A sample text widget
Etiam pulvinar consectetur dolor sed malesuada. Ut convallis
euismod dolor nec pretium. Nunc ut tristique massa.
Nam sodales mi vitae dolor ullamcorper et vulputate enim accumsan.
Morbi orci magna, tincidunt vitae molestie nec, molestie at mi. Nulla nulla lorem,
suscipit in posuere in, interdum non magna.
|
Alors que la performance “réelle” des plus importants des tiers partis (ou des plus petits des grands partis, c‘est selon) le jour du vote demeure encore une inconnue, voici quelques statistiques que nous vous jetons en pâture sur les performances passées du Parti vert ainsi que de Québec solidaire et ses prédécesseurs (UFP et NPD-Québec). Comme vous allez le voir, si les performances passées des 2 partis à l‘échelle québécoise peuvent sembler modestes à première vue, il leur est arrivé tous deux d‘obtenir des résultats intéressants dans certaines circonscriptions.
Québec solidaire*
|
Dernière élection (2003) |
Meilleure élection (1985) |
% |
1,06% |
2,42% |
Candidats |
73/125 |
90/122 |
% (dans les circonscriptions où le parti a présenté un candidat) |
1,74% |
3,22% |
10 meilleurs résultats |
- Mercier 17,92%
- Outremont 6,86%
- Sainte-Marie–Saint-Jacques 6,48%
- Gouin 4,69%
- Taschereau 3,54%
- Joliette 3,46%
- Hochelaga-Maisonneuve 3,34%
- Westmount–Saint-Louis 3,14%
- Rosemont 3,07%
- Laurier-Dorion 3,05%
|
- Notre-Dame-de-Grâce 8,64%
- Louis-Hébert 8,59%
- Westmount 7,95%
- Saint-Louis 6,87%
- Taschereau 5,65%
- La Peltrie 5,55%
- Vanier 5,50%
- Jean-Talon 5,48%
- Outremont 5,44%
- Jonquière 5,28%
|
* Nouveau Parti démocratique du Québec en 1985, Union des forces progressistes en 2003.
Parti vert du Québec
|
Dernière élection (2003) |
Meilleure élection (1989) |
% |
0,44% |
1,99% |
Candidats |
36/125 |
46/125 |
% (dans les circonscriptions où le parti a présenté un candidat) |
1,54% |
5,52% |
10 meilleurs résultats |
- Notre-Dame-de-Grâce 4,28%
- Bonaventure 2,72%
- Sainte-Marie–Saint-Jacques 2,63%
- Verdun 2,28%
- Taschereau 2,20%
- Jacques-Cartier 2,10%
- Argenteuil 2,09%
- Laurier-Dorion 1,97%
- Gouin 1,96%
- Bertrand 1,96%
|
- Saguenay 15,45%
- Beauce-Sud 10,28%
- Joliette 9,32%
- Chambly 8,81%
- Mercier 8,38%
- Chauveau 8,37%
- Saint-Louis 8,10%
- Outremont 8,02%
- Notre-Dame-de-Grâce 7,48%
- Westmount 7,48%
|
Il y a quelques jours, nous nous interrogions sur le nombre de candidats réellement nommés par Québec solidaire en vue de la prochaine élection générale. En date du 29 janvier, ils affirmaient avoir 20 candidats alors que 14 d‘entre eux avaient été publiés sur leur site web.
Un responsable de la permanence de Québec solidaire nous a contactés par courriel peu après:
Sujet: Québec solidaire – investitures
Date: 03/02/2007 08:25
De: (Courriel de l‘expéditeur)
Pour: politique à quebecpolitique point com
Bonsoir à vous,
Au sujet des investitures de Québec solidaire pour la prochain élection, j’ai la réponse à votre question puisque je suis (titre dans l‘organigramme) pour Québec solidaire…
En date du 2 février, nous avons 13 candidates et 10 candidats investi-e-s. Cette situation change presque quotidiennement ces temps-ci. Il se peut qu‘un certain délai intervienne entre la réalité et la publication sur le site Internet. Mille excuses et nous travaillons toujours plus fort à nous améliorer.
Comme cette liste change continuellement et qu‘elle peut être longue à inscrire ici, je vous en épargne mais serais heureux de vous tenir au courant régulièrement.
Au plaisir de vous jaser.
(Signature de l‘expéditeur)
Il faut tout de même admettre que Québec solidaire n‘est pas le seul parti a avoir certains délais entre la tenue d‘une assemblée d‘investiture et la publication des résultats sur le web. Seulement, contrairement au Parti libéral du Québec et au Parti québécois, QS ne publie pas de calendrier de ses assemblées d‘investiture, ce qui rend le suivi plus difficile.
Quoiqu‘il en soit, la personne en question a par ailleurs eu l‘amabilité de nous transmettre la liste à jour des candidats officiels de QS en vue de la prochaine élection générale. Voici donc les candidats officiels qui n‘avaient pas encore été mentionnés sur ce blogue:
-
Berthier: Mme Jocelyne Dupuis. Mme Dupuis fut chef du Parti de la démocratie socialiste (ex-NPD-Québec) de 1994 à 1996 et candidate défaite (UFP) lors de l‘élection générale de 2003 dans Viau;
-
Hull: M. Bill Clennett, militant dans le milieu communautaire (voir cet article paru en novembre dans le Carnet électoral);
-
Joliette: Mme Flavie Trudel;
- L‘Assomption: M. Olivier Huard;
-
Marie-Victorin: M. François Cyr, avocat (voir article ici);
-
Masson: M. Marco Legrand, candidat défait (UFP) lors de l‘élection générale de 2003 dans Terrebonne;
-
Richelieu: M. Éric Noël (voir article ici);
-
Roberval: Mme Nicole Schmitt;
-
Saint-François: Mme Suzanne Thériault, candidate défaite (UFP) lors de l‘élection générale de 2003 dans Saint-François.
Du 10 au 12 novembre derniers avait lieu à Saint-Jérôme le Congrès annuel de la section québécoise du Nouveau Parti démocratique. Les membres devaient alors se prononcer sur l‘opportunité d‘effectuer un retour sur la scène québécoise en refondant le Nouveau Parti démocratique du Québec (NPD-Québec). Nous avions déjà parlé de cette possibilité il y a quelques mois.
Selon cette brève parue ce matin dans The Gazette, cette idée aurait été rejetée par une marge confortable au sein de l‘aile québécoise du NPD:
NDP quashes idea of Quebec party
The Gazette
November 13, 2006, p. A12
A plan to create a provincial version of the New Democratic Party has been put on hold, at least for now. The federal party’s Quebec wing, gathered in St Jérôme, voted saturday against creating an NDP Quebec, proposed by a committee within its ranks. About 61 of the approximately 100 people gathered at the conference voted against the motion.
Lors d‘une rencontre de presse rapportée dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés), le chef du Parti vert du Québec, Scott MacKay, rejette plus catégoriquement que jamais l‘idée d‘une alliance de son parti avec Québec solidaire lors de la prochaine élection générale, réitérant ainsi la position adoptée par son parti lors de l‘assemblée générale annuelle tenue le 28 mai 2006. Loin d‘axer ses efforts sur une alliance avec QS, le Parti vert voudrait plutôt présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec et de faire une percée dans des régions où il y a des controverses environnementales, comme en Estrie avec le Mont-Orford ou dans Chaudières-Appalaches avec le projet Rabaska. Ce positionnement est justifié par le fait que les Verts ne se considèrent “ni de gauche, ni de droite, ni souverainistes, ni fédéralistes”. L‘article de Robert Dutrisac est reproduit ci-dessous:
Le Parti vert fera cavalier seul
Robert Dutrisac
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006
Québec — Le chef du Parti vert du Québec, Scott McKay, rejette à tout jamais la possibilité d‘une alliance avec Québec solidaire, convaincu que les verts ont beaucoup plus de potentiel que la nouvelle formation de gauche.
«Ils s‘aperçoivent qu‘ils se sont peinturés dans le coin, que leurs appuis n‘augmentent pas, qu‘ils n‘ont pas réussi à atteindre leur objectif de croissance», a souligné Scott McKay, qui rencontrait les médias hier. «Le Parti vert du Québec a l‘intention de ratisser beaucoup plus large. On ne va pas se peinturer dans un coin avec un petit parti de gauche.»
Répondant aux appels pressants des dirigeants de QS, le PVQ, lors de son assemblée générale de mai dernier à Beaumont, a rejeté par une forte majorité de ses membres une alliance avec QS. «Le Parti vert du Québec n‘est pas un parti de gauche ou de droite, ce n‘est pas un parti souverainiste ou fédéraliste. C‘est un parti qui veut rassembler les gens de toute orientation sociale et politique», a dit M. McKay.
Aux élections d‘avril 2003, le PVQ n‘avait présenté que 37 candidats, mais M. McKay promet que sa formation politique dénichera des candidats pour les 125 circonscriptions lors des prochaines élections générales.
Le chef du PVQ a cité des sondages qui suggéreraient que 30 % des Québécois ont déjà envisagé de voter pour les verts. Le défi, c‘est de transformer cette inclination en votes ou, de façon réaliste, a précisé M. McKay, de faire en sorte que les appuis en faveur des verts — de 9 ou 10 % dans les sondages — se matérialisent dans les urnes. Or M. McKay reconnaît que le PVQ n‘a pas d‘organisation digne de ce nom. Le parti ne connaît même pas le nombre de ses membres, ses listes, qui comptent des milliers de noms, n‘ayant pas été révisées.
Aux prochaines élections, le PVQ s‘intéressera de près aux comtés où une controverse de nature écologique a cours, comme à Lévis ou à Orford, qui pourraient devenir des terrains fertiles pour les verts. «M. Charest a eu la bonté de semer les graines qui feront en sorte que le Parti vert, dans certaines circonscriptions, pourra aller chercher des résultats importants», estime Scott McKay.
Ce nouveau refus de M. MacKay d‘envisager une alliance avec Québec solidaire n‘est qu‘un épisode supplémentaire à cette saga entourant l‘union de la gauche au Québec. Rappelons que lors de l‘élection générale de 1998, trois partis se disputaient les suffrages de l‘électorat de gauche, soit le Parti de la démocratie socialiste (ex-NPD-Québec), le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti communiste du Québec, auxquels on doit ajouter le Rassemblement pour une alternative politique (RAP), mouvement politique fondé en 1997 afin de “construire une force politique à gauche du PQ” et qui avait présenté une dizaine de candidats indépendants.
À ces trois partis s‘ajoutèrent en 2001 le RAP, devenu le “Rassemblement pour l‘alternative progressiste”, et le Parti vert du Québec qui demeure souvent perçu comme un parti de gauche bien qu‘il se présente comme étant au-dessus du clivage gauche-droite. L‘année suivante, le RAP, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec fusionnèrent afin de former une nouvelle formation politique dans le but de fédérer la gauche québécoise (ce qui était pourtant l‘objectif du RAP), l‘Union des forces progressistes. C‘est ainsi que lors de l‘élection générale de 2003, on se retrouva à nouveau avec trois partis politiques se disputant le vote de gauche, soit le Parti marxiste-léniniste du Québec, l‘Union des forces progressistes et le Parti vert du Québec (les deux derniers ayant conclu officiellement une alliance). Puis, en 2006, l‘UFP fusionna avec le mouvement Option citoyenne de Françoise David, donnant ainsi naissance à un nouveau parti se voulant rassembleur de la gauche politique (ce à quoi aspiraient le RAP et l‘UFP quelques années auparavant), Québec solidaire. Malgré cela, le Parti communiste du Québec fit un retour sur la scène québécoise en 2006 (quoique cette opération ne résulte pas d‘une scission de Québec solidaire, mais plutôt de la volonté d‘empêcher une autre organisation communiste de s‘emparer du nom), et la section québécoise du NPD envisage sérieusement de faire un retour sur la scène québécoise.
Résultat: pas moins de cinq partis risquent de se disputer le vote de gauche lors de la prochaine élection générale.
En marge du Congrès biennal du Nouveau Parti démocratique à Québec en fin de semaine, des rumeurs ont commencé à courir à l‘effet que la section québécoise du parti songerait à remettre sur pied le NPD-Québec et à faire un retour sur la scène électorale québécoise.
Rappelons que le Nouveau Parti démocratique du Québec, fondé en tant qu‘aile québécoise du NPD fédéral en 1963, a fait quelques apparitions sporadiques sur la scène québécoise lors des élections générales de 1970 et 1973 avant de se constituer formellement en tant que parti politique provincial en 1985. En 1989, le NPD-Québec se désaffilia du NPD fédéral après avoir pris position en faveur de la souveraineté du Québec, ce qui contrevenait à la constitution du parti fédéral. En 1996, le NPD-Québec changea de nom et devint le Parti de la démocratie socialiste. En 2002, le PDS fusionna avec le Parti communiste du Québec et le Rassemblement pour l‘alternative progressiste pour constituer l‘Union des forces progressistes, lequel fusionna à son tour avec d‘autres mouvements politiques en 2006 pour former Québec solidaire. La question des relations d‘un éventuel NPD-Québec avec Québec solidaire est d‘ailleurs encore pendante.
Le nom “Nouveau Parti démocratique du Québec” a déjà été réservé auprès du Directeur général des élections du Québec, lequel a la responsabilité d‘autoriser les partis politiques sur la scène provinciale, notamment en vertu de la Loi sur le financement des partis politiques. En outre, un site Internet a été mis sur pied afin de promouvoir l‘idée de recréer le NPDQ.
|
Politiciens (anciens et actuels)
Politique
Regroupements de blogueurs
Sciences sociales
Tech
|