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Le blogueur Nicolas Fradet, de la firme GX2 Media de Québec, a publié ces derniers jours une série d’analyses de la présence web des principaux partis politiques québécois. Nous vous invitons à en prendre connaissance afin de voir comment chaque parti se classe relativement au design de son site web officiel, de son SEO, de son contenu ainsi que de sa présence sur Facebook et Twitter:
Nous venons de mettre à jour notre page de liens vers les partis politiques. Nous avons profité de l’occasion pour ajouter beaucoup de sites Web de députés à la suite des changements survenus lors de la dernière campagne électorale.
D’après nos recherches, il semblerait qu’un peu plus du tiers des députés actuellement en poste à l’Assemblée nationale ont un site web (nous en avons dénombré 44). Par contre, ce chiffre n’inclut pas les sites Web de ministères (pour les ministres), ceux d’associations de circonscription ou les autres présences Web comme les comptes Facebook ou Twitter.
En plus de la mise à jour de notre page de liens, les députés ayant un site Web sous format de blogue (ou dont le site inclut un blogue) ont eu droit au «traitement VIP»: une place sur le blogroll de page d’accueil. Nous avons également fait quelques ajouts récents comme le blogue du président du PQ et ex-député de Joliette, Jonathan Valois ainsi que ceux du Comité national des jeunes du PQ et de la Commission des jeunes de l’ADQ.
Accéder à l‘Intranet de Québec solidaire sans soucis…
Dans la série «boires et déboires des sites Web des partis politiques», nous vous invitons aujourd‘hui à naviguer sur l‘Intranet de Québec solidaire sans login et sans mot de passe. Nous y sommes parvenus tout à fait par hasard, mais la recette est toute simple:
(Mà J: Nous avions contacté directement les webmestres de Québec solidaire au moment de publier la 1re version de cet article. La faille a été corrigée vers 15h cet après-midi. Nous avons édité cet article pour en retirer le «mode d‘emploi». Qu‘il suffise de dire que les fichiers de l‘Intranet étaient indexés dans Google et qu‘il était possible d‘y accéder en tapant manuellement l‘URL dans la barre d‘adresses. Cela donnait accès à des tonnes de PV, communiqués, argumentaires, bilans de campagne, etc.: en plein le genre de stock pour lequel on crée un Intranet et auquel on veut restreindre l‘accès aux journalistes et blogueurs un peu trop curieux (on le présume puisqu‘en principe, ça prend un mot de passe pour y accéder).
Nous avons néanmoins conservé cette capture d‘écran en guise de souvenir.) 
C’est ce que laisse entendre le blogueur Mathieu Demers sur son blogue:
[...] Certains liens contenus dans plusieurs pages secondaires [du site Web de l'ADQ] ont été modifiés pour tenter de vous rediriger sans que vous le sachiez vers des sites Web contenant des « malwares ». [...]
Mais apparemment, selon la mise à jour de 15h30, la tentative de piratage aurait échoué. Et probablement que les webmestres de l’ADQ ont déjà corrigé la situation puisque il y a quelques minutes, lorsque nous avons visité quelques pages de leur site, tout semblait normal. Ça semble néanmoins plus sérieux et malveillant que le fait de découvrir, avant la tenue de la conférence de presse, les conclusions du rapport Grenier sur une page Web où l’on pouvait accéder par entrée manuelle de l’URL, ce qu’on avait alors qualifié chez le DGE de «piratage».
MàJ: Bruno Guglielminetti parle de cette affaire dans son Carnet techno.
Lors de la dernière campagne, le DGE avait adopté à l’endroit des usagers des «nouvelles technologies de l’information et des communications» – particulièrement les blogueurs politiques partisans – une attitude qui avait engendré une controverse dont un organisme faisant office d’arbitre du processus électoral se serait sûrement bien passée. Par la suite, les quelques paragraphes du «Rapport des résultats officiels du scrutin» consacrés aux NTIC faisaient montre d’un manque d’introspection surprenant compte tenu de l’ampleur de la controverse.
Et c’est probablement sur le point de se poursuivre à l’Édifice René-Lévesque, on verra bien en septembre. Sommes-nous les seuls à craindre le pireen lisant une telle phrase?
«un des scénarios envisagés consiste, curieusement, à élargir la définition de « dépense électorale » de manière à inclure un message n’ayant en fait entraîné aucune dépense»
Si jamais une telle idée devait faire son chemin jusque dans la loi électorale, il est à craindre que ça sera rapidement contesté en cour. Poursuivez la lecture de «Bientôt dans un magasin de porcelaine près de chez vous…»→
Une source de procrastination éhontée
Toujours dans la catégorie «le-DGE-découvre-Internet», nous avons découvert lors de nos récentes navigations sur le site Web de la Commission de la représentation électorale l‘Atlas historique des cartes électorales du Québec. Cette fonctionnalité propulsée par Google Earth qui présente tous les changements apportés à la carte électorale du Québec depuis la refonte de 1972.
Voici quelques exemples pour illustrer ce que ça donne, mais aussi pour montrer comment une circonscription peut subir des transformations importantes en 30 ans (les limites des circonscriptions en 1972, la plus ancienne refonte disponible, sont en rose, celles de 2001, la dernière refonte, sont en ombragé).
Terrebonne, 1972-2001

Louis-Hébert, 1972-2001

Chambly, 1972-2001

Voilà un outil avec lequel nous nous amuserons au cours des prochaines semaines.
La CRE consulte en ligne
Nous profitons de du début des audiences publiques de la Commission de la représentation électorale et de la faible affluence à Québec pour souligner une innovation intéressante dans le cadre du processus de révision de la carte électorale. En effet, sur le site web de la CRE créé à cette fin (www.lacartechange.qc.ca), il y a possibilité de sonner son avis favorable ou défavorable par le biais de ce formulaire qui permet même de faire des suggestions quant au nom des nouvelles circonscriptions proposées (nous avons nos idées, mais on vous en fera part quand ça adonnera). Pour autant que nous nous en souvenons, il n’y avait pas d’outil similaire lors de la dernière refonte en 2000-2001.
Contrairement à ce qu’on a pu observer antérieurement, le DGE semble traiter Internet autrement que comme une menace ou une source de problèmes (autres exemples ici, ici, là et par là ) et l’utilise pour des fins de consultation.
Reste à voir si la participation en ligne reflètera la tendance qui semble se dessiner en audiences publiques, à savoir que seuls les insatisfaits et les personnes provenant des régions qui perdront un député prendront la peine d’exprimer leur point de vue.
Mélissa Dumais dans Pointe-aux-Trembles
C‘est sans tambour ni trompettes que le Parti libéral a dévoilé l‘identité de sa candidate dans Pointe-aux-Trembles le 12 mai prochain. Il s‘agit de Mme Mélissa Dumais, conseillère politique du ministre Raymond Bachand (LIB), également député d‘Outremont. C‘était dans La Presse hier.
Son site web (encore rudimentaire au moment d‘écrire ces lignes) est à l‘adresse www.melissadumais.com. Ses 2 collègues candidats ont également leur propre site web: www.lyntheriault.com et www.marysegaudreault.com.
Dans la catégorie «dans l‘bon vieux temps, ça s‘passait d‘même; ça s‘passait d‘même dans le bon vieux temps» (merci RBO!), nous voulons partager avec vous une trouvaille récente: le site web de la Société du patrimoine politique du Québec.
Créée au début des années 2000, la SPPQ est un organisme qui a pour mission «d‘inventorier, d‘approfondir les connaissances patrimoniales et de mettre en valeur le patrimoine politique du Québec». Leur site Web, que nous avons découvert il y a quelques semaines (nous ignorons depuis combien de temps il est en ligne), se veut en quelque sorte un musée virtuel du marketing politique au Québec et comprend notamment un certain nombre d‘artefacts tels que des discours de politiciens, des affiches électorales, des publicités télé, des programmes électoraux, des «jingles» de campagne, etc. Pour l‘instant, le contenu est surtout centré sur les récentes campagnes électorales et référendaires (on comprend pourquoi c‘est ainsi quand on lit la liste des membres du conseil d‘administration), mais juste l‘idée de mettre tout ça en ligne est digne de mention, en dépit du choc causé par l‘abus de vieilles pubs télé des années 60 («Artisans des villes et des campagnes, l‘honorable Barrette est véritablement l‘un des vôtres! Le 22 juin, pensez-y bien! Votez Barrette! Votez Union nationale!»)
Reste à voir s‘ils réussiront à mettre la main sur des perles inoubliables et pittoresques de la petite histoire politique du Québec, telle que la fameuse campagne de Maurice Duplessis sur «Les Québécois forcés de manger des œufs communistes!» où il dénonçait l‘importation d‘œufs «communistes» (!!!) de Pologne par les libéraux d‘Ottawa.
L‘adresse: www.archivespolitiquesduquebec.com
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Sur une note légère, nous vous proposons un petit test d‘observation en suivant les instructions ci-dessous:
- Allez sur le nouveau site web du député de Trois-Rivières, Sébastien Proulx (ADQ), à l‘adresse www.sebastienproulx.net
- Allez dans la section Liens utiles
- Descendez dans la section Politique provinciale et cliquez sur l‘hyperlien Politique constitutionnelle qui nous mène vers le site web de l‘ADQ. Le lien de destination est plutôt paradoxal, venant d‘une formation politique qui a vu le jour lors d‘une scission du Parti libéral du Québec sur la question constitutionnelle
Ont-ils été victimes d‘un réaménagement récent du site web de l‘ADQ? En tout cas, c‘est l‘occasion de tester les réflexes du personnel politique sur la Colline parlementaire:
- combien de temps le webmestre de Sébastien Proulx et/ou de l‘ADQ prendront-ils pour corriger l‘hyperlien?
- ses adversaires politiques récupèreront-ils l‘affaire et si oui, combien de temps prendront-ils pour ce faire?
Blague à part (après tout, ça arrive même aux meilleurs ), hormis cette erreur, ça s‘annonce pour être un des bons sites web de député que nous avons vus ces dernières années, surtout s‘il est mis à jour régulièrement (un problème qu‘on retrouve malheureusement trop souvent parmi nos députés à l‘Assemblée nationale). On y retrouve plein d‘informations sur son travail en Chambre et dans sa circonscription, des vidéos en masse, etc. Il ne manque qu‘un blogue.
Mise à jour (12 mars, 20h30): Pas mal, ça a pris entre 12 et 24 heures pour corriger l‘erreur (nous avons vérifié ce matin avant de quitter la maison, puis à l‘instant même, et la correction s‘est faite entre les 2).
Élections scolaires: c‘est un départ
Allez, avouez que vous l‘attendiez avec impatience vous aussi: la campagne électorale en vue des élections générales scolaires du 4 novembre prochain débute aujourd‘hui!
Si jamais ça vous intéresse, le Directeur général des élections a ouvert une section spéciale de son site Web consacrée aux élections scolaires.
Communiqué
Il y aura des élections générales scolaires au Québec le 4 novembre 2007
Québec, le 20 septembre 2007 –– En vertu de la Loi sur les élections scolaires, il y aura élections générales, le dimanche 4 novembre prochain, dans 60 commissions scolaires francophones et 9 commissions scolaires anglophones du Québec. Environ 5 000 000 d‘électeurs francophones et 300 000 électeurs anglophones seront appelés à voter cette année à ces élections.
Voici quelques dates importantes de la période électorale :
– Début de la période électorale : 21 septembre 2007
– Déclaration de candidature : du 25 au 30 septembre 2007, à 17 h
– Période pour demander une modification à la liste électorale : du 6 au 16 octobre 2007
– Vote par anticipation : 28 octobre 2007
– Jour du scrutin : 4 novembre 2007
Les règles concernant le financement des candidates et des candidats et le contrôle des dépenses électorales s‘appliquent durant les 45 jours que dure la période électorale.
(…)
ARDD: le recours judiciaire avance
L‘Association pour la revendication des droits démocratiques (ARDD) a dévoilé hier en conférence de presse un rapport sur « l‘effet des tendances démographiques sur la carte électorale du Québec » (malheureusement, le rapport n‘est pas encore disponible sur leur site Web). Selon ce qu‘en rapporte Radio-Canada, les régions rurales du Québec pourraient perdre jusqu‘à 7 sièges au cours des prochaines années en raison de leur faible poids démographique. L‘organisme a également annoncé des développements concernant son recours judiciaire pour invalider le mode de scrutin employé pour élire les députés à l‘Assemblée nationale (le scrutin uninominal majoritaire à un tour) en confirmant que leur cause sera plaidée devant la Cour supérieure du Québec du 1er au 8 décembre 2008. On en parle également ce matin dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés).
Ce n‘est pas la première fois que l‘ARDD dénonce les iniquités que l‘on retrouve au chapitre du nombre d‘électeurs par circonscription électorale dans le but de mousser leur recours judiciaire contre l‘actuel mode de scrutin. L‘ennui, c‘est que la carte électorale qui est vertement dénoncée par l‘ARDD est déjà en cours de révision précisément pour corriger les iniquités que l‘organisme dénonce. Ça n‘a rien à voir avec leur poursuite devant les tribunaux, c‘est la Loi électorale qui oblige la Commission de la représentation électorale (CRE) à réviser la carte électorale à toutes les deux élections générales. Dès lors, une nouvelle carte électorale révisée devrait entrer en vigueur d‘ici un an et demi, voire deux ans, et alors toutes les iniquités les plus flagrantes devraient, en principe, avoir disparu.
Autre chose: les iniquités qui sont déplorées par l‘organisme pourraient facilement être atténuées en modifiant les critères régissant la modification des circonscriptions électorales, par exemple en réduisant l‘écart maximal par rapport à la moyenne du nombre d‘électeurs (au Québec, il est actuellement de +/- 25%, mais aux États-Unis, l‘écart admis est de moins de 1%), en instaurant un critère d‘égalité de représentation entre les régions administratives (étonnamment, ce n‘est pas le cas présentement) ou en interdisant à la CRE de déroger à la régle du 25% (la loi actuelle le permet sous certaines conditions). Pas besoin de changer le mode de scrutin pour avoir une carte électorale plus équitable.
Enfin, les membres de l‘organisme passent sous silence un détail important: dans la majorité des législatures dans le monde (on parle ici des parlements unicaméraux et des chambres basses dans les parlements bicaméraux), les sièges sont répartis entre les différentes régions selon le principe de représentation selon la population, et ce peu importe le mode de scrutin (sauf dans les rares cas où c‘est la proportionnelle intégrale avec une circonscription nationale unique, comme en Israël ou aux Pays-Bas). En d‘autres termes, même sous un scrutin proportionnel, les sièges à l‘Assemblée nationale continueront à être répartis au prorata de la population des régions et le problème de perte de sièges des régions rurales demeurera entier. Peu importe le mode de scrutin, la perte de poids démographique entraîne la perte de poids politique, c‘est aussi simple et brutal que ça.
Bref, à force de focusser leur argumentaire sur des aspects contestables de notre système politque, mais qui n‘ont rien à voir avec le scrutin uninominal majoritaire à un tour, les initiateurs du recours judiciaire risquent de se retrouver le bec à l‘eau, tant dans le dossier de la carte électorale que celui du mode de scrutin. Poursuivez la lecture de «ARDD: le recours judiciaire avance»→
Prévost pourrait être le théâtre de la première investiture contestée en vue de la 39e élection générale. Quelques jours à peine après qu‘un premier candidat ait annoncé son intention de briguer l‘investiture du Parti québécois dans Prévost, voici qu‘un deuxième candidat, M. Joël Bouchard, fait le saut dans la course.
L‘article du Journal Le Nord, d‘où nous tirons cette nouvelle, n‘apporte malheureusement pas de précisions sur le C.V. professionnel et politique de M. Bouchard.
MISE À JOUR (8 août 2007, 22h30): un lecteur, un dénommé Jacques, a porté à notre connaissance cet article du journal virtuel La 15 Nord qui nous apprend que Joël Bouchard travaille au Centre local de développement (CLD) de la Rivière-du-Nord et a été président du Forum jeunesse des Laurentides au cours des trois dernières années. Son site web peut être consulté à l‘adresse www.joelbouchard.org. Merci à Jacques pour l‘info.
QuébecPolitique.com: 39e élection générale
À chaque année, de nombreuses organisations tentent d‘obtenir le statut de parti politique autorisé afin de pouvoir solliciter ou recueillir des contributions, contracter des emprunts, effectuer des dépenses en campagne électorale ou inscrire le nom du parti sur le bulletin de vote (à la place de « indépendant » ou « sans désignation »). Bien peu réussissent, mais ils ont tout de même la possibilité de réserver une dénomination afin d‘éviter qu‘une organisation rivale « vole » le nom du parti pendant le processus d‘autorisation. Les suivants ont même commencé à assurer une timide présence (mais une présence tout de même) sur le web:
Si nous avions été plus rapides sur le piton, nous vous aurions également présenté le site du Parti pragmatique du Québec que nous avons découvert il y a quelques jours, mais entretemps, le site a été supprimé et remplacé par une phrase laconique annonçant que le parti est dissous. De même, le Mouvement du Québec avait un site web il y a un certain temps, mais il n‘est plus disponible. Même chose pour le Parti national du Québec que nous avons découvert sur Vigile il y a peu.
Le Directeur général des élections a rendu public aujourd’hui le Rapport des résultats officiels du scrutin du 26 mars 2007. Le rapport aborde notamment une question qui avait fait beaucoup jaser à l’époque, soit l’adaptation de la Loi électorale aux nouvelles technologies («nouvelles» dans le sens de «qui n’étaient pas encore répandues lors de l’élection générale de 2003»), notamment en ce qui a trait aux vidéos en ligne et des blogues. Nous avions d’ailleurs consacré quelques articles sur le sujet ici, ici, là et par là .
Le chapitre portant sur les nouvelles technologies en période électorale (dans les faits saillants (format pdf)) laisse entendre que le DGE, à l’image des Bourbons «n’a rien appris, ni rien oublié.»*
Utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) en période électorale
Les possibilités offertes par les NTIC sont de plus en plus omniprésentes et utilisées sur le Web. Ces technologies permettent de moderniser les pratiques de communication, d’information et d’échanges. En dehors d’une période électorale, le Directeur général des élections n’a pas à intervenir en cette matière. Il en est autrement en période électorale puisqu’il lui revient d’appliquer et de faire respecter la Loi électorale notamment au regard du contrôle des dépenses électorales des partis et des candidats et au regard des dépenses de publicité faites par des électeurs (intervenants particuliers). Les élections de mars 2007 ont permis d’observer l’émergence de ces nouvelles technologies.
Peu importe le support de transmission d’un message au public, les règles actuelles de la Loi électorale en matière de dépenses électorales sont applicables et doivent être respectées puisqu’elles visent à garantir l’équité du débat électoral. Le Directeur général des élections a cherché à appliquer la loi avec discernement, sans adopter une approche de surveillance coercitive et en n’oubliant pas que la liberté d’expression est l’une des valeurs à laquelle nous demeurons les plus attachés, individuellement et comme société.
Ainsi, quel que soit le support ou la technologie utilisé, il est important, pour bien comprendre, appliquer et analyser une situation particulière, de se rattacher aux grandes règles de base qui s’appliquent en période électorale en les transposant à cette nouvelle réalité moins tangible et plutôt virtuelle, qu’est le Web.
Enfin, précisons que les plaintes transmises par des intervenants externes en rapport avec le Web ont été traitées comme toute autre situation semblable. Somme toute, les messages sur le Web doivent être contrôlés de la même manière que ceux faits sur tout autre support bien que le Directeur général des élections soit conscient que ses moyens d’intervention en cette matière sont limités.
Pas la moindre trace du début de l’ombre d’un semblant de questionnement sur l’adaptation de notre législation électorale à la réalité des nouvelles technologies en campagne électorale (pourtant, au début de la dernière campagne électorale, on n’hésitait pas à le faire). La loi s’applique, final bâton, et tant pis si son application tatillonne débouche sur des effets pervers!
Sans remettre en question les principes de la Loi sur le financement des partis politiques de 1977, peut-on au moins reconnaître que 30 ans plus tard, dans un contexte que les législateurs de l’époque ne pouvaient même pas imaginer, leur mise en application ne peut plus se faire de la même manière et que des nouvelles voies (incluant peut-être des moyens additionnels?) doivent être étudiées à cette fin?
Peut-être que la publication du Rapport des résultats officiels du scrutin n’est pas le moment propice pour faire une analyse critique de la Loi électorale, mais nous osons espérer qu’à tout le moins, on étudie sérieusement la question à l’Édifice René-Lévesque. Après tout, ce n’est pas comme si le personnel du DGE avait tout son temps! Avec un Parlement minoritaire, la prochaine élection générale arrivera à grands pas (surement pas dans quatre ans!) et le DGE aura très peu de temps pour étudier la question, proposer des solutions et les traduire en modifications à la Loi électorale. Et si des changements ne sont pas apportés rapidement, ça va être pire lors de la prochaine élection générale.
*Ils n’ont rien appris, ni rien oublié: Phrase attribuée à Talleyrand au sujet des émigrés royalistes qui rentrèrent en France après la chute de Napoléon 1er, en 1814 (sous la Restauration) et qui avaient pour objectif de rétablir l’Ancien régime, comme si rien ne s’était passé de 1789 à 1814 (ni la fin de l’absolutisme royal, ni la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, etc.).
« Quand diable Pauline Marois va-t-elle relancer le site web qu‘elle avait développé lors de la course à la direction du PQ en 2005? C‘est pourtant pas si compliqué de remettre un site à jour. » C‘est la question que nous nous posons depuis qu‘elle a annoncé sa candidature à la succession d‘André Boisclair.
Tristan Péloquin a la réponse ici. Et la nouvelle adresse de Pauline Marois est là .
Étrange tout de même!
On a beau se forcer pour rédiger des articles réfléchis, informatifs et documentés, c‘est quand on se lance dans une montée de lait sur un site web conçu par Fred Caillou écrite en 2 minutes et quart que les lecteurs se mettent à citer ou à commenter nos billets (c‘est pas qu‘on se plaigne de susciter des réactions, mais la constatation demeure troublante).
Après ça, on viendra déplorer le fait que la blogosphère politique québécoise n‘est pas arrivée à maturité, que les blogues n‘ont pas encore un impact déterminant, qu‘on privilégie les coups de gueule et le spin partisan au détriment de l‘analyse, blah, blah!
Ouache!
En lisant cet article sur Radio-Canada.ca il y a quelques minutes, nous sommes tombés sur cet hyperlien qui nous dirige vers l’ancien site web de Lise Thibault. C’est le design qui était encore employé quelques jours avant l‘entrée en fonction de Pierre Duchesne, mais nous espérions sa disparition complète avec le changement de régime.

Les titres en lettres cursives, les lettrines au début de chaque page, le design de style «grimoire», le menu inséré dans un signet (un vrai, pas dans le sens de «navigateur web»), il ne manque que des enluminures, des frames et des gifs animés pour revivre l‘expérience complète de la navigation sur «l’autoroute électronique» (tant qu’à retomber dans les archaïsmes…) au temps de Godefroy de Bouillon. On précise ici que le site web du lieutenant-gouverneur a été lancé en novembre 2001. Sauf que même en novembre 2001, ça faisait cucul.
Au moins le nouveau site du lieutenant-gouverneur a l’air de dater d’une époque où il y a l’électricité.

Si nous avions voulu donner un nom à un blogue qui parle de politique et des technologies, ça aurait probablement été celui là
À ajouter dans vos favoris (si ce n‘est pas déjà fait): TechnoPolitique, notamment pour Gorge Profonde, qui est de retour pour le meilleur et pour le pire. Mais il y a plusieurs autres collaborateurs et ils sont en feu, si on se fie au nombre d‘articles publiés en trois jours.
Michel Dumais, qui s‘intéresse entre autres à l‘impact du web sur la vie politique et citoyenne dans son émission Citoyen Numérique, semble être à l‘origine de cette initiative.
Blogues de politiciens: appel à tous
Lorsque nous n‘étions pas absorbés par le psychodrame qui secouait les murs de l‘Hôtel du Parlement jusqu‘à ce soir, nous avons consacré nos dernières soirées à la présence des députés de l‘Assemblée nationale sur Internet, notre page sur les sites des partis politiques étant tombée en désuétude depuis le 26 mars dernier. d‘abord, nous avons fait un premier tour rapide des députés qui ont leur propre site web. d‘après nos savants calculs, 20 députés ont un site en état de fonctionnement. À ce sujet, nous ne pouvons que déplorer une baisse majeure à ce chapitre puisqu‘ils étaient 43 députés en ligne au moment de la dissolution de la dernière législature (2003-2007). Dans certains cas, nous les avons retirés par la force des choses à la suite d‘une défaite (quelques députés défaits n‘ont pas encore fermé leur site) ou d‘un retrait de la politique active, mais plusieurs députés réélus ont carrément tiré la plogue de leur site web. Par contre, étant donné le nombre élevé de députés qui ont été élus pour une première fois le 26 mars dernier (plus d‘une cinquantaine), on peut espérer que certains d‘entre eux seront présents sur la toile d‘ici peu. Comme ils resteront en poste pour au moins quelques mois, ils ont maintenant tout le temps nécessaire pour monter un site web digne de ce nom.
Par ailleurs, nous avons ajouté dans notre blogroll une nouvelle catégorie consacrée aux blogues tenus par des politiciens (anciens ou actuels). Pour l‘instant, il n‘y a que trois blogues dans cette catégorie, soit ceux de Joseph Facal, Gilles Taillon (malheureusement, la fonction « commentaires » y est désactivée pour le moment) et Jonathan Valois. Si vous connaissez d‘autres députés, ex-députés ou candidats qui tiennent un blogue (ou qui ont leur site perso, tant qu‘à y être), vous pouvez ajouter un commentaire ci-dessous ou nous écrire à l‘adresse suivante: politique (arobas) quebecpolitique (point) com.
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