Côté blogue

Vox pop

    Pas de vox pop pour le moment.
Recherche personnalisée

Mots-clés

Blogoliste

Accueil » Partis politiques » Parti vert du Québec » Stéphane Dion, chef du Parti vert du Québec?

Stéphane Dion, chef du Parti vert du Québec?

Le site Rue Frontenac annonçait hier soir en primeur que certains «membres influents» du Parti vert du Québec auraient tenté d’approcher le député fédéral de Saint-Laurent—Cartierville, ex-ministre et ex-chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion (LIB), pour en devenir le prochain chef en lieu et place de Guy Rainville. Toutefois, selon des sources proches de M. Dion et du PVQ, il n’y aurait pas encore eu de discussions «directes» avec M. Dion et il n’y aurait pas encore «d’entente» de part et d’autre.

À suivre…

Tapis rouge pour Stéphane Dion au Parti vert du Québec

Nouvelles générales – Politique
Écrit par Fabrice de Pierrebourg
Lundi, 23 novembre 2009 22:31
Mise à jour le Lundi, 23 novembre 2009 23:43

Stéphane Dion, futur chef du Parti vert du Québec ? C’est en tout cas ce que souhaitent certains membres influents de ce parti qui ont pressenti en secret l’homme du « Tournant vert » pour lui offrir la place de chef, a appris RueFrontenac.com.

Il n’y a pas que Janine Krieber qui pourrait quitter le Parti libéral du Canada avant, comme elle l’a écrit sur sa page Facebook, qu’il ne « finisse dans les poubelles de l’histoire ».

Alors que la rumeur qui courait lundi à Ottawa l’envoyait comme no 2 au Parti vert du Canada, son mari aussi est l’objet d’approches insistantes de la part des verts québécois . Ceux-ci lui auraient signifié depuis un petit moment qu’ils étaient prêts à lui dérouler le tapis rouge…!

Ce scénario n’a rien de loufoque, ni d’un fantasme, a-t-on tenté de nous convaincre au sein de cette organisation. Il germe même depuis des semaines dans l’esprit de membres du Parti vert qui ont fait une première approche, et ce, à l’insu de leur exécutif national, et de leur chef Guy Rainville en premier lieu.

Stéphane Dion, homme que beaucoup de Québécois aiment bien haïr, bénéficiait, semble-t-il, d’un fort courant de sympathie au sein de ce petit parti provincial.

Pour ces écologistes, si le politicien fédéral a refusé obstinément contre vents et marées de laisser tomber son dossier fétiche, quitte à en perdre les élections, ruiner sa carrière de chef et peut-être même sa carrière tout court, c’est une preuve qu’il croit en ces valeurs communes.

Une première approche

Selon une de nos sources, l’idée a d’abord créé une petite commotion parmi ceux qui, au sein de l’organisation, avaient été informés du plan.

Mais l’idée a vite fait son chemin, surtout à la suite de la raclée subie par le chef du parti, Guy Rainville, lors de la partielle de Rousseau, le 21 septembre dernier. Le Parti vert a fini bon dernier avec un maigre 3 % des votes.

« Notre président a failli démissionner, explique un de nos informateurs. Il s’est ravisé et semble même s’être repris depuis. »

Il reste qu’une première rencontre entre Stéphane Dion et les « putschistes » a bel et bien été organisée, par l’intermédiaire d’un proche du député fédéral de Saint-Laurent–Cartierville et d’un membre du Parti vert.

Les verts avaient même préparé un belle présentation PowerPoint pour cette opération séduction qu’il ne devait pas rater.

Fidélité au PLC

La rencontre a toutefois été annulée par Stéphane Dion pour des motifs familiaux. Mais il n’aurait pas fermé la porte pour autant. De leur côté, ces pro-Dion n’ont pas abdiqué. Ils se disent certains qu’en cas de réponse positive de sa part, ils n’auraient pas eu, et n’auront pas, trop de mal à convaincre le reste de l’exécutif et leurs membres. Ce serait leur atout majeur pour les élections de 2012.

Nous avons cherché à parler à Stéphane Dion. Son attaché politique, après avoir contacté son chef, nous a indiqué qu’il n’y aurait aucun commentaire sur le sujet. « M. Dion n’a jamais commenté des sources anonymes, et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer, a mentionné Francesco Miele. Personne ne l’a approché, [...] et il demeure fidèle à son parti. »

Le président du PVQ, Paul-André Martineau, confirme en revanche que certains au sein de son parti ont « approché » Stéphane Dion. « Ils lui ont tendu la perche, mais cela ne vient pas de moi. Je ne sais pas où cela en est, mais à ce que je sache, il n’y a pas d’entente à ce jour. »

Partagez cet article:
  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Identi.ca
  • Wikio FR
  • Google Bookmarks
  • Live
  • email
  • PDF
  • Add to favorites

1 commentaire sur Stéphane Dion, chef du Parti vert du Québec?

  • Le Parti vert du Québec nie la rumeur publiée dans Rue Frontenac

    Montréal, le 25 novembre 2009 – Le Parti vert du Québec (PVQ) nie qu’il ait approché Stéphane Dion afin de lui offrir le poste de chef du parti.
    Un article paru dans Rue Frontenac, le 23 novembre dernier, rapportait que des membres du PVQ aient approché l’ancien chef libéral afin de lui proposer le poste de chef du parti. Le Conseil national, l’Exécutif national et le chef du parti, Guy Rainville, nient toute démarche officielle visant à attirer Stéphane Dion dans leur rang. « Peut-être que certains membres ont pu trouver intéressant d’approcher Stéphane Dion au cours des derniers mois », mentionne Paul-André Martineau, président du Parti vert du Québec, « mais ce fut une initiative individuelle de leur part. »
    De plus, en ce qui concerne la démarche « putschiste » citée dans l’article : « c’est de bien mal connaître le Parti vert du Québec, mentionne Guy Rainville, chef du PVQ. Au PVQ, poursuit-il, nous faisons de la politique autrement. Nous avons en commun un projet universel et rassembleur : celui de créer une société responsable sur le plan social, environnemental et économique. Cela n’a rien à voir avec les vieilles manières de faire en politique qui volent souvent bas, conclue-t-il. »