Candidatures officielles:
- Fabre (QS): Mme Marie-Claude Bisson (en remplacement de M. Jean-François Croteau le 5 mars 2007);
- Gatineau (QS): Mme Gail Walker (en remplacement de Mme Sarah Crowe le 2 mars 2007);
- Huntingdon (ind.): M. Jean Siouville (8 mars 2007).
- Labelle (VRT): M. François Beauchamp (8 mars 2007);
- LaFontaine (VRT): M. Jean-Christophe Mortreux (en remplacement de M. Luc Côté le 8 mars 2007);
- Maskinongé (VRT): M. Frédéric Demouy (8 mars 2007);
- Masson (VRT): M. Jean Bonneau (8 mars 2007);
- Montmagny-L’Islet (VRT): M. Richard Peper (8 mars 2007);
- Montmorency (DC): Mme Denise Jetté-Cloutier (8 mars 2007);
- Outremont (VRT): M. Luc Côté (en remplacement de M. Jean-François Vincent le 8 mars 2007);
- Rousseau (QS): M. Alex Boisdequin-Lefort (en remplacement de M. Dominic Néron le 8 mars 2007);
- Saint-Laurent (QS): M. Wissam Saliba (en remplacement de M. Alain Pérusse le 8 mars 2007).
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Tags: Alain Pérusse, Alex Boisdequin-Lefort, assemblées d’investiture, élection générale 2007, candidat indépendant, Denise Jetté-Cloutier, Dominic Néron, Fabre, François Beauchamp, Frédéric Demouy, Gail Walker, Gatineau, Huntingdon, Jean Bonneau, Jean Siouville, Jean-Christophe Mortreux, Jean-François Croteau, Jean-François Vincent, Labelle, LaFontaine, Luc Côté, Marie-Claude Bisson, Maskinongé, Masson, Montmagny-L’Islet, Montmorency, Outremont, Parti démocratie chrétienne du Québec, PVQ, QS, Richard Peper, Rousseau, Saint-Laurent, Sarah Crowe, Wissam Saliba
Plus de 24 heures après la publication de cet article où nous nous questionnions sur la légalité de la publicité massive favorable à Québec solidaire que l’on retrouve sur le site web du Parti communiste du Québec, le PCQ n’est toujours pas enregistré comme intervenant particulier, comme le permet pourtant la Loi électorale pour tout parti politique qui ne présente pas de candidat lors d’une élection.
Par ailleurs, à la suite de cet article , la mention suivante est apparue sous le paragraphe annonçant la candidature de deux membres du PCQ sous la bannière de QS:
Les frais associés à la publication de cette annonce sur ce site ont été autorisés par l’agent officiel de Québec solidaire.
Cette précision nous laisse tout aussi songeur que nous l’étions hier, sinon plus:
- Si l’agent officiel de Québec solidaire a autorisé des dépenses relatives au site web du Parti communiste, n’est-ce pas là l’équivalent d’une contribution au PCQ par une personne morale (QS), ce qui est interdit par la Loi électorale (seul un individu qui a le statut d’électeur peut verser une contribution financière à un parti ou un candidat, et ce à même ses propres biens)? Nous serions curieux d’entendre l’avis d’un juriste spécialisé en droit électoral là-dessus.
- Qu’en est-il des nombreux autres appels à militer et à voter pour Québec solidaire, sans compter les messages et articles dénonçant les adversaires de QS? Les dépenses qu’ils ont occasionnés ont-elles aussi été payés par Québec solidaire?
- Nous posons à nouveau la question: est-il légal que le site web du PCQ serve d’outil de promotion pour Québec solidaire, surtout sans que le PCQ ait le statut d’intervenant particulier?
Une réponse, quelqu’un?
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Tags: élection générale 2007, dépenses électorales, DGE, Loi électorale, marketing politique, Parti communiste du Québec, QS, site web
L’Action démocratique du Québec vient tout juste d’annoncer que M. Jean-François Plante, dont les propos tenus sur sa webradio Radio XTRM avaient soulevé la controverse depuis quelques jours, se retirait comme candidat du parti dans Deux-Montagnes.
L’ADQ a par ailleurs profité de l’occasion pour annoncer que l’ex-mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Mme Lucie Leblanc, remplacera M. Plante comme candidate dans Deux-Montagnes.
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Tags: ADQ, élection générale 2007, candidats, Deux-Montagnes, Jean-François Plante, Lucie Leblanc, Sainte-Marthe-sur-le-Lac
En ce 8 mars, tandis que plusieurs groupes de femmes dénoncent le peu de progrès enregistré depuis 2003 quant au nombre de femmes candidates dans les trois principaux partis politiques, nous avons voulu comparer la situation québécoise par rapport à d’autres parlements ailleurs au Canada et dans le monde (sur le plan strictement numérique, nous n’avons pas les données et le temps disponibles pour faire une analyse qualitative qui prendrait en compte le rôle et l’influence qu’exercent les femmes au sein des pouvoirs législatif et exécutif).
Lors de la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 février dernier, 39 femmes y siégeaient, représentant ainsi 31,2% de l’ensemble des députés (Note: 38 femmes avaient été élues le 14 avril 2003, mais le jeu des élections partielles a fait en sorte qu’une députée s’est ajoutée en cours de route. On avait même atteint les 40 députées ou 32% en septembre 2004.) Selon l’Assemblée nationale, il s’agissait de la plus importante délégation féminine en Chambre dans toute l’histoire du parlementarisme québécois.
Où le Québec se classe-t-il par rapport aux autres provinces canadiennes et aux parlements nationaux dans le monde? Dans le cas des autres provinces, une visite rapide des sites web des différentes assemblées législatives nous a permis d’additionner les chiffres suivants qui parlent par eux-mêmes:
- Île-du-Prince-Édouard: 7 députées sur 27 (25,9%)
- Ontario: 26 députées sur 103 (25,2%)
- Manitoba: 13 députées sur 55 (23,6%)
- Colombie-Britannique: 17 députées sur 79 (21,5%)
- Terre-Neuve-et-Labrador: 10 députées sur 48 (20,8%)
- Saskatchewan: 10 députées sur 55 (18,2%)
- Nouvelle-Écosse: 9 députées sur 52 (17,3%)
- Alberta: 12 députées sur 83 (14,5%)
- Nouveau-Brunswick: 7 députées sur 55 (12,7%)
À l’échelle mondiale, selon l’Union interparlementaire (IPU), le parlement qui contient la plus grande proportion de députées est celui du Rwanda, qui comprend 39 femmes sur un total de 80 députés à l’Assemblée nationale (48,8%). Un autre pays qui est près de la parité hommes/femmes est la Suède, où les femmes représentent 47,3% des députés au Riksdag (165 sur 349). Avec 31,2% de députées, le Québec suivrait l’Allemagne, qui est au 15e rang mondial avec 31,6% de députées élues (194 sur 614) à la Chambre basse du parlement allemand, le Bundestag. Le Canada se classe au 47e rang - à égalité avec la Pologne - avec 20,8% de femmes à la Chambre des communes (64 députées sur 308). Le classement mondial de la place des femmes dans les parlements nationaux peut être consulté ici.
Bref, à l’échelle canadienne et mondiale, le Québec se classe relativement bien par rapport aux autres juridictions, même si on est encore loin de la parité hommes/femmes à l’Assemblée nationale (et encore, nous n’abordons pas la question de la place des femmes au Conseil des ministre, tant en termes de nombre et d’influence).
Reste à voir s’il y aura du progrès à ce chapitre à l’issue du scrutin du 26 mars prochain.
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Tags: comportements politiques, députés, femmes en politique, parité hommes-femmes, politiques comparées, Rwanda, Union interparlementaire
Fabien Deglise a publié hier dans le Carnet de campagne du Devoir une analyse de contenu des communiqués de presse diffusés par les cinq principaux partis depuis le début de la campagne électorale. L’objectif de cette analyse:
(…) mesurer la proportion de documents qui présentent un aspect positif (les annonces) et ceux affichant un aspect négatif (les attaques contre les autres partis).
Voir les résultats ici.
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Tags: élection générale 2007, marketing politique, médias