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« Être en politique, c’est comme être un entraîneur de football. Il faut être assez intelligent pour comprendre le jeu et assez bête pour penser que c’est important. » (Eugene McCarthy (1916-2005), homme politique américain et ancien sénateur)

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Source: CROP, 26 septembre 2007
Intentions de vote depuis le 26 mars 2007
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    Quelques nouvelles sur les investitures

    Voici les quelques nouvelles que nous avons glanées côté investitures au cours des derniers jours:

    • Borduas (ADQ): Réginald Gagnon a été élu à la présidence de l’ADQ-Borduas lors d’un scrutin qui l’opposait à Claude Gauthier le 3 octobre dernier. Comme nous l’avions mentionné il y a quelques temps, tous deux lorgnent la présidence de l’association de comté afin de maximiser leurs chances d’être candidats dans Borduas lors de la prochaine élection générale (source: L’oeil régional);
    • Matapédia (LIB): le nouveau président de l’Association libérale de Matapédia, Rodrigue Boulianne, a annoncé que la course à l’investiture du Parti libéral dans la circonscription pourrait débuter dès novembre. M. Boulianne ajoute que deux personnes seraient intéressées à briguer l’investiture, sans toutefois les nommer. Ex-président du PLQ-Matapédia de 1985 à 2000, Rodrigue Boulianne est également le frère de Normand Boulianne, candidat défait (LIB) lors de l’élection générale de 2007 dans Matapédia (source: L’avant-poste);
    • Pointe-aux-Trembles (PQ): pour une énième fois, un journaliste soulève la possibilité que l’ex-députée de Pointe-aux-Trembles et ex-ministre, Nicole Léger (PQ), tente un retour à l’Assemblée nationale. Par ailleurs, on mentionne l’existence du mouvement Beaudoin dans Bourget, Facal dans Pointe-aux-Trembles!! lancé dans Facebook il y a quelques jours par le blogueur Claude Villeneuve, mais si on en croit un militant du PQ cité dans L’Avenir, le mouvement ne lèverait pas dans Pointe-aux-Trembles (source: L’Avenir);
    • Terrebonne (PQ): en entrevue à l’hebdo Le Trait d’Union de Terrebonne, l’ex-députée de Terrebonne (1994-2007) et ex-ministre, Jocelyne Caron (PQ), a mis fin aux rumeurs circulant dans la circonscription depuis le printemps dernier en annonçant qu’elle ne briguera pas l’investiture péquiste en vue de la prochaine élection générale (source: Le Trait d’Union).

    QuébecPolitique.com: 39e élection générale


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    Membership des partis politiques

    Le Directeur général des élections a dévoilé la semaine dernière les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année 2006 (période allant du 1er janvier au 31 décembre 2006) ainsi que lors de l’élection générale du 26 mars 2007. Radio-Canada avait d’ailleurs fait la manchette là-dessus la semaine dernière en découvrant que 17 députés élus sous la bannière de l’ADQ lors de cette élection n’avaient fait aucune dépense électorale dans leur circonscription pour remporter la victoire (en fait, ce n’était pas des victoires totalement gratuites puisque certaines dépenses occasionnées par la permanence de l’ADQ avaient été faites dans ces circonscriptions, mais ce n’est pas un tour de passe-passe ni quelque chose d’unique au parti. D’ailleurs, cet élément était mentionné par Radio-Canada).

    Les rapports financiers des partis politiques en dévoilent davantage sur leur santé respective qu’on pourrait le croire au premier abord. En effet, les rapports financiers des partis politiques autorisés et de leurs instances (associations de circonscription ou de région, etc.) contiennent des informations, vérifiées par un comptable agréé, sur les revenus tirés des frais d’adhésion. Donc, si on connaît le montant qu’une personne doit verser pour devenir membre d’un parti politique (vérification faite, c’est 5$ par année pour adhérer aux cinq principaux partis politiques), une simple règle de trois suffit pour connaître le nombre à peu près exact d’adhérents.

    Ainsi, selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2006 (rapport couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2006), le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant :

    • Parti libéral du Québec: 83 313 adhérents;
    • Parti québécois: 74 438 adhérents;
    • Action démocratique du Québec: 5 119 adhérents;
    • Québec solidaire: 4 686 adhérents;
    • Parti vert du Québec: 924 adhérents;
    • Parti démocratie chrétienne du Québec: 127 adhérents;
    • Parti égalité: 35 adhérents;
    • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 835$);
    • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 500$);
    • Parti unitaire du Québec: ND (revenus d’adhésion: 75$);
    • Parti conscience universelle: ND (revenus d’adhésion: 0$);
    • Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$).

    Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :

    • Membres « à renouveler » : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres « à renouveler » (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres « en règle ». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que « Put your money where your mouth is »; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne).
    • Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.

    Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années. Une étude rapide des rapports financiers disponibles sur le site Web du DGE (à partir de 2000) nous permet d’avoir un bon aperçu de l’actualité politique depuis 2000.

    Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006

    Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006
    LIB ADQ PQ VRT UFP/QS
    1999 71 860 2 223 65 221    
    2000 64 041 2 404 74 357    
    2001 92 013 2 759 71 991 103  
    2002 97 612 36 520 67 556 189 174
    2003 93 944 13 669 72 169 283 2 034
    2004 61 867 3 414 72 416 380 1 092
    2005 58 788 3 575 155 803 288 1 499
    2006 83 313 5 119 74 438 924 4 686

    Au Parti libéral, on peut observer que la variation du nombre d’adhérents suit les cycles électoraux, le membership du parti s’élevant lors des années pré-électorales et électorales. Pour ce qui est de l’ADQ, il a rarement dépassé le cap des 5 000 membres ces dernières années (en 2006, Québec solidaire a presque autant de membres que l’ADQ…), sauf pour les années 2002-2003 correspondant à la remontée du parti dans les sondages et les quatre victoires en élections partielles. Avec la percée survenue lors de la dernière élection générale, on peut penser que le rapport 2007 démontrera une hausse notable du nombre d’adhérents à l’ADQ. Quant au PQ, le membership est demeuré stable entre 1999 et 2006, sauf pour le “pic” de 2005 correspondant à la course à la direction cette année là. Quel effet aura la déconfiture lors de la dernière élection générale, la démission d’André Boisclair et/ou l’arrivée de Pauline Marois à la tête du parti? Selon un article du Devoir datant du mois dernier (accès réservé aux abonnés), le chiffre qui circulait il y a quelques semaines au PQ était un membership de l’ordre de 90 000 membres en règle depuis le retour de Pauline Marois.

    Nous seront en mesure de le vérifier lors de la publication des rapports financiers 2007.


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    Dans la lignée de l’article du Soleil dont nous faisions mention hier, Le Devoir a interviewé d’autres militants libéraux qui se sont prononcés sur le candidat qu’ils appuieront dans Charlevoix lundi prochain. Le tout est paru dans l’édition de ce matin (accès réservé aux abonnés).

    Et avant que quelqu’un nous pose la question: non, nous ne commenterons pas le sondage interne qui est mentionné dans l’article car il y a zéro information là-dessus: pas de taille de l’échantillon, pas de marge d’erreur, pas de période de cueillette, pas de questionnaire, etc.

    Charlevoix, à mille lieues de la cage à homards

    Robert Dutrisac
    Le Devoir
    Édition du jeudi 20 septembre 2007

    L’élection, «je ne la sens pas serrée», avoue Pauline Marois

    La Malbaie — Bertrand Maltais est maire de Saint-Aimé-des-Lacs, une petite municipalité située à dix kilomètres de La Malbaie, dans la circonscription de Charlevoix. Comme bien des maires en région, il est d’allégeance libérale. Dans son cas, c’est de famille, depuis des générations: deux Maltais ont même été députés du Parti libéral à la Chambre des communes. Or, à l’élection partielle de lundi, c’est sans hésitation qu’il votera pour la chef du Parti québécois, Pauline Marois.

    (suite de l'article…)


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    Dans la série “Que feront les libéraux dans Charlevoix lundi prochain?”, un ancien candidat du Parti libéral du Québec, Denis Lavoie, a fait connaître son choix hier, rapporte aujourd’hui Le Soleil. Et ça n’ira pas dans le sens de la consigne de vote de l’État-major libéral (dans la mesure où on peut appeler “consigne de vote” le fait de n’en dicter aucune).

    Rappelons qu’en plus d’avoir été candidat lors de l’élection générale de 2003 dans Charlevoix, M. Lavoie avait été défait par Jean-Guy Bouchard lors de l’assemblée de mise en candidature du Parti libéral visant à nommer un candidat dans Charlevoix lors de la dernière élection générale (celle de 2007). (suite de l'article…)


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    Lors d’une entrevue accordée la semaine dernière au journal Le Réveil, l’ex-députée de Jonquière (2001-2007) et ex-ministre, Françoise Gauthier (LIB), a fermé la porte à un retour en politique active à la suite de sa défaite le 26 mars dernier:

    «Dans ma tête et dans mon coeur, c’est NON. Je ne peux pas offrir plus que ce que j’ai fait comme députée et ministre de la circonscription de Jonquière.»

    Comme on peut le constater, ces propos sont assez catégoriques.

    En plus d’avoir siégé à l’Assemblée nationale pendant six ans, Mme Gauthier fut mairesse de Laterrière de 1994 à 1998 et fut candidate défaite (NPD) lors de l’élection fédérale de 1988.

    L’article ne précise pas l’identité d’éventuels aspirants-candidats à l’investiture du Parti libéral du Québec dans Jonquière en vue de la prochaine élection générale.

    QuébecPolitique.com: 39e élection générale


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    Comme nous l’avions déjà indiqué hier en conclusion de notre billet sur l’abstention lors d’élections partielles où un chef de parti politique est dans la course (ça fait long pour dire “donner une free ride”, mais bon), les électeurs du comté de Charlevoix qui ont voté pour le Parti libéral du Québec lors de la dernière élection générale pourront adopter quatre attitudes le 24 septembre prochain:

    • S’abstenir de voter
    • Voter pour le Parti québécois
    • Voter pour un tiers parti
    • Voter pour l’Action démocratique du Québec (c’est là l’inédit de la situation: avoir la possibilité de voter pour deux partis représentés à l’Assemblée nationale plutôt qu’un seul)

    Ça a l’air banal dit comme ça, mais pour ceux qui sont dans cette situation, le choix n’est pas nécessairement facile à faire, tant par attachement partisan qu’en raison des conséquences que leur vote pourrait avoir sur l’échiquier politique québécois (surtout si la lutte devient serrée). Et selon Le Soleil, les organisateurs du Parti libéral se questionnent encore sur la “consigne” à donner (s’il y en a une) aux électeurs qui ont voté libéral le 26 mars dernier.

    Petit commentaire sur la majorité de 1 663 de Rosaire Bertrand le 26 mars dernier: oui, ça semble court à première vue, mais une telle majorité n’a pas le même poids selon qu’elle se retrouve dans un comté de 33 000 électeurs comme Charlevoix ou dans un comté de 59 000 électeurs comme Chambly (et encore, nous ne parlons pas des Îles-de-la-Madeleine). Toutes proportions gardées, une remontée de 1 663 voix dans Charlevoix équivaut à une augmentation de près de 7% des voix par rapport à la dernière élection générale. Présenté comme ça, c’est moins serré qu’il n’y paraît au premier abord. Il est vrai toutefois qu’avec 6 541 électeurs libéraux “orphelins” (27% des suffrages en 2007), ça change passablement la donne. (suite de l'article…)


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    Étant donné la controverse qui fait rage actuellement concernant la présence ou non d’un candidat de l’Action démocratique du Québec dans Charlevoix, nous avons vérifié dans nos archives le sort qui est généralement réservé aux chefs de partis qui tentent de se faire élire comme députés à l’Assemblée nationale. Pour les besoins de la démonstration, nous nous en sommes tenus aux chefs qui correspondent aux critères suivants:

    1. Être chef d’un parti qui est représenté à l’Assemblée nationale (seule exception: Maurice Bellemare, dont le parti n’avait pas de député lors de sa nomination comme chef, mais qui a tout de même réussi à faire son entrée en Chambre).
    2. Ne pas être un député au moment de devenir chef de parti (ce qui élimine à peu près tous les chefs avant 1950).
    3. Tenter de se faire élire une première fois lors d’une élection partielle (depuis les années 30, tout chef d’un parti représenté en Chambre affronte des adversaires des autres partis).

    Partis politiques actuels

    Parti libéral du Québec

    • Georges-Émile Lapalme (devenu chef en 1950): battu lors de l’élection générale de 1952 dans Joliette, élu lors de l’élection partielle du 9 juillet 1953 dans Outremont (3 adversaires, dont UN).
    • Claude Ryan (devenu chef en 1978): élu lors de l’élection partielle du 30 avril 1979 dans Argenteuil (3 adversaires, dont PQ et UN).
    • Robert Bourassa (redevenu chef en 1983): élu lors de l’élection partielle du 3 juin 1985 dans Bertrand (6 adversaires, dont PQ), battu lors de l’élection générale de 1985, puis réélu lors de l’élection partielle du 20 janvier 1986 dans Saint-Laurent (9 adversaires).

    Action démocratique du Québec

    • Ne s’applique pas car aucun de ses chefs n’a tenté de faire son entrée en Chambre lors d’une élection partielle.

    Parti québécois

    • Lucien Bouchard (devenu chef en 1996): élu lors de l’élection partielle du 19 février 1996 dans Jonquière (6 adversaires).
    • André Boisclair (devenu chef en 2005): élu lors de l’élection partielle du 14 août 2006 dans Pointe-aux-Trembles (7 adversaires).
    • Pauline Marois (devenue chef en 2007): à venir.

    Parti égalité

    • Ne s’applique pas car aucun de ses chefs n’a tenté de faire son entrée en Chambre lors d’une élection partielle.

    Partis politiques qui sont maintenant disparus

    Union nationale

    • Maurice Bellemare (devenu chef en 1974): élu lors de l’élection partielle du 28 août 1974 dans Johnson (3 adversaires, dont LIB et PQ). L’Union nationale n’avait aucun siège à l’Assemblée nationale à ce moment-là.

    Parti conservateur

    • Joseph-Alfred Mousseau (devenu chef en 1882): élu lors de l’élection partielle du 26 août 1882 dans Jacques Cartier (1 adversaire de son propre parti!). Fait cocasse: l’élection a été annulée par les tribunaux et il a dû se faire réélire lors d’une autre élection partielle le 26 septembre 1883.

    Action libérale nationale, Bloc populaire canadien, Ralliement créditiste

    • Ne s’applique pas car aucun de leurs chefs n’a tenté de faire son entrée en Chambre lors d’une élection partielle.

    Chefs qui ont tenté de faire leur entrée en Chambre lors d’une élection générale

    Nous les mentionnons ici à titre informatif.

    • Adélard Godbout (LIB): devenu chef en 1936; député sortant défait en 1936, a refait son entrée en Chambre en 1939.
    • Jean Lesage (LIB): devenu chef en 1958; élu une première fois en 1960.
    • René Lévesque (PQ): devenu chef en 1968; député sortant défait en 1970, a refait son entrée en Chambre en 1976.
    • Rodrigue Biron (UN): devenu chef en 1976; élu une première fois la même année.
    • Jacques Parizeau (PQ): devenu chef en 1988; réélu en 1989.
    • Mario Dumont (ADQ): devenu chef en 1994; élu une première fois la même année.
    • Jean Charest (LIB): devenu chef en 1998; élu une première fois la même année.

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    Démission de Rosaire Bertrand

    Rosaire BertrandC’est maintenant officiel, le député Rosaire Bertrand (PQ) quitte et Pauline Marois se lance à sa succession à titre de députée de Charlevoix.

    Et tant qu’à officialiser les choses, nous profitons de ce billet pour lancer notre section spéciale sur l’élection partielle dans Charlevoix qui, théoriquement, pourrait avoir lieu aussi tard que le 17 mars 2008, si une élection générale n’est pas déclenchée entretemps.

    MISE À JOUR (13 août 2007, 21h30): Le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, a annoncé cet après-midi que son parti ne présentera pas de candidat lors de la partielle dans Charlevoix. Reste à voir si Jean-Guy Bouchard, candidat défait (LIB) en 2007, sera toujours intéressé à porter les couleurs du Parti libéral, comme il l’avait laissé entendre il y a quelques semaines. Reste à voir également ce que fera l’Action démocratique du Québec.

    CNW TelbecA l’attention du directeur de l’information:

    Pauline Marois sera candidate dans la circonscription de Charlevoix

    LA MALBAIE, QC, le 13 août /CNW Telbec/ - La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, a annoncé aujourd’hui que c’est avec plaisir qu’elle acceptait l’invitation de l’exécutif du Parti québécois de Charlevoix d’être candidate dans la circonscription. “C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’annonce aujourd’hui ma candidature dans Charlevoix. C’est une circonscription que je connais bien et, si la population de Charlevoix me fait confiance, c’est avec beaucoup d’honneur que je la représenterai à l’Assemblée nationale”, a affirmé Pauline Marois.

    Pauline Marois a tenu à rendre hommage à Rosaire Bertrand pour sa grande contribution à la vie politique québécoise : “Je tiens à souligner l’engagement exceptionnel de Rosaire Bertrand pour le Québec et plus particulièrement auprès de ses concitoyennes et concitoyens de Charlevoix. Homme de valeur et homme de coeur, c’est avec passion qu’il a représenté la circonscription de Charlevoix depuis 1994. Je voudrais le remercier de la confiance qu’il me témoigne en me donnant la possibilité, si les citoyens de Charlevoix en décident ainsi, de devenir la députée de cette magnifique circonscription. Je sais combien il a été présent et dévoué auprès de la population et j’entends mettre la même passion, le même respect et le même dévouement à représenter les gens d’ici” a souligné Pauline Marois.

    “Au cours des prochaines semaines, je compte rencontrer les gens de la région pour connaître plus particulièrement leurs besoins et leurs attentes. Je souhaite également que le premier ministre déclenche rapidement l’élection partielle afin de, je l’espère, pouvoir représenter dignement, efficacement et pour longtemps les gens de Charlevoix dès la rentrée à l’Assemblée nationale”, a conclu la chef du Parti Québécois, Pauline Marois.

    Renseignements: Christiane Miville-Deschênes, (514) 605-1042; Source: Direction générale du Parti Québécois



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    OK tout le monde, on va respirer par le nez deux petites minutes.

    Ce matin paraissant dans Le Soleil cet article de Michel Corbeil dans lequel il cite les résultats d’une étude réalisée par le Parti québécois sur les résultats de l’élection générale du 26 mars dernier. En gros, on a calculé la moyenne d’âge dans chaque circonscription puis on a tenté de faire un lien entre la moyenne d’âge et les partis politiques ayant remporté chaque circonscription. D’où la grosse conclusion: les jeunes voteraient pour l’ADQ et les vieux voteraient pour le PQ (soi dit en passant, ça n’a rien de nouveau, David Gagnon avait fait la même chose il y a quelques mois sur son blogue Antagoniste.net). Depuis, tout ce qui grouille, scribouille et grenouille sur la blogosphère politique québécoise, des dessous de la politique à l’homme en colère en passant par Patrick Lagacé, s’affaire à tirer les conclusions les plus tranchées et les plus définitives sur une étude que personne n’a lue, sauf Michel Corbeil (appel à tous: si quelqu’un au PQ voulait bien nous envoyer une “enveloppe brune virtuelle” par courriel, nous sommes preneurs :-D ).

    Seulement, il y a un détail que tous semblent ignorer: d’après ce qu’on peut en connaître, il est loin d’être certain que cette étude est valide sur le plan méthodologique. Si ça se trouve, nous venons d’assister à l’erreur la plus élémentaire, la plus “pee-wee” qui existe en méthodes quantitatives.

    Pour faire une histoire courte avec une histoire longue, le procédé qui semble être employé dans l’étude (selon les données dévoilées dans l’article en tout cas) est l’inférence écologique. Une erreur courante dans l’emploi de cette méthode est d’inférer sur des comportements individuels sur la base de données collectives en prenant pour acquis que tous les individus, sans exception, partagent les mêmes caractéristiques que celles de l’ensemble du groupe. C’est ce qu’on appelle l’erreur écologique ou ecological fallacy dont l’existence fut démontrée dès le milieu du 20e siècle par le sociologue américain William Robinson qui, en tentant d’étudier la relation entre le taux d’alphabétisation et le pourcentage d’immigrants dans chaque État américain, avait observé une différence majeure selon que le taux de corrélation était basé sur des données agrégées ou individuelles (pour plus de détails, voir Robinson, W.S. 1950. «Ecological Correlations and the Behavior of Individuals». American Sociological Review 15: 351–357). Il est vrai que depuis les années 50, les méthodes quantitatives en sciences sociales se sont beaucoup raffinées et certains chercheurs ont mis de l’avant des solutions à la fois théoriques et techniques afin d’effectuer ce type d’inférence sous certaines conditions. Toutefois, ça ne fait pas l’unanimité et ça demande une expertise très poussée que peu de gens possèdent en dehors des cercles universitaires, et rien n’indique que les auteurs de l’étude en font partie.

    Conclusion: aucune donnée solide (méthodologiquement parlant) tirée de l’étude citée par Michel Corbeil ne permet de confirmer l’existence d’un clivage générationnel sur la scène politique québécoise. Peut-être que ce clivage existe, mais pour s’en assurer, ça prend des données recueillies à l’échelle d’observation appropriée, c’est-à-dire l’échelle individuelle. En d’autres mots, ça prend un sondage.

    Au risque de nous répéter, s’il existait une étude électorale québécoise, sur le modèle des grandes enquêtes électorales universitaires, telles que les American National Election Studies ou les British Election Studies, nous pourrions avoir l’heure juste avec des données fiables colligées et analysées par des chercheurs sérieux plutôt que de discuter d’une étude dont on ne sait pas grand chose dans le fond, à commencer par son (ses?) auteur(s).

    Bref, circulez, y a rien à voir! (suite de l'article…)


    Tags: , , , , , ecological fallacy, inférence écologique, , , , , , William S. Robinson
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    Alors que les principaux partis politiques s’activent déjà à choisir leurs candidats en vue de la 39e élection générale, nous vous proposons un retour sur la sélection des candidats des principaux partis lors de l’élection générale du 26 mars dernier.

    En principe, les statuts et règlements des principaux partis prévoient, sur papier à tout le moins, que les candidats au poste de député doivent être désignés par les militants de la circonscription. En réalité, les investitures “avec votation” (sous-entendu: où il y a 2 candidats ou plus, mais vous aurez sûrement compris cela en lisant cette expression dans son contexte) sont plutôt rares et la plupart du temps, il n’y a qu’un seule qui soit candidate pour être désignée candidate (!!!) d’un parti politique, comme en fait foi la compilation ci-dessous qui porte sur la dernière élection générale.

    Parti Nombre d’assemblées d’investiture où un scrutin a eu lieu
    Parti québécois 25/125: Abitibi-Est, Anjou, Arthabaska, Beauce-Nord, Bellechasse, Chauveau, Deux-Montagnes, Duplessis, Frontenac, Groulx, Iberville, Jean-Lesage, Lac-Saint-Jean, Laval-des-Rapides, Lotbinière, Marguerite-D’Youville, Mégantic-Compton, Nicolet-Yamaska, Orford, Rimouski, Roberval, Shefford, Sherbrooke, Trois-Rivières et Vanier
    Québec solidaire 3/123: Drummond, Rouyn-Noranda—Témiscamingue et Taschereau (à cela s’ajoutent les investitures dans Arthabaska et Sherbrooke, toutes deux remportées par acclamation à la suite du désistement d’un candidat durant l’assemblée d’investiture)
    Parti libéral du Québec 3/125: Charlevoix, Deux-Montagnes et Nicolet-Yamaska
    Action démocratique du Québec 0/125
    Parti vert du Québec 0/108

    Ainsi, dans l’ensemble des candidats des partis politiques qui étaient présents dans toutes les circonscriptions lors du dernier scrutin général (ou presque, dans le cas de Québec solidaire et du Parti vert), seulement 31 ont réellement affronté un adversaire lors d’une assemblée d’investiture, et ce en dépit du caractère démocratique de nos institutions politiques. C’est un peu comme si le principe de souveraineté populaire n’était pas pleinement intégré au sein des partis politiques lors de la désignation des candidats. Bien sûr, il y a plein de bonnes et de mauvaises raisons pour expliquer cette situation (association de circonscription inexistante, manque de candidats “potables”, consigne donnée par le chef du parti de laisser le champ libre aux députés sortants, circonscription réservée à un candidat vedette ou au contraire circonscription où le candidat d’un parti donné n’a aucune chances d’être élu, etc.), mais la situation laisse tout de même songeur. Et comme c’est la première fois que nous faisons l’exercice et qu’à notre connaissance, personne n’a compilé les assemblées d’investiture “avec scrutin” lors des élections générales précédentes, impossible de savoir s’il y a une tendance vers l’accroissement ou la diminution du nombre d’investitures avec plus d’un candidat.

    Il y a tout de même un certain nombre de constats amusants à faire. Par exemple, sur les 31 candidats ayant eu un adversaire lors de leur assemblée d’investiture:

    • Cinq ont été élus députés le 26 mars dernier (les candidats péquistes dans Abitibi-Est, Duplessis, Lac-Saint-Jean, Rimouski et Roberval).
    • Une seule était déjà membre de l’Assemblée nationale, soit la députée de Duplessis, Lorraine Richard (PQ). Elle fut réélue le 26 mars.
    • Selon les données disponibles, la totalité des candidats de l’Action démocratique du Québec et du Parti vert du Québec ont été nommés sans opposition ou “par acclamation”.
    • Dans Deux-Montagnes, les deux principaux partis à l’époque ont vu s’affronter plusieurs candidats lors de leur assemblée d’investiture respective. Pourtant, c’est une candidate d’un autre parti, désignée à la dernière minute et sans opposant pour remplacer un candidat qui avait été forcé de se désister, qui siège maintenant à l’Assemblée nationale.

    Ce tableau a été compilé à partir des données que nous avons recueillies tout au long de notre couverture de l’élection générale de 2007, mais comme elle était basée en grande partie sur les communiqués des partis politiques et les articles des hebdos régionnaux (qui ne se retrouvent pas tous en ligne et, soyons honnêtes, nous ne sommes pas abonnés à tous les hebdos publiés au Québec), il se peut qu’il manque des assemblées d’investiture dans notre compilation. Si c’est le cas, la section “commentaires” est là pour ça.


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    Les analyses du “swing vote” et les “que serait-il arrivé si” commencent à sortir du côté des analystes de l’opinion publique:

    L’analyse du vote selon le sondeur Jean-Marc Léger - Les verts et Québec solidaire auraient privé le PQ d’un gouvernement minoritaire

    PC
    Le Devoir, édition du mercredi 28 mars 2007

    Les gains de Québec solidaire et du Parti vert ont beau être modestes, ils pourraient bien avoir privé le Parti québécois, non seulement de l’opposition officielle, mais possiblement d’un gouvernement minoritaire.

    L’analyse des pourcentages des suffrages exprimés et des résultats dans une douzaine de circonscriptions démontre en effet que les votes accordés aux tiers partis ont eu une influence considérable en raison d’une lutte serrée à trois inédite, et que cela semble avoir surtout nui au Parti québécois.

    Selon Jean-Marc Léger, de la firme Léger Marketing, il est clair que la progression de 3 % de Québec solidaire, qui a récolté près de 4 % des voix (contre 1 % des suffrages en 2003 pour son prédécesseur, l’Union des forces progressistes), s’est faite en quasi-totalité aux dépens du Parti québécois. De même, dit-il, une bonne part de la progression du Parti vert, qui est passé de moins de 0,5 % en 2003 à 4 % en 2007, provient également de péquistes insatisfaits. Il précise, toutefois, que les verts ont également soutiré des appuis aux libéraux, notamment chez les allophones et les anglophones.

    Quoi qu’il en soit, sans ces pertes, le Parti québécois aurait obtenu près de 33 % des voix, soit le même pourcentage que le Parti libéral, ce qui lui aurait valu, au minimum, la deuxième place pour ce qui est du nombre de sièges et probablement un gouvernement minoritaire, indique M. Léger.

    Il ajoute que, même si l’ADQ a surtout fait le plein des votes libéraux cette fois-ci, après avoir joué le même tour au PQ en 2003, le parti de Mario Dumont a probablement continué de gruger aussi dans l’électorat péquiste, notamment en raison de l’impopularité du chef péquiste, André Boisclair, mais il est impossible de dire dans quelle proportion.

    Mais, sans la progression de Québec solidaire et du Parti vert, une victoire péquiste aurait été plausible dans 12 circonscriptions supplémentaires, dont Sherbrooke, celle du premier ministre Jean Charest.

    Dans ces 12 circonscriptions, les tiers partis ont permis à quatre libéraux et à huit adéquistes de dépasser des péquistes (outre Sherbrooke, il s’agit des circonscriptions de Laurier-Dorion, Saint-Henri-Sainte-Anne, La Prairie, Deux-Montagnes, Prévost, Saint-Hyacinthe, Johnson, Orford, Joliette, L’Assomption et Terrebonne). En d’autres termes, si le vote péquiste ne s’était pas effrité vers la marge, André Boisclair aurait pu devenir premier ministre d’un gouvernement minoritaire avec 48 sièges. Les libéraux, eux, auraient formé l’opposition sans leur chef avec 44 sièges, et Mario Dumont aurait quand même pu crier victoire avec 33 sièges.

    Dans la région de Québec, où l’ADQ a connu sa plus forte poussée, il y a aussi fort à parier que le PQ a souffert d’une saignée plus importante au profit de ce parti, sans laquelle, à défaut de prendre les circonscriptions de Louis-Hébert (PLQ, Sam Hamad) et de Jean-Talon (PLQ, Philippe Couillard), il aurait pu mettre à mal les deux têtes d’affiche libérales.

    Certes, la montée adéquiste ne fait aucun doute, mais la multiplication par 10 de son nombre de sièges (41 sièges en 2007 contre quatre en 2003) représente une distorsion par rapport à sa progression dans le vote qui, elle, n’est que de 13 % (31 % des suffrages exprimés en 2007 contre 18 % en 2003).

    Cette progression a la même ampleur que la chute du Parti libéral, également de 13 % (33 % des suffrages exprimés en 2007 contre 46 % en 2003), mais les libéraux ont perdu plus du tiers de leurs sièges (48 sièges en 2007 contre 76 en 2003). Jean-Marc Léger souligne que les libéraux, qui obtiennent systématiquement autour de 1,7 million de votes à chaque élection depuis 1981, n’en ont récolté que 1,3 million cette année, une chute considérable qui a secoué la formation au pouvoir.

    Pour les péquistes, le recul dans les suffrages n’est que de 5 % (28 % en 2007 contre 33 % en 2003), mais cela s’est traduit par une perte d’un siège sur cinq (36 en 2007, soit 12 de moins qu’en 2003).


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    Après avoir dormi sur les résultats d’hier, et avec un peu de recul, voici notre analyse sur l’élection générale de 2007 et ce qui nous attend au cours des prochains mois.

    D’entrée de jeu, ce qui nous a frappé de l’élection d’hier et du déroulement de la campagne électorale est le nombre d’idées reçues sur la vie politique québécoise qui - en 2007 - ont été contredites par les faits:

    • «Les Québécois élisent un parti au pouvoir pour deux mandats»: techniquement, c’est vrai, mais jamais depuis l’Union nationale en 1970 a-t-on vu le parti ministériel perdre 13% des voix et 28 sièges (22% des sièges) après un premier mandat. Habituellement, la réélection d’un gouvernement pour un deuxième mandat (majoritaire qui plus est) est une formalité, mais ça n’a pas été le cas en 2007.
    • «Les Québécois n’élisent pas de gouvernements minoritaires»: les sondages laissaient entrevoir un gouvernement minoritaire tout au long de la campagne électorale, donc on a eu assez de temps pour se faire à l’idée que cette idée reçu n’était peut-être pas aussi vraie qu’on pouvait le penser. Toutefois, rien ne laissait présager une Assemblée nationale aussi divisée qu’elle le sera durant la prochaine législature. Le parti majoritaire n’a que 48 sièges en chambre (38,4% des sièges), le “tiers parti” n’est que 12 sièges derrière, et l’opposition officielle est entre les deux.
    • «Plus l’issue d’un scrutin s’annonce serrée, plus la participation électorale s’accroît»: deux chiffres suffisent pour remettre cette idée reçue en cause: 70,5% en 2003; 71,3% en 2007.
    • «Les organisations électorales jouent un rôle important dans la sortie du vote»: tous les commentateurs politiques s’accordaient pour affirmer que l’ADQ faisait figure de parent pauvre face au PQ et aux libéraux sur les plans des finances et de l’organisation. Et pourtant… Après l’élection d’Andrée Boucher à la mairie de Québec avec un budget de 3000$ en 2005 et l’élection de 10 députés conservateurs au fédéral en 2006 avec une organisation “légère”, il faudrait peut-être relativiser un peu plus l’importance de la “machine” dans la sortie du vote.
    • «Le mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour déforme la volonté exprimée par les électeurs»: c’est peut-être un accident de parcours, mais la répartition des sièges reflète assez bien le pourcentage de voix obtenus par chaque parti: LIB 38,4% des sièges, ADQ 32,8% des sièges et PQ 28,8% des sièges. Il est vrai qu’à 4% chacun, Québec solidaire et les Verts n’ont pas élu de députés, mais avec de tels chiffres, rien ne garantit qu’ils seraient parvenus à le faire sous un mode de scrutin mixte ou proportionnel.
    • «La circonscription de Saint-Jean vote toujours du côté du pouvoir»: cette fois-ci, ce n’est pas vrai, le député libéral a été battu.
    • «Le vote libéral est sous-évalué dans les sondages»: Léger Marketing accordait 35% aux libéraux samedi dernier, CROP leur accordait 34%. Le vote libéral a été légèrement en-deçà de ce qu’accordaient les sondeurs, mais ça reste dans la marge d’erreur. Tout comme en 2003, il n’y a pas eu de “prime de l’urne”.

    À surveiller au cours des prochaines semaines et des prochains mois, beaucoup d’inconnues qui pourraient nous mener soit vers un tripartisme (multipartisme?) permanent, soit vers un retour au bipartisme PLQ-PQ ou soit vers un nouveau bipartisme.

    • Nouvelle dynamique parlementaire: Sur quel parti le gouvernement libéral minoritaire va-t-il s’appuyer? Tel que nous l’avons mentionné plus haut, aucun parti ne se démarque clairement des autres. À première vue, bien peu de choses semble rapprocher les trois partis, et ça semble particulièrement vrai pour le Parti libéral et le Parti québécois. Si l’ADQ joue de façon relativement classique le rôle d’un parti d’opposition officielle, il faudra bien que les “vieux partis” trouvent un terrain d’entente afin d’éviter de retomber rapidement en élection.
    • Élection de réalignement?: On a souvent comparé depuis hier l’élection de 2007 à d’autres qui ont été le théâtre d’un réalignement de notre système de partis, notamment les élections générales de 1936 (arrivée au pouvoir de l’Union nationale), de 1970 (le PQ devient le 2e parti le plus populaire au Québec) et de 1976 (arrivée au pouvoir du PQ). Ce n’est pas impossible, mais il est encore trop tôt pour le dire. En 1936 et 1970-76, un seul parti a été frappé par la montée d’un tiers parti (le Parti conservateur dans les années 30 et le PQ dans les années 70) et l’autre s’est maintenu (le Parti libéral dans les deux cas). En 2007, ce sont les deux principaux partis qui ont écopé; le PQ et les libéraux ont tous les deux subi des reculs historiques hier.
    • Le Parti vert et Québec solidaire: Vrai, les deux partis ont obtenu moins de voix que ne leur attribuaient les sondages au cours de la campagne. Ils ont néanmoins progressé depuis 2003 et, financement (partiellement) public des partis politiques oblige, ils auront maintenant droit à des ressources financières en raison des voix supplémentaires qu’ils ont obtenus et qui leur permettra de consolider leur progression. C’est la stratégie qu’a adoptée le Parti vert sur la scène fédérale depuis le début des années 2000, et ils sont passés de moins de 1% à travers le Canada en 2000 à 4% en 2004 et 2006, et ils sont maintenant dans les deux chiffres dans les sondages pancanadiens.
    • Volatilité de l’opinion publique: Depuis 2002, l’opinion publique québécoise est très volatile et chacun des principaux partis ont connus des très hauts et des très bas dans les sondages au cours de la période. Ça risque de se poursuivre au cours des prochains mois. À titre d’exemple:
      • LIB: 21% en avril 2005 (Léger), 48% en août 2003 (Léger);
      • PQ: 25% en septembre 2002 (Léger), 50% en décembre 2005 (CROP);
      • ADQ: 11% en mars 2006 (Léger), 40% en août, septembre et octobre 2002 (Léger et CROP).
    • Réforme du mode de scrutin: ironiquement, la répartition des sièges entre les principaux partis est la plus proportionnelle qu’on ait vu depuis longtemps. Malgré tout, la perspective qu’un des trois partis puisse disparaitre à plus ou moins brève échéance pourrait être propice à une réforme du mode de scrutin.
    • Débat de sondeurs: Aucune firme de sondage et aucun site de prédiction n’a prévu ce qui s’est passé hier, et cela relancera vraisemblablement un énième débat sur la fiabilité des sondages électoraux. Notons tout de même qu’à l’exception du résultat de l’ADQ (et du fait que l’ADQ a terminé deuxième contrairement à ce que laissaient croire les sondages), tous les autres étaient à l’intérieur de la marge d’erreur, sauf Strategic Counsel qui était dans le champ.
    • Renouvellement de la députation: Beaucoup de députés sortants du PQ et du PLQ ont été battus hier et plusieurs nouveaux députés feront leur entrée à l’Assemblée nationale prochainement (surtout à l’ADQ, mais aussi du PQ et des libéraux). Reste à voir comment ce renouvellement de la députation se reflètera au niveau du débat politique. Il y a là potentiel à des dérapages et à des erreurs de débutants, mais aussi à un renouvellement et à un rafraîchissement du discours politique.
    • Évolution de l’opinion publique sur l’avenir du Québec: Avec une opposition officielle qui prétend incarner une troisième voie entre le fédéralisme et la souveraineté, comment évoluera l’opinion publique sur la question de l’avenir du Québec au cours des prochains mois?
    • Débats internes au PQ et au PLQ: Ce que nous nous apprêtons à écrire à ce sujet est loin d’être original. Le PQ qui obtenu son pire score depuis 1970, les libéraux qui obtiennent leur pire score depuis 1867 et tous deux ont perdu des comtés réputés “imprenables” aux mains de l’ADQ. Des débats passionnés et des remises en question à l’interne risquent de surgir en ce qui a trait à leur idéologie et à leur leadership.

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    Le Parti libéral et les “discrets”

    Pierre Drouilly, professeur à l’UQAM et spécialiste des questions de méthodologie quantitative et de sociologie politique et électorale, a écrit un texte publié ce matin dans Le Devoir dans lequel il traite d’un sujet pointu, mais néanmoins important dans l’analyse des sondages électoraux: la répartition des “discrets”, c’est-à-dire ceux qui se disent indécis, “ne savent pas” ou refusent de répondre dans un sondage politique. En effet, la composition de cette partie de l’échantillon n’est pas la même que celle de l’ensemble des répondants d’un sondage. Dans le cas du Québec, les “discrets” présenteraient des caractéristiques qui les rapprocheraient du Parti libéral du Québec. Dès lors, répartir les indécis proportionnellement aux intentions de vote constituerait une erreur méthodologique qui conduirait à une sous-évaluation du vote libéral (Note: sans prendre directement en compte les caractéristiques des “discrets”, CROP répartit les indécis/discrets en fonction de la réponse sur la question de la souveraineté du Québec. Quant à Léger Marketing, il répartit les indécis en proportion des intentions de vote). Bref, selon M. Drouilly, le Parti libéral du Québec serait en meilleure posture que ce que ne l’indiqueraient les sondages récents compte tenu de la manière dont les indécis sont répartis.

    M. Drouilly fut parmi les premiers à mettre de l’avant au Québec le concept de “l’effet miroir”, ce phénomène en vertu duquel les variations de la courbe des intentions du vote du Parti libéral du Québec (avant répartition des indécis) varient inversément à celles des “discrets” (lorsque les intentions de vote libérales montent, les “discrets” baissent, et vice-versa).

    Opinion

    Sondages: le PLQ est en meilleure posture qu’il n’y paraît

    Pierre Drouilly, Professeur, Département de sociologie, Université du Québec à Montréal
    Le Devoir
    Édition du mardi 06 mars 2007

    Lorsqu’on effectue un sondage, il y a toujours une proportion non négligeable de gens qui refusent de répondre à certaines questions, en particulier qui refusent de dire pour qui ils voteraient si une élection avait eu lieu le jour de l’entrevue, soit qu’ils se déclarent «indécis» ou qu’ils répondent «je ne sais pas» ou encore qu’ils refusent tout net de répondre. Nous qualifions tous ces répondants des «discrets», car souvent se déclarer «indécis» ou dire «je ne sais pas» est une façon commode, et polie, de refuser de révéler ses intentions de vote.

    Ne pas tenir compte de ces répondants «discrets», qui sont rarement moins de 10 % et qui parfois représentent jusqu’à 20 % de l’échantillon (soit un répondant sur cinq), et ne retenir que ceux qui ont exprimé une préférence politique, c’est répartir les répondants discrets au prorata des réponses exprimées. C’est donc faire une hypothèse implicite, à savoir que ces répondants discrets, s’ils avaient exprimé une opinion, l’auraient fait dans les mêmes proportions que ceux qui ont effectivement exprimé des opinions. Or cette hypothèse est intenable.

    Autre profil

    L’analyse des sondages montre, de manière récurrente, que le profil socio-démographique des répondants discrets n’est pas le même que celui des répondants qui expriment leurs intentions de vote.

    On retrouve plus de répondants discrets parmi les femmes, les personnes âgées, les personnes faiblement scolarisées, celles ayant des bas revenus, en milieu rural plus qu’en milieu urbain, et parfois parmi les non-francophones. Or tous ces groupes ont en général tendance à appuyer plus fortement les partis politiques fédéralistes. Leur attribuer les mêmes opinions que ceux qui ont révélé les leurs est donc une erreur.

    Pour prendre un exemple extrême, les non-francophones qui expriment une intention de vote ne sont que 10 % environ à déclarer qu’ils voteraient pour le Parti québécois: peut-on dès lors penser que parmi les non-francophones «discrets», le tiers environ voteraient pour le PQ comme l’ensemble des répondants qui ont exprimé une intention de vote claire? C’est pourtant l’hypothèse implicite que fait la pondération proportionnelle.

    Lors du référendum de 1995, cette mésinterprétation des sondages fut flagrante: alors que de la mi-octobre jusqu’au jour du vote, tous les sondages mettaient le OUI en avance dans les intentions de vote exprimées (donc aussi dans une répartition proportionnelle des discrets), ce fut finalement le NON qui l’emporta.

    Prime de l’urne

    C’est le même phénomène, souvent appelé «prime de l’urne», qui fait que, dans toutes les consultations électorales depuis 1970 sauf une, le Parti libéral obtient davantage, le jour du vote, que ce que les derniers sondages précédant le vote lui attribuent par cette méthode de répartition proportionnelle. Une répartition plus réaliste des répondants discrets (les trois quarts au NON et un quart au OUI) annonçait au contraire une victoire serrée du NON, ce qui fut le cas.

    La seule exception, sur cette longue période de plus de 30 ans, fut l’élection de 2003, alors que cette méthode de répartition proportionnelle a prévu très précisément le vote réel.

    À la suite de cette élection, certains sondeurs ont rangé au placard leurs différentes méthodes de répartition des répondants discrets et sont revenus à la traditionnelle répartition au prorata. Nous estimons que cela est imprudent, car nous pensons qu’en 2003 la bonne concordance des sondages pondérés proportionnellement avec le vote réel ne fut qu’une coïncidence qui ne se reproduira pas forcément.

    Le graphique ci-joint représente l’évolution depuis un an des intentions de vote pour le Parti libéral et l’évolution du pourcentage de répondants discrets dans les sondages. On constate que les deux courbes évoluent de façon symétrique: quand le pourcentage de discrets augmente d’un sondage à l’autre, les intentions de vote pour le Parti libéral diminuent, et inversement quand le pourcentage de discrets diminue, les intentions de vote pour le Parti libéral augmentent.

    On remarquera en particulier que les deux sondages qui ont eu le moins de répondants discrets (8 % dans le Léger Marketing du 5 décembre 2006 et 7 % dans celui du 24 février 2007) sont aussi ceux dans lesquels le Parti libéral obtient son meilleur score (34 % de l’échantillon). Nous avons appelé en 1995 ce phénomène «l’effet miroir», car les deux courbes semblent le reflet l’une de l’autre dans un miroir. Ce phénomène illustre bien que les répondants discrets ont plutôt un profil «libéral», et qu’il faut donc en attribuer une plus forte proportion au Parti libéral dans la répartition des répondants discrets.

    Bien entendu, cette proportion est inconnue, et ne pourra être estimée que le lendemain des élections. Mais en se basant sur l’expérience passée et en attribuant une forte majorité des répondants discrets au Parti libéral (entre la moitié et les deux tiers), on se rend compte que celui-ci est probablement en meilleure posture dans l’opinion publique qu’il n’y paraît.

    Selon une estimation raisonnable, le Parti libéral se situerait pas loin de 40 % des intentions de vote (six points de moins que son vote de 2003, mais à peu de choses près le même niveau que le pourcentage de répondants qui se disent satisfaits du gouvernement libéral), le Parti québécois à environ 30 % (trois points de moins qu’en 2003), l’ADQ à environ 20 % (deux points de mieux qu’en 2003), les autres partis (Parti vert, Québec solidaire, etc.) se partageant les 10 % restants.

    Avec une telle distribution des opinions, la réélection du gouvernement Charest est évidemment loin d’être exclue.


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    Les sondages et le spin - 2e partie

    Après que le chef de l’Action démocratique du Québec, Mario Dumont, ait été l’objet de sondages contradictoires (quoique réalisés à plusieurs mois de distance) dans Rivière-du-Loup, c’est au tour du chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, de se faire qualifier de candidat en difficulté dans sa circonscription.

    Régional | Lundi 05 mar 2007 | 09:56

    Charest en danger dans sa circonscription

    (CHLT) - À trois semaines de l’élection, Jean Charest serait en difficulté dans la circonscription de Sherbrooke.

    En entrevue, il y a quelques minutes, sur les ondes de CHLT, le chroniqueur politique Jean Lapierre a révélé qu’un sondage interne du Parti conservateur du Canada montre que le premier ministre du Québec, Jean Charest, serait battu dans son comté si des élections avaient eu lieu ces jours-ci. On peut l’écouter dans l’audio ci-joint.

    Francois Jeanson / CHLT

    Les résultats du sondage ne sont pas précisés dans l’extrait audio de CHLT (l’extrait est accessible via ce lien). Alors à quel point M. Charest est-il vraiment en difficulté dans Sherbrooke? Seuls les conservateurs fédéraux ont la réponse pour l’instant.


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    Les sondages et le spin

    Depuis le temps que le Parti libéral du Québec tente de véhiculer l’idée, sondages à l’appui*, que le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Mario Dumont, est en difficulté dans sa circonscription de Rivière-du-Loup, nous nous demandons si le spin se poursuivra après la diffusion de cette nouvelle:

    ACTUALITÉS

    Sondage / Rivière-du-loup

    Même Dumont sera surpris

    Vincent Larouche et Annie Fernandez
    Le Journal de Montréal

    Alors qu’une rumeur persistante et plusieurs médias laissaient entendre encore hier soir que Mario Dumont était en difficulté dans son comté de Rivière-du-Loup, un sondage exclusif commandé par le Journal démontre qu’il n’en est rien et que le chef adéquiste jouit d’une confortable avance.Si les élections avaient eu lieu en fin de semaine, Mario Dumont aurait été élu aisément dans son comté avec 51 % des voix, tandis que Jean D’Amour, du Parti libéral, aurait récolté 34 %, laissant derrière le péquiste Hughes (sic) Belzile avec 14 %.

    Selon le sondage mené par Léger Marketing, les électeurs de Rivière-du-Loup se disent satisfaits du travail de Mario Dumont dans une proportion de 77 %. Ils estiment également, dans une proportion de 48 %, que Mario Dumont ferait le meilleur premier ministre, contre 20 % pour Jean Charest et 11 % pour André Boisclair.

    (…)

    Le sondage montre que contrairement à l’ensemble de la province, où 43 % des électeurs sont encore prêts à changer d’avis, la circonscription de Rivière-du-Loup affiche un taux de fidélité de 62 %, culminant à 69 % chez les adéquistes. Ce sont donc 35 % des électeurs qui pourraient encore changer d’avis.

    Ce sondage Léger Marketing a été effectué par enquête téléphonique auprès de 500 Québécois et Québécoises de la circonscription de Rivière-du-Loup, les 2 et 3 mars 2007. Un échantillon de cette taille présente une marge d’erreur maximale de ± 4,4 %, 19 fois sur 20.

    Fait intéressant: la firme Léger Marketing, qui a réalisé ce sondage pour le Journal de Montréal, est également celle qui avait réalisé le fameux “sondage secret” commandé par le Parti libéral dans Rivière-du-Loup l’automne dernier.

    *Les péquistes ne sont pas en reste. À preuve: le candidat du PQ dans La Prairie, M. François Rebello, s’était empressé lors de son assemblée d’investiture de diffuser les résultats d’un sondage démontrant - surprise! surprise! - qu’il avait une avance de 9% sur le député de l’endroit, M. Jean Dubuc (LIB), dans les intentions de vote.


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