Membership des partis politiques
Le Directeur général des élections a dévoilé la semaine dernière les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année 2006 (période allant du 1er janvier au 31 décembre 2006) ainsi que lors de l’élection générale du 26 mars 2007. Radio-Canada avait d’ailleurs fait la manchette là-dessus la semaine dernière en découvrant que 17 députés élus sous la bannière de l’ADQ lors de cette élection n’avaient fait aucune dépense électorale dans leur circonscription pour remporter la victoire (en fait, ce n’était pas des victoires totalement gratuites puisque certaines dépenses occasionnées par la permanence de l’ADQ avaient été faites dans ces circonscriptions, mais ce n’est pas un tour de passe-passe ni quelque chose d’unique au parti. D’ailleurs, cet élément était mentionné par Radio-Canada).
Les rapports financiers des partis politiques en dévoilent davantage sur leur santé respective qu’on pourrait le croire au premier abord. En effet, les rapports financiers des partis politiques autorisés et de leurs instances (associations de circonscription ou de région, etc.) contiennent des informations, vérifiées par un comptable agréé, sur les revenus tirés des frais d’adhésion. Donc, si on connaît le montant qu’une personne doit verser pour devenir membre d’un parti politique (vérification faite, c’est 5$ par année pour adhérer aux cinq principaux partis politiques), une simple règle de trois suffit pour connaître le nombre à peu près exact d’adhérents.
Ainsi, selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2006 (rapport couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2006), le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant :
- Parti libéral du Québec: 83 313 adhérents;
- Parti québécois: 74 438 adhérents;
- Action démocratique du Québec: 5 119 adhérents;
- Québec solidaire: 4 686 adhérents;
- Parti vert du Québec: 924 adhérents;
- Parti démocratie chrétienne du Québec: 127 adhérents;
- Parti égalité: 35 adhérents;
- Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 835$);
- Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 500$);
- Parti unitaire du Québec: ND (revenus d’adhésion: 75$);
- Parti conscience universelle: ND (revenus d’adhésion: 0$);
- Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$).
Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :
- Membres « à renouveler » : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres « à renouveler » (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres « en règle ». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que « Put your money where your mouth is »; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne).
- Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.
Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années. Une étude rapide des rapports financiers disponibles sur le site Web du DGE (à partir de 2000) nous permet d’avoir un bon aperçu de l’actualité politique depuis 2000.
Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006 | |||||
---|---|---|---|---|---|
LIB | ADQ | PQ | VRT | UFP/QS | |
1999 | 71 860 | 2 223 | 65 221 | ||
2000 | 64 041 | 2 404 | 74 357 | ||
2001 | 92 013 | 2 759 | 71 991 | 103 | |
2002 | 97 612 | 36 520 | 67 556 | 189 | 174 |
2003 | 93 944 | 13 669 | 72 169 | 283 | 2 034 |
2004 | 61 867 | 3 414 | 72 416 | 380 | 1 092 |
2005 | 58 788 | 3 575 | 155 803 | 288 | 1 499 |
2006 | 83 313 | 5 119 | 74 438 | 924 | 4 686 |
Au Parti libéral, on peut observer que la variation du nombre d’adhérents suit les cycles électoraux, le membership du parti s’élevant lors des années pré-électorales et électorales. Pour ce qui est de l’ADQ, il a rarement dépassé le cap des 5 000 membres ces dernières années (en 2006, Québec solidaire a presque autant de membres que l’ADQ…), sauf pour les années 2002-2003 correspondant à la remontée du parti dans les sondages et les quatre victoires en élections partielles. Avec la percée survenue lors de la dernière élection générale, on peut penser que le rapport 2007 démontrera une hausse notable du nombre d’adhérents à l’ADQ. Quant au PQ, le membership est demeuré stable entre 1999 et 2006, sauf pour le “pic” de 2005 correspondant à la course à la direction cette année là. Quel effet aura la déconfiture lors de la dernière élection générale, la démission d’André Boisclair et/ou l’arrivée de Pauline Marois à la tête du parti? Selon un article du Devoir datant du mois dernier (accès réservé aux abonnés), le chiffre qui circulait il y a quelques semaines au PQ était un membership de l’ordre de 90 000 membres en règle depuis le retour de Pauline Marois.
Nous seront en mesure de le vérifier lors de la publication des rapports financiers 2007.
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Tags: adhésions, ADQ, Bloc pot, course à la direction, DGE, membership, Parti égalité, Parti communiste du Québec, Parti conscience universelle, Parti démocratie chrétienne du Québec, Parti marxiste-léniniste du Québec, Parti unitaire du Québec, partis politiques, PLQ, PQ, PVQ, QS
La période de mise en candidature pour l’élection partielle du 24 septembre prochain dans Charlevoix a pris fin à 14 h 00 cet après-midi. Le Directeur général des élections confirme qu’il y aura un total de 7 candidats. La liste définitive des candidats est donc la suivante:
- BIRON, Paul (DC)
- GAGNON, Claude (ind.)
- HARVEY, Conrad (ADQ)
- LAFOREST, Daniel (ind.)
- LEMIRE, François Robert (REP)
- MAROIS, Pauline (PQ)
- TURCOTTE, David (VRT)
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Ça fait trois fois cette semaine (dont deux mercredi) que Philippe Schnobb de Radio-Canada cite ce blogue dans sa chronique Sur le Web. C’est probablement de bonne guerre que nous nous inspirions de lui à notre tour pour un de nos propres billets.
Jusqu’à présent, ils y a quatre candidats “déclarés” (qui ont annoncé leur intention d’être candidats, mais qui n’ont pas encore déposé officiellement leur bulletin de mise en candidature auprès du directeur de scrutin) dans le cadre de l’élection partielle dans Charlevoix. En voici la liste (par ordre alphabétique) avec, en prime, leur site web de campagne lorsqu’ils en ont un:
- Conrad Harvey (ADQ)
- François Robert Lemire (REP): pas de site de campagne pour l’instant, mais le communiqué annonçant sa candidature est ici.
- Pauline Marois (PQ)
- David Turcotte (VRT): pas de site de campagne pour l’instant, mais le communiqué annonçant sa candidature est ici.
La période de mise en candidature pour cette élection partielle prendra fin le 8 septembre prochain, à 14h.
Tags: ADQ, élection partielle, candidats, Charlevoix, Conrad Harvey, David Turcotte, François Robert Lemire, Parti république du Québec, Pauline Marois, PQ, PVQ
Il y a deux semaines, le Parti vert avait annoncé un candidat dans Charlevoix (dans un communiqué assez alambiqué merci), son identité est maintenant connue depuis hier. Il s’agit de M. David Turcotte, candidat défait (VRT) lors de l’élection générale de 2007 dans Charlevoix.
Au moment d’écrire ces lignes, il nous impossible de confirmer si la candidature de M. Turcotte a été officialisée par les membres du parti dans la circonscription lors d’une assemblée d’investiture.
David Turcotte candidat dans Charlevoix
Le Parti vert mise sur la relève
Le chef du Parti vert du Québec, monsieur Scott McKay, est heureux de confirmer la candidature de monsieur David Turcotte à l’élection partielle prévue le 24 septembre prochain dans la circonscription de Charlevoix. « Le Parti vert estime essentiel d’offrir aux électeurs de Charlevoix le libre choix de leur député. Alors que le développement durable et la protection de l’environnement préoccupent réellement la population, il nous semble que l’électorat charlevoisien a de bonnes raisons de vouloir afficher ses couleurs », s’est exprimé le chef du Parti vert.
Le candidat David Turcotte en est à sa deuxième élection dans Charlevoix. Originaire de Clermont, il incarne la relève dans une région concernée par l’exode des jeunes. Ses convictions environnementales, conjuguées à son attachement pour Charlevoix, font de lui le candidat parfait pour les électeurs qui souhaitent un vent de changement. « Le Parti vert du Québec offre le meilleur choix dans Charlevoix, dont l’avenir passe par le développement durable. Un vote pour les Verts le 24 septembre est un message clair! » s’est exprimé David Turcotte.
Dans le contexte d’un gouvernement minoritaire, un péquiste ou un adéquiste de plus siégeant à l’Assemblée nationale ne représente aucune nouveauté. Un député vert ferait quant à lui une véritable différence pour l’avenir du Québec. Le Parti vert du Québec croit que le temps est venu pour Charlevoix d’élire un jeune qui croit en l’avenir de sa région et qui lui permettra de devenir le fer de lance d’une économie verte et prospère, afin que les générations futures puissent s’y épanouir dans un environnement sécuritaire.
Tags: assemblées d’investiture, élection partielle, Charlevoix, David Turcotte, PVQ
Pendant que l’Action démocratique du Québec entretient le doute sur une possible participation à l’élection partielle dans Charlevoix, le Parti vert du Québec accomplit un tour de force: présenter un candidat et concéder la victoire à un adversaire dans un même communiqué, tout en invitant les autres partis à s’abstenir de présenter eux-mêmes un candidat.
Ceci étant dit, l’identité du candidat qu’entend présenter le Parti vert n’est pas encore connue.
A l’attention du directeur de l’information:
Election complémentaire dans Charlevoix: Le Parti vert se portera candidat
MONTREAL, le 14 août /CNW Telbec/ - Le chef du Parti vert du Québec, monsieur Scott McKay, accueille favorablement l’annonce de la candidature de madame Pauline Marois dans Charlevoix, et signifie son intention de présenter une candidature à cette élection.
Le Parti vert du Québec compte se porter candidat à l’élection complémentaire qui se tiendra dans Charlevoix. “Nous reconnaissons toute l’importance de la candidature de madame Marois, de même que sa contribution à la scène politique québécoise. Sachant que notre démarche ne mettra pas en péril son élection, nous n’hésiterons pas à faire partie de cette élection complémentaire. Nous estimons que, dans le respect de la démocratie et dans la perspective de la politique des Verts - qui prône la politique de l’influence, plutôt que la politique du pouvoir - il est de notre devoir d’offrir à l’électorat de Charlevoix la chance d’exprimer ses préoccupations environnementales”, a fait savoir le chef des Verts.
Scott McKay souligne par ailleurs la décision du Parti libéral du Québec de ne pas opposer de compétition à la chef du Parti québécois et invite l’Action démocratique du Québec à faire de même. Pour le PVQ, il est essentiel que tous les chefs de partis politiques siègent à l’Assemblée nationale. Dans cette optique, il est tout naturel que ces partis n’imposent pas de compétition à madame Marois.
Aux plus récentes élections provinciales, plus de 150 000 Québécoises et Québécois ont voté en faveur de l’élection du Parti vert du Québec. Ce dernier fait la promotion du développement durable en politique et propose de gérer l’Etat selon les principes écologiques. Sa lutte vise à sauvegarder, préserver et améliorer notre environnement et ses habitants en rassemblant les Québécoises et les Québécois autour d’une vision d’avenir porteuse et cohérente.
Renseignements: Hélène Ouellet, Coordonnatrice, Parti vert du Québec, (450) 663-VERT (8378), Sans frais: 1-888-998-VERT (8378), www.pvq.qc.ca
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Tags: ADQ, élection partielle, Charlevoix, PVQ, Scott McKay
OK tout le monde, on va respirer par le nez deux petites minutes.
Ce matin paraissant dans Le Soleil cet article de Michel Corbeil dans lequel il cite les résultats d’une étude réalisée par le Parti québécois sur les résultats de l’élection générale du 26 mars dernier. En gros, on a calculé la moyenne d’âge dans chaque circonscription puis on a tenté de faire un lien entre la moyenne d’âge et les partis politiques ayant remporté chaque circonscription. D’où la grosse conclusion: les jeunes voteraient pour l’ADQ et les vieux voteraient pour le PQ (soi dit en passant, ça n’a rien de nouveau, David Gagnon avait fait la même chose il y a quelques mois sur son blogue Antagoniste.net). Depuis, tout ce qui grouille, scribouille et grenouille sur la blogosphère politique québécoise, des dessous de la politique à l’homme en colère en passant par Patrick Lagacé, s’affaire à tirer les conclusions les plus tranchées et les plus définitives sur une étude que personne n’a lue, sauf Michel Corbeil (appel à tous: si quelqu’un au PQ voulait bien nous envoyer une “enveloppe brune virtuelle” par courriel, nous sommes preneurs ).
Seulement, il y a un détail que tous semblent ignorer: d’après ce qu’on peut en connaître, il est loin d’être certain que cette étude est valide sur le plan méthodologique. Si ça se trouve, nous venons d’assister à l’erreur la plus élémentaire, la plus “pee-wee” qui existe en méthodes quantitatives.
Pour faire une histoire courte avec une histoire longue, le procédé qui semble être employé dans l’étude (selon les données dévoilées dans l’article en tout cas) est l’inférence écologique. Une erreur courante dans l’emploi de cette méthode est d’inférer sur des comportements individuels sur la base de données collectives en prenant pour acquis que tous les individus, sans exception, partagent les mêmes caractéristiques que celles de l’ensemble du groupe. C’est ce qu’on appelle l’erreur écologique ou ecological fallacy dont l’existence fut démontrée dès le milieu du 20e siècle par le sociologue américain William Robinson qui, en tentant d’étudier la relation entre le taux d’alphabétisation et le pourcentage d’immigrants dans chaque État américain, avait observé une différence majeure selon que le taux de corrélation était basé sur des données agrégées ou individuelles (pour plus de détails, voir Robinson, W.S. 1950. «Ecological Correlations and the Behavior of Individuals». American Sociological Review 15: 351–357). Il est vrai que depuis les années 50, les méthodes quantitatives en sciences sociales se sont beaucoup raffinées et certains chercheurs ont mis de l’avant des solutions à la fois théoriques et techniques afin d’effectuer ce type d’inférence sous certaines conditions. Toutefois, ça ne fait pas l’unanimité et ça demande une expertise très poussée que peu de gens possèdent en dehors des cercles universitaires, et rien n’indique que les auteurs de l’étude en font partie.
Conclusion: aucune donnée solide (méthodologiquement parlant) tirée de l’étude citée par Michel Corbeil ne permet de confirmer l’existence d’un clivage générationnel sur la scène politique québécoise. Peut-être que ce clivage existe, mais pour s’en assurer, ça prend des données recueillies à l’échelle d’observation appropriée, c’est-à-dire l’échelle individuelle. En d’autres mots, ça prend un sondage.
Au risque de nous répéter, s’il existait une étude électorale québécoise, sur le modèle des grandes enquêtes électorales universitaires, telles que les American National Election Studies ou les British Election Studies, nous pourrions avoir l’heure juste avec des données fiables colligées et analysées par des chercheurs sérieux plutôt que de discuter d’une étude dont on ne sait pas grand chose dans le fond, à commencer par son (ses?) auteur(s).
Bref, circulez, y a rien à voir! (suite de l'article…)
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Tags: ADQ, American National Election Studies, élection générale 2007, British Election Studies, comportements électoraux, ecological fallacy, inférence écologique, méthodes quantitatives, PLQ, PQ, PVQ, QS, William S. Robinson
Alors que les principaux partis politiques s’activent déjà à choisir leurs candidats en vue de la 39e élection générale, nous vous proposons un retour sur la sélection des candidats des principaux partis lors de l’élection générale du 26 mars dernier.
En principe, les statuts et règlements des principaux partis prévoient, sur papier à tout le moins, que les candidats au poste de député doivent être désignés par les militants de la circonscription. En réalité, les investitures “avec votation” (sous-entendu: où il y a 2 candidats ou plus, mais vous aurez sûrement compris cela en lisant cette expression dans son contexte) sont plutôt rares et la plupart du temps, il n’y a qu’un seule qui soit candidate pour être désignée candidate (!!!) d’un parti politique, comme en fait foi la compilation ci-dessous qui porte sur la dernière élection générale.
Parti | Nombre d’assemblées d’investiture où un scrutin a eu lieu |
---|---|
Parti québécois | 25/125: Abitibi-Est, Anjou, Arthabaska, Beauce-Nord, Bellechasse, Chauveau, Deux-Montagnes, Duplessis, Frontenac, Groulx, Iberville, Jean-Lesage, Lac-Saint-Jean, Laval-des-Rapides, Lotbinière, Marguerite-D’Youville, Mégantic-Compton, Nicolet-Yamaska, Orford, Rimouski, Roberval, Shefford, Sherbrooke, Trois-Rivières et Vanier |
Québec solidaire | 3/123: Drummond, Rouyn-Noranda—Témiscamingue et Taschereau (à cela s’ajoutent les investitures dans Arthabaska et Sherbrooke, toutes deux remportées par acclamation à la suite du désistement d’un candidat durant l’assemblée d’investiture) |
Parti libéral du Québec | 3/125: Charlevoix, Deux-Montagnes et Nicolet-Yamaska |
Action démocratique du Québec | 0/125 |
Parti vert du Québec | 0/108 |
Ainsi, dans l’ensemble des candidats des partis politiques qui étaient présents dans toutes les circonscriptions lors du dernier scrutin général (ou presque, dans le cas de Québec solidaire et du Parti vert), seulement 31 ont réellement affronté un adversaire lors d’une assemblée d’investiture, et ce en dépit du caractère démocratique de nos institutions politiques. C’est un peu comme si le principe de souveraineté populaire n’était pas pleinement intégré au sein des partis politiques lors de la désignation des candidats. Bien sûr, il y a plein de bonnes et de mauvaises raisons pour expliquer cette situation (association de circonscription inexistante, manque de candidats “potables”, consigne donnée par le chef du parti de laisser le champ libre aux députés sortants, circonscription réservée à un candidat vedette ou au contraire circonscription où le candidat d’un parti donné n’a aucune chances d’être élu, etc.), mais la situation laisse tout de même songeur. Et comme c’est la première fois que nous faisons l’exercice et qu’à notre connaissance, personne n’a compilé les assemblées d’investiture “avec scrutin” lors des élections générales précédentes, impossible de savoir s’il y a une tendance vers l’accroissement ou la diminution du nombre d’investitures avec plus d’un candidat.
Il y a tout de même un certain nombre de constats amusants à faire. Par exemple, sur les 31 candidats ayant eu un adversaire lors de leur assemblée d’investiture:
- Cinq ont été élus députés le 26 mars dernier (les candidats péquistes dans Abitibi-Est, Duplessis, Lac-Saint-Jean, Rimouski et Roberval).
- Une seule était déjà membre de l’Assemblée nationale, soit la députée de Duplessis, Lorraine Richard (PQ). Elle fut réélue le 26 mars.
- Selon les données disponibles, la totalité des candidats de l’Action démocratique du Québec et du Parti vert du Québec ont été nommés sans opposition ou “par acclamation”.
- Dans Deux-Montagnes, les deux principaux partis à l’époque ont vu s’affronter plusieurs candidats lors de leur assemblée d’investiture respective. Pourtant, c’est une candidate d’un autre parti, désignée à la dernière minute et sans opposant pour remplacer un candidat qui avait été forcé de se désister, qui siège maintenant à l’Assemblée nationale.
Ce tableau a été compilé à partir des données que nous avons recueillies tout au long de notre couverture de l’élection générale de 2007, mais comme elle était basée en grande partie sur les communiqués des partis politiques et les articles des hebdos régionnaux (qui ne se retrouvent pas tous en ligne et, soyons honnêtes, nous ne sommes pas abonnés à tous les hebdos publiés au Québec), il se peut qu’il manque des assemblées d’investiture dans notre compilation. Si c’est le cas, la section “commentaires” est là pour ça.
Tags: ADQ, assemblées d’investiture, élection générale 2007, candidats, partis politiques, PLQ, PQ, PVQ, QS, régie interne des partis politiques
Abaisser le plafond?
L’argent est-il le nerf de la guerre en politique? Le Parti vert du Québec ne semble pas le croire, si on se fie à cette étonnante suggestion faite hier. Nous disons “étonnante” car la suggestion d’abaisser le plafond des dépenses autorisées en période électorale, si on le fait trop drastiquement, risque d’avoir exactement l’effet que les verts souhaitent éviter, c’est-à-dire inciter les organisateurs politiques à contourner les lois en vigueur. Au risque de nous répéter, c’est plutôt dans la 2e partie du Rapport Grenier qu’on retrouve certaines pistes d’action qui nous semblent plus prometteuses. Mais encore là, ça reste à être étudié avec attention et le tout est une question de dosage et de doigté.
Le Devoir reprend la nouvelle dans son édition d’aujourd’hui (accès réservé aux abonnés).
(P.S.: Puisqu’il est question dans ce post des dépenses électorales effectuées lors de la dernière élection générale, nous aurions aimé pouvoir parler avec plus de détails des rapports des partis politiques qui ont été rendus publics par le Directeur général des élections la semaine dernière, surtout que. Malheureusement, plus d’une semaine après la parution de la nouvelle dans les journaux, les rapports en question demeurent introuvables sur la page de son site consacrée aux dépenses électorales. Probablement qu’une fois de plus, c’est la faute d’un soi-disant “hacker”)
Loi sur le financement des partis politiques : le Parti vert du Québec en appelle à un resserrement des règles
À la suite du dépôt des rapports de dépenses électorales des partis politiques, le Parti vert du Québec s’inquiète des dépenses faramineuses des principales formations politiques québécoises. Le PVQ craint que les dépenses élevées des partis de pouvoir créent une forte pression en faveur de la fraude et du contournement des règles de la Loi sur le financement des partis politiques. Des cas de fraude constituent une menace réelle pour la démocratie québécoise, et risquent de miner une fois de plus la foi des citoyens en leurs élus et en leurs institutions.
Le chef du PVQ souligne que la loi capitale régissant le financement des institutions politiques, adoptée sous René Lévesque, a déjà été bafouée à plus d’une reprise. On se rappellera notamment que le Parti québécois a été reconnu coupable d’avoir accepté à tort 96 400 $ de Groupaction. Notons également que, sans avoir été condamné, le Parti libéral du Québec s’est retrouvé mêlé au scandale de Option Canada
À la vue de ces manquements, le Parti vert du Québec exige que la Loi sur le financement des partis politiques soit appliquée plus vigoureusement et que des limites de dépenses raisonnables soient mises en place. Scott McKay propose notamment de restreindre l’affichage électoral à des sites réservés à cet effet et que le Directeur général des élections du Québec déploie une campagne d’information citoyenne portant sur les plateformes politiques des différents partis.
(suite de l'article…)
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Les analyses du “swing vote” et les “que serait-il arrivé si” commencent à sortir du côté des analystes de l’opinion publique:
L’analyse du vote selon le sondeur Jean-Marc Léger - Les verts et Québec solidaire auraient privé le PQ d’un gouvernement minoritaire
PC
Le Devoir, édition du mercredi 28 mars 2007Les gains de Québec solidaire et du Parti vert ont beau être modestes, ils pourraient bien avoir privé le Parti québécois, non seulement de l’opposition officielle, mais possiblement d’un gouvernement minoritaire.
L’analyse des pourcentages des suffrages exprimés et des résultats dans une douzaine de circonscriptions démontre en effet que les votes accordés aux tiers partis ont eu une influence considérable en raison d’une lutte serrée à trois inédite, et que cela semble avoir surtout nui au Parti québécois.
Selon Jean-Marc Léger, de la firme Léger Marketing, il est clair que la progression de 3 % de Québec solidaire, qui a récolté près de 4 % des voix (contre 1 % des suffrages en 2003 pour son prédécesseur, l’Union des forces progressistes), s’est faite en quasi-totalité aux dépens du Parti québécois. De même, dit-il, une bonne part de la progression du Parti vert, qui est passé de moins de 0,5 % en 2003 à 4 % en 2007, provient également de péquistes insatisfaits. Il précise, toutefois, que les verts ont également soutiré des appuis aux libéraux, notamment chez les allophones et les anglophones.
Quoi qu’il en soit, sans ces pertes, le Parti québécois aurait obtenu près de 33 % des voix, soit le même pourcentage que le Parti libéral, ce qui lui aurait valu, au minimum, la deuxième place pour ce qui est du nombre de sièges et probablement un gouvernement minoritaire, indique M. Léger.
Il ajoute que, même si l’ADQ a surtout fait le plein des votes libéraux cette fois-ci, après avoir joué le même tour au PQ en 2003, le parti de Mario Dumont a probablement continué de gruger aussi dans l’électorat péquiste, notamment en raison de l’impopularité du chef péquiste, André Boisclair, mais il est impossible de dire dans quelle proportion.
Mais, sans la progression de Québec solidaire et du Parti vert, une victoire péquiste aurait été plausible dans 12 circonscriptions supplémentaires, dont Sherbrooke, celle du premier ministre Jean Charest.
Dans ces 12 circonscriptions, les tiers partis ont permis à quatre libéraux et à huit adéquistes de dépasser des péquistes (outre Sherbrooke, il s’agit des circonscriptions de Laurier-Dorion, Saint-Henri-Sainte-Anne, La Prairie, Deux-Montagnes, Prévost, Saint-Hyacinthe, Johnson, Orford, Joliette, L’Assomption et Terrebonne). En d’autres termes, si le vote péquiste ne s’était pas effrité vers la marge, André Boisclair aurait pu devenir premier ministre d’un gouvernement minoritaire avec 48 sièges. Les libéraux, eux, auraient formé l’opposition sans leur chef avec 44 sièges, et Mario Dumont aurait quand même pu crier victoire avec 33 sièges.
Dans la région de Québec, où l’ADQ a connu sa plus forte poussée, il y a aussi fort à parier que le PQ a souffert d’une saignée plus importante au profit de ce parti, sans laquelle, à défaut de prendre les circonscriptions de Louis-Hébert (PLQ, Sam Hamad) et de Jean-Talon (PLQ, Philippe Couillard), il aurait pu mettre à mal les deux têtes d’affiche libérales.
Certes, la montée adéquiste ne fait aucun doute, mais la multiplication par 10 de son nombre de sièges (41 sièges en 2007 contre quatre en 2003) représente une distorsion par rapport à sa progression dans le vote qui, elle, n’est que de 13 % (31 % des suffrages exprimés en 2007 contre 18 % en 2003).
Cette progression a la même ampleur que la chute du Parti libéral, également de 13 % (33 % des suffrages exprimés en 2007 contre 46 % en 2003), mais les libéraux ont perdu plus du tiers de leurs sièges (48 sièges en 2007 contre 76 en 2003). Jean-Marc Léger souligne que les libéraux, qui obtiennent systématiquement autour de 1,7 million de votes à chaque élection depuis 1981, n’en ont récolté que 1,3 million cette année, une chute considérable qui a secoué la formation au pouvoir.
Pour les péquistes, le recul dans les suffrages n’est que de 5 % (28 % en 2007 contre 33 % en 2003), mais cela s’est traduit par une perte d’un siège sur cinq (36 en 2007, soit 12 de moins qu’en 2003).
Tags: ADQ, élection générale 2007, comportements électoraux, géographie électorale, minorités, PLQ, PQ, PVQ, QS, sondages
Après avoir dormi sur les résultats d’hier, et avec un peu de recul, voici notre analyse sur l’élection générale de 2007 et ce qui nous attend au cours des prochains mois.
D’entrée de jeu, ce qui nous a frappé de l’élection d’hier et du déroulement de la campagne électorale est le nombre d’idées reçues sur la vie politique québécoise qui - en 2007 - ont été contredites par les faits:
- «Les Québécois élisent un parti au pouvoir pour deux mandats»: techniquement, c’est vrai, mais jamais depuis l’Union nationale en 1970 a-t-on vu le parti ministériel perdre 13% des voix et 28 sièges (22% des sièges) après un premier mandat. Habituellement, la réélection d’un gouvernement pour un deuxième mandat (majoritaire qui plus est) est une formalité, mais ça n’a pas été le cas en 2007.
- «Les Québécois n’élisent pas de gouvernements minoritaires»: les sondages laissaient entrevoir un gouvernement minoritaire tout au long de la campagne électorale, donc on a eu assez de temps pour se faire à l’idée que cette idée reçu n’était peut-être pas aussi vraie qu’on pouvait le penser. Toutefois, rien ne laissait présager une Assemblée nationale aussi divisée qu’elle le sera durant la prochaine législature. Le parti majoritaire n’a que 48 sièges en chambre (38,4% des sièges), le “tiers parti” n’est que 12 sièges derrière, et l’opposition officielle est entre les deux.
- «Plus l’issue d’un scrutin s’annonce serrée, plus la participation électorale s’accroît»: deux chiffres suffisent pour remettre cette idée reçue en cause: 70,5% en 2003; 71,3% en 2007.
- «Les organisations électorales jouent un rôle important dans la sortie du vote»: tous les commentateurs politiques s’accordaient pour affirmer que l’ADQ faisait figure de parent pauvre face au PQ et aux libéraux sur les plans des finances et de l’organisation. Et pourtant… Après l’élection d’Andrée Boucher à la mairie de Québec avec un budget de 3000$ en 2005 et l’élection de 10 députés conservateurs au fédéral en 2006 avec une organisation “légère”, il faudrait peut-être relativiser un peu plus l’importance de la “machine” dans la sortie du vote.
- «Le mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour déforme la volonté exprimée par les électeurs»: c’est peut-être un accident de parcours, mais la répartition des sièges reflète assez bien le pourcentage de voix obtenus par chaque parti: LIB 38,4% des sièges, ADQ 32,8% des sièges et PQ 28,8% des sièges. Il est vrai qu’à 4% chacun, Québec solidaire et les Verts n’ont pas élu de députés, mais avec de tels chiffres, rien ne garantit qu’ils seraient parvenus à le faire sous un mode de scrutin mixte ou proportionnel.
- «La circonscription de Saint-Jean vote toujours du côté du pouvoir»: cette fois-ci, ce n’est pas vrai, le député libéral a été battu.
- «Le vote libéral est sous-évalué dans les sondages»: Léger Marketing accordait 35% aux libéraux samedi dernier, CROP leur accordait 34%. Le vote libéral a été légèrement en-deçà de ce qu’accordaient les sondeurs, mais ça reste dans la marge d’erreur. Tout comme en 2003, il n’y a pas eu de “prime de l’urne”.
À surveiller au cours des prochaines semaines et des prochains mois, beaucoup d’inconnues qui pourraient nous mener soit vers un tripartisme (multipartisme?) permanent, soit vers un retour au bipartisme PLQ-PQ ou soit vers un nouveau bipartisme.
- Nouvelle dynamique parlementaire: Sur quel parti le gouvernement libéral minoritaire va-t-il s’appuyer? Tel que nous l’avons mentionné plus haut, aucun parti ne se démarque clairement des autres. À première vue, bien peu de choses semble rapprocher les trois partis, et ça semble particulièrement vrai pour le Parti libéral et le Parti québécois. Si l’ADQ joue de façon relativement classique le rôle d’un parti d’opposition officielle, il faudra bien que les “vieux partis” trouvent un terrain d’entente afin d’éviter de retomber rapidement en élection.
- Élection de réalignement?: On a souvent comparé depuis hier l’élection de 2007 à d’autres qui ont été le théâtre d’un réalignement de notre système de partis, notamment les élections générales de 1936 (arrivée au pouvoir de l’Union nationale), de 1970 (le PQ devient le 2e parti le plus populaire au Québec) et de 1976 (arrivée au pouvoir du PQ). Ce n’est pas impossible, mais il est encore trop tôt pour le dire. En 1936 et 1970-76, un seul parti a été frappé par la montée d’un tiers parti (le Parti conservateur dans les années 30 et le PQ dans les années 70) et l’autre s’est maintenu (le Parti libéral dans les deux cas). En 2007, ce sont les deux principaux partis qui ont écopé; le PQ et les libéraux ont tous les deux subi des reculs historiques hier.
- Le Parti vert et Québec solidaire: Vrai, les deux partis ont obtenu moins de voix que ne leur attribuaient les sondages au cours de la campagne. Ils ont néanmoins progressé depuis 2003 et, financement (partiellement) public des partis politiques oblige, ils auront maintenant droit à des ressources financières en raison des voix supplémentaires qu’ils ont obtenus et qui leur permettra de consolider leur progression. C’est la stratégie qu’a adoptée le Parti vert sur la scène fédérale depuis le début des années 2000, et ils sont passés de moins de 1% à travers le Canada en 2000 à 4% en 2004 et 2006, et ils sont maintenant dans les deux chiffres dans les sondages pancanadiens.
-
Volatilité de l’opinion publique: Depuis 2002, l’opinion publique québécoise est très volatile et chacun des principaux partis ont connus des très hauts et des très bas dans les sondages au cours de la période. Ça risque de se poursuivre au cours des prochains mois. À titre d’exemple:
- LIB: 21% en avril 2005 (Léger), 48% en août 2003 (Léger);
- PQ: 25% en septembre 2002 (Léger), 50% en décembre 2005 (CROP);
- ADQ: 11% en mars 2006 (Léger), 40% en août, septembre et octobre 2002 (Léger et CROP).
- Réforme du mode de scrutin: ironiquement, la répartition des sièges entre les principaux partis est la plus proportionnelle qu’on ait vu depuis longtemps. Malgré tout, la perspective qu’un des trois partis puisse disparaitre à plus ou moins brève échéance pourrait être propice à une réforme du mode de scrutin.
- Débat de sondeurs: Aucune firme de sondage et aucun site de prédiction n’a prévu ce qui s’est passé hier, et cela relancera vraisemblablement un énième débat sur la fiabilité des sondages électoraux. Notons tout de même qu’à l’exception du résultat de l’ADQ (et du fait que l’ADQ a terminé deuxième contrairement à ce que laissaient croire les sondages), tous les autres étaient à l’intérieur de la marge d’erreur, sauf Strategic Counsel qui était dans le champ.
- Renouvellement de la députation: Beaucoup de députés sortants du PQ et du PLQ ont été battus hier et plusieurs nouveaux députés feront leur entrée à l’Assemblée nationale prochainement (surtout à l’ADQ, mais aussi du PQ et des libéraux). Reste à voir comment ce renouvellement de la députation se reflètera au niveau du débat politique. Il y a là potentiel à des dérapages et à des erreurs de débutants, mais aussi à un renouvellement et à un rafraîchissement du discours politique.
- Évolution de l’opinion publique sur l’avenir du Québec: Avec une opposition officielle qui prétend incarner une troisième voie entre le fédéralisme et la souveraineté, comment évoluera l’opinion publique sur la question de l’avenir du Québec au cours des prochains mois?
- Débats internes au PQ et au PLQ: Ce que nous nous apprêtons à écrire à ce sujet est loin d’être original. Le PQ qui obtenu son pire score depuis 1970, les libéraux qui obtiennent leur pire score depuis 1867 et tous deux ont perdu des comtés réputés “imprenables” aux mains de l’ADQ. Des débats passionnés et des remises en question à l’interne risquent de surgir en ce qui a trait à leur idéologie et à leur leadership.
Tags: ADQ, Andrée Boucher, élection générale 2007, CROP, gouvernement minoritaire, Léger Marketing, mode de scrutin, organisation politique, partis politiques, PLQ, PQ, résultats électoraux, Saint-Jean, sondages, Strategic Counsel, taux de participation, Union nationale
Pendant que la campagne électorale québécoise bat son plein, les choses continuent de bouger au niveau municipal puisque plusieurs scrutins auront lieu au cours des prochaines semaines:
- les résidents du district no 5 à la Municipalité de Lac-Beauport (région de la Capitale-Nationale) passeront une fin de mois très occupée sur le plan politique puisqu’une élection partielle municipale aura lieu le 25 mars prochain… la veille de l’élection générale! Trois candidats sont en lice, soit Mme Sylvie Chartier, du parti “Equipe Giroux-Action Lac-Beauport”, et MM. Robert Fournier et Guy Gilbert, tous deux candidats indépendants;
- deux élections partielles municipales auront lieu une semaine plus tôt, le 18 mars (soit dimanche prochain). D’abord, à la Ville de Kingsey Falls (Centre-du-Québec), deux candidats s’affronteront, soit Mme Nicole Carle et M. Alain-Marc Couturier, afin d’être élu au poste de conseiller pour le siège no 6. Ensuite, à la Municipalité de Beaumont (Chaudière-Appalaches), MM. Raphaël Moya et Pierre-Paul Sénéchal tenteront d’être élus au poste de conseiller pour le district no 1 (Du Moulin), devenu vacant à la suite de la démission du conseiller Jean-Claude Lespérance, qui est devenu candidat du Parti vert du Québec dans la circonscription de Lévis;
- une élection partielle municipale aura lieu le 1er avril prochain afin de combler le poste de conseiller no 4 à la Municipalité de Saint-Pie (Montérégie).
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Tags: Alain-Marc Couturier, élection municipale, élection partielle, Beaumont, Guy Gilbert, Jean-Claude Lespérance, Kingsey Falls, Lac-Beauport, Lévis, municipalités, Nicole Carle, Pierre-Paul Sénéchal, PVQ, Raphaël Moya, Robert Fournier, Saint-Pie, Sylvie Chartier
Le Parti vert et Québec solidaire réussiront-ils à présenter des candidats dans les 125 circonscriptions?
La réponse demain un peu après 14 heures.
Candidatures officielles:
- Abitibi-Est (VRT): M. Michel Morton (9 mars 2007);
- Chomedey (ML): M. Polyvios Tsakanikas (9 mars 2007);
- Drummond (ind.): M. Mario G. Bergeron (9 mars 2007);
- Gouin (BP): M. Hugô St-Onge, chef du Bloc pot (9 mars 2007);
- Îles-de-la-Madeleine (VRT): M. Nicholas Tremblay (9 mars 2007);
- Hochelaga-Maisonneuve (ML): Mme Christine Dandenault (9 mars 2007);
- Hull (ML): M. Gabriel Girard-Bernier (9 mars 2007);
- Laporte (VRT): M. Louis Corbeil (en remplacement de M. Richard Morisset le 9 mars 2007);
- La Prairie (ML): M. Normand Chouinard (9 mars 2007);
- La Prairie (VRT): M. Richard Morisset (en remplacement de M. Louis Corbeil le 9 mars 2007);
- Laviolette (DC): Mme Josée Lafontaine (9 mars 2007);
- Lévis (DC): M. Paul Biron (9 mars 2007);
- Lévis (ML): M. Serge Patenaude (9 mars 2007);
- Marguerite-Bourgeoys (ML): M. Yves Le Seigle (9 mars 2007);
- Rosemont (ML): M. Garnet Colly (9 mars 2007);
- Saint-Henri–Sainte-Anne (ML): Mme Rachel Hoffman (9 mars 2007);
- Saint-Laurent (ML): M. Fernand Deschamps (9 mars 2007);
- Saint-Maurice (ind.): M. Francis Mondou, homme d’affaires (9 mars 2007);
- Sherbrooke (ind.): M. Hubert Richard (9 mars 2007);
- Vanier (DC): M. Louis Carignan (9 mars 2007);
- Verdun (ind.): M. Robert Lindblad (9 mars 2007);
Tags: Abitibi-Est, assemblées d’investiture, Îles-de-la-Madeleine, élection générale 2007, Bloc pot, candidat indépendant, candidats, chefs de partis, Chomedey, Christine Dandenault, Drummond, Fernand Deschamps, Francis Mondou, Gabriel Girard-Bernier, Garnet Colly, Gouin, Hochelaga-Maisonneuve, Hubert Richard, Hugô St-Onge, Hull, Josée Lafontaine, La Prairie, Laporte, Laviolette, Lévis, Louis Carignan, Louis Corbeil, Marguerite-Bourgeoys, Mario G. Bergeron, Michel Morton, Nicholas Tremblay, Normand Chouinard, Parti démocratie chrétienne du Québec, Parti marxiste-léniniste du Québec, Paul Biron, Polyvios Tsakanikas, PVQ, Rachel Hoffman, Richard Morisset, Robert Lindblad, Rosemont, Saint-Henri-Sainte-Anne, Saint-Laurent, Saint-Maurice, Serge Patenaude, Sherbrooke, Vanier, Verdun, Yves Le Seigle
Candidatures officielles:
- Fabre (QS): Mme Marie-Claude Bisson (en remplacement de M. Jean-François Croteau le 5 mars 2007);
- Gatineau (QS): Mme Gail Walker (en remplacement de Mme Sarah Crowe le 2 mars 2007);
- Huntingdon (ind.): M. Jean Siouville (8 mars 2007).
- Labelle (VRT): M. François Beauchamp (8 mars 2007);
- LaFontaine (VRT): M. Jean-Christophe Mortreux (en remplacement de M. Luc Côté le 8 mars 2007);
- Maskinongé (VRT): M. Frédéric Demouy (8 mars 2007);
- Masson (VRT): M. Jean Bonneau (8 mars 2007);
- Montmagny-L’Islet (VRT): M. Richard Peper (8 mars 2007);
- Montmorency (DC): Mme Denise Jetté-Cloutier (8 mars 2007);
- Outremont (VRT): M. Luc Côté (en remplacement de M. Jean-François Vincent le 8 mars 2007);
- Rousseau (QS): M. Alex Boisdequin-Lefort (en remplacement de M. Dominic Néron le 8 mars 2007);
- Saint-Laurent (QS): M. Wissam Saliba (en remplacement de M. Alain Pérusse le 8 mars 2007).
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Candidatures officielles:
- Beauce-Sud (QS): Mme Marie-Claude Bisson (en remplacement de M. Jonathan Poulin-Caron le 1er mars 2007).
- Bellechasse (VRT): M. Ghyslain Gaulin (7 mars 2007).
- Chomedey (s.d.): Mme Noemia Onofre de Lima (7 mars 2007).
- Gatineau (ML): Mme Lisa Leblanc (7 mars 2007).
- Mercier (BP): Mme Nicky Tanguay, candidate défaite lors de l’élection générale de 2003 dans Saint-Henri–Sainte-Anne (BP) et lors des élections fédérales de 2004 et 2006 dans Laurier—Sainte-Marie (MAR) (7 mars 2007);
- Mille-Îles (ind.): M. Régent Millette, candidat défait (ind.) lors de l’élection partielle de 2006 dans Pointe-aux-Trembles et lors de neuf autres élections générales et partielles depuis 1966 (7 mars 2007).
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Candidatures: 4 mars 2007
Candidatures officielles:
- Beauharnois (VRT): M. Éric Desormeaux (2 mars 2007);
- Blainville (VRT): M. Geoffroy Chartrand (2 mars 2007);
- Bourassa-Sauvé (VRT): Mme Marie-Ange Germain (2 mars 2007);
- Chambly (VRT): Mme Marie-Mars Adam (2 mars 2007);
- Dubuc (VRT): M. Michel Marecat (2 mars 2007);
- Frontenac (VRT): M. Pierre Richard (2 mars 2007);
- Groulx (VRT): M. Robert Harenclak (2 mars 2007);
- Hull (VRT): Mme Mélanie Perreault (2 mars 2007);
- Jacques-Cartier (LIB): M. Geoffrey Kelley, député de Jacques-Cartier (1994-____) et ministre délégué aux Affaires autochtones (4 mars 2007).
- Jean-Lesage (LIB): M. Michel Després, député de Limoilou (1985-1994 et 1998-2003) et de Jean-Lesage (2003-____) et ministre des Transports (4 mars 2007).
- LaFontaine (VRT): M. Luc Côté (2 mars 2007);
- Marie-Victorin (VRT): M. Réal Langelier (2 mars 2007);
- Mégantic-Compton (VRT): M. Sébastien Lanctôt (2 mars 2007);
- Pointe-aux-Trembles (DC): M. Julien Ferron, candidat défait (DC) lors de l’élection générale de 2003 dans Pointe-aux-Trembles (4 mars 2007);
- Prévost (VRT): Mme Jennyfer Prévost (2 mars 2007);
- Rimouski (VRT): Mme Stéphanie Théorêt (2 mars 2007);
- Rivière-du-Loup (VRT): M. Martin Poirier (2 mars 2007);
- Roberval (VRT): M. Charles Salesse (2 mars 2007);
- Trois-Rivières (VRT): M. Louis Lacroix (2 mars 2007);
- Vachon (VRT): M. Denis Durand (2 mars 2007);
- Viau (VRT): M. Simon Bernier (2 mars 2007).
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