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Accueil » Articles taggés‘Rassemblement pour l’alternative progressiste’

La politique québécoise un 15 juin

La politique québécoise un 19 février

  • 19 février 2001: Le Rassemblement pour l’alternative progressiste obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 19 février 1996: Élections partielles dans Jonquière et La Prairie, remportées par Lucien Bouchard (PQ), premier ministre du Québec, et Monique Simard (PQ).
  • 19 février 1932: Prorogation de la 1re session du 18e Parlement du Québec.
  • 19 février 1914: Prorogation de la 2e session du 13e Parlement du Québec.
  • 19 février 1864: Ouverture de la 2e session du 8e Parlement de la Province du Canada.
  • 19 février 1841: Émission des brefs d’élection de la 1re élection générale à l’Assemblée législative de la Province du Canada.

La politique québécoise un 17 décembre

  • 17 décembre 2002: Le Rassemblement pour l’alternative progressiste perd le statut de parti politique autorisé à la suite de sa fusion au sein de l’Union des forces progressistes.
  • 17 décembre 1991: Guy Breton est désigné à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Québec au poste de vérificateur général pour un mandat de 10 ans.
  • 17 décembre 1984: Le Parti nationaliste humain du Québec perd le statut de parti politique autorisé.
  • 17 décembre 1962: Marcel Chaput quitte le Rassemblement pour l’indépendance nationale, qui n’était pas encore un parti politique à l’époque, et fonde le Parti républicain du Québec.
  • 17 décembre 1931: Sanction de la «Loi modifiant la loi des élections contestées de Québec» (S.Q., 1931-1932 (22 Geo. V), c.20), communément appelée «Loi Dillon», déposée par le député de Montréal–Sainte-Anne, Joseph-H. Dillon (LIB), en réaction contre la contestation en bloc de l’élection de 63 députés libéraux lors de l’élection générale de 1931. Par cette loi, les contestations d’élections sont rendues caduques rétroactivement.
  • 17 décembre 1929: Le député de Maskinongé, Joseph-William Gagnon (LIB), décède en fonction.
  • 17 décembre 1923: Ouverture de la 1re session du 16e Parlement du Québec.
  • 17 décembre 1919: Discours sur le budget.
  • 17 décembre 1885: Le député de Drummond et Arthabaska, William John Watts (LIB), démissionne comme député en raison d’un désaccord avec son parti dans l’affaire Riel.
  • 17 décembre 1877: Élection partielle dans Québec Ouest, remportée par Richard Alleyn (CON).
  • 17 décembre 1848: Le conseiller législatif Gabriel Roy (ind.) décède en fonction.
  • 17 décembre 1831: L’élection des députés de Rimouski, François Corneau (PAT) et Paschal Dumais (n.a.), est invalidée par la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour corruption électorale. Les sièges de Rimouski deviennent vacants.
  • 17 décembre 1811: Le greffier de la couronne en chancellerie, Herman Witsius Ryland (BUR), est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada.
  • 17 décembre 1792: Ouverture de la première séance de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada.

Les partis, qu‘ossa donne?

Qu‘est-ce qu‘un parti politique? Voici la définition qu‘en donne le site Perspective Monde de l‘Université de Sherbrooke:

Organisation durable qui vise à conquérir et à exercer le pouvoir en défendant un certain nombre d‘idées définies dans un programme. Les partis politiques se démarquent des groupes de pression ou des autres organisations de la société civile (syndicats, chambres de commerce, corporations professionnelles, etc.) dans la mesure où ils visent explicitement à former le gouvernement et non pas simplement à l‘influencer ou à faire pression sur lui. (…)

On est en droit de se demander si le terme est devenu galvaudé lorsqu‘on lit une phrase telle que celle-ci sur le site du Parti communiste du Québec:

Le PCQ appelle tous ses membres, sympathisants et sympathisantes à appuyer Québec solidaire durant la campagne électorale. Le PCQ ne présente pas lui-même, sous sa propre étiquette, de candidats ou de candidates et appelle plutôt à voter pour Québec solidaire, en tout respect pour la loi électorale et en conformité avec ses engagements antérieurs. Le chef du PCQ, André Parizeau, est lui-même candidat pour Québec solidaire, dans la circonscription d‘Acadie.

On peut se poser la question: à quoi ça sert de former un parti politique si c‘est pour refuser de participer au processus électoral? Après tout, on ne parle pas d‘un petit parti qui, faute de moyens, ne présente qu‘un nombre réduit de candidats. On parle d‘un parti qui renonce délibérément à prendre part à une élection générale visant à élire des députés et à prendre le pouvoir, ce qui devrait (en principe) constituer sa raison d‘être.

La réponse remonte à 2002, alors que le Parti communiste du Québec fusionna avec le Parti de la démocratie socialiste (PDS), le Rassemblement pour l‘alternative progressiste (RAP) et la section québécoise de Socialisme international afin de former l‘Union des forces progressistes (UFP), l‘ancêtre direct de Québec solidaire. Toutefois, jusqu‘en 2005, le Parti communiste du Québec, tout en n‘ayant aucun statut juridique en vertu de la Loi électorale québécoise, continua d‘exister en tant que branche québécoise du Parti communiste du Canada. Un schisme survint entre les deux entités sur la question nationale en mai 2005, ce qui incita les autorités de l‘ex-Parti communiste du Québec à réclamer à nouveau le statut de parti politique autorisé auprès du Directeur général des élections du Québec afin de préserver leurs droits sur le nom du parti (nous en parlons ici, mais le Parti communiste du Québec s‘explique là ).

Les tiers-partis sont souvent une source d‘étonnement, mais là , ça bat des records.

QS Arthabaska: 2 candidats à l’investiture

Selon La Nouvelle de Victoriaville, deux candidats brigueront l‘investiture de Québec solidaire dans Arthabaska le 6 décembre prochain. Il s‘agit de:

  • M. Michel Fontaine, syndicaliste et ancien militant du Rassemblement pour une alternative politique et de l‘Union des forces progressistes. M. Fontaine fut candidat défait (ind.) lors de l‘élection générale de 1998 dans Drummond;
  • M. William « Bill » Ninacs, consultant, président de la Coopérative La Clé et co-porte-parole de Québec solidaire dans Arthabaska.

Élection générale 2007: circonscription électorale d‘Arthabaska

Le Parti vert, Québec solidaire et l‘union de la gauche au Québec

Lors d‘une rencontre de presse rapportée dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés), le chef du Parti vert du Québec, Scott MacKay, rejette plus catégoriquement que jamais l‘idée d‘une alliance de son parti avec Québec solidaire lors de la prochaine élection générale, réitérant ainsi la position adoptée par son parti lors de l‘assemblée générale annuelle tenue le 28 mai 2006. Loin d‘axer ses efforts sur une alliance avec QS, le Parti vert voudrait plutôt présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec et de faire une percée dans des régions où il y a des controverses environnementales, comme en Estrie avec le Mont-Orford ou dans Chaudières-Appalaches avec le projet Rabaska. Ce positionnement est justifié par le fait que les Verts ne se considèrent « ni de gauche, ni de droite, ni souverainistes, ni fédéralistes ». L‘article de Robert Dutrisac est reproduit ci-dessous:

Le Parti vert fera cavalier seul

Robert Dutrisac
Édition du samedi 23 et du dimanche 24 septembre 2006

Québec — Le chef du Parti vert du Québec, Scott McKay, rejette à tout jamais la possibilité d‘une alliance avec Québec solidaire, convaincu que les verts ont beaucoup plus de potentiel que la nouvelle formation de gauche.

«Ils s‘aperçoivent qu‘ils se sont peinturés dans le coin, que leurs appuis n‘augmentent pas, qu‘ils n‘ont pas réussi à atteindre leur objectif de croissance», a souligné Scott McKay, qui rencontrait les médias hier. «Le Parti vert du Québec a l‘intention de ratisser beaucoup plus large. On ne va pas se peinturer dans un coin avec un petit parti de gauche.»

Répondant aux appels pressants des dirigeants de QS, le PVQ, lors de son assemblée générale de mai dernier à Beaumont, a rejeté par une forte majorité de ses membres une alliance avec QS. «Le Parti vert du Québec n‘est pas un parti de gauche ou de droite, ce n‘est pas un parti souverainiste ou fédéraliste. C‘est un parti qui veut rassembler les gens de toute orientation sociale et politique», a dit M. McKay.

Aux élections d‘avril 2003, le PVQ n‘avait présenté que 37 candidats, mais M. McKay promet que sa formation politique dénichera des candidats pour les 125 circonscriptions lors des prochaines élections générales.

Le chef du PVQ a cité des sondages qui suggéreraient que 30 % des Québécois ont déjà envisagé de voter pour les verts. Le défi, c‘est de transformer cette inclination en votes ou, de façon réaliste, a précisé M. McKay, de faire en sorte que les appuis en faveur des verts — de 9 ou 10 % dans les sondages — se matérialisent dans les urnes. Or M. McKay reconnaît que le PVQ n‘a pas d‘organisation digne de ce nom. Le parti ne connaît même pas le nombre de ses membres, ses listes, qui comptent des milliers de noms, n‘ayant pas été révisées.

Aux prochaines élections, le PVQ s‘intéressera de près aux comtés où une controverse de nature écologique a cours, comme à Lévis ou à Orford, qui pourraient devenir des terrains fertiles pour les verts. «M. Charest a eu la bonté de semer les graines qui feront en sorte que le Parti vert, dans certaines circonscriptions, pourra aller chercher des résultats importants», estime Scott McKay.

Ce nouveau refus de M. MacKay d‘envisager une alliance avec Québec solidaire n‘est qu‘un épisode supplémentaire à cette saga entourant l‘union de la gauche au Québec. Rappelons que lors de l‘élection générale de 1998, trois partis se disputaient les suffrages de l‘électorat de gauche, soit le Parti de la démocratie socialiste (ex-NPD-Québec), le Parti marxiste-léniniste du Québec et le Parti communiste du Québec, auxquels on doit ajouter le Rassemblement pour une alternative politique (RAP), mouvement politique fondé en 1997 afin de « construire une force politique à gauche du PQ » et qui avait présenté une dizaine de candidats indépendants.

À ces trois partis s‘ajoutèrent en 2001 le RAP, devenu le « Rassemblement pour l‘alternative progressiste », et le Parti vert du Québec qui demeure souvent perçu comme un parti de gauche bien qu‘il se présente comme étant au-dessus du clivage gauche-droite. L‘année suivante, le RAP, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec fusionnèrent afin de former une nouvelle formation politique dans le but de fédérer la gauche québécoise (ce qui était pourtant l‘objectif du RAP), l‘Union des forces progressistes. C‘est ainsi que lors de l‘élection générale de 2003, on se retrouva à nouveau avec trois partis politiques se disputant le vote de gauche, soit le Parti marxiste-léniniste du Québec, l‘Union des forces progressistes et le Parti vert du Québec (les deux derniers ayant conclu officiellement une alliance). Puis, en 2006, l‘UFP fusionna avec le mouvement Option citoyenne de Françoise David, donnant ainsi naissance à un nouveau parti se voulant rassembleur de la gauche politique (ce à quoi aspiraient le RAP et l‘UFP quelques années auparavant), Québec solidaire. Malgré cela, le Parti communiste du Québec fit un retour sur la scène québécoise en 2006 (quoique cette opération ne résulte pas d‘une scission de Québec solidaire, mais plutôt de la volonté d‘empêcher une autre organisation communiste de s‘emparer du nom), et la section québécoise du NPD envisage sérieusement de faire un retour sur la scène québécoise.

Résultat: pas moins de cinq partis risquent de se disputer le vote de gauche lors de la prochaine élection générale.

Vers un retour du NPD-Québec?

En marge du Congrès biennal du Nouveau Parti démocratique à Québec en fin de semaine, des rumeurs ont commencé à courir à l‘effet que la section québécoise du parti songerait à remettre sur pied le NPD-Québec et à faire un retour sur la scène électorale québécoise.

Rappelons que le Nouveau Parti démocratique du Québec, fondé en tant qu‘aile québécoise du NPD fédéral en 1963, a fait quelques apparitions sporadiques sur la scène québécoise lors des élections générales de 1970 et 1973 avant de se constituer formellement en tant que parti politique provincial en 1985. En 1989, le NPD-Québec se désaffilia du NPD fédéral après avoir pris position en faveur de la souveraineté du Québec, ce qui contrevenait à la constitution du parti fédéral. En 1996, le NPD-Québec changea de nom et devint le Parti de la démocratie socialiste. En 2002, le PDS fusionna avec le Parti communiste du Québec et le Rassemblement pour l‘alternative progressiste pour constituer l‘Union des forces progressistes, lequel fusionna à son tour avec d‘autres mouvements politiques en 2006 pour former Québec solidaire. La question des relations d‘un éventuel NPD-Québec avec Québec solidaire est d‘ailleurs encore pendante.

Le nom « Nouveau Parti démocratique du Québec » a déjà été réservé auprès du Directeur général des élections du Québec, lequel a la responsabilité d‘autoriser les partis politiques sur la scène provinciale, notamment en vertu de la Loi sur le financement des partis politiques. En outre, un site Internet a été mis sur pied afin de promouvoir l‘idée de recréer le NPDQ.