Le Journal de Montréal a dévoilé ce matin son premier sondage sur les intentions de vote du mois de mars (le précédent avait été rendu public le 1er mars, mais la période de cueillette était durant la dernière semaine de février). Après répartition des indécis, les intentions de vote seraient les suivantes (les variations indiquées sont celles par rapport au précédent sondage Léger Marketing du 1er mars 2007):
- LIB: 33% (-3)
- PQ: 30% (+1)
- ADQ: 30% (+5)
- VRT: 4% (-1)
- QS: 3% (-2)
- Autres: 0%
Les trois principaux partis sont donc à égalité, statistiquement parlant.
Parmi les autres éléments que l’on retrouve dans Le Journal de Montréal, mentionnons:
- 33% des répondants voient Mario Dumont comme le meilleur premier ministre potentiel (une première en cette campagne électorale), contre 28% pour Jean Charest et 22% pour André Boisclair.
- 69% des répondants croient que le prochain gouvernement sera minoritaire, 25% croient toujours en un gouvernement majoritaire.
- 68% des répondants estiment que l’élection sera remportée par le Parti libéral du Québec, 14% jugent que ce sera le Parti québécois et 12% l’Action démocratique du Québec.
Le sondage téléphonique a été réalisé auprès de 1 000 Québécois entre le 13 et le 15 mars. La marge d’erreur est de 3,1% 19 fois sur 20.
MISE À JOUR (16 mars, 12h): le rapport de Léger Marketing est maintenant en ligne (.pdf).
6 commentaires sur Premier sondage Léger Marketing de mars 2007 »
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C’est intéressant de voir que les partis de “gauche” perdent des plumes alors que c’est l’ADQ (droite) qui monte…
J’y vois une certaine contradiction. À moins que les mouvements se fasse de cette façon :
VERT/QS -> PQ
PQ -> ADQ
PLQ -> ADQ
ADQ -> PQ ***
*** : Jusqu’à un certain point, car d’un côté des gens on été déçu de la performance de Mario Dumont alors que d’autres l’ont trouvé extraordinaire (et je ne suis pas de ceux-là).
Commentaire par LEKO le Vendredi 16 mars 2007 à 10:26
Bonne observation qui nous donne un prétexte pour parler de la différence entre les transferts bruts et les transferts nets lors d’un sondage. Prenons un exemple simple:
Premier sondage :
Parti A: 40%
Parti B: 35%
Parti C: 25%
Au cours de la semaine qui suit, un certain nombre d’électeurs change d’avis de la manière suivante:
A vers B: 2%
A vers C: 5%
B vers A: 3%
B vers C: 3%
C vers A: 1%
C vers B: 6%
Une semaine après le premier sondage, un deuxième sondage est réalisé et donne les résultats suivants:
Parti A: 37%
Parti B: 37%
Parti C: 26%
Ainsi, 20% de l’électorat aura changé d’opinion en une semaine (transfert brut), mais le transfert net dans les intentions de vote n’aura été que de 6% (Parti A -3, Parti B +2 et Parti C +1), le tout en prenant pour acquis bien entendu que les échantillons deux 2 sondages sont représentatifs de la population sondée.
Commentaire par QuébecPolitique.com le Vendredi 16 mars 2007 à 11:59
Ça n’a pas d’allure…
Admettons que l’ADQ soit élu…qui seront les ministre? Dumont se charge de tout?
C’est ridicule….je souhaite que 30% des Québécois revienne à la raison et choisissent au moins un parti qui conservera les acquis des québécois tout en sachant le porter vers l’avenir
Commentaire par sophie le Vendredi 16 mars 2007 à 16:03
La campagne électorale arrive à sa fin, et elle marquera l’histoire comme la campagne à l’origine de la prochaine révolution. Car même si l’ADQ se classe 2ème ou 3ème au lendemain du scrutin, il y aura un changement important dans le paysage québécois. Plus du tier des québécois en a suffisamment ras-le-bol de la politique pour en venir à appuyer n’importe quoi, avec n’importe quel discour, en autant que ça change. Et ça c’est le côté troublant de cette campagne. Car avec un programme improvisé, une équipe improvisé, un cadre financier en équilibre douteux, avec des politiques très populistes, franchissant régulièrement la démagogie pure, une grande partie de la population est prête à tout risquer pour changer. La seule unanimité qu’arrive à créer l’ADQ, c’est d’unir pour une même cause les personnages de la société québécoise reconnus pour leur démagogie crasse et leur capacité à provoquer sans réfléchir (chialer pour chialer). Jeff Filion, le maire Gendron, le doc Mailloux, André Arthur, nommez-les, ils sont tous derrière ce partie. Ce phénomène du rejet des structures actuelles, en improvisant, en provoquant, ou en insultant se dirige directement vers les hautes sphères des pouvoir de décision. L’ADQ est ces personnages se rejoingnent sur un point commun: mettre la hache dans tout, en autant qu’on nettoie la place….
Nous sommes à l’aube d’une révolution qui ne sera pas belle à voir. Quand plus du tier de la population est prête à tout pour changer, peut importe le prix à payer, il y a là une source vive d’inquiétude pour les fondements de notre société. Dumont n’hésite pas à violer les règles d’un débat malgré sa parole donnée. Il n’hésite pas à faire de la démagogie au profit de sa cause, au profit de son point de vue. Jusqu’où ira-t’il encore pour sa soif de pouvoir? À partir de quel moment les électeurs vont-ils réaliser qu’ils vont voter pour l’Action Démagogique du Québec????
Commentaire par Ronnie Peterson le Vendredi 16 mars 2007 à 16:08
@RONNIE : Très bon commentaire. Je suis entièrement d’accord avec ton point de vue.
C’est une bonne analyse.
Commentaire par LEKO le Vendredi 16 mars 2007 à 22:51
Une info pour les amateurs de nouveautés politiques…
Bien le bonjour de Constant Kérel, le premier héros politique français de BD réaliste…d’origine acadienne.
Cette sorte de largo Winch de la politique française prend vie dans une série BD “Elysée République” publiée chez Casterman.
Il est parallèlement incarné en candidat idéal à l’élection présidentielle et anime son blog de démocratie participative : http//:yahoo.elyseerepublique.com
Commentaire par Denis le Samedi 17 mars 2007 à 18:36