réduire la taille du gouvernement. L‘opération fera bien des mécontents.
Avec la défaite de quatre ministres aux élections et les départs de Michel Audet et Margaret Delisle, près de la moitié des 25 limousines auront changé de propriétaire après la formation du gouvernement, annoncée pour 14 h aujourd‘hui.
Monique Jérôme-Forget, qui a traversé les négociations du secteur public et livré l‘entente sur l‘équité salariale, a ce qu‘elle réclamait : les Finances. Raymond Bachand souhaitait ce poste prestigieux, mais il ne sera pas trop déçu de rester dans les mêmes fonctions, au Développement économique.
Mais Philippe Couillard, qui a tenu le fort à la Santé depuis quatre ans, devra, à contrecoeur, rester à ce poste névralgique, compte tenu de la précarité du gouvernement. Le même sort attend Jean-Marc Fournier, qui réclame les Transports depuis des années. Il sera leader parlementaire, un poste qui le retiendra plus souvent qu‘à son tour à Québec. Compte tenu du poids de cette mission délicate au sein d‘un gouvernement minoritaire, il obtiendra en plus un ministère très léger – certains évoquent le Revenu.
Une autre déçue : Nathalie Normandeau, qui voulait les Ressources naturelles (poste qu‘on confie plutôt à Claude Béchard). En guise de prix de consolation, elle recevrait le titre de vice-première ministre, entend-on.
Pour faire monter quelques nouveaux visages tout en réduisant le nombre de ministres, M. Charest a dû carrément congédier plusieurs membres du gouvernement.
Première surprise, Geoff Kelley, ministre délégué aux Autochtones, est démis. Ministre très apprécié par tous ses collègues, il aura été victime de la géographie – il représentait la communauté anglophone de l‘ouest de Montréal, acquise de toute façon au PLQ.
Le même sort attendait Lawrence Bergman, autre anglophone qui représentait la communauté juive au sein du gouvernement. M. Bergman avait connu de sérieux ennuis de santé il y a quelques mois et a demandé à être relevé, indique-t-on.
Comme représentant des anglophones, le choix, semble-t-il, s‘est porté sur une femme de couleur : Yolande James, la jeune députée de 30 ans de Nelligan. Cette avocate, un nouveau visage, permettrait d‘assurer en même temps la représentation de trois groupes sous-représentés chez les élus.
Lise Thériault redeviendra elle aussi simple députée ; la déléguée aux Communautés culturelles et députée d‘Anjou était aussi desservie par la géographie.
Comme l‘avait indiqué La Presse en début de semaine, Henri-François Gautrin (Services gouvernementaux) et Yvon Marcoux (Justice) seront aussi mis sur la touche. Fort populaire auprès des agriculteurs, Yvon Vallières, atteint par le cancer il y a deux ans, aurait aussi demandé à être déchargé de ses fonctions ; il pourrait être nommé whip du gouvernement, un poste important en situation minoritaire que le vétéran député de Richmond a déjà occupé dans le passé.
Les congédiements se sont passés en matinée, au cabinet du premier ministre. En fin d‘après-midi, tout le monde s‘est transporté dans un hôtel de Sainte-Foy où, dans un deuxième temps, on a distribué les portefeuilles à ceux qui restaient au Conseil des ministres, ainsi qu‘aux nouveaux venus.
Couillard déçu
Déçu, Philippe Couillard a dû être convaincu de rester à la Santé, un service que lui a demandé Jean Charest : avec un gouvernement minoritaire et des élections probables d‘ici deux ans, il fallait maintenir une main ferme à la barre de cet important ministère.
Monique Jérôme-Forget obtiendra les Finances, comme elle le réclamait depuis quelques semaines – dès qu‘elle a vu que Raymond Bachand se pointait à l‘horizon. Certains spéculaient hier sur des scénarios où le ministre des Finances serait aussi titulaire du Trésor, un projet qui alimentait les discussions dans les coulisses encore hier soir. Car le nom du nouveau titulaire du Trésor restait une énigme hier.
Pierre Arcand, la vedette recrutée dans Mont-Royal, deviendra ministre, mais le Trésor paraît un défi énorme pour quelqu‘un qui n‘est pas familier avec l‘administration publique.
d‘autres députés seront déçus. Par exemple Christine Saint-Pierre, l‘ancienne journaliste, et Alain Paquet, qui finalement ne monterait pas au Conseil des ministres. Le sort de Pierre Paradis semblait aussi incertain- plusieurs sources étaient convaincues de le voir ministre aujourd‘hui. d‘autres prédisaient que Jean Charest ne pourrait surmonter la vieille inimitié qu‘il lui portait.
Marguerite Blais, députée de Saint-Henri-Sainte-Anne, deviendra aussi ministre, tout comme David Whissell, jusqu‘ici président du caucus.
Hamad recalé
Sam Hamad, ancien titulaire des Richesses naturelles, avait été recalé. Seul élu libéral à Québec avec Philippe Couillard, M. Hamad reviendra au Conseil des ministres, avec un portefeuille surprenant pour quelqu‘un qui a son profil économique, indique-t-on. Aussi élus en dehors de la région de Montréal, Julie Boulet et Laurent Lessard auront des promotions. M. Lessard sera à l‘Agriculture ou aux Affaires municipales.
Tout indique par ailleurs que Claude Béchard aura les Richesses naturelles, poste qu‘il convoitait, à l‘instar de Nathalie Normandeau.
Beauchamp à l‘Environnement
Jacques Dupuis sera à la Justice, et ne sera plus leader parlementaire.
Line Beauchamp quitterait la Culture pour l‘Environnement, ce qui n‘était pas son premier choix. Nathalie Normandeau resterait au Conseil des ministres, mais à des fonctions plus nébuleuses – elle obtiendrait toutefois le poste de vice-première ministre.
Le sort de Monique Gagnon-Tremblay, responsable des Affaires internationales, était incertain : des rumeurs l‘envoyaient à la présidence ou à la vice-présidence de l‘Assemblée nationale.
Poursuivez la lecture de «Rumeurs sur le nouveau Cabinet Charest — 5»→
Il n‘y a pas beaucoup d‘informations sur les titulaires des différents ministères qui devraient être dévoilés demain, mais selon Denis Lessard de La Presse, on a une bonne idée de l‘identité des personnes qui feront partie du prochain Conseil des ministres. On semble également se diriger vers un Cabinet de taille réduite, mais pas nécessairement vers des fusions de ministères car ça prend une loi de l‘Assemblée nationale pour ce faire.
Le mardi 17 avril 2007
Pierre Paradis sera de retour au Conseil des ministres
Denis Lessard
La Presse
Mis au rancart depuis les élections de 2003, le député de Brome-Missisquoi, Pierre Paradis, devrait être de retour au Conseil des ministres dont on prévoit annoncer la composition demain, à l‘Assemblée nationale.
Selon les informations obtenues par La Presse auprès de plusieurs sources libérales, le retour du mouton noir sera un élément important pour redresser la barre comme entend le faire Jean Charest à la suite du verdict du 26 mars. On fera tout pour indiquer à la population que «Jean Charest a compris le message du résultat de l‘élection», indique-t-on.
Pierre Paradis avait été laissé sur le carreau lors de la formation du gouvernement Charest après les élections de 2003. Plusieurs bonzes du PLQ avaient été surpris de cette décision. Après le scrutin du mois dernier, la réhabilitation du député de l‘Estrie doit contribuer à établir la perception que bien des choses ont changé à Québec. Il faut dire qu‘en 2003, il avait été mis de côté à la recommandation de Daniel Johnson, son ancien rival qui souhaitait voir choisis des députés qui avaient formé sa garde rapprochée, dont Jacques Chagnon. Les relations se sont refroidies passablement entre MM. Johnson et Charest depuis le dossier du choix du site du CHUM.
Les stratèges du PLQ ont envoyé à la corbeille à papiers tous les scénarios de fusions de ministère – on songeait à un superministère des Finances qui aurait avalé le Revenu, ou un autre pour la Justice et la Sécurité publique. Mais de tels changements structurels nécessitent des projets de lois, et, en situation minoritaire, l‘aval de l‘ADQ et du PQ est loin d‘être acquis. Les seuls regroupements possibles se feront en confiant au même ministre des responsabilités qui en mobilisaient deux.
Les principaux conseillers du premier ministre Charest ont tenu une ultime réunion de stratégie hier après-midi au cabinet de Montréal, histoire de mettre la dernière main à un plan pour la formation de la prochaine équipe.
Des sources fiables indiquaient que, dans un premier temps, le premier ministre Charest comptait entrer en contact avec ceux de ses ministres qui ne seraient plus membres du gouvernement à compter de cette semaine.
La Presse a déjà indiqué que le ministre de la Justice, Yvon Marcoux, risquait de perdre son poste, tout comme son collègue montréalais, Henri-François Gautrin, responsable des Services gouvernementaux.
Moins de ministres
Avec seulement 46 députés élus, le prochain gouvernement comptera moins de ministres que les 24 actuels, mais il semble que l‘on ne pourra pas descendre en bas de 20 limousines.
Des sources fiables indiquaient hier que le premier ministre Charest allait demander au Dr Philippe Couillard de demeurer à la Santé pour cette période délicate où le gouvernement se retrouve minoritaire en Chambre. Jean-Marc Fournier, titulaire de l‘Éducation, avait été pressenti pour servir à ce poste délicat, mais le principal intéressé ne l‘était justement pas. La décision sera importante pour M. Couillard qui n‘a jamais caché sa détermination à passer à un autre ministère.
Une question centrale demeure. Monique Jérôme-Forget obtiendra-t-elle les Finances comme elle le souhaite ou obtiendra-t-elle la sinécure des Relations internationales, le poste qu‘elle s‘attendait d‘avoir en 2003? S’il joue la carte du redressement, Jean Charest devrait y nommer Raymond Bachand. Mais Mme Jérôme-Forget a de si longs états de service qu‘il sera difficile de lui dire non.
Dans les coulisses hier, les hautes sphères du PLQ signalaient la nécessité de présenter «du sang neuf» dans la nouvelle équipe. Pierre Arcand, Marguerite Blais seront, parmi les nouveaux élus, appelés tout de suite au Conseil des ministres. Des députés avec de plus longs états de service obtiendront aussi des portefeuilles : à coup sûr David Whissell, président du caucus et député d‘Argenteuil, ainsi que, probablement, Alain Paquet, élu dans Laval-des-Rapides.
Ministre-orchestre depuis l‘élection des libéraux en 2003, Jacques Dupuis cédera des responsabilités : il sera responsable de la Justice et ne serait plus vice-premier ministre, ni leader du gouvernement à l‘Assemblée nationale.
MISE À JOUR (17 avril 2007, 12h45): Gilbert Lavoie y va de ses suggestions dans Le Soleil: Poursuivez la lecture de «Rumeurs sur le nouveau Cabinet Charest — 4»→
Selon Denis Lessard de La Presse qui rapporte aujourd‘hui les dernières rumeurs qui circulent sur la Colline parlementaire, on parle d‘un possible remaniement ministériel le 17 ou le 24 avril prochain. Toujours dans La Presse, Vincent Marissal parle plutôt du contexte et des contraintes auxquelles doit faire face le premier ministre dans la constitution de son nouveau cabinet.
Le mercredi 11 avril 2007
Le cabinet Charest sera rafraîchi
Denis Lessard
La Presse
Québec
Le casse-tête de Jean Charest commence à prendre forme. La formation du gouvernement prévue mardi ou mercredi la semaine prochaine laisse prévoir des changements importants, nécessaires pour un gouvernement qui vient de subir une raclée aux élections.
Le premier ministre Charest a passé le week-end de Pâques à New York, en compagnie du président du PLQ, Me Marc-André Blanchard, et l‘organisateur de la dernière campagne libérale, Benoît Savard. À une semaine de l‘annonce de la formation du prochain gouvernement, beaucoup de prudence s‘impose, mais des gestes semblent déjà prévisibles, a appris La Presse.
Plusieurs stratèges ont prévenu Jean Charest qu‘il doit remanier en profondeur son équipe ministérielle s‘il veut que la population retienne qu‘il a bien entendu le verdict du 26 mars.
Avant les élections, deux ministres avaient annoncé leur départ, Michel Audet et Margaret Delisle. Et quatre ont été battus aux élections: Pierre Corbeil, Françoise Gauthier, Carole Théberge et Michel Després. S‘il conserve le même nombre de ministres, Jean Charest a six chaises à distribuer.
Or il tentera de présenter un gouvernement un peu plus léger, avec deux ou trois limousines de moins, peut-on entendre, que les 24 d‘avant les élections.
Avec ce scénario, deux ministres seront renvoyés aux banquettes arrière. Le premier, Yvon Marcoux, à la Justice, avait d‘ailleurs failli ne pas se représenter. Déjà on s‘était préparé à rétrograder le titulaire des Transports en 2004, qui avait été sauvé par le refus d‘Yves Séguin d‘accepter la Justice. Quant à Henri-François Gautrin, le responsable des Services gouvernementaux, il est aussi dans le pétrin, car les libéraux sont déjà bien nombreux dans l‘île de Montréal et Jean Charest sait qu‘il doit présenter de nouveaux visages.
Parmi les députés qui deviendront ministres, on retrouvera Marguerite Blais, à un portefeuille social, Sam Hamad, rétrogradé en 2004 mais seul élu de Québec avec Philippe Couillard, Pierre Arcand, qui obtiendra un portefeuille économique, et probablement Nicole Ménard, la députée libérale de Laporte.
D‘autres députés seront aussi appelés : David Whissell, élu dans Argenteuil et déjà président du caucus, probablement aussi Alain Paquet dans Laval-des-Rapides, qui passerait devant Guy Ouellet, la vedette recrutée dans Chomedey.
Et bien des vétérans libéraux pensent que Jean Charest devrait faire table rase du passé et faire entrer au gouvernement Pierre Paradis, mis de côté en 2003.
Philippe Couillard au Trésor ?
Une question centrale : Philippe Couillard, qui veut quitter la Santé, se laissera-t-il convaincre de rester en poste pour la durée de vie du gouvernement minoritaire ? M. Couillard a déjà confié qu‘il aimerait l‘Énergie ou les Ressources naturelles, mais il irait plutôt au Trésor si Jean Charest accepte qu‘il quitte la Santé.
Monique Jérôme-Forget souhaite aller aux Finances et non à la Santé, comme l‘envoie la rumeur à Québec. Raymond Bachand aurait aimé les Finances aussi, mais il ne pourrait se battre contre les longs états de service de Mme Jérôme-Forget.
Michelle Courchesne quitterait la Solidarité sociale pour la Culture, où elle a déjà été sous-ministre. Line Beauchamp, qui occupait ce poste, sera affectée à l‘Éducation ou aux Transports, elle qui a déjà réclamé les Relations internationales. Monique Gagnon-Tremblay quittera les Relations internationales pour être remplacée par une femme, semble-t-il, – elle ne veut pas laisser son poste à son rival de longue date, Benoît Pelletier.
Jacques Dupuis se contenterait volontiers de la Justice, ce qui laisserait son poste de leader parlementaire à Jean-Marc Fournier, qui restera ministre mais ailleurs qu‘à l‘Éducation – il voulait les Transports, mais on ne sait pas s‘il sera satisfait.
Rayé de la carte dans plusieurs régions, le gouvernement devra identifier des ministres responsables de ces secteurs à découvert. Claude Béchard, ministre élu dans le Bas-du-Fleuve, s‘occupera aussi de la Côte-Nord. Philippe Couillard sera conscrit pour monter au Saguenay en plus d‘être ministre responsable de la région de Québec. Un ministre de l‘Outaouais, probablement M. Whissell, se verra confier l‘Abitibi où les libéraux sont absents depuis la défaite de Pierre Corbeil. Nathalie Normandeau, qui veut aller aux Ressources naturelles, continuera de s‘occuper de la Gaspésie, et Julie Boulet de la Mauricie.
Poursuivez la lecture de «Rumeurs sur le nouveau Cabinet Charest — 3»→
Rumeurs sur le nouveau Cabinet Charest – 2
Lu ce matin dans Le Devoir:
Le défi de Jean Charest
Kathleen Lévesque
Le Devoir
Édition du samedi 07 et du dimanche 08 avril 2007
Avec son nouveau conseil des ministres, le premier ministre devra recréer rapidement des liens avec la population
Héritier d‘un gouvernement minoritaire, Jean Charest jongle ces jours-ci avec les pièces d‘un gros casse-tête: la composition de son conseil des ministres. Ce qui est toujours un geste capital pour orienter le travail d‘un gouvernement constitue cette fois-ci un défi de taille puisque l‘équipe de Jean Charest aura à démontrer rapidement son efficacité et surtout une sensibilité envers la population, ce qui lui a fait défaut dans la première moitié de son mandat précédent.
Le gouvernement Charest ne peut pas profiter d‘un répit. Bien que ses adversaires, tant adéquistes que péquistes, ne semblent pas pressés de relancer la machine électorale, les uns étant occupés à s‘acclimater à leur nouveau rôle d‘opposition officielle et les autres étant plongés dans un mélodrame existentiel, il y a fort à parier que Jean Charest et ses 47 députés ne bénéficieront pas d‘une période de grâce très longue. Le gouvernement devra se montrer suffisamment convaincant pour que les électeurs aient le goût de le réélire une autre fois. L‘efficacité doit donc être au rendez-vous, et vite, estiment des observateurs de la scène politique.
Le sénateur Jean-Claude Rivest, qui a longtemps été aux côtés de Robert Bourassa et qui a donc été aux premières loges de la composition successive de conseils des ministres, est de ceux-là . La situation inusitée dans laquelle se trouve le Québec depuis le 26 mars modifie en profondeur les règles de ce jeu d‘adresse qu‘est le choix des ministres, croit-il.
«M. Charest a sûrement deux ans devant lui, minimum. Mais les problèmes vont survenir plus rapidement. Il y a assez d‘inconnues avec un gouvernement minoritaire que le premier ministre a peut-être intérêt à fonctionner avec du connu dans son conseil des ministres. J’aurais cette prudence-là », affirme le sénateur Rivest.
John Parisella, qui a été chef de cabinet de l‘ancien premier ministre Bourassa et qui est aujourd‘hui associé à l‘université Concordia, abonde ce sens. Selon lui, il s‘agit pour Jean Charest d‘injecter assez de sang neuf dans son équipe sans tout chambarder de A à Z. Le premier ministre ne peut pas se permettre de permettre un apprentissage prolongé à un trop grand nombre de ses ministres.
Michel Fréchette, communicateur-conseil, renchérit: «Les ministres choisis devront être opérationnels dès le jour de leur nomination, ce qui veut dire comprendre la mécanique d‘un ministère et agir promptement.» Et de toute façon, rappelle M. Fréchette, le chef du Parti libéral a fait de la continuité un thème central de sa campagne électorale; par souci de cohérence, il ne peut donc pas parler de changement profond. «Ce serait son premier mensonge alors que c‘est là un des reproches qui lui ont été faits par la population», affirme-t-il.
Jusqu‘à maintenant, 25 ministres entourent Jean Charest. Ce dernier sera-t-il tenté de se serrer la ceinture et de réduire le nombre de titulaires ministériels? La parité entre hommes et femmes est-elle une option? Chose certaine, les conjectures vont bon train: qui dirigera quoi? Les rumeurs de corridors, souvent nourries par les ambitions des uns et des autres, laissent voir un jeu de chaises musicales d‘envergure. On dit par exemple que Philippe Couillard voudrait bien quitter la Santé pour le Conseil du trésor et que Monique Jérôme-Forget pourrait hériter de la Santé. Mais rien n‘est encore définitif: le nouveau conseil des ministres pourrait n‘être connu que dans deux semaines, tout juste avant la rentrée parlementaire, en mai. C‘est du moins ce qui circule.
Chose certaine, Jean Charest peut compter sur des valeurs sûres. Outre Mme Jérôme-Forget et M. Couillard, il y a Jean-Marc Fournier, Line Beauchamp, Benoît Pelletier et Raymond Bachand, auxquels il faut ajouter Claude Béchard, Nathalie Normandeau, Yvon Vallières et Michèle Courchesne. Pour le sénateur Rivest et pour Michel Fréchette, il est clair que Jean Charest devra peut-être demander à certains de ses poids lourds de mettre leurs ambitions personnelles entre parenthèses au nom de l‘efficacité.
Cela ne signifie pas pour autant qu‘il ne faille pas faire de place aux nouveaux venus, à la condition que leur expérience personnelle leur permette de contribuer de façon pertinente à la bonne marche de l‘État. Les nouvelles députées Hélène Ménard, Marguerite Blais et Christine St-Pierre pourraient ainsi faire leurs premiers pas à la barre d‘un ministère. Ce pourrait également être le cas de Pierre Arcand.
Au-delà des compétences des candidats, le choix des ministres, règle générale, se fait en fonction d‘une certaine représentation régionale afin que l‘ensemble du Québec ait une place sur la ligne de front. Or les libéraux sont complètement absents de quatre régions: Côte-Nord, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Lanaudière et Abitibi. Aucun des experts consultés n‘y voit de problème. Ce critère n‘est pas essentiel, arguent-ils. Le sénateur Rivest estime qu‘un conseiller spécial aux régions auprès du premier ministre, capable de travailler avec les élus de l‘opposition dans des dossiers précis, pourrait donner d‘excellents résultats.
«Le jugement a été sévère en régions, rappelle John Parisella. Le Parti libéral doit en prendre acte et recréer des liens.» Selon lui, il s‘agit là du principal défi de Jean Charest. Le gouvernement libéral doit donc agir comme s‘il était dans l‘opposition, en «brassant la cage», en «forçant la réflexion» et donc en se ressourçant auprès de ses membres. «Il ne faut pas que le conseil général soit un club social. Il faut que ce soit un lieu de débats politiques. Ça enverra des signaux indiquant que le Parti libéral est bien vivant», affirme M. Parisella, qui prône ainsi une plus grande synergie entre le conseil des ministres, le caucus des députés et le parti.
Cette sensibilité envers les militants libéraux doit également s‘appliquer à l‘ensemble de la population. Pour Michel Fréchette, un changement d‘attitude doit s‘opérer. Le gouvernement Charest doit apprendre à fixer clairement ses objectifs, être concret et parler franchement. Les libéraux doivent être de «connivence» avec la population et développer «l‘efficacité emphatique», affirme-t-il.
Sans verser dans le populisme avec lequel flirte l‘Action démocratique, le gouvernement libéral doit revenir aux raisons d‘être de la politique, croit-il. «Ils sont élus pour dire à l‘appareil administratif ce que le peuple veut. Malheureusement, les politiciens deviennent rapidement les représentants de la fonction publique et disent au peuple: “Voici ce que les fonctionnaires pensent être bon pour vous.” Là , ça va prendre un conseil des ministres composé de représentants du peuple», soutient M. Fréchette.
Michel Fréchette souligne que le gouvernement a été victime d‘un taux record d‘insatisfaction lors de son premier mandat parce qu‘«il a très mal communiqué ce qu‘il faisait, le sens de ses mesures, dans quel cadre elles s‘intégraient». Pire encore, il s‘est tenu loin de la population, croyant qu‘il lui avait suffisamment parlé, rappelle M. Fréchette. Et il estime que la population sera plus que jamais à l‘écoute du gouvernement pour s‘assurer qu‘il s‘agira d‘un gouvernement «qui s‘occupe des gens». «L‘opinion publique sera le joueur invisible de toutes les stratégies du prochain gouvernement», affirme-t-il.
Jean-Claude Rivest juge également que le premier ministre et sa nouvelle équipe ministérielle devront faire montre d‘ouverture et de doigté. Dans un contexte minoritaire, le premier ministre devra être entouré de gens habiles à créer des ponts, y compris avec l‘opposition. C‘est fondamental, répète le sénateur. Puis, il lance en riant: «Ce n‘est pas pour rien. Les deux principaux ministres de Jean Charest seront Mario Dumont et André Boisclair, avec lesquels il va parler le plus dorénavant.»
Rumeurs sur le nouveau Cabinet Charest – 1
Ce n‘est pas pour rien que nous avons numéroté le titre de ce billet; il y aura beaucoup d‘autres articles de ce type, évoquant les dernières rumeurs et autres «informations privilégiées» provenant de «sources généralement bien informées», d‘ici le 28 avril prochain, date envisagée pour l‘assermentation du nouveau Conseil des ministres.
LE CABINET CHAREST
Couillard au Trésor et Jérôme-Forget à la Santé?
Michel Hébert
Le Journal de Québec
5 avril 2007, p. 18
Après un mois et demi de tranquillité, l‘Assemblée nationale revit dans l‘attente du prochain gouvernement, une tâche à laquelle Jean Charest s‘est déjà attelé.
Les 48 députés libéraux seront assermentés aujourd‘hui alors que ceux de Mario Dumont le seront le 12 avril, au retour du congé pascal. Les péquistes suivront Le premier ministre a déjà entrepris des pourparlers avec ses adversaires pour établir un plan de match jusqu‘à la fin de 2007, incluant un nouveau budget. M. Charest jonglerait aussi avec l‘idée d‘un discours du Trône insistant sur la nécessaire «stabilité» de son gouvernement minoritaire.
M Charest a du pain sur la planche et a déjà repoussé l‘assermentation de son futur cabinet au 24 avril, soit deux semaines avant la rentrée parlementaire du 8 mai.
Sam Hamad
d‘une certaine façon, la capitale nationale ne posera pas un problème majeur à Jean Charest. Avec seulement deux députés, il lui sera difficile de les écarter du conseil des ministres. Pour Sam Hamad, qui prend son mal en patience durant trois ans, ce sera la résurrection. On raconte dans les officines gouvernementales et notamment aux Transports, que le député de Louis-Hébert sera appelé à chausser les souliers de Michel Després, battu sans équivoque le 26 mars.
M. Hamad reprendrait aussi le poste de responsable de la Capitale-Nationale pour mener à terme les projets destinés au 400` de Québec. Mais Jean-Marc Fournier voudrait aussi les Transports et M. Charest devra trancher; à moins qu‘il ne refile la Santé à son ministre de l‘Éducation.
Car tous savent que Philippe Couillard veut quitter le fabuleux monde hospitalier C‘est au Trésor qu‘il serait muté, question de lui permettre d‘apprendre le fonctionnement du modèle québécois M. Couillard pourrait aussi hériter du poste de vice-premier ministre, au détriment de Jacques Dupuis.
Et la santé?
Monique Jérôme-Forget pourrait atterrir à la Santé; une main de fer dans un gant de chirurgien, dit-on. Comme M. Couillard, elle voudrait changer d‘air, surtout que les grands dossiers du Trésor; comme l‘équité salariale, sont réglés. d‘autres croient qu‘elle ira à l‘Éducation, présider au dégel des frais de scolarité.
S’il est écrit dans le ciel que Raymond Bachand héritera des Finances, Line Beauchamp pourrait se retrouver au ministère de la Famille et de l‘Enfance, laissant la Culture à une nouvelle venue, Marguerite Blais. Julie Boulet et Claude Béchard seraient aussi appelés à relever de nouveaux défis, l‘une au Tourisme, l‘autre aux Ressources naturelles.
Analyse-moi ça!
Voici quelques analyses du contexte électoral pour commencer la journée:
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L‘état des troupes: dans Le Soleil, Michel C. Auger discute des points forts et des points faibles respectifs des trois principaux partis;
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Gérer les vedettes: dans La Presse, Denis Lessard nous explique à quel point le recrutement de candidats-vedettes peut s‘avérer une tâche ardue, tant pour convaincre une personnalité connue de faire le saut en politique active que pour convaincre un député sortant de laisser sa place;
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Québec champ de bataille: Paul Roy de La Presse nous propose une analyse de la situation électorale dans la grande région de Québec (Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches), où s‘annoncent de nombreuses luttes à trois;
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Le roi est mort, vive le roi?: selon Joël-Denis Bellavance de La Presse, le règne de la lieutenante-gouverneure du Québec, Mme Lise Thibault, tirerait à sa fin. Le premier ministre fédéral, Stephen Harper (qui a le pouvoir de nommer ou de démettre les lieutenants-gouverneurs), n‘attendrait que la fin de la prochaine campagne électorale pour nommer son successeur (c‘est vrai, ce n‘est pas une “nouvelle électorale”, mais on parle du chef de l‘État québécois après tout).
La Presse consacre, dans son édition d‘aujourd‘hui, un article sur l‘apparition récente, sur le site de plusieurs ministères du Gouvernement du Québec, de vidéos mettant en vedette des ministres du gouvernement Charest qui dressent un bilan de leurs réalisations.
Un intervenant cité dans l‘article s‘interroge notamment sur l‘utilisation des sites gouvernementaux à des fins politiques et de l‘éventuel “brouillage”, selon ses termes, entre la politique partisane et l‘administration gouvernementale que cela pourrait entraîner, surtout à l‘approche de la prochaine élection générale.
À titre d‘exemple, voici les hyperliens vers les vidéos disponibles sur les sites du Ministère du Développement durable, de l‘Environnement et des Parcs ainsi que du Ministère des Affaires municipales et des Régions.
Le mercredi 10 janvier 2007
VIDÉOS SUR INTERNET
Les libéraux mettent leurs lunettes roses
Marie Allard et Sébastien Rodrigue
La Presse
La vogue des vidéos sur Internet a gagné le gouvernement Charest. Treize ministres diffusent depuis peu des clips d‘eux-mêmes dans lesquels ils dressent un bilan de leurs réalisations, en prenant soin d‘éviter plusieurs sujets controversés.
Diffusées sur les sites Internet de leurs ministères, ces capsules restent muettes sur la vente d‘une partie du mont Orford, sur les défusions municipales, sur la réforme de l‘Éducation et sur le pont de la 25. Neuf autres ministres – dont ceux de la Justice, du Travail et de l‘Agriculture – n‘ont pas eu droit à leur bilan vidéo.
Se défendant d‘être en mode préélectoral, les ministères disent s‘adapter à l‘ère de l‘Internet. « C‘est à l‘instar de ce qui se fait « C‘est à l‘instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays industrialisés, où les gouvernements utilisent de plus en plus Internet, a expliqué hier Marie-Claude Lavigne, attachée de presse du ministre de l‘Éducation. Les gens n‘aiment pas avoir des pages pleines à lire, ils sont habitués à avoir de l‘information plus rapide et animée. » Les clips des ministres arrivent toutefois en ligne au moment où les rumeurs d‘élections provinciales s‘intensifient une fois de plus.
Les messages vidéo, enregistrés en deux vagues au cours de l‘automne, auraient du mal à figurer parmi les favoris sur YouTube. Le scénario est toujours le même : on y voit le ministre cadré jusqu‘au buste devant un drapeau du Québec, lisant son bilan sans s‘arrêter. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, est la plus bavarde avec un clip de plus de six minutes trente. Le premier ministre a un traitement différent avec la diffusion d‘une conférence de presse portant sur le bilan de son gouvernement.
Ces vidéos sont encore loin du succès avec un peu plus de 2300 visites pour celui du premier ministre. Les premiers clips ne sont toutefois disponibles que depuis fin octobre et sept d‘entre eux ont été mis en ligne en décembre.
La production des clips des ministres a été pilotée par le Secrétariat des communications gouvernementales. Chaque tournage a coûté environ 1000 $. Selon la sous-ministre responsable, Marie-Claire Ouellette, d‘autres enregistrements sont prévus. « Nous trouvions que c‘était une façon intéressante de communiquer avec les contribuables », explique-t-elle.
Mme Ouellette refuse d‘y voir un exercice partisan, précisant qu‘il est « normal » qu‘un ministre fasse un tel bilan. « Nous avons choisi de parler de réalisations tangibles et très significatives », ajoute-t-elle. Plusieurs porte-parole admettent toutefois d‘emblée que ces bilans ne sont pas exhaustifs. « Nous avons mis l‘accent sur les mesures avec un impact sur les citoyens », se défend Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre des Affaires municipales.
L‘utilisation des sites gouvernementaux pour diffuser des bilans politiques est inusité, selon Thierry Giasson, spécialiste de la communication politique et chargé de cours à l‘Université de Montréal. « On vient brouiller la ligne entre la politique partisane et la politique gouvernementale », dit-il. M. Giasson s‘interroge aussi sur la portée véritable de cette tactique. Ce dernier souligne également que l‘internaute typique ne répond pas à la définition de la clientèle électorale traditionnelle.
Bilans partiels
Quelques exemples : le ministre de l‘Éducation, Jean-Marc Fournier ne prononce pas une seule fois le mot « réforme » en plus de quatre minutes. Il dit que les écoles primaires offrent désormais deux heures d‘éducation physique par semaine, alors qu‘en réalité, une sur cinq ne le fait pas.
Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, parle des quatre milliards investis en santé depuis trois ans, sans mentionner le futur CHUM. Et la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, passe sous silence la loi spéciale adoptée pour imposer les conditions de travail des employés de l‘État.
De son côté, la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, évite l‘épineuse question des défusions. La ministre vante plutôt le nouveau pacte fiscal avec les municipalités et l‘entente sur le transfert d‘une partie de la taxe fédérale sur l‘essence. Elle dit que son gouvernement investira un milliard en 2006 avec ces transferts, alors qu‘ils se chiffrent à 276 millions jusqu‘à maintenant. Ils atteindront au total 942 millions en 2010.
Pour les finances, le ministre Michel Audet n‘explique pas comment les baisses d‘impôts sont moindres que dans les promesses électorales de son parti. Il fait plutôt valoir que le fardeau fiscal des particulier est moindre par rapport aux autres provinces et qu‘il a été réduit de 2,9 milliards.
La ministre de la Famille, des Aînés de la Condition féminine se contente enfin de souligner que le Québec possède 200 000 places de garderies à 7 $. Il n‘y a rien pour expliquer le passage du tarif quotidien de 5 à 7 $, ni sur le controversé projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.
De leur côté, les ministères sans bilan vidéo ne semblent pas savoir pourquoi. «On n‘a pas fait de vidéo, mais il n‘y a pas vraiment de raison », a indiqué Aurélie Bujold, attachée de presse du ministre de la Justice. Au ministère du Revenu, on pense en tourner un prochainement. « Ça se fait de façon progressive », a précisé Alexandra Reny, attachée du ministre Lawrence Bergman.
La politique, c‘est la gestion des perceptions
Vincent Marissal traite dans sa chronique de ce matin publiée dans La Presse des problèmes de perception que vit le gouvernement Charest auprès de la population à l‘aube de la prochaine campagne électorale:
Le mercredi 20 décembre 2006
CHRONIQUE
Prêt, pas prêt, j’y vais (?)
Vincent Marissal
La Presse
(…)
Tout le monde, le conférencier d‘abord, reconnaissait qu‘il n‘y avait rien d‘irrémédiablement pourri dans le bilan du gouvernement libéral. Plutôt une mauvaise impression généralisée, due à un grave problème de direction et de communication.
Cela est encore vrai, un mois plus tard, quoi qu‘en pense M. Charest, et il est loin d‘être certain que les millions en annonces et en publicités (tout est prétexte ces temps-ci au gouvernement pour faire de la publicité dans les médias) parviendront à modifier la perception qu‘ont les Québécois de ce gouvernement qui n‘arrive pas à se “connecter” avec eux.
Il y a toujours un écart important (quand ce n‘est pas carrément un gouffre) entre l‘image que les politiciens ont d‘eux-mêmes et celle que leurs électeurs s‘en font, mais on atteint des sommets avec le chef libéral.
Vrai, les choses vont un peu mieux pour Jean Charest, l‘insatisfaction chronique envers son gouvernement est à la baisse, mais il est encore loin du seuil minimal des 50%. Et puis la majorité des Québécois ont encore du mal à associer ce gouvernement à quelque réalisation marquante. Ce sont, encore, les ratés qui collent au fond de la poêle.
(…)
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