La semaine dernière, plusieurs blogueurs déploraient l’état d’abandon des sites web des principaux partis politiques depuis le 27 mars, particulièrement celui du Parti québécois (nous en parlions d’ailleurs ici).
“Oui, mais c’est quoi l’affaire?”, demanderez-vous. Pourquoi revenir sur un sujet qui date de plus d’une semaine?
Parce que rien n’a changé depuis une semaine, justement.
Sur www.pq.org, le dernier communiqué date toujours du 26 mars et la dernière entrée du blogue date toujours du 1er mai. Si le site web du PQ était notre seul moyen de communication sur le monde extérieur, nous croirions qu’André Boisclair est toujours chef du PQ, que Pauline Marois est toujours en retraite de la politique active et que Gilles Duceppe espère toujours devenir calife à la place du calife.
Pour ce qui est de l’Action démocratique du Québec, la dernière mise à jour du site date du 4 mai. Sur www.adqaction.com, aucune mention des travaux de la nouvelle opposition officielle depuis la rentrée parlementaire.
Au moins, chez les libéraux, on a ajouté le discours inaugural du premier ministre. Mais c’est pas comme si le contenu du site était mis à jour en temps réel, mettons. Le dernier billet à avoir été publié dans les blogues date du 23 mars.
Conclusion: autant la campagne des principaux partis sur le web montrait des signes encourageants pendant la campagne électorale, autant le retour à la réalité est brutal.
(Note: les captures d’écran présentées dans ce billet ont été faites vers 20h50, le 16 mai 2007).
3 commentaires sur Pendant ce temps-là, dans la 5e dimension… »
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Les internautes n’existent qu’en temps de campagne électorale…
Il semble qu’Internet ne soit plus aussi important tout à coup… pour les partis politiques du Quebec…
Trackback par Mario tout de go le Jeudi 17 mai 2007 à 0:29
J’ai travaillé sur le site Internet du PQ durant la campagne électorale.
Depuis la défaite du 26 mars, rien n’a été changé sur le site.
Deux mois après le jour J, on peut voir sensiblement les mêmes infos que nous avions mis.
Deux raisons expliquent ce laxisme.
Primo, parce que le rôle de 2e groupe d’opposition a obligé le PQ à couper dans son équipe des communications (et ailleurs). Donc la personne qui est affectée aux comms met ses priorités ailleurs.
Secondo, parce que la démission d’André Boisclair signifie que plusieurs personnes quitteront la Permanence du parti. Il y a plusieurs incertitudes.
Ça ne bouge pas parce qu’ils ne savent pas s’ils seront encore en place le lendemain.
En espérant que le site change un peu avant l’arrivée de la nouvelle cheffe.
Commentaire par bbemond le Jeudi 17 mai 2007 à 23:13
Merci d’avoir pris la peine d’avoir donné ces explications en ce qui concerne votre parti, c’est très apprécié.
Nous avons parlé (entre autres) du PQ dans ce billet, mais les commentaires s’appliquent aussi aux libéraux et à l’ADQ. Ni l’un ni l’autre est en pleine course à la chefferie ces temps-ci. Probablement que l’explication se trouve ailleurs.
Cela étant, comme le soulignait Mario Asselin, ça donne l’impression que pour les principaux partis, Internet sert surtout d’outil pour grapiller des votes en période électorale alors que le potentiel est beaucoup plus élevé que ça. C’est sûr que ça demande des ressources, du temps et de l’énergie pour mettre en oeuvre une stratégie web mais au bout du compte, tant les partis politiques que les citoyens-électeurs gagneraient d’une présence active et constante de nos partis politiques sur Internet.
Commentaire par QuébecPolitique.com le Jeudi 17 mai 2007 à 23:41