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20 mars 2006: La députée de Taillon et ex-ministre, Pauline Marois (PQ), démissionne comme députée.
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20 mars 1985: L’Assemblée nationale adopte une motion portant sur la reconnaissance des droits des Autochtones, par laquelle elle reconnaît l’existence des nations autochtones ainsi que leur droit à l’autonomie au sein du Québec.
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20 mars 1981: Le Parti marxiste-léniniste (Québec) obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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20 mars 1965: (19 au 21 mars) Tenue d’un congrès plénier de l’Union nationale, au cours duquel il adopte un programme politique pour la première fois et se dote de nouvelles structures plus démocratiques.
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20 mars 1926: Le conseiller législatif de Lanaudière, Clément Robillard (LIB), décède en fonction.
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20 mars 1862: Prorogation de la 1re session du 8e Parlement de la Province du Canada.
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20 mars 1862: Le député de Trois-Rivières, Joseph-Édouard Turcotte (BLE), est nommé orateur de l’Assemblée législative de la Province du Canada.
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20 mars 1862: Le conseiller législatif et membre du Conseil exécutif, Narcisse-Fortunat Belleau (BLE) démissionne comme orateur du Conseil législatif de la Province du Canada à la suite de sa nomination comme ministre de l’Agriculture. Le conseiller législatif Allan Napier MacNab (TOR) est élu à ce poste par les membres de la Chambre haute le même jour.
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20 mars 1846: Prorogation de la 2e session du 2e Parlement de la Province du Canada.
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20 mars 1801: Le député d’Effingham, Charles-Jean-Baptiste Bouc (CAN), est expulsé à nouveau de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada à la suite d’une condamnation criminelle pour fraude en 1799. Le siège d’Effingham devient vacant.
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20 mars 1798: Élection partielle dans Cornwallis, remportée par Pascal Taché (n.a.).
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5 mai 2000: (5 au 7 mai) 14e Congrès national du Parti québécois sous le thème «Un pays pour le monde».
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5 mai 1989: Le Parti marxiste-léniniste du Québec obtient officiellement à nouveau le statut de parti politique autorisé qu’il avait perdu en novembre 1985.
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5 mai 1974: Yvon Dupuis quitte le Ralliement créditiste pour fonder le Parti présidentiel. Ce parti fusionnera avec l’Union nationale en mai 1975.
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5 mai 1886: Élection partielle dans Verchères, remportée par Abraham Bernard (LIB).
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5 mai 1838: Prorogation de la 1re session du Conseil spécial du Bas-Canada.
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5 mai 1835: Le député de Kamouraska, Amable Dionne (PAT), démissionne comme député.
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5 mai 1809: Le député de Trois-Rivières, Ezekiel Hart (BUR), est expulsé pour une deuxième fois de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour inéligibilité en raison de son appartenance à la religion juive. Le siège de Trois-Rivières devient vacant.
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5 mai 1808: Le député de William Henry, Jonathan Sewell (BUR), est nommé au Conseil exécutif et au Conseil législatif du Bas-Canada.
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5 mai 1794: William Osgoode (BUR), juge en chef du Bas-Canada, est nommé au Conseil exécutif du Bas-Canada.
Le Directeur général des élections a dévoilé cet après-midi les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2009 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
En vertu des sources de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les rapports financiers des partis politiques. Il est donc possible de déduire le membership des partis politiques par une simple règle de 3, dans la mesure où les revenus totaux d’adhésion (info disponible dans les états financiers vérifiés) et le prix d’une carte de membre (info disponible sur le site Web des partis politiques) sont connus. Depuis plusieurs années (en 2006, 2007) et 2008), nous nous sommes amusés à faire ce calcul.
Les chiffres de 2009
Selon les rapports financiers des 16 partis politiques autorisés au 31 décembre 2009 et de leurs instances, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 53 362 adhérents;
-
Parti libéral du Québec: 51 342 adhérents;
-
Action démocratique du Québec: 6 120 adhérents;
-
Québec solidaire: 3 257 adhérents;
-
Parti vert du Québec: 367 adhérents;
-
Parti indépendantiste: 81 adhérents;
-
Parti démocratie chrétienne du Québec: 27 adhérents;
-
Parti égalité: 5 adhérents;
-
Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 030$);
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Mouvement équité au Québec: ND (evenus d’adhésion: 100$);
-
Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 26$);
-
Parti conservateur du Québec: ND (revenus d’adhésion: 25$);
-
Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
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Parti de la réforme financière: ND (revenus d’adhésion: 0$);
-
Parti nul: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
-
Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
Il n’est pas anormal de voir une baisse des contributions financières et des adhésions aux partis politiques lors d’une année post-électorale comme le fut 2009. Néanmoins, si on analyse le membership selon une perspective historique, 2009 constitue pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois leur pire année en 10 ans. De 1999 à 2008, le membership annuel moyen était de 76 559 au PLQ et de 80 061 au PQ. En 2009, le membership était de 51 342 et de 53 362 respectivement, ce qui les place presque à égalité. Quant aux autres partis, tous ont également subi une baisse des revenus d’adhésion, à l’exception du Parti marxiste-léniniste du Québec.

Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2008 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
C’est maintenant devenu une tradition sur ce site que de profiter du dévoilement des rapports financiers pour analyser le membership des partis politiques (nous l’avions fait pour les années 2006 et 2007). En effet, en vertu des règles de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les revenus.
Par conséquent, si on connait les revenus d’adhésion et le prix d’une carte de membre pour un parti politique donné, une simple règle de 3 suffit pour déduire le nombre de membres en règle.
Utile pour contrer le spin
L’avantage avec cette méthode, qui à notre connaissance n’est pas reprise dans les médias, c’est précisément de contrer le spin des organisateurs politiques qui ont la fâcheuse (et néanmoins compréhensible) tendance à gonfler leur membership. Un exemple tout récent: le journaliste Denis Lessard qui, il y a quelques semaines, avançait dans un reportage que
l’ADQ a déjà eu plus de 80 000 membres, en 2003,
chiffre vraisemblablement gonflé puisqu’une simple vérification dans le rapport financier vérifié par un comptable agréé en 2003 aurait démontré que l’ADQ et ses instances n’avaient recueilli que 68345$ en frais d’adhésion cette année là, ce qui donne 13 669 membres en règle (à raison de 5$ par carte de membre). Même en additionnant ce chiffre avec le rapport de l’année précédente (2002, la meilleure année de l’histoire de l’ADQ soit dit en passant), ça ne donne que 50 189 cartes vendues en 2 ans (dont plusieurs milliers de doublons issus de membres de longue date qui renouvellent annuellement leur adhésion)! Cet exemple particulier concerne l’ADQ, mais le même phénomène s’est déjà produit avec d’autres partis.
Les chiffres de 2008
Selon les rapports financiers des 17 partis politiques autorisés en 2008, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
-
Parti québécois: 71 283 adhérents;
-
Parti libéral du Québec: 68 515 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 12 275 adhérents;
-
Québec solidaire: 5 673 adhérents;
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Parti vert du Québec: 1 006 adhérents;
-
Parti indépendantiste: 627 adhérents;
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 65 adhérents;
-
Parti égalité: 3 adhérents (ben oui, 15$ de revenus d’adhésion en 2008!);
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 749$);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 85$);
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Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Parti durable du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
-
Union du centre: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
-
Parti des immigrés du Québec: ND (pas de rapport financier);
-
Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);
Évidemment, la nouvelle de l’année au chapitre du membership des partis politiques est la dégringolade du nombre d’adhérents à l’Action démocratique du Québec, qui passe de 25 887 (la 2e meilleure année de l’histoire du parti) à 12 275 en 1 an. Le nombre d’adhérents baisse également au Parti libéral du Québec et au Parti québécois, ce qui est pour le moins particulier lorsqu’on sait que le membership a tendance à augmenter plutôt que de diminuer lors des années électorales. Parmi les principaux partis, seul Québec solidaire est en hausse par rapport à 2007 (5 673 membres en 2008 vs 4 778 en 2007). Quant au Parti vert du Québec, il comptait un millier d’adhérents (1 006 en 2008).

La période de mise en candidature prenait fin à 14h cet après-midi. Il y aura donc 651 candidats dans nos 125 circonscriptions le 8 décembre prochain:
-
Action démocratique du Québec: 125 candidats
-
Parti libéral du Québec: 125 candidats
-
Parti québécois: 125 candidats
-
Québec solidaire: 122 candidats
-
Parti vert du Québec: 80 candidats
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Parti marxiste-léniniste du Québec: 23 candidats
-
Parti indépendantiste: 19 candidats
-
Parti durable du Québec: 1 candidat
-
Parti République du Québec: 1 candidat
-
Indépendants et sans désignation: 30 candidats
8 partis n’ont présenté aucun candidat, ce qui représente tout de même la moitié des partis politiques autorisés au Québec (il y en a 17 actuellement):
- Affiliation Québec
- Bloc pot
- Mouvement équité au Québec
- Parti communiste du Québec
- Parti démocratie chrétienne du Québec
- Parti des immigrés du Québec
- Parti égalité
- Union du centre
Avec 651 candidats officiels en 2008, on se maintient dans la moyenne des 25 dernières années, mais on est encore loin du record du 680 candidats lors de l’élection générale de 1994 (suivi de près par les 679 candidats en 2007).
 Candidats par élection générale, 1867-____
Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2007 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données excluent donc les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.), ainsi que les listes des électeurs dont le total des contributions dépasse 200 $, informations qui devraient être disponibles dans quelques semaines.
Depuis le temps que vous nous lisez, vous n’êtes pas sans savoir qu’un de nos dadas est le membership des partis politiques. Et ce qui est intéressant avec les rapports financiers des partis politiques, c’est qu’ils permettent d’avoir un portrait juste de nombre de membres de chaque parti politique, puisque les revenus d’adhésions sont contre-vérifiés par un comptable agréé. Par conséquent, lorsqu’un député ou un employé d’un parti politique «spinne» le nombre d’adhérents, c’est assez facile de voir si le nombre avancé est vraisemblable ou invraisemblable.
Mais trêve de palabres. Selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2007, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 75 379 adhérents;
-
Parti libéral du Québec: 73 641 adhérents;
-
Action démocratique du Québec: 25 887 adhérents;
-
Québec solidaire: 4 778 adhérents (sans compter les instances autorisées);
-
Parti vert du Québec: 1 512 adhérents (sans compter les instances autorisées);
-
Parti démocratie chrétienne du Québec: 133 adhérents (sans compter les instances autorisées);
-
Parti égalité: 11 adhérents (sans compter les instances autorisées);
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 010$, sans compter les instances autorisées);
-
Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 240$, sans compter les instances autorisées);
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Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$, sans compter les instances autorisées);
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Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);
-
Parti indépendantiste: ND (pas de rapport financier, mais comme le DGE ne précise pas que ce parti «n’a pas remis son rapport», c’est probablement qu’il n’avait pas à le faire);
Oui, c’est assez paradoxal de voir que le parti qui a terminé 3e lors de la dernière élection générale se retrouve, à la fin de l’année financière, celui qui a le plus grand nombre d’adhérents. Mais en même temps, lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années, on voit que le nombre d’adhérents au PQ varie très peu (sauf pour 2005, l’année où André Boisclair a été élu chef du parti). En fait, si le PQ a pris la première place en 2007, c’est parce que le Parti libéral a connu une baisse du nombre d’adhérents. Quant à l’ADQ, il a connu en 2007 la deuxième meilleure année de son histoire (le parti comptait près de 37 000 membres en 2002 contre 26 000 en 2007).

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2007 |
|
LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
UFP/QS |
1999 |
71 860 |
2 223 |
65 221 |
|
|
2000 |
64 041 |
2 404 |
74 357 |
|
|
2001 |
92 013 |
2 759 |
71 991 |
103 |
|
2002 |
97 612 |
36 520 |
67 556 |
189 |
174 |
2003 |
93 944 |
13 669 |
72 169 |
283 |
2 034 |
2004 |
61 867 |
3 414 |
72 416 |
380 |
1 092 |
2005 |
58 788 |
3 575 |
155 803 |
288 |
1 499 |
2006 |
83 313 |
5 119 |
74 438 |
924 |
4 686 |
2007 |
73 641 |
25 887 |
75 379 |
1 512 |
4 778 |
Le Directeur général des élections a dévoilé la semaine dernière les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année 2006 (période allant du 1er janvier au 31 décembre 2006) ainsi que lors de l’élection générale du 26 mars 2007. Radio-Canada avait d’ailleurs fait la manchette là -dessus la semaine dernière en découvrant que 17 députés élus sous la bannière de l’ADQ lors de cette élection n’avaient fait aucune dépense électorale dans leur circonscription pour remporter la victoire (en fait, ce n’était pas des victoires totalement gratuites puisque certaines dépenses occasionnées par la permanence de l’ADQ avaient été faites dans ces circonscriptions, mais ce n’est pas un tour de passe-passe ni quelque chose d’unique au parti. d’ailleurs, cet élément était mentionné par Radio-Canada).
Les rapports financiers des partis politiques en dévoilent davantage sur leur santé respective qu’on pourrait le croire au premier abord. En effet, les rapports financiers des partis politiques autorisés et de leurs instances (associations de circonscription ou de région, etc.) contiennent des informations, vérifiées par un comptable agréé, sur les revenus tirés des frais d’adhésion. Donc, si on connaît le montant qu’une personne doit verser pour devenir membre d’un parti politique (vérification faite, c’est 5$ par année pour adhérer aux cinq principaux partis politiques), une simple règle de trois suffit pour connaître le nombre à peu près exact d’adhérents.
Ainsi, selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2006 (rapport couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2006), le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant :
-
Parti libéral du Québec: 83 313 adhérents;
-
Parti québécois: 74 438 adhérents;
-
Action démocratique du Québec: 5 119 adhérents;
-
Québec solidaire: 4 686 adhérents;
-
Parti vert du Québec: 924 adhérents;
-
Parti démocratie chrétienne du Québec: 127 adhérents;
-
Parti égalité: 35 adhérents;
-
Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 835$);
-
Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 500$);
-
Parti unitaire du Québec: ND (revenus d’adhésion: 75$);
-
Parti conscience universelle: ND (revenus d’adhésion: 0$);
-
Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$).
Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :
- Membres «à renouveler» : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres «à renouveler» (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres «en règle». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que «Put your money where your mouth is»; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne). En outre, selon les statuts et règlements de la plupart des partis, un membre dont l’adhésion est «à renouveler» ne peut être actif dans les instances du parti (vote lors des assemblées générales, etc.) s’il n’a pas payé son renouvellement.
- Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.
Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années. Une étude rapide des rapports financiers disponibles sur le site Web du DGE (à partir de 2000) nous permet d’avoir un bon aperçu de l’actualité politique depuis 2000.

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006 |
|
LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
UFP/QS |
1999 |
71 860 |
2 223 |
65 221 |
|
|
2000 |
64 041 |
2 404 |
74 357 |
|
|
2001 |
92 013 |
2 759 |
71 991 |
103 |
|
2002 |
97 612 |
36 520 |
67 556 |
189 |
174 |
2003 |
93 944 |
13 669 |
72 169 |
283 |
2 034 |
2004 |
61 867 |
3 414 |
72 416 |
380 |
1 092 |
2005 |
58 788 |
3 575 |
155 803 |
288 |
1 499 |
2006 |
83 313 |
5 119 |
74 438 |
924 |
4 686 |
Au Parti libéral, on peut observer que la variation du nombre d’adhérents suit les cycles électoraux, le membership du parti s’élevant lors des années pré-électorales et électorales. Pour ce qui est de l’ADQ, il a rarement dépassé le cap des 5 000 membres ces dernières années (en 2006, Québec solidaire a presque autant de membres que l’ADQ…), sauf pour les années 2002-2003 correspondant à la remontée du parti dans les sondages et les quatre victoires en élections partielles. Avec la percée survenue lors de la dernière élection générale, on peut penser que le rapport 2007 démontrera une hausse notable du nombre d’adhérents à l’ADQ. Quant au PQ, le membership est demeuré stable entre 1999 et 2006, sauf pour le “pic” de 2005 correspondant à la course à la direction cette année là . Quel effet aura la déconfiture lors de la dernière élection générale, la démission d’André Boisclair et/ou l’arrivée de Pauline Marois à la tête du parti? Selon un article du Devoir datant du mois dernier (accès réservé aux abonnés), le chiffre qui circulait il y a quelques semaines au PQ était un membership de l’ordre de 90 000 membres en règle depuis le retour de Pauline Marois.
Nous seront en mesure de le vérifier lors de la publication des rapports financiers 2007.
680 candidats
La période de mise en candidature prenait fin cet après-midi à 14 heures. C‘est donc un nombre record de 680 candidats qui se disputeront les suffrages le 26 mars prochain. Par contre, seulement huit partis seront de la course. Jamais depuis 1973 (5 partis politiques enregistrés à l‘époque) a-t-on vu aussi peu de partis politiques présenter de candidats lors d‘une élection générale.
La répartition des candidats selon leur appartenance politique est la suivante:
-
Action démocratique du Québec: 125 candidats
-
Parti libéral du Québec: 125 candidats
-
Parti québécois: 125 candidats
-
Québec solidaire: 123 candidats
-
Parti vert du Québec: 108 candidats
-
Parti marxiste-léniniste du Québec: 24 candidats
-
Parti démocratie chrétienne du Québec: 12 candidats
-
Bloc pot: 9 candidats
-
Indépendants et sans désignation: 29 candidats
Seuls les trois principaux partis sont parvenus à aligner une équipe complète de 125 candidats. Québec solidaire et le Parti vert du Québec ne sont pas loin derrière, chacun alignant au moins une centaine de candidats.
Contrairement aux intentions qu‘ils avaient affichées en début de campagne, le Parti conscience universelle et le Parti unitaire du Québec ne sont pas parvenus à présenter de candidat pour le 26 mars prochain. Quant au Parti communiste du Québec et au Parti égalité, ils avaient déjà confirmé plus tôt dans la campagne qu‘ils ne présenteraient pas de candidat.
Les listes de candidats par circonscription sur ce site seront mises à jours d‘ici demain soir.
Le Parti vert et Québec solidaire réussiront-ils à présenter des candidats dans les 125 circonscriptions?
La réponse demain un peu après 14 heures.
Candidatures officielles:
-
Abitibi-Est (VRT): M. Michel Morton (9 mars 2007);
-
Chomedey (ML): M. Polyvios Tsakanikas (9 mars 2007);
-
Drummond (ind.): M. Mario G. Bergeron (9 mars 2007);
-
Gouin (BP): M. Hugô St-Onge, chef du Bloc pot (9 mars 2007);
-
Îles-de-la-Madeleine (VRT): M. Nicholas Tremblay (9 mars 2007);
-
Hochelaga-Maisonneuve (ML): Mme Christine Dandenault (9 mars 2007);
-
Hull (ML): M. Gabriel Girard-Bernier (9 mars 2007);
-
Laporte (VRT): M. Louis Corbeil (en remplacement de M. Richard Morisset le 9 mars 2007);
-
La Prairie (ML): M. Normand Chouinard (9 mars 2007);
-
La Prairie (VRT): M. Richard Morisset (en remplacement de M. Louis Corbeil le 9 mars 2007);
-
Laviolette (DC): Mme Josée Lafontaine (9 mars 2007);
-
Lévis (DC): M. Paul Biron (9 mars 2007);
-
Lévis (ML): M. Serge Patenaude (9 mars 2007);
-
Marguerite-Bourgeoys (ML): M. Yves Le Seigle (9 mars 2007);
-
Rosemont (ML): M. Garnet Colly (9 mars 2007);
-
Saint-Henri–Sainte-Anne (ML): Mme Rachel Hoffman (9 mars 2007);
-
Saint-Laurent (ML): M. Fernand Deschamps (9 mars 2007);
-
Saint-Maurice (ind.): M. Francis Mondou, homme d‘affaires (9 mars 2007);
-
Sherbrooke (ind.): M. Hubert Richard (9 mars 2007);
-
Vanier (DC): M. Louis Carignan (9 mars 2007);
-
Verdun (ind.): M. Robert Lindblad (9 mars 2007);
Candidatures: 7 mars 2007
Candidatures officielles:
-
Beauce-Sud (QS): Mme Marie-Claude Bisson (en remplacement de M. Jonathan Poulin-Caron le 1er mars 2007).
-
Bellechasse (VRT): M. Ghyslain Gaulin (7 mars 2007).
-
Chomedey (s.d.): Mme Noemia Onofre de Lima (7 mars 2007).
-
Gatineau (ML): Mme Lisa Leblanc (7 mars 2007).
-
Mercier (BP): Mme Nicky Tanguay, candidate défaite lors de l‘élection générale de 2003 dans Saint-Henri–Sainte-Anne (BP) et lors des élections fédérales de 2004 et 2006 dans Laurier–Sainte-Marie (MAR) (7 mars 2007);
-
Mille-Îles (ind.): M. Régent Millette, candidat défait (ind.) lors de l‘élection partielle de 2006 dans Pointe-aux-Trembles et lors de neuf autres élections générales et partielles depuis 1966 (7 mars 2007).
Normalement, ça aurait dû être une journée sans histoire côté candidatures, mais c‘était avant que nous réalisions que l‘ADQ a changé de candidat dans Chomedey il y a quelques jours.
Candidatures officielles:
-
Bourget (DC): Mme Claudette Deschamps, candidate défaite (DC) lors de l‘élection générale de 2003 dans Bourget (6 mars 2007);
-
Chapleau (ML): M. Pierre Soublière (6 mars 2007);
-
Chomedey (ADQ): Mme Phani Papachristou (6 mars 2007), en remplacement de Mme Jessica Hamel, dont la candidature avait été annoncée le 15 février dernier;
-
Marquette (ind.): M. Russell Wood (6 mars 2007);
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Saint-Jean (ind.): M. Jean Robert, candidat défait (ind.) lors de l‘élection générale de 2003 dans Saint-Jean (6 mars 2007).
Candidatures: 2 mars 2007
Les deux dernières assemblées d‘investiture du Parti québécois ont eu lieu ce soir. De plus, le Parti marxiste-léniniste du Québec a donné signe de vie en présentant officiellement un premier candidat dans Verdun.
Candidatures officielles:
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Groulx (PQ): Mme Rachel Gagnon (élue contre et MM. Pierre Dubuc et René Gauvreau le 2 mars 2007).
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Montmorency (PQ): M. Daniel Leblond (2 mars 2007).
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Verdun (ML): M. Normand Fournier, candidat défait (ML) lors de l‘élection générale de 1981 dans Rimouski, lors de l‘élection fédérale de 2000 dans Kamouraska–Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques et lors de l‘élection fédérale de 2004 dans Saint-Lambert (2 mars 2007);
Le point sur les tiers partis
Alors que les cinq principaux partis politiques complètent le recrutement de leurs candidats respectifs, Hugo Meunier a brossé lundi dernier dans La Presse un portrait des autres partis politiques enregistrés, notamment au chapitre des candidatures, dont voici les faits saillants:
- Bloc pot (BP): le Bloc pot a lancé sa campagne électorale vendredi dernier. On envisage de présenter une quarantaine de candidats.
- Parti communiste du Québec (COM): nous en avions déjà parlé en fin de semaine, le Parti communiste ne présentera pas de candidat et son chef, André Parizeau, sera candidat sous l‘étiquette de Québec solidaire dans l‘Acadie.
- Parti conscience universelle (CU): la chef du parti, Mme Aline Lafond, en sera l‘unique candidate. Elle présentera sa candidature dans Labelle.
- Parti démocratie chrétienne du Québec (DC): le chef du Parti, M. Gilles Noël, sera candidat dans Verdun, où il avait déjà été candidat en 1998 et 2003. Ils ont fait part de leur intention de présenter 35 candidats à travers le Québec.
- Parti égalité (EP): selon La Presse, les responsables du parti ignorent si des candidats feront campagne sous l‘étiquette du Parti égalité cette année.
- Parti marxiste-léniniste du Québec (ML): pas de nouvelles des ML.
- Parti unitaire du Québec (UNI): le chef du parti, M. Louis-Marie Tiffault, sera candidat dans Portneuf. Il est le seul candidat de son parti pour l‘instant (petite parenthèse ici, on comprend maintenant pourquoi le parti n‘a pas de site web lorsqu‘on sait que “Pour l‘heure, il est le seul candidat de son parti et il n‘a qu‘une seule pancarte sous la main”. We did not make this up!).
Si vous avez des informations à nous transmettre sur des candidatures indépendantes ou des tiers partis dans les circonscriptions, contactez-nous dans la zone “commentaires”.
Lors d‘une rencontre de presse rapportée dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés), le chef du Parti vert du Québec, Scott MacKay, rejette plus catégoriquement que jamais l‘idée d‘une alliance de son parti avec Québec solidaire lors de la prochaine élection générale, réitérant ainsi la position adoptée par son parti lors de l‘assemblée générale annuelle tenue le 28 mai 2006. Loin d‘axer ses efforts sur une alliance avec QS, le Parti vert voudrait plutôt présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec et de faire une percée dans des régions où il y a des controverses environnementales, comme en Estrie avec le Mont-Orford ou dans Chaudières-Appalaches avec le projet Rabaska. Ce positionnement est justifié par le fait que les Verts ne se considèrent “ni de gauche, ni de droite, ni souverainistes, ni fédéralistes”. L‘article de Robert Dutrisac est reproduit ci-dessous:
Le Parti vert fera cavalier seul
Robert Dutrisac
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006
Québec — Le chef du Parti vert du Québec, Scott McKay, rejette à tout jamais la possibilité d‘une alliance avec Québec solidaire, convaincu que les verts ont beaucoup plus de potentiel que la nouvelle formation de gauche.
«Ils s‘aperçoivent qu‘ils se sont peinturés dans le coin, que leurs appuis n‘augmentent pas, qu‘ils n‘ont pas réussi à atteindre leur objectif de croissance», a souligné Scott McKay, qui rencontrait les médias hier. «Le Parti vert du Québec a l‘intention de ratisser beaucoup plus large. On ne va pas se peinturer dans un coin avec un petit parti de gauche.»
Répondant aux appels pressants des dirigeants de QS, le PVQ, lors de son assemblée générale de mai dernier à Beaumont, a rejeté par une forte majorité de ses membres une alliance avec QS. «Le Parti vert du Québec n‘est pas un parti de gauche ou de droite, ce n‘est pas un parti souverainiste ou fédéraliste. C‘est un parti qui veut rassembler les gens de toute orientation sociale et politique», a dit M. McKay.
Aux élections d‘avril 2003, le PVQ n‘avait présenté que 37 candidats, mais M. McKay promet que sa formation politique dénichera des candidats pour les 125 circonscriptions lors des prochaines élections générales.
Le chef du PVQ a cité des sondages qui suggéreraient que 30 % des Québécois ont déjà envisagé de voter pour les verts. Le défi, c‘est de transformer cette inclination en votes ou, de façon réaliste, a précisé M. McKay, de faire en sorte que les appuis en faveur des verts — de 9 ou 10 % dans les sondages — se matérialisent dans les urnes. Or M. McKay reconnaît que le PVQ n‘a pas d‘organisation digne de ce nom. Le parti ne connaît même pas le nombre de ses membres, ses listes, qui comptent des milliers de noms, n‘ayant pas été révisées.
Aux prochaines élections, le PVQ s‘intéressera de près aux comtés où une controverse de nature écologique a cours, comme à Lévis ou à Orford, qui pourraient devenir des terrains fertiles pour les verts. «M. Charest a eu la bonté de semer les graines qui feront en sorte que le Parti vert, dans certaines circonscriptions, pourra aller chercher des résultats importants», estime Scott McKay.
Ce nouveau refus de M. MacKay d‘envisager une alliance avec Québec solidaire n‘est qu‘un épisode supplémentaire à cette saga entourant l‘union de la gauche au Québec. Rappelons que lors de l‘élection générale de 1998, trois partis se disputaient les suffrages de l‘électorat de gauche, soit le Parti de la démocratie socialiste (ex-NPD-Québec), le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti communiste du Québec, auxquels on doit ajouter le Rassemblement pour une alternative politique (RAP), mouvement politique fondé en 1997 afin de “construire une force politique à gauche du PQ” et qui avait présenté une dizaine de candidats indépendants.
À ces trois partis s‘ajoutèrent en 2001 le RAP, devenu le “Rassemblement pour l‘alternative progressiste”, et le Parti vert du Québec qui demeure souvent perçu comme un parti de gauche bien qu‘il se présente comme étant au-dessus du clivage gauche-droite. L‘année suivante, le RAP, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec fusionnèrent afin de former une nouvelle formation politique dans le but de fédérer la gauche québécoise (ce qui était pourtant l‘objectif du RAP), l‘Union des forces progressistes. C‘est ainsi que lors de l‘élection générale de 2003, on se retrouva à nouveau avec trois partis politiques se disputant le vote de gauche, soit le Parti marxiste-léniniste du Québec, l‘Union des forces progressistes et le Parti vert du Québec (les deux derniers ayant conclu officiellement une alliance). Puis, en 2006, l‘UFP fusionna avec le mouvement Option citoyenne de Françoise David, donnant ainsi naissance à un nouveau parti se voulant rassembleur de la gauche politique (ce à quoi aspiraient le RAP et l‘UFP quelques années auparavant), Québec solidaire. Malgré cela, le Parti communiste du Québec fit un retour sur la scène québécoise en 2006 (quoique cette opération ne résulte pas d‘une scission de Québec solidaire, mais plutôt de la volonté d‘empêcher une autre organisation communiste de s‘emparer du nom), et la section québécoise du NPD envisage sérieusement de faire un retour sur la scène québécoise.
Résultat: pas moins de cinq partis risquent de se disputer le vote de gauche lors de la prochaine élection générale.
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