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Membership des partis politiques en 2011

Le Directeur général des élections a dévoilé les rapports financiers complets des partis politiques autorisés pour l’année financière 2011 (du 1er janvier au 31 décembre), incluant les instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).

Déduire le membership des partis

Nous avons pris l’habitude ces dernières années de calculer le membership des partis politiques à partir des données contenues dans leurs rapports financiers et ceux de leurs instances (pour ceux que ça intéresse, vous pouvez consulter nos articles précédents sur les rapports financiers de 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010). Puisque la Loi électorale oblige les partis à comptabiliser distinctement les «revenus d’adhésion»(1), il est possible, en connaissant le coût annuel d’une carte de membre (information disponible sur le site Web des partis politiques), de déduire le nombre d’adhésions à un parti politique en 2010(2).

Combien d’adhésions aux partis en 2011?

Selon les rapports financiers des 19 partis politiques autorisés au 31 décembre 2011 et de leurs instances, le nombre d’adhésions à chaque parti politique serait le suivant:

  • Parti libéral du Québec: 81 693 adhésions (revenus d’adhésion: 408 465$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti québécois: 38 540 adhésions (revenus d’adhésion: 192 700$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Québec solidaire: 5 224 adhésions (revenus d’adhésion: 26 122$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Action démocratique du Québec: 1 574 adhésions (revenus d’adhésion: 15 740$, prix annuel d’une carte, 10$);
  • Option nationale: 1 150 adhésions (revenus d’adhésion: 11 495$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Coalition avenir Québec: ND (revenus d’adhésion: 2 936$, prix annuel d’une carte, 0$ (en théorie));
  • Parti vert du Québec: 257 adhésions (revenus d’adhésion: 1 285$, prix annuel d’une carte, 10$);
  • Parti indépendantiste: 208 adhésions (revenus d’adhésion: 1 040$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 458$);
  • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 245$);
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 160$);
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 19 adhésions (revenus d’adhésion: 95$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Québec – Révolution démocratique: ND (revenus d’adhésion: 60$);
  • Mouvement équité au Québec: 3 (revenus d’adhésion: 15$);
  • Nouvelle alliance Québec-Canada: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti égalité: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti nul: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti conservateur du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier).

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2011

Pour l’année 2011 cependant, certaines variables viennent introduire une dose d’incertitude dans le calcul du membership des partis politiques.

  • Dans le cas de l’Action démocratique du Québec, le coût annuel d’une carte de membre a augmenté de 5$ à 10$ en 2010. Puisqu’il n’est pas possible de savoir avec exactitude à quel moment cette augmentation est entrée en vigueur – et encore moins à quel moment dans l’année les cartes ont été vendues – il existe une certaine incertitude quant au nombre d’adhésions en 2011. Aux fins de cet article, nous avons émis comme hypothèse que toutes les adhésions vendues en 2011 l’ont été à 10$, ce qui pourrait avoir pour effet de sous-estimer le nombre d’adhérents à l’ADQ lors de sa dernière année d’existence.
  • Pour ce qui est de la Coalition avenir Québec, des revenus d’adhésion de 2 936$ ont été déclarés en 2011. Pourtant, officiellement, l’adhésion à ce parti est gratuite. Pour cette raison, il est impossible de déduire un nombre déterminé d’adhérents comme c’est le cas avec les autres partis.
  • Option nationale n’a pas encore atteint sa première année d’existence. Il est donc trop tôt pour voir si les revenus d’adhésion perçus en 2011 (le parti a été autorisé par le DGE à la fin d’octobre 2011) reflètent la situation réelle du parti où s’ils ne sont qu’une fraction de ce qu’il peut percevoir en 12 mois. La même situation s’appliquerait à la CAQ si l’adhésion à ce parti n’était pas gratuite.

Notes:

  1. Les revenus d’adhésion sont définis dans la Loi électorale comme «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre» ()
  2. Nous sommes conscients que cette méthode n’est pas entièrement parfaite et qu’il existe certains éléments d’incertitude dans l’évaluation du membership des partis politiques. Voici d’ailleurs ce que nous disions à ce sujet lorsque nous avons fait l’expérience pour la première fois, en 2007:

    Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :

    • Membres «à renouveler» : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres «à renouveler» (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres «en règle». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que «Put your money where your mouth is»; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne). En outre, selon les statuts et règlements de la plupart des partis, un membre dont l’adhésion est «à renouveler» ne peut être actif dans les instances du parti (vote lors des assemblées générales, etc.) s’il n’a pas payé son renouvellement.
    • Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.

    Cela étant, en raison des données publiques disponibles, la méthode que nous avons développée semble être la meilleure pour évaluer le nombre approximatif d’adhérents aux partis politiques. En tout cas, nos critiques n’ont jamais été en mesure de proposer une meilleure méthode. ()

Composition de l’Assemblée nationale au 14 février 2012

En date du 14 février 2012, à la suite de l’entrée en vigueur de la fusion intervenue entre l’Action démocratique du Québec et la Coalition avenir Québec en décembre 2011, la composition de l’Assemblée nationale du Québec est la suivante:

  • Parti libéral du Québec: 64 sièges;
  • Parti québécois: 44 sièges;
  • Coalition avenir Québec: 9 sièges;
  • Québec solidaire: 1 siège;
  • Option nationale: 1 siège;
  • Députés indépendants: 5 sièges;
  • Sièges vacants: 1 siège.

Membership des partis politiques en 2010

Nous vous avions suggérés d’être patients le mois dernier, votre patience est aujourd’hui récompensée: le Directeur général des élections a dévoilé les rapports financiers complets des partis politiques autorisés pour l’année financière 2010 (du 1er janvier au 31 décembre). Contrairement aux données sur les principaux partis publiées au début de mai, les rapports d’aujourd’hui incluent les résultats de toutes les instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).

Déduire le membership des partis, comment est-ce possible?

Depuis maintenant 5 ans, nous nous employons à calculer le membership des partis politiques à partir des données contenues dans leurs rapports financiers et ceux de leurs instances (pour ceux que ça intéresse, vous pouvez consulter nos articles précédents sur les rapports financiers de 2006, 2007, 2008 et 2009). Comment est-il possible de déduire le nombre d’adhérents à un parti politique alors qu’il s’agit, au mieux, d’un secret d’État, et, au pire, une source de spins plus farfelus les uns que les autres? Tous simplement parce que la Loi électorale oblige les partis à comptabiliser distinctement leurs diverses sources de financement, dont les «revenus d’adhésion», qui sont définis dans la Loi comme «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre».

Bref, en connaissant le montant total des revenus d’adhésion (info disponible dans les états financiers vérifiés) et le prix d’une carte de membre (info disponible sur le site Web des partis politiques), il suffit d’une règle de 3 pour trouver le nombre d’adhésions en 2010 et, par déduction, le nombre de membres appartenant à un parti politique (1).

Combien d’adhésions aux partis en 2010?

Selon les rapports financiers des 16 partis politiques autorisés au 31 décembre 2010 et de leurs instances, le nombre d’adhésions à chaque parti politique serait le suivant:

  • Parti québécois: 52 643 adhésions (revenus d’adhésion: 263 216$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti libéral du Québec: 42 365 adhésions (revenus d’adhésion: 211 825$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Québec solidaire: 4 691 adhésions (revenus d’adhésion: 23 455$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Action démocratique du Québec: 2 484 adhésions (revenus d’adhésion: 12 420$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti vert du Québec: 624 adhésions (revenus d’adhésion: 3 120$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti indépendantiste: 199 adhésions (revenus d’adhésion: 995$, prix annuel d’une carte, 5$);
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 34 adhésions (revenus d’adhésion: 170$, prix annuel d’une carte, 5$(2));
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 210$);
  • Mouvement équité au Québec: ND (revenus d’adhésion: 70$);
  • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 135$);
  • Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Nouvelle alliance Québec-Canada: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti égalité: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti nul: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
  • Parti conservateur du Québec: ND (pas de rapport financier).

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2010

Le moins que l’on puisse dire en examinant les tendances historiques du membership, c’est que l’adhésion aux principaux partis politiques bat de l’aile ces années-ci. Dans le cas du Parti libéral du Québec, les 211 825$ de revenus d’adhésion (42 365 adhésions annuelles vendues) font de 2010 la pire année depuis que la Loi sur le financement des partis politiques, adoptée en 1978, oblige les partis à rendre publics leurs revenus d’adhésion. La 2e pire année de l’histoire du PLQ est 1978, où ils avaient recueilli 226 220$ en frais d’adhésion (et encore, le prix d’une carte était moindre à l’époque). En ce qui a trait au Parti québécois, 2010 est également la pire année depuis 1978 (263 216$). À cet égard, le contraste est d’autant plus saisissant lorsqu’on sait que ce parti a déjà recueilli dans les 700 000$ de revenus d’adhésion (1982, 1994, 2005), voire 800 000$ (1985) ou même 1,4 M$ en 1 an (1981, à une époque où le prix d’une carte était moindre qu’aujourd’hui). Quant à l’Action démocratique du Québec, si 2010 (12 420$) n’est pas la pire année de son histoire, il faut remonter à l’année 2000 pour retrouver des revenus d’adhésion moindres que cette année. D’ailleurs, il tombe au 4e rang, Québec solidaire ayant recueilli 23 455$ en frais d’adhésion en 2010, ce qui donne 4 691 adhésions annuelles vendues. À ce chapitre, QS n’est pas loin de son record historique (24 075$ en 2006).

Quant aux autres partis politiques ayant des revenus d’adhésion, aucun n’a vendu au-delà de 1 000 adhésions annuelles (même en appliquant la règle du 5$ par carte par année aux partis pour lesquels l’information n’est pas disponible).
Notes:

  1. Nous sommes conscients que cette méthode n’est pas entièrement parfaite et qu’il existe certains éléments d’incertitude dans l’évaluation du membership des partis politiques. Voici d’ailleurs ce que nous disions à ce sujet lorsque nous avons fait l’expérience pour la première fois, en 2007:

    Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :

    • Membres «à renouveler» : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres «à renouveler» (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres «en règle». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que «Put your money where your mouth is»; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne). En outre, selon les statuts et règlements de la plupart des partis, un membre dont l’adhésion est «à renouveler» ne peut être actif dans les instances du parti (vote lors des assemblées générales, etc.) s’il n’a pas payé son renouvellement.
    • Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.

    Cela étant, en raison des données publiques disponibles, la méthode que nous avons développée semble être la meilleure pour évaluer le nombre approximatif d’adhérents aux partis politiques. En tout cas, nos critiques n’ont jamais été en mesure de proposer une meilleure méthode. ()

  2. Selon le site Internet du Parti démocratie chrétienne du Québec, à l’époque où il était encore en ligne. ()

Gérald Beaulieu, candidat de l’ADQ dans Kamouraska-Témiscouata?

L’Action démocratique du Québec a annoncé vendredi par voie de communiqué qu’elle présentera demain (dimanche le 24 octobre) l’identité de son candidat lors de l’élection partielle qui doit avoir lieu dans Kamouraska-Témiscouata d’ici au printemps prochain. Entre-temps, un article du site LePlacoteux.com daté du 9 octobre dernier nous indiquait que M. Gérald Beaulieu, président de l’ADQ Kamouraska-Témiscouata et candidat défait (ADQ) lors de l’élection générale de 2007 dans Kamouraska-Témiscouata, serait intéressé à porter à nouveau les couleurs de l’ADQ lors de la prochaine partielle.

À suivre demain.

José Fiorilo, candidat adéquiste dans Saint-Laurent

En cette journée de déclenchement de campagne électorale dans Saint-Laurent, l’Action démocratique du Québec a dévoilé l’identité de son candidat à l’occasion de l’élection partielle qui aura lieu le 13 septembre prochain. Selon l’hebdo Nouvelles Saint-Laurent, il s’agit de M. José Fiorilo, candidat défait (ADQ) lors des élections générales de 2007 et de 2008 dans Saint-Laurent. Il a terminé au 3e rang dans la circonscription lors de ces 2 scrutins.

Élection partielle dans Saint-Laurent 2010: notre section spéciale

Membership des partis politiques en 2009

Le Directeur général des élections a dévoilé cet après-midi les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2009 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).

Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier

En vertu des sources de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les rapports financiers des partis politiques. Il est donc possible de déduire le membership des partis politiques par une simple règle de 3, dans la mesure où les revenus totaux d’adhésion (info disponible dans les états financiers vérifiés) et le prix d’une carte de membre (info disponible sur le site Web des partis politiques) sont connus. Depuis plusieurs années (en 2006, 2007) et 2008), nous nous sommes amusés à faire ce calcul.

Les chiffres de 2009

Selon les rapports financiers des 16 partis politiques autorisés au 31 décembre 2009 et de leurs instances, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:

  • Parti québécois: 53 362 adhérents;
  • Parti libéral du Québec: 51 342 adhérents;
  • Action démocratique du Québec: 6 120 adhérents;
  • Québec solidaire: 3 257 adhérents;
  • Parti vert du Québec: 367 adhérents;
  • Parti indépendantiste: 81 adhérents;
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 27 adhérents;
  • Parti égalité: 5 adhérents;
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 030$);
  • Mouvement équité au Québec: ND (evenus d’adhésion: 100$);
  • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 26$);
  • Parti conservateur du Québec: ND (revenus d’adhésion: 25$);
  • Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti de la réforme financière: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti nul: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
  • Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);

Il n’est pas anormal de voir une baisse des contributions financières et des adhésions aux partis politiques lors d’une année post-électorale comme le fut 2009. Néanmoins, si on analyse le membership selon une perspective historique, 2009 constitue pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois leur pire année en 10 ans. De 1999 à 2008, le membership annuel moyen était de 76 559 au PLQ et de 80 061 au PQ. En 2009, le membership était de 51 342 et de 53 362 respectivement, ce qui les place presque à égalité. Quant aux autres partis, tous ont également subi une baisse des revenus d’adhésion, à l’exception du Parti marxiste-léniniste du Québec.

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2009

Simon-Pierre Diamond, candidat libéral dans Vachon?

Simon-Pierre DiamondSelon l’hebdo Le courrier du sud de Longueuil, l’ex-député adéquiste de Marguerite-D’Youville et ex-directeur général de l’ADQ, Simon-Pierre Diamond, porterait les couleurs du Parti libéral du Québec lors de la prochaine élection partielle dans Vachon. M. Diamond a été élu député de Marguerite-D’Youville lors de l‘élection générale de 2007, obtenant 37,07% des bulletins valides, puis fut défait lors de l’élection générale suivante (en 2008), terminant alors au 3e rang avec 18,46% des bulletins valides. Il a occupé plusieurs fonctions au sein de l’Action démocratique du Québec, notamment la présidence de la Commission des jeunes de l’ADQ de 2004 à 2007, puis la direction générale du parti en 2009.

La conférence de presse annonçant la candidature, qui doit avoir lieu demain, avait été convoquée vendredi dernier sans plus de détails sur l’identité du candidat libéral.

Confirmé: Alain Dépatie dans Vachon

Le chef de l’Action démocratique du Québec et député de Chauveau, Gérard Deltell (ADQ), a confirmé hier la candidature du conseiller municipal Alain Dépatie lors de la prochaine élection partielle dans Vachon.

Notons que les rumeurs entourant la candidature de M. Dépatie, qui est ingénieur de profession, circulaient déjà depuis quelques semaines, comme nous le rapportions plus tôt cette semaine.

(source: Le journal de Saint-Hubert)

Alain Dépatie, candidat de l’ADQ dans Vachon?

Selon Télévision Rive-Sud (TVRS), l’Action démocratique du Québec aurait, il y a quelques semaines, tenté de convaincre Alain Dépatie, conseiller municipal (district no 7) à la Ville de Saint-Lambert et candidat défait (ADQ) lors de l’élection générale de 2008 dans Laporte, pour porter les couleurs du parti lors de l’élection partielle qui doit avoir lieu dans Vachon d’ici le milieu de l’été 2010. M. Dépatie avait obtenu 9,44% des bulletins valides dans Laporte lors de la dernière élection générale, ce qui lui a valu le 3e rang.

Pour ce qui est du Parti libéral du Québec, TVRS rapporte que le parti serait encore en «période de consultation pour identifier un candidat».

(via @gtherrien)

Taillon quitte

Gilles TaillonLors de l’annonce de sa démission comme chef de l’Action démocratique du Québec le 10 novembre dernier, Gilles Taillon (ADQ) avait exprimé l’intention de rester en poste jusqu’à l’élection d’un successeur par les membres du parti. En fin de compte, à la suite de la réunion du conseil exécutif du parti qui avait lieu ce soir, sa démission est maintenant effective et l’identité de son successeur (nous croyons ne surprendre personne en avançant que le député de Chauveau, Gérard Deltell (ADQ), sera fort probablement le prochain chef; c’est le seul nom qui circule de toute façon) sera dévoilée demain. Poursuivez la lecture de «Taillon quitte»→

Gilles Taillon démissionne

C’est très exactement 24 jours après son élection comme chef de l’Action démocratique du Québec que Gilles Taillon annonçait cet après-midi sa démission de ce poste. Entre-temps, M. Taillon restera en fonction comme chef jusqu’à un successeur soit choisi.

Cette démission enclenche par le fait même une nouvelle course à la direction du parti, la deuxième en quelques mois.

(Treize heures trente minutes)

Le Modérateur: Alors, bonjour tout le monde. Évidemment, bienvenue. M. Taillon va faire une déclaration et il n’y aura pas de questions après.

M. Chartrand (Yves): Pourquoi il n’y a pas de questions, monsieur?

Le Modérateur: Il n’y aura pas de questions, alors, sans plus…

M. Taillon (Gilles): Bien, parce que je…

M. Chartrand (Yves): …

M. Taillon (Gilles): Bien, j’en ai décidé ainsi, M. Chartrand. Donc, mesdames messieurs, bonjour. Ça me fait plaisir d’être là. D’abord, permettez-moi de déplorer le départ de Me Charpentier comme président de l’ADQ…

32-Imprimé le 10 novembre 2009 à 14:11 Fin R-PP1110.090

M. Taillon (Gilles): Donc, mesdames, messieurs, bonjour. Ça me fait plaisir d’être là.

D’abord, permettez-moi de déplorer le départ de Me Charpentier comme président de l’ADQ. Me Charpentier s’est investi dans ce parti de façon incroyable, mais les chicanes incessantes des derniers jours l’ont convaincu de partir. Alors, c’est avec beaucoup de regret que j’ai accepté sa démission.
Dans le même sens, pour mettre fin aux luttes intestines stériles qui détournent l’ADQ de son vrai objectif, c’est-à-dire interroger, interpeller, amener le gouvernement à agir dans les scandales sur les enquêtes publiques, dans les scandales de la construction, j’ai annoncé à mon caucus, ce matin, mon intention d’aviser les autorités du parti de préparer une course au leadership. Compte tenu du vote démocratique et de ma légitimité de chef élu, hein, j’ai gagné par trois voix, je tiens à le dire parce qu’on parle d’une voix, mais en réalité, j’ai accepté que les deux voix de bénévoles de M. Caire qui avait voté pour mes bénévoles comptent pour lui, c’est trois voix, le gain, donc de préparer une course au leadership, et d’ici là, je reste chef, compte tenu de ma légitimité.
Je reste chef jusqu’à ce que le parti nomme un nouveau chef au suffrage universel des membres, tel que le prévoit notre constitution. D’ici là, donc, comprenez que je conserve la direction du parti. J’ai remanié les fonctions et responsabilités, bien sûr, suite au départ des deux députés, MM. Caire et Picard, et j’ai confirmé François comme chef parlementaire. François pourra vous confirmer dans les prochains jours la répartition des fonctions et responsabilités, mais comprenez qu’en gros les gens ont récupéré les fonctions économiques en fonction de leur grand mandat, et la grande différence, c’est M. Deltell qui va s’occuper désormais de la santé et des relations intergouvernementales, qui va siéger comme vice-président de la Commission de l’administration publique et que j’ai nommé aussi adjoint au chef parlementaire, compte tenu de l’importance de la période de questions et de la préparation des questions.
Dans la gestion interne du parti, évidemment je vais seconder Jean L’Écuyer qui est D.G. à demi-temps. Vous savez que, compte tenu des finances très précaires du parti, moi, je travaille sans salaire, on ne rembourse que mes dépenses, et on n’a pas les moyens, malgré cela, de se payer un D.G. à temps plein. Alors, j’ai fait l’analyse complète des finances, M. L’Écuyer a accepté cela. Donc, je vais le seconder bien sûr dans son travail interne et d’organisation.
Depuis trois semaines, j’ai aussi découvert, je dirais, certains aspects un peu troublants dans la gestion…

16-Imprimé le 10 novembre 2009 à 14:11 Fin R-PP1110.091

M. Taillon (Gilles): …interne et d’organisation.
Depuis trois semaines, j’ai aussi découvert, je dirais, certains aspects un peu troublants dans la gestion des finances, du financement du parti depuis 2003, et j’ai l’intention de pousser plus avant mon analyse et de probablement demander une rencontre avec les autorités de la Sûreté du Québec, qui actuellement enquête dans les affaires que vous savez.
Alors, voilà le sens de la décision que j’ai annoncée au caucus. Je reste jusqu’à ce qu’on trouve un chef selon la voie démocratique. Ça va me faire plaisir de vous voir, d’assister à l’occasion à de l’action ici. Vous savez que pour les deux prochains mois je suis mes traitements de radiothérapie. J’avais déplacé cela à Québec, donc on reste à Québec, et, dans les périodes de fin de semaine et certains jours de semaine, je vais faire des sauts à Montréal. Bref…

Une voix: Pensez-vous que l’ADQ va survivre?

M. Taillon (Gilles): Non, il n’y a pas de questions. Merci beaucoup, messieurs!

Une voix: Au revoir.

(Fin à 13 h 37)

L’ADQ perd 33% de son caucus

L’Action démocratique du Québec vient de perdre le tiers de son caucus d’un seul coup (43% si on compte la démission de Mario Dumont en mars dernier). Le député de La Peltrie, Éric Caire (ind.), et le député des Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard (ind.), siègeront désormais comme députés indépendants à l’Assemblée nationale.

À première vue, il ne semble pas que ces départs remettront en cause le statut de groupe parlementaire qui a été accordé à l’Action démocratique du Québec en avril 2009 car le règlement temporaire sur le statut de groupe parlementaire (format pdf) adopté lors de la réforme parlementaire du printemps dernier stipule que

Tout parti politique qui, aux plus récentes élections générales, a fait élire au moins cinq députés et qui a recueilli 11 % des voix constitue un groupe parlementaire.

Bref, c’est le nombre de députés élus sous la bannière d’un parti lors d’une élection générale qui entre en ligne de compte, pas le nombre de députés à un moment ou à un autre durant la législature. Poursuivez la lecture de «L’ADQ perd 33% de son caucus»→

Résultats du scrutin à la direction de l’ADQ

Voici les résultats du vote à la direction de l’Action démocratique du Québec selon la Presse canadienne et Radio-Canada. Le vote s’est déroulé du vendredi 16 octobre au dimanche 18 octobre 2009.

1er tour
Candidats Votes (n) Votes (%)
Éric Caire 1 631 41,69
Gilles Taillon 1 571 40,16
Christian Lévesque 710 18,15
Bulletins valides 3 912 100,00
Bulletins rejetés 0 0,00
Bulletins valides 3 912
Vote exercé et taux de participation 3 912 28,64
Électeurs inscrits 13 660

Christian Lévesque étant le candidat ayant terminé au dernier rang, celui-ci est éliminé.

2e tour(1)
Candidats Votes (n) Votes (%)
Gilles Taillon 1 957 50,03
Éric Caire 1 955 49,97
Bulletins valides 3 912 100,00
Bulletins rejetés 0 0,00
Bulletins valides 3 912
Vote exercé et taux de participation 3 912 28,64
Électeurs inscrits 13 660

Gilles Taillon est élu chef de l’Action démocratique du Québec.

Notes:

  1. Selon Le Devoir, Gilles Taillon aurait obtenu 1957 au 2e tour contre 1955 pour Éric Caire. Ça aurait plus de sens que les chiffres de Radio-Canada (1 901 à 1 899) car ça donnerait le même nombre de bulletins valides qu’au 1er tour. Le Devoir rapporte également qu’il y aurait 13 660 électeurs inscrits. ()

Récapitulation: l’opinion publique* sur la chefferie de l’ADQ

Depuis l’annonce par Mario Dumont de son retrait de la vie politique le 8 décembre 2008, nous avons organisé 3 vox pop sur la course à la direction de l’Action démocratique du Québec. En cette dernière journée de votation (les résultats seront dévoilés cet après-midi), nous proposons une petite récapitulation des «sondages» que nous avons réalisés depuis 11 mois.

Comme d’habitude, nous vous rappelons que le vox pop sert uniquement à prendre le pouls des internautes et qu’en raison de la méthodologie employée, les résultats n’ont pas la valeur scientifique d’un véritable sondage réalisé selon les règles de l’art.

1er essai: 12 décembre 2008 au 1er février 2009

Selon vous, qui devrait remplacer Mario Dumont comme chef de l’ADQ?

  • Marie Grégoire (24%, 113 Votes)
  • Quelqu’un d’autre (20%, 96 Votes)
  • Stéphane Gendron (18%, 84 Votes)
  • Éric Caire (16%, 75 Votes)
  • Sébastien Proulx (10%, 47 Votes)
  • Mario Dumont (8%, 36 Votes)
  • Gérard Deltell (4%, 23 Votes)

Nombre de réponses: 474

Ce vox pop fut lancé 4 jours après le retrait de Mario Dumont de la vie politique. En conséquence, il n’y a aucun candidat déclaré comme choix de réponse, seulement les noms les plus mentionnés comme candidats potentiels à l’époque. En fin de compte, seul Éric Caire se lancera dans la course. Fait intéressant, “quelqu’un d’autre” fut le 2e choix le plus populaire.

2e essai: 19 août au 22 septembre 2009

Si vous aviez à voter pour choisir le chef de l’Action démocratique, pour lequel des candidats suivants auriez-vous le plus tendance à voter ?

  • Éric Caire (30%, 72 Votes)
  • Jean-François Plante (29%, 70 Votes)
  • Gilles Taillon (24%, 58 Votes)
  • Christian Lévesque (17%, 38 Votes)

Nombre de réponses: 238

Ce vox pop, qui interroge les gens sur de “vraies” options plutôt que sur des candidats potentiels, aurait dû être le dernier portant sur la course à la direction de l’ADQ, mais la disqualification de Jean-François Plante quelques jours après la période de mise en candidature l’a rendu invalide, surtout que ce dernier était en tête du vox pop lorsqu’il fut disqualifié. Par curiosité, nous avons décidé d’attendre qu’il glisse en 2e place avant de fermer ce vox pop. Ça a pris 1 mois environ; ses appuis continuaient de rentrer en dépit du fait qu’il n’était plus en lice…

3e essai: 27 septembre au 16 octobre 2009

Si vous aviez à voter pour choisir le chef de l’Action démocratique, pour lequel des candidats suivants auriez-vous le plus tendance à voter ?

  • Gilles Taillon (46%, 60 Votes)
  • Christian Lévesque (31%, 40 Votes)
  • Éric Caire (23%, 31 Votes)

Nombre de réponses: 131

Même question que précédemment, mais avec les 3 personnes dont la candidature a été déclarée valide. Théoriquement, tous ceux qui ont voté au 2e vox pop auraient pu le faire au 3e, mais il n’y a aucune certitude qu’ils l’ont fait. Aucun moyen non plus de savoir où se sont logés les partisans de Jeff Plante après sa disqualification. On constate néanmoins qu’Éric Caire, qui a fini premier lorsque Plante figurait dans les choix de réponse, glisse en 3e place. De plus, personne n’atteint la barre de la majorité absolue. Ça aurait été intéressant d’interroger les gens sur les 2e choix, mais il est un peu tard pour y penser…

*Si on définit “opinion publique” par “ceux qui participent aux vox pop de ce site” . 🙂

Le 4e candidat, épisode 9461

C’est à croire qu’il y a une malédiction sur ceux qui qui sont les 4e à songer à présenter leur candidature à la direction de l’Action démocratique du Québec, comme François Bonnardel Paul Daniel Muller Myriam Taschereau Gérard Deltell Jean-François Plante. Comme si ceux qui n’abandonnent pas la course d’eux-mêmes étaient forcés de le faire par une force immanente. 🙂

C’est même rendus que nous avons un tag pour identifier nos articles traitant du 4e candidat, c’est dire…

Confirmé: Jean-Pierre Parrot dans Rousseau

Lorsque interrogés il y a 2 semaines sur la prochaine élection partielle dans Rousseau, des porte-parole adéquistes, dont Jean-Pierre Parrot, avaient émis le souhait que le gouvernement d’attendre que leur prochain chef soit élu pour tenir le scrutin, mais le déclenchement de la campagne électorale pour le 21 septembre ne leur a pas donné le choix. Jean-Pierre Parrot, candidat défait (ADQ) lors de l’élection générale de 2003 dans Terrebonne et lors des élections générales de 2007 et 2008 dans Rousseau, portera donc les couleurs de l’Action démocratique du Québec dans Rousseau le 21 septembre prochain. La nouvelle a été confirmée par communiqué de presse cet après-midi.

M. Parrot avait obtenu 37,76% des bulletins valides en 2007, terminant alors au 2e rang derrière le député sortant François Legault (PQ). Il a dégringolé à 16,41% des bulletins valides en 2008.

ADQ: Le mythique 4e candidat ne sera pas un mythe

On a supputé ces derniers jours sur la capacité de Jean-François Plante de réunir toutes les conditions pour participer à la course à la direction de l’Action démocratique du Québec (et nous avons nous-mêmes consacré plusieurs articles sur le mythique 4e candidat). Pari tenu. Il y aura bel et bien 4 candidats en lice le 18 octobre prochain: Éric Caire, Christian Lévesque, Jean-François Plante et Gilles Taillon.

Course à la direction de l’ADQ – Quatre aspirants ont déposé leur bulletin de mise en candidature

    MONTREAL, le 18 août /CNW Telbec/ - Le président d'élection de l'Action
démocratique du Québec, Me Pierre Eloi Talbot, confirme qu'à la fermeture de
la période de mise en candidature, quatre personnes ont manifesté leur intérêt
pour occuper le poste de chef de l'Action démocratique du Québec. Il s'agit de
Christian Lévesque, d'Eric Caire, de Gilles Taillon et de Jean-François
Plante.
    La période de dépôt des mises en candidature, qui a débuté le 28 juillet
dernier, s'est conclue aujourd'hui, à 17h. A présent, aucune nouvelle
candidature ne sera recevable. Pour être déclarés candidats officiels à la
direction de l'ADQ, les prétendants devaient recueillir au moins 1000
signatures de membres en règle, dont 60 dans chacune des douze régions
définies dans la Constitution du parti. De plus, chaque personne devait
déposer une somme de 15 000 $, qui lui sera remboursée à la fin de la course.
    De plus, le président d'élection confirme que les candidatures de
Christian Lévesque et d'Eric Caire respectent l'ensemble des conditions donc,
ces deux candidats sont officiellement dans la course à la chefferie. En ce
qui concerne Gilles Taillon et Jean-François Plante, qui ont tous deux déposé
leur bulletin cet après-midi, la confirmation de leur candidature se fera au
plus tard le 24 août 2009, tel que le prescrit le règlement. "Je m'engage à
confirmer les candidatures avant le premier débat de la course, organisé par
la Commission des jeunes de l'ADQ et qui se tiendra le 23 août prochain, à
10h00, au Centre des congrès de Lévis ", a toutefois précisé Me Talbot.


Renseignements: Sébastien Lépine, Attaché de presse, Action démocratique
du Québec, (418) 806-8423

PLQ: Michel Fafard de retour dans Rousseau

C’est un article de La Presse qui date de vendredi dernier, mais on y apprend que Michel Fafard, comptable agréé et candidat défait (LIB) lors de l’élection générale de 2008 dans Rousseau, portera à nouveau les couleurs libérales lors de l’élection partielle qui doit avoir lieu dans Rousseau d’ici février 2010 (théoriquement du moins…).

Pour ce qui est de l’Action démocratique du Québec, on mentionne que Jean-Pierre Parrot, candidat défait (ADQ) lors de l’élection générale de 2003 dans Terrebonne et lors des élections générales de 2007 et 2008 dans Rousseau, envisagerait de se porter candidat, mais on peut supposer que le résultat de la course à la direction du parti influencera le choix du candidat dans l’éventualité où le nouveau chef adéquiste devait être un non-élu. Poursuivez la lecture de «PLQ: Michel Fafard de retour dans Rousseau»→

Membership des partis politiques en 2008

Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2008 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).

Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier

C’est maintenant devenu une tradition sur ce site que de profiter du dévoilement des rapports financiers pour analyser le membership des partis politiques (nous l’avions fait pour les années 2006 et 2007). En effet, en vertu des règles de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les revenus.

Par conséquent, si on connait les revenus d’adhésion et le prix d’une carte de membre pour un parti politique donné, une simple règle de 3 suffit pour déduire le nombre de membres en règle.

Utile pour contrer le spin

L’avantage avec cette méthode, qui à notre connaissance n’est pas reprise dans les médias, c’est précisément de contrer le spin des organisateurs politiques qui ont la fâcheuse (et néanmoins compréhensible) tendance à gonfler leur membership. Un exemple tout récent: le journaliste Denis Lessard qui, il y a quelques semaines, avançait dans un reportage que

l’ADQ a déjà eu plus de 80 000 membres, en 2003,

chiffre vraisemblablement gonflé puisqu’une simple vérification dans le rapport financier vérifié par un comptable agréé en 2003 aurait démontré que l’ADQ et ses instances n’avaient recueilli que 68345$ en frais d’adhésion cette année là, ce qui donne 13 669 membres en règle (à raison de 5$ par carte de membre). Même en additionnant ce chiffre avec le rapport de l’année précédente (2002, la meilleure année de l’histoire de l’ADQ soit dit en passant), ça ne donne que 50 189 cartes vendues en 2 ans (dont plusieurs milliers de doublons issus de membres de longue date qui renouvellent annuellement leur adhésion)! Cet exemple particulier concerne l’ADQ, mais le même phénomène s’est déjà produit avec d’autres partis.

Les chiffres de 2008

Selon les rapports financiers des 17 partis politiques autorisés en 2008, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:

  • Parti québécois: 71 283 adhérents;
  • Parti libéral du Québec: 68 515 adhérents;
  • Action démocratique du Québec: 12 275 adhérents;
  • Québec solidaire: 5 673 adhérents;
  • Parti vert du Québec: 1 006 adhérents;
  • Parti indépendantiste: 627 adhérents;
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 65 adhérents;
  • Parti égalité: 3 adhérents (ben oui, 15$ de revenus d’adhésion en 2008!);
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 749$);
  • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 85$);
  • Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti durable du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
  • Union du centre: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
  • Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
  • Parti des immigrés du Québec: ND (pas de rapport financier);
  • Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);

Évidemment, la nouvelle de l’année au chapitre du membership des partis politiques est la dégringolade du nombre d’adhérents à l’Action démocratique du Québec, qui passe de 25 887 (la 2e meilleure année de l’histoire du parti) à 12 275 en 1 an. Le nombre d’adhérents baisse également au Parti libéral du Québec et au Parti québécois, ce qui est pour le moins particulier lorsqu’on sait que le membership a tendance à augmenter plutôt que de diminuer lors des années électorales. Parmi les principaux partis, seul Québec solidaire est en hausse par rapport à 2007 (5 673 membres en 2008 vs 4 778 en 2007). Quant au Parti vert du Québec, il comptait un millier d’adhérents (1 006 en 2008).

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2008

Le 4e candidat à la chefferie de l’ADQ, épisode 898

Blague à part, il y a eu déjà tellement de personnes qui ont annoncé qu’ils réfléchissent/annoncent/retirent leur candidature à la direction de l’ADQ et tellement de «4e candidats» depuis quelques semaines qu’avant d’ajouter Jean-François Plante (animateur à la webradio Radio XTRM, ex-conseiller municipal à la Ville de Montréal (1999-2005) et candidat désisté (ADQ) lors de l’élection générale de 2007 dans Deux-Montagnes) dans notre liste des candidats officiels à la succession de Mario Dumont, nous préférons attendre qu’il l’annonce lui-même officiellement. Apparemment, ça se fera demain. Poursuivez la lecture de «Le 4e candidat à la chefferie de l’ADQ, épisode 898»→

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