La circonscription(1)
Aperçu historique
La circonscription électorale de Viger fut créée en 1981 à partir de la partie est de la circonscription de Viau et d’une partie de la circonscription de Jeanne-Mance.
De 1867 à 1912, le territoire qui constitue aujourd’hui la circonscription électorale de Viger était compris dans la circonscription électorale d’Hochelaga. Puis, de 1912 à 1960, il était compris dans la circonscription électorale de Laval. Enfin, il était compris dans la circonscription de Bourget de 1960 à 1966, d’Olier de 1966 à 1973 et de Viau de 1973 à 1981.
En 2003, la circonscription électorale de Viger fut fusionnée à la circonscription électorale de Jeanne-Mance pour former la circonscription de Jeanne-Mance–Viger.
Origines de la désignation(2)
Ce toponyme honore la mémoire de deux membres illustres de la famille Viger, soit Denis-Benjamin Viger (1774-1861), avocat, homme politique et co-premier ministre du Canada-Uni (1843-1846), et Jacques Viger (1787-1858), officier de milice, journaliste, magistrat et premier maire de Montréal (1833-1836) , municipalité où cette circonscription est située.
Carte électorale de 1992
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (1992 GOQ 2, 4373), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 12 juin 1992, la circonscription électorale de Viger est décrite comme suit:
«La circonscription de Viger comprend une partie des villes de Montréal et de Saint-Léonard, le tout délimité comme suit: l’autoroute Métropolitaine (40), la limite des villes de Saint-Léonard et d’Anjou, la limite des villes de Montréal et d’Anjou, le prolongement du boulevard Rosemont, ce boulevard, la 38e Avenue, la rue Saint-Zotique, la 24e Avenue, la rue Bélanger et le boulevard Pie-IX.»

Circonscription électorale de Viger, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Situation géographique

Région administrative de Montréal, carte électorale de 1992 (source: Commission de la représentation électorale)
Carte électorale de 1988
Description
En vertu de la «Liste des circonscriptions électorales avec leur nom et leur délimitation» (1988 GOQ 2, 3055), publiée dans la Gazette officielle du Québec le 20 mai 1988, la circonscription électorale de Viger est décrite comme suit:
«123. VIGER
La circonscription électorale de Viger comprend le territoire délimité comme suit:
partant de l’intersection de la ligne médiane du boulevard Métropolitain (route 40) et de la ligne séparative des cadastres des paroisses de Sault-au-Récollet et Longue-Pointe; de là, successivement, les lignes suivantes: ladite ligne séparative de cadastres jusqu’à la ligne sud-est du lot 443 du cadastre de la paroisse de Longue-Pointe; ladite ligne sud-est; partie de la ligne séparant le lot 326 des lots 440, 442 et 441 dudit cadastre jusqu’au prolongement de la ligne médiane du boulevard Rosemont; ledit prolongement et la ligne médiane dudit boulevard jusqu’au prolongement de la ligne médiane de la 38e Avenue; ledit prolongement; la ligne médiane de ladite avenue et son prolongement jusqu’à la ligne médiane de la rue Saint-Zotique; la ligne médiane de ladite rue jusqu’au prolongement de la ligne médiane de la 24e Avenue: la ligne médiane de ladite avenue et son prolongement jusqu’à la ligne médiane de la rue Bélanger; la ligne médiane de ladite rue et son prolongement jusqu’à la ligne médiane du boulevard Pie-IX; la ligne médiane dudit boulevard et son prolongement jusqu’à la ligne médiane du boulevard Métropolitain; enfin, la ligne médiane dudit boulevard jusqu’au point de départ.
Cette circonscription comprend une partie des villes de Montréal et Saint-Léonard, le tout délimité comme suit: le boulevard Métropolitain (40), la limite des villes de Saint-Léonard et Anjou, la limite des villes de Montréal et Anjou, le prolongement du boulevard Rosemont, ce boulevard, la 38e Avenue, la rue Saint-Zotique, la 24e Avenue, la rue Bélanger et le boulevard Pie-IX.»
Notes:
- Pour alléger le texte, nous employons ici le terme «circonscription électorale», même s’il n’a pas toujours été employé dans la législation électorale et qu’il constitue, dans certains contextes, un anachronisme. (↩)
- Les informations contenues dans la rubrique «Origines de la désignation» proviennent de plusieurs sources dont les principales sont: les rapports de la Commission de la représentation électorale, le site Web de la Commission de toponymie, le Dictionnaire biographique du Canada en ligne ainsi que l’ouvrage «La toponymie électorale au fil de l’histoire de la carte électorale du Québec», publié par le Directeur général des élections. (↩)