Le député de D’Arcy-McGee et président du caucus gouvernemental, Lawrence Bergman (LIB), a annoncé aujourd’hui la réintégration du député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour (LIB), au sein du caucus gouvernemental.
M. D’Amour avait quitté le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec le 10 novembre dernier afin de siéger comme député indépendant après avoir admis qu’un entrepreneur en construction lui avait donné une enveloppe d’argent comptant destinée à un candidat à la mairie de Rivière-du-Loup lors d’une élection partielle tenue dans cette municipalité en 2007. Or, le Directeur général des élections du Québec et l’Opération Marteau ont tous deux confirmé cette semaine qu’il ne fera pas l’objet d’une enquête ou de vérifications supplémentaires.
Parti libéral du Québec
Le dossier Jean D’Amour est clos
Mise à jour le mercredi 23 décembre 2009 à 18 h 33
Jean D’Amour pourra finalement réintégrer le caucus des députés du Parti libéral du Québec.
Le président du caucus, le député de D’Arcy-McGee, Lawrence Bergman, a confirmé la nouvelle dans un communiqué, mercredi.
Les enquêteurs de l’Opération Marteau ont envoyé mardi une lettre au Parti libéral expliquant qu’après vérifications, le député de Rivière-du-Loup ne fera pas l’objet d’autres enquêtes. Le Directeur général des élections avait déjà envoyé un message similaire aux instances libérales à la fin novembre, concluant que personne n’avait commis d’infraction à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.
Jean D’Amour s’était retiré du caucus le 10 novembre dernier, en raison d’allégations concernant une contribution financière de 500 $ d’un entrepreneur de Cacouna à la campagne du maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin. À l’époque, en 2007, M. D’Amour travaillait comme lobbyiste pour la firme de génie-conseil BPR.
Jean D’Amour avait admis avoir reçu une enveloppe de l’entrepreneur contenant l’argent, mais disait l’avoir retournée au donateur, parce que le candidat à la mairie l’avait refusée.
M. D’Amour fait aussi l’objet d’autres enquêtes de l’Ordre des ingénieurs du Québec et du commissaire au lobbyisme, parce qu’il est soupçonné d’avoir utilisé le titre d’ingénieur sans en avoir le droit lorsqu’il vendait les services de BPR à des villes du Bas-Saint-Laurent.
Radio-Canada.ca avec
Presse canadienne
Il faudrait corriger l’orthographe du verbe dans le titre de l’article (réintégré et non réintigré).
Bon point!