La circonscription(1)
Aperçu historique
La circonscription électorale de Sauvé fut créée en 1973 à partie de la partie est de la circonscription de Bourassa.
De 1867 à 1912, le territoire qui constitue aujourd’hui la circonscription électorale de Sauvé était inclus dans la circonscription d’Hochelaga. Puis, de 1912 à 1960, il était inclus dans la circonscription de Laval. Par la suite, de 1960 à 1966, il était inclus dans la circonscription de Bourget. Enfin, de 1966 à 1973, il était inclus dans la circonscription de Bourassa.
En 2003, la circonscription électorale de Sauvé fut fusionnée à celle de Bourassa pour former la circonscription de Bourassa-Sauvé.
Origines de la désignation(2)
Ce toponyme honore la mémoire de Paul Sauvé (1907-1960), avocat, homme politique et premier ministre du Québec (1959-1960).
Carte électorale de 1992
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (1992 GOQ 2, 4373), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 12 juin 1992, la circonscription électorale de Sauvé est décrite comme suit:
«La circonscription de Sauvé comprend une partie de la ville de Montréal-Nord délimitée comme suit: la rivière des Prairies, la limite de la ville de Montréal-Nord avec les villes de Montréal, d’Anjou et de Saint-Léonard, l’avenue Pigeon et son prolongement.»

Circonscription électorale de Sauvé, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Situation géographique

Région administrative de Montréal, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Carte électorale de 1988
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (1988 GOQ 2, 3055), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 20 mai 1988, la circonscription électorale de Sauvé est décrite comme suit:
«109. SAUVÉ
La circonscription électorale de Sauvé comprend le territoire délimité comme suit;
partant du point de rencontre de la ligne médiane de la rivière des Prairies et du prolongement de la ligne médiane de l’avenue Pigeon; de là, successivement les lignes suivantes: la ligne médiane de ladite rivière en descendant son cours jusqu’au prolongement de la ligne séparative des cadastres des paroisses de Sault-au-Récollet et Rivière-des-Prairies; ledit prolongement, ladite ligne séparative de cadastre jusqu’à une ligne brisée étant la ligne séparative des cadastres des paroisses de Sault-au-Récollet et Longue-Pointe jusqu’à une ligne brisée séparant les lots 3 et 4 du lot 409 du cadastre de la paroisse de Sault-au-Récollet; ladite ligne brisée jusqu’à la ligne nord-est du lot 5 dudit cadastre; ladite ligne nord-est jusqu’à la ligne médiane de l’emprise du chemin de fer de la Compagnie des Chemins de Fer Nationaux du Canada; la ligne médiane de ladite emprise vers le sud-ouest jusqu’au prolongement de la ligne médiane de l’avenue Pigeon; ledit prolongement; enfin, la ligne médiane de ladite avenue et son prolongement jusqu’au point de départ.
Cette circonscription comprend la partie de la ville de Montréal-Nord délimitée comme suit: la rivière des Prairies, la limite de la ville de Montréal-Nord avec les villes de Montréal, Anjou et Saint-Léonard, l’avenue Pigeon et son prolongement.»
Notes:
- Pour alléger le texte, nous employons ici le terme «circonscription électorale», même s’il n’a pas toujours été employé dans la législation électorale et qu’il constitue, dans certains contextes, un anachronisme. (↩)
- Les informations contenues dans la rubrique «Origines de la désignation» proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. (↩)