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Le Québec politique du 14 au 20 octobre

  • 14 octobre 1842: Le député de Saguenay, Étienne Parent (PAT), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme greffier du Conseil exécutif.
  • 14 octobre 1856: Élection législative dans la division de Rougemont, remportée par Louis-Antoine Dessaulles (ROU).
  • 14 octobre 1886: 6e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
    • Libéraux [Parti national] (Honoré Mercier (père)): 34 sièges;
    • Parti conservateur (John Jones Ross): 25 sièges;
    • Nationalistes [Parti national] (Honoré Mercier (père)): 3 sièges;
    • Conservateurs indépendants: 3 sièges.
  • 14 octobre 1905: Élection partielle dans St-Sauveur, remportée par Charles-Eugène Côté (LIB).
  • 14 octobre 1908: Élection partielle dans Lac St-Jean, remportée sans opposition par Jean-Baptiste Carbonneau (LIB).
  • 14 octobre 1922: Le député de Rimouski, Auguste-Maurice Tessier (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme juge.
  • 14 octobre 1967: Le député de Laurier et ex-ministre, René Lévesque (LIB), quitte le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec pour siéger comme député indépendant.
  • 15 octobre 1794: Le conseiller législatif Edward Harrison (BUR) décède en fonction.
  • 15 octobre 1831: Le député de Vaudreuil, Godefroy Beaudet (PAT), démissionne comme député.
  • 15 octobre 1863: Prorogation de la 1re session du 8e Parlement de la Province du Canada.
  • 15 octobre 1909: Le député de Rimouski et trésorier, Auguste Tessier (LIB), et le député de Nicolet, Alfred Marchildon (LIB), démissionnent comme députés et ministre à la suite de leur nomination comme juges.
  • 15 octobre 1958: Élections partielles dans Labelle et Roberval, remportées par Pierre Bohémier (UN) et Jean-Joseph Turcotte (UN). Bohémier est le dernier député à être élu sans opposition (sans adversaire ou «par acclamation»).
  • 15 octobre 1976: Le député d’Arthabaska, Jean-Gilles Massé (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme membre de la Commission des accidents du travail.
  • 15 octobre 1983: À la suite d’un congrès à la direction, Robert Bourassa est élu chef du Parti libéral du Québec, poste qu’il avait déjà occupé de 1970 à 1976.
  • 15 octobre 1991: Le député de Westmount, Richard Holden (EP), est expulsé du groupe parlementaire du Parti égalité. Il siégera comme député indépendant.
  • 15 octobre 2007: Le député de Pointe-aux-Trembles, ex-chef du Parti québécois et ex-ministre, André Boisclair (PQ), annonce sa démission comme député, laquelle deviendra effective le 15 novembre 2007.
  • 16 octobre 1825: Le conseiller législatif William McGillivray (BUR) décède en fonction.
  • 16 octobre 1834: Joseph Masson (n.a.) est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada.
  • 16 octobre 1868: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée sans opposition par Sévère Dumoulin (CON).
  • 16 octobre 1912: Élection partielle dans Verchères, remportée sans opposition par Joseph-Léonide Perron (LIB).
  • 16 octobre 1929: Élection partielle dans Montcalm, remportée par Joseph-Léonide Perron (LIB), ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Taschereau.
  • 16 octobre 1931: Le chef du Parti conservateur, Camillien Houde, conteste en bloc devant les tribunaux l’élection de 63 députés libéraux pour cause d’irrégularités lors de l’élection générale de 1931.
  • 16 octobre 1936: Discours sur le budget.
  • 16 octobre 1959: (16 au 17 octobre) 5e Congrès annuel de la Fédération libérale du Québec (Parti libéral du Québec).
  • 16 octobre 1970: À la suite de l’enlèvement du ministre de l’Immigration, ministre du Travail et de la Main-d’oeuvre et député de Chambly, Pierre Laporte (LIB), par des membres du FLQ, le gouvernement fédéral de P.-E. Trudeau (LIB) invoque la Loi des mesures de guerre.
  • 16 octobre 1979: Le député de D’Arcy-McGee et ex-ministre dans le gouvernement Bourassa, Victor Charles Goldbloom (LIB), démissionne comme député.
  • 16 octobre 1984: Ouverture de la 5e session du 32e Parlement du Québec. Lors du discours inaugural, le premier ministre du Québec et député de Taillon, René Lévesque (PQ), considère la victoire de Brian Mulroney et des conservateurs sur la scène fédérale comme «un beau risque» à courir par le Québec sur le plan de la réforme de la fédération canadienne.
  • 16 octobre 1985: Trois ministres du gouvernement Pierre Marc Johnson (PQ), soit Yves Bérubé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie et député de Matane, Yves Duhaime, ministre des Finances et député de Saint-Maurice, et Clément Richard, ministre des Affaires culturelles et député de Montmorency, démissionnent comme ministres. Un remaniement ministériel suivra, au cours duquel 4 personnes non élues accèdent au Cabinet.
  • 17 octobre 1834: Le conseiller législatif George Pownall (BUR), qui s’était retiré en Angleterre à partir de 1803, décède en fonction.
  • 17 octobre 1836: Le député de Stanstead, John Grannis (PAT), démissionne comme député.
  • 17 octobre 1854: Élection partielle dans Bellechasse, remportée par Octave-Cyrille Fortier (BLE).
  • 17 octobre 1907: Le député de Bellechasse et ministre des Terres et Forêts, Adélard Turgeon (LIB), démissionne comme député et lance à Henri Bourassa le défi de poser sa candidature dans la circonscription de Bellechasse à l’élection partielle du 4 novembre 1907. Le député de Montmorency, Louis-Alexandre Taschereau (LIB), démissionne comme député le même jour à la suite de sa nomination comme ministre des Travaux publics et du Travail dans le gouvernement Gouin.
  • 17 octobre 1969: (17 au 19 octobre) 2e Congrès national du Parti québécois sous le thème «Congrès de la preuve et de l’élan».
  • 17 octobre 1970: Le ministre de l’Immigration, ministre du Travail et de la Main-d’oeuvre et député de Chambly, Pierre Laporte (LIB), est retrouvé mort dans le coffre d’une voiture près de l’aéroport de Saint-Hubert.
  • 17 octobre 1988: Le député de Papineau, Mark Assad (LIB), démissionne comme député en raison de sa décision de faire le saut en politique fédérale.
  • 17 octobre 2007: La députée de Bourget et ex-ministre, Diane Lemieux (PQ), démissionne officiellement comme députée.
  • 17 octobre 2009: (17 et 18 octobre) 8e Congrès des membres de l’Action démocratique du Québec.
  • 18 octobre 1918: Le lieutenant-gouverneur du Québec, ex-député et ex-chef du Parti conservateur, Pierre-Évariste Leblanc, décède en fonction.
  • 18 octobre 1921: Le député de Beauce, Arthur Godbout (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme juge.
  • 18 octobre 1956: (18 au 20 octobre) 2e Congrès annuel de la Fédération libérale du Québec (Parti libéral du Québec) sous le thème «L’avenir du Parti libéral du Québec».
  • 18 octobre 1963: (18 au 20 octobre) 9e Congrès annuel de la Fédération libérale du Québec (Parti libéral du Québec) sous le thème «Réformes des structures administratives et législatives».
  • 18 octobre 1972: L’élection partielle tenue dans Gatineau le 11 octobre 1972 est annulée par les tribunaux, les bulletins de vote ayant tous été rejetés lors du dépouillement devant le juge en raison d’une erreur technique. Le scrutin sera repris le 15 novembre 1972.
  • 18 octobre 1976: Dissolution du 30e Parlement du Québec et émission des brefs de la 31e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec, laquelle aura lieu le 15 novembre 1976.
  • 18 octobre 2007: Le Parti indépendantiste obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 18 octobre 2009: À la suite d’une élection à la direction, l’ex-député Gilles Taillon (ADQ) est élu chef de l’Action démocratique du Québec.
  • 18 octobre 2012: La députée de Joliette et ministre déléguée à la Santé publique et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon (PQ), démissionne comme ministre.
  • 19 octobre 1821: Le conseiller exécutif James Kerr (BUR) est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada. Il ne prendra toutefois son siège qu’en novembre 1823.
  • 19 octobre 1869: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée par Charles-Borromée Genest (CON).
  • 19 octobre 1886: Sévère Rivard (CON) est nommé conseiller législatif d’Alma.
  • 19 octobre 1894: Élection partielle dans Compton, remportée par Charles McClary (CON).
  • 19 octobre 1908: Le conseiller législatif de La Vallière, François-Xavier Méthot (fils) (CON), décède en fonction.
  • 19 octobre 1920: Élections partielles dans Kamouraska et Saint-Maurice, remportées par Nérée Morin (LIB) et L.-N.-Arthur Ricard (LIB).
  • 19 octobre 1955: Jean Barrette (UN) est nommé conseiller législatif de Sorel.
  • 19 octobre 1996: (19 et 20 octobre) 2e Congrès des membres de l’Action démocratique du Québec sous le thème «Un virage essentiel…pour un Québec en marche».
  • 20 octobre 1817: Mgr Joseph-Octave Plessis (BUR), évêque de Québec, est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada.
  • 20 octobre 1821: L’ex-député Edward Bowen (BUR) est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada. Il ne prendra toutefois son siège qu’en février 1824.
  • 20 octobre 1842: Élection partielle dans Portneuf, remportée par Thomas-Cushing Aylwin (PAT), solliciteur général du Bas-Canada dans le ministère Baldwin-La Fontaine.
  • 20 octobre 1852: Louis Panet (BLE) est nommé au Conseil législatif de la Province du Canada.
  • 20 octobre 1854: Élection partielle dans Bagot, remportée par Timothée Brodeur (BLE).
  • 20 octobre 1887: Ouverture à Québec de la première conférence interprovinciale convoquée par le premier ministre du Québec, Honoré Mercier (père) (LIB). On y discute de l’autonomie provinciale et des subventions fédérales.
  • 20 octobre 1905: Le député de Napierville, Dominique Monet (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme protonotaire.
  • 20 octobre 1921: Le conseiller législatif de Salaberry et ex-premier ministre, Lomer Gouin (LIB), démissionne comme membre du Conseil législatif afin d’être candidat à une élection fédérale.
  • 20 octobre 1930: Élection partielle dans Bellechasse, remportée par Robert Taschereau (LIB).
  • 20 octobre 1963: Le député de Dorchester, Joseph-Armand Nadeau (UN), décède en fonction.
  • 20 octobre 1967: Ouverture de la 2e session du 28e Parlement du Québec. La session parlementaire sera prorogée le même jour.
  • 20 octobre 1982: Le Parti progressiste-conservateur du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.

Le Québec politique du 12 au 18 août

  • 12 août 1836: Élections partielles dans Saint Maurice, remportées par François Lesieur Desaulniers (PAT) et Alexis Bareil dit Lajoie (PAT).
  • 12 août 1866: Le député de Sherbrooke et ministre des Finances, Alexander Tilloch Galt (CON), démissionne comme ministre.
  • 12 août 1964: Le député de Montréal-Verdun, George O’Reilly (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme conseiller législatif de La Durantaye.
  • 12 août 1967: Prorogation de la 1re session du 28e Parlement du Québec.
  • 12 août 1991: Élection partielle dans Montmorency, remportée par Jean Filion (PQ).
  • 13 août 1863: Ouverture de la 1re session du 8e Parlement de la province du Canada.
  • 13 août 1863: Le député de Hastings South (Haut-Canada), Lewis Wallbridge (BLE), est nommé orateur de l’Assemblée législative de la Province du Canada.
  • 13 août 2007: Le député de Charlevoix et ex-ministre, Rosaire Bertrand (PQ), démissionne comme député.
  • 14 août 1802: John Elmsley (BUR) est nommé juge en chef du Bas-Canada et membre du Conseil exécutif du Bas-Canada.
  • 14 août 1832: Élection partielle dans Yamaska, remportée par Léonard Godefroi de Tonnancour (PAT).
  • 14 août 1882: Élection partielle dans Beauce, remportée sans opposition par Jean Blanchet (Beauce) (CON), secrétaire et registraire de la Province dans le gouvernement Mousseau.
  • 14 août 1985: Le Parti indépendantiste obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 14 août 2006: Élections partielles dans Pointe-aux-Trembles et Taillon, remportées par André Boisclair (PQ), chef du Parti québécois, et Marie Malavoy (PQ).
  • 15 août 1853: Le conseiller législatif, président du Conseil législatif et membre du Conseil exécutif, René-Édouard Caron (REF), démissionne comme ministre à la suite de sa nomination comme juge de la Cour supérieure du Bas-Canada.
  • 15 août 1863: Élection partielle dans Bagot, remportée par Maurice Laframboise (ROU), commissaire des Travaux publics dans le ministère Macdonald-Dorion.
  • 15 août 1866: Prorogation de la 5e session du 8e Parlement de la Province du Canada. C’était la dernière session parlementaire sous le régime de l’Union.
  • 15 août 1930: Le conseiller législatif de Wellington, William Frederick Vilas (LIB), démissionne comme membre du Conseil législatif afin d’être candidat à une élection fédérale.
  • 15 août 1931: William Stephen Bullock (LIB) est nommé conseiller législatif de Wellington.
  • 16 août 1822: Le député de Québec, Louis Gauvreau (n.a.), décède en fonction.
  • 16 août 1858: Sanction de l’«Acte pour définir le Droit Électoral, pour pourvoir à l’inscription des Électeurs, et pour d’autres fins y mentionnés» (S.P.C., 1858 (22 Vict.), c.82), qui prévoit notamment l’obligation de dresser des listes électorales dans chaque circonscription ainsi que l’obligation d’y être inscrit pour être admis à voter.
  • 16 août 1858: Prorogation de la 1re session du 6e Parlement de la province du Canada.
  • 16 août 1944: Le député de Montréal–Sainte-Marie, ex-chef du Parti conservateur et ex-maire de Montréal, Camillien Houde (ind.), est libéré après quatre ans d’emprisonnement pour son opposition à la conscription.
  • 17 août 1829: Sanction de l’«Acte pour faire une division nouvelle et plus commode de la province en comtés, afin d’avoir une représentation dans l’Assemblée plus égale que ci-devant» (S.P.B.C., 1829 (9, Geo. IV), c.73), qui prévoit une première refonte de la carte électorale du Bas-Canada. Le nombre de circonscriptions passe de 27 à 44 et le nombre de députés à la Chambre d’assemblée de 50 à 84.
  • 17 août 1842: Élection partielle dans Outaouais, remportée par Denis-Benjamin Papineau (PAT).
  • 17 août 1853: Le député de St. Hyacinthe, Louis-Victor Sicotte (REF), est nommé commissaire des Terres de la Couronne dans le ministère Hincks-Morin.
  • 17 août 1887: Le conseiller législatif d’Inkerman, George Bryson (père) (CON), démissionne comme membre du Conseil législatif.
  • 17 août 1910: Élection partielle dans Sherbrooke, remportée sans opposition par Calixte-Émile Therrien (LIB).
  • 17 août 1912: Le député de Verchères, Amédée Geoffrion (LIB), démissionne comme député.
  • 17 août 1922: Élection partielle dans Labelle, remportée par Désiré Lahaie (LIB).
  • 17 août 1936: 20e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
    • Union nationale (Maurice Duplessis): 76 sièges;
    • Parti libéral (Joseph-Adélard Godbout): 14 sièges.
  • 17 août 2004: Le député de Gouin et leader parlementaire de l’Opposition officielle, André Boisclair (PQ), démissionne comme député.
  • 18 août 1837: Ouverture de la 4e session du 15e Parlement du Bas-Canada.
  • 18 août 1876: Élection partielle dans Nicolet, remportée par Charles-Édouard Hodge (CON).
  • 18 août 1887: Le conseiller législatif de Kennebec, Elzéar Gérin (CON), décède en fonction.
  • 18 août 1911: Le conseiller législatif de La Durantaye, Édouard Burroughs Garneau (LIB), décède en fonction.
  • 18 août 2005: La députée de Taillon et ex-ministre, Pauline Marois (PQ), devient officiellement candidate à la direction du Parti québécois.

Le Québec politique du 5 au 11 août

  • 5 août 1864: Le conseiller législatif de la division de Stadacona, Charles-François-Xavier Baby (CON), décède en fonction.
  • 5 août 1874: Le conseiller législatif de Shawinigan et orateur du Conseil législatif, John Jones Ross (CON), démissionne comme orateur (et donc comme ministre) à la suite du «scandale des Tanneries».
  • 5 août 1882: Le député de Beauce, Jean Blanchet (Beauce) (CON), et le député de Laval, Louis-Onésime Loranger (CON), démissionnent comme députés à la suite de leur nomination comme secrétaire et registraire de la Province dans le gouvernement Mousseau et juge respectivement.
  • 5 août 1897: Richard Turner (LIB) est nommé conseiller législatif du Golfe.
  • 5 août 1940: Le député de Montréal–Sainte-Marie et maire de Montréal, Camillien Houde (ind.), est arrêté en raison de son opposition à l’enregistrement obligatoire. Il sera emprisonné jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • 5 août 2005: L’ex-député de Gouin et ex-ministre, André Boisclair (PQ), devient officiellement candidat à la direction du Parti québécois.
  • 6 août 1804: Retour des brefs d’élection de la 4e élection générale à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada:
    • Parti canadien: 29 sièges;
    • Parti bureaucrate: 19 sièges;
    • Indépendants: 1 siège;
    • Vacants: 1 siège.
  • 6 août 1858: Formation du ministère Cartier-Macdonald dans la Province du Canada, dirigé par le député de Verchères et inspecteur général, George-Étienne Cartier (BLE), et le député de Kingston et maître général des postes, John Alexander Macdonald (L-CON). Par le fait même, le député de Sherbrooke et inspecteur général, Alexander Tilloch Galt (L-CON), démissionne comme député afin d’avaliser sa nomination lors d’une élection partielle.
  • 6 août 1965: Sanction de la «Loi modifiant la Loi de la division territoriale» (S.Q., 1965 (13-14 Eliz. II), c.10), qui concrétise la première refonte majeure des circonscriptions électorales depuis 1853. Le nombre de circonscriptions électorales passe de 95 à 108.
  • 6 août 1965: Prorogation de la 4e session du 27e Parlement du Québec.
  • 6 août 1965: Le député de Chicoutimi, Antonio Talbot (UN), démissionne comme député.
  • 7 août 1812: Élection partielle dans Québec, remportée par James McCallum (BUR).
  • 7 août 1812: Le conseiller légilatif Jacques-Nicolas Perrault (CAN) décède en fonction.
  • 7 août 1855: Élection partielle dans Québec, remportée par François Évanturel (BLE).
  • 7 août 1865: Formation du ministère Belleau-Macdonald dans la province du Canada, dirigé par le conseiller législatif et Receveur général, Narcisse-Fortunat Belleau (BLE), et le député de Kingston et procureur général du Haut-Canada, John Alexander Macdonald (L-CON).
  • 7 août 1911: Le député de Sherbrooke et orateur de l’Assemblée législative du Québec, Pantaléon Pelletier (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme agent général du Québec à Londres.
  • 8 août 1832: Élection partielle dans Richelieu, remportée par Clément-Charles Sabrevois de Bleury (PAT).
  • 8 août 1842: Élection partielle dans Leinster, remportée par Jacob De Witt (PAT).
  • 8 août 1865: Ouverture de la 4e session du 8e Parlement de la province du Canada.
  • 8 août 1867: Émission des brefs d’élection de la 1re élection générale à l’Assemblée législative du Québec. Après que le scrutin ait été complété à la fin de septembre, les résultats sont les suivants:
    • Parti conservateur (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau): 51 sièges;
    • Parti libéral (Antoine-Aimé Dorion): 12 sièges;
    • Indépendants: 1 siège.
    • 1 siège est demeuré vacant.
  • 8 août 1944: 22e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
    • Union nationale (Maurice Duplessis): 48 sièges;
    • Parti libéral (Joseph-Adélard Godbout): 37 sièges;
    • Bloc populaire canadien (André Laurendeau): 4 sièges;
    • Fédération du Commonwealth Coopératif (CCF) (Romuald-Joseph Lamoureux): 1 siège;
    • Indépendants: 1 siège.
  • 8 août 1979: Le député de Maisonneuve et ministre d’État à la Réforme électorale et parlementaire, Robert Burns (PQ), démissionne comme ministre et député.
  • 9 août 1826: Le député de Trois-Rivières, Étienne Ranvoyzé (PAT), décède en fonction.
  • 9 août 1961: Le député de Jacques-Cartier et ministre d’État, Charles-Aimé Kirkland (LIB), décède en fonction.
  • 9 août 1917: Le député d’Ottawa, Ferdinand-Ambroise Gendron (LIB), décède en fonction.
  • 9 août 1906: Le député de Montréal division No. 5, Christopher Benfield Carter (ind.), décède en fonction.
  • 9 août 1989: Émission des brefs de la 34e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec, laquelle aura lieu le 25 septembre 1989.
  • 9 août 1935: Le député de Témiscamingue, Joseph-Édouard Piché (LIB), démissionne comme député. Le député de Bagot, Joseph-Émery Phaneuf (LIB), décède en fonction le même jour.
  • 9 août 2010: Le député de Saint-Laurent, ministre de la Sécurité publique et leader parlementaire du gouvernement, Jacques Dupuis (LIB), démissionne comme député et ministre.
  • 10 août 1850: Prorogation de la 3e session du 3e Parlement de la Province du Canada.
  • 10 août 1854: Retour des brefs d’élection de la 5e élection générale à l’Assemblée législative de la Province du Canada.
  • 10 août 1864: Le député de Jacques Cartier, François-Zéphirin Tassé (BLE), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme inspecteur des prisons.
  • 10 août 1980: Le Parti Communiste Ouvrier (Section Québec) obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 10 août 1982: Le député d’Argenteuil, Claude Ryan (LIB), démissionne comme chef du Parti libéral du Québec et chef de l’Opposition officielle. Le député de Bonaventure, Gérard D. Lévesque (LIB), est nommé chef intérimaire.
  • 10 août 1983: Le Parti alternatif du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 11 août 1803: Prorogation de la 4e session du 3e Parlement du Bas-Canada.
  • 11 août 1814: Le conseiller législatif et conseiller exécutif Paul-Roch de Saint-Ours (BUR) décède en fonction.
  • 11 août 1854: Sanction royale d’un projet de loi du Parlement britannique qui donne au Parlement de la province du Canada le pouvoir de modifier la constitution de son Conseil législatif.
  • 11 août 1926: Le député de Témiscouata, Jules Langlais (CON), décède en fonction.
  • 11 août 1972: Le député de Rouyn-Noranda, Camil Samson (ind.), le député de Mégantic, Bernard Dumont (ind.), et le député d’Abitibi-Ouest, Aurèle Audet (ind.), réintègrent le groupe parlementaire du Ralliement créditiste.
  • 11 août 1989: Le Parti 51 obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 11 août 1992: Le député de Westmount, Richard Holden (ind.), joint le groupe parlementaire du Parti québécois après avoir quitte les rangs du Parti égalité un an plus tôt.
  • 11 août 2010: Remaniement ministériel au sein du gouvernement Charest (LIB).

La politique québécoise un 8 mai

  • 8 mai 2007: Le député de Pointe-aux-Trembles et chef du Parti québécois, André Boisclair (PQ), démissionne comme chef du parti. Le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron (PQ), est nommé chef intérimaire d’ici à l’élection d’un nouveau chef.
  • 8 mai 2007: Ouverture de la 1re session du 38e Parlement du Québec.
  • 8 mai 1984: Fusillade à l’Assemblée nationale. Le caporal Denis Lortie fait irruption dans l’Hôtel du Parlement, tuant trois personnes et en blessant neuf autres.
  • 8 mai 1942: Le député d’Arthabaska et procureur général, Wilfrid Girouard (LIB), et le député de L’Assomption et orateur de l’Assemblée législative du Québec, Bernard Bissonnette (LIB), démissionnent comme ministre et députés à la suite de leur nomination comme juges.
  • 8 mai 1934: Le député de Québec, Joseph-Éphraïm Bédard (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme vice-président de la Commission des liqueurs.
  • 8 mai 1888: Élection partielle dans Laval, remportée par Pierre-Évariste Leblanc (CON).
  • 8 mai 1888: Le député de Montréal Centre et commissaire de l’Agriculture et des Travaux publics, James McShane (LIB), démissionne comme ministre à la suite d’accusations de corruption portées contre lui.
  • 8 mai 1863: Élection législative partielle dans la division de Wellington, remportée par John Sweall Sanborn (LIB).
  • 8 mai 1863: Démission du gouvernement Macdonald-Sicotte dans la province du Canada à la suite d’un vote de non-confiance à l’Assemblée législative.
  • 8 mai 1826: Élection partielle dans Hampshire, remportée par François-Xavier Larue (PAT).
  • 8 mai 1817: L’ex-député Thomas Coffin (BUR) est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada.

La politique québécoise un 26 mars

  • 26 mars 2007: 38e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
    • Parti libéral du Québec (Jean Charest): 48 sièges;
    • Action démocratique du Québec / Équipe Mario Dumont (Mario Dumont): 41 sièges;
    • Parti québécois (André Boisclair): 36 sièges.
  • 26 mars 2007: Le Parti république du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 26 mars 1998: Le député fédéral de Sherbrooke et chef du Parti progressiste-conservateur du Canada, Jean Charest (CON), annonce sa candidature à la direction du Parti libéral du Québec.
  • 26 mars 1944: Sanction de la «Loi concernant les districts électoraux de la province» (S.Q., 1944 (8 Geo. VI), c.6), qui remanie les limites des circonscriptions électorales en faisant passer leur nombre de 86 à 91.
  • 26 mars 1921: Le député de Verchères, Adrien Beaudry (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme président de la Commission des services publics.
  • 26 mars 1920: Le député de St-Maurice, Georges-Isidore Delisle (LIB), décède en fonction.
  • 26 mars 1903: Discours sur le budget.
  • 26 mars 1902: Prorogation de la 2e session du 10e Parlement du Québec.
  • 26 mars 1884: Élections partielles dans Châteauguay, Deux-Montagnes, Jacques Cartier et Trois-Rivières, remportées par Joseph-Emery Robidoux (LIB), Benjamin Beauchamp (CON), Arthur Boyer (LIB) et Arthur Turcotte (LIB).
  • 26 mars 1836: Élection partielle dans Québec (Haute-Ville), remportée par Andrew Stuart (BUR).
  • 26 mars 1832: Le député de Montréal (Quartier-Ouest), John Fisher (BUR), démissionne comme député.
  • 26 mars 1830: Prorogation de la 3e session du 13e Parlement du Bas-Canada.

La politique québécoise un 15 novembre

  • 15 novembre 2007: Le député de Pointe-aux-Trembles, ex-chef du Parti québécois et ex-ministre, André Boisclair (PQ), démissionne officiellement comme député.
  • 15 novembre 2006: Le député de Borduas et ex-ministre, Jean-Pierre Charbonneau (PQ), et la députée de Chambly, Diane Legault (LIB), démissionnent comme députés.
  • 15 novembre 2005: À l’issue d’un vote au suffrage universel des adhérents, André Boisclair (PQ), ex-député et ex-ministre, est élu chef du Parti québécois.
  • 15 novembre 1976: 31e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
    • Parti québécois (René Lévesque): 71 sièges;
    • Parti libéral du Québec (Robert Bourassa): 26 sièges;
    • Union nationale (Rodrigue Biron): 11 sièges;
    • Ralliement créditiste (Camil Samson): 1 siège;
    • Parti national populaire (Jérôme Choquette): 1 siège.
  • 15 novembre 1974: (15 au 17 novembre) 5e Congrès national du Parti québécois sous le thème «Le Québec, ça vaut le coup». À l’instigation de Claude Morin, la notion d’étapisme, faisant du référendum une modalité d’accession à la souveraineté, est intégrée au programme du Parti.
  • 15 novembre 1972: Élection partielle dans Gatineau, remportée par Michel Gratton (LIB).
  • 15 novembre 1900: Émission des brefs de la 10e élection générale à l’Assemblée législative du Québec.
  • 15 novembre 1843: Le député de Gaspé, Robert Christie (BUR), est expulsé pour une cinquième fois de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour avoir provoqué, en 1827, le non-renouvellement de la commission de magistrat de plusieurs députés opposés au gouverneur George Ramsay. Le siège de Gaspé devient vacant.
  • 15 novembre 1833: Ouverture de la 3e session du 14e Parlement du Bas-Canada.
  • 15 novembre 1832: Ouverture de la 2e session du 14e Parlement du Bas-Canada.
  • 15 novembre 1832: Le conseiller législatif John Fraser (Northumberland) (TOR) démissionne comme membre du Conseil législatif de la province du Canada.
  • 15 novembre 1832: Le député de Bonaventure, John Gosset (n.a.), démissionne comme député.
  • 15 novembre 1831: Le député de Gaspé, Robert Christie (BUR), est expulsé pour une quatrième fois de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour avoir provoqué, en 1827, le non-renouvellement de la commission de magistrat de plusieurs députés opposés au gouverneur George Ramsay. Le siège de Gaspé devient vacant.

En fin de compte, Hull est dans le lot

Les électeurs de Hull iront également aux urnes le 12 mai. La campagne électorale a d‘ailleurs été officiellement déclenchée avec la prise du décret cet après-midi:

Elections partielles dans Bourget, Hull et Pointe-aux-Trembles – LES CITOYENS IRONT AUX URNES LE 12 MAI PROCHAIN

QUÉBEC, le 9 avril /CNW Telbec/ – Le premier ministre du Québec, Jean Charest, annonce que le Conseil des ministres a adopté aujourd‘hui un décret autorisant la tenue d‘élections partielles le 12 mai 2008 dans les circonscriptions électorales de Bourget, Hull et Pointe-aux-Trembles.

Rappelons que ces élections partielles sont rendues nécessaires à la suite du départ des députés Diane Lemieux, Roch Cholette et André Boisclair.

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Notre section spéciale sur les partielles 2008 est disponible ici. Cette section sera mise à jour constamment.

Pointe-aux-Trembles, champ de bataille

Au lendemain de l‘annonce officielle de la démission prochaine du député de Pointe-aux-Trembles, André Boisclair (PQ), La Presse brosse un portrait de ce qui pourrait être le “line up” de la prochaine élection partielle dans Pointe-aux-Trembles. d‘une part, on revient sur une rumeur persistante qu‘on nous sert jusqu‘à plus soif (tellement persistante que c‘est rendu un secret de polichinelle) à l‘effet que l‘ex-députée de Pointe-aux-Trembles (1997-2006), Nicole Léger (PQ), souhaiterait faire un retour à la politique active. d‘autre part, le président de l‘ADQ-Pointe-aux-Trembles, Pierre Trudelle, aurait l‘intention de briguer l‘investiture de son parti en vue de l‘élection partielle qui devrait, en principe, avoir lieu d‘ici mai prochain.

On ne précise les intentions de Martin-Karl Bourbnnais, candidat défait (ADQ) lors de la dernière élection générale dans Pointe-aux-Trembles, mais si on lit l‘article de La Presse en croisé avec celui-ci, on peut se demander s‘il passera son tour lors du prochain scrutin. Poursuivez la lecture de «Pointe-aux-Trembles, champ de bataille»→

Encore un 15 novembre…

Pour ceux qui ne sont pas encore convaincus que le 15 novembre est une date fétiche au Parti québécois, peut-être que l‘histoire récente du parti vous convaincra:

  • Le 15 novembre 2005, André Boisclair était élu chef du PQ.
  • Le 15 novembre 2006, Jean-Pierre Charbonneau démissionnait comme député de Borduas.
  • Le 15 novembre prochain, c‘est André Boisclair qui démissionnera comme député de Pointe-aux-Trembles, selon cet article à paraître demain dans La Presse.

Le tout en plus du 15 novembre 1976, date de la première victoire électorale du PQ, et du 15 novembre 1974, où débutait le 5e congrès national du PQ, mieux connu sous le nom de “congrès de l‘étapisme”, grâcieuseté de Claude Morin. Poursuivez la lecture de «Encore un 15 novembre…»→

Your time is up

En fin de compte, il semble que nous seront fixés incessamment sur l‘avenir politique du député de Pointe-aux-Trembles, André Boisclair (PQ). L‘ex-chef du Parti québécois aurait jusqu‘au début de la prochaine session parlementaire, le 16 octobre prochain, pour décider s‘il reste député où s‘il démissionne (note: ce n‘est pas un délai “légal”, c‘est son chef qui lui demande de se brancher).

Cinq mois pour réfléchir à son avenir, c‘est plus que ce dont n‘importe qui a besoin, non? Poursuivez la lecture de «Your time is up»→

C‘est tellement une bonne nouvelle qu’on en redemande!

Il y a des jours où on se demande si les médias sont en manque de nouvelles au point de recycler des affaires vieilles de plusieurs semaines et faire comme si c‘était la nouvelle de l‘année, de l‘inédit, un scoop fumant, appelez ça comme vous voudrez.

Par exemple, dans La Presse de ce matin, on nous «apprend» que l‘ex-députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger (PQ), souhaiterait succéder à André Boisclair dans le comté s‘il devait démissionner prochainement.

Hébin!

Jamais cette nouvelle n‘était sortie auparavant. Surtout pas dans les hebdos Transcontinental ou sur le site de Radio-Canada!

N‘empêche, à force de ressortir la «nouvelle» de temps à autre, ça ressemble quasiment à une invitation à prendre la porte de sortie pour l‘actuel député de Pointe-aux-Trembles.

Dans la catégorie «vraie nouvelle inédite», on apprend ce matin dans un article du Soleil traitant d‘un tout autre sujet (le «commando» procédurier des jeunes adéquistes lors du conseil général du parti de la semaine dernière), que la nouvelle vice-présidente de l‘ADQ et candidate défaite (ADQ) lors de l‘élection générale de 2007 dans Verdun, Sylvie Tremblay, souhaiterait être à nouveau candidate dans cette circonscription lors de la prochaine élection générale.

QuébecPolitique.com: 39e élection générale

Poursuivez la lecture de «C‘est tellement une bonne nouvelle qu’on en redemande!»→

Élection partielle dans Charlevoix: nos observations

Maintenant que les résultats ont tous été compilés, voici une petite analyse post-électorale à chaud:

  • Le moins que l‘on puisse dire, c‘est que le vote est sorti aujourd‘hui dans Charlevoix, surtout pour une partielle. Le taux de participation s‘élève à 58,47%, ce qui représente une baisse de 15,5% par rapport à la dernière élection générale. C‘est donc un taux de participation fort honorable dans les circonstances, surtout par rapport à l‘élection partielle qui avait marqué le retour d‘André Boisclair à l‘Assemblée nationale (32,35% dans Pointe-aux-Trembles le 14 août 2006).
  • Du côté du PQ, c‘est une victoire assez claire. En nombres absolus, le PQ a obtenu 2 281 voix additionnelles par rapport au 26 mars dernier. On a vraisemblablement bénéficié de l‘appui d‘électeurs qui avaient voté pour le Parti libéral il y a six mois, mais mathématiquement parlant, les libéraux orphelins auraient pu rester chez eux et ça n‘aurait fait aucune différence.
  • Pour ce qui est de l‘ADQ, on n‘est pas parvenu à capitaliser suffisamment sur l‘absence du joueur libéral sur la glace. Avec 37,04% des voix, on n‘atteint pas le résultat de Rosaire Bertrand le 26 mars dernier, quoique le PQ se fait chauffer de près si on ne tient compte que du pourcentage (vu que c‘est une élection partielle, nous ne tenons pas du nombre de voix, seulement du pourcentage). On ne peut donc pas affirmer sérieusement que la victoire de Pauline Marois n‘a été rendue possible qu‘avec l‘appui des électeurs libéraux (mathématiquement en tout cas). Mais tout n‘est pas négatif: le parti a augmenté ses appuis de plus de 6% dans Charlevoix depuis le mois de mars. En nombre absolus, l‘ADQ ne perd que 311 voix par rapport à la dernière élection générale, ce qui n‘est pas une mince affaire compte tenu de la baisse de taux de participation.
  • En ce qui a trait au Parti vert, l‘absence d‘un candidat du PLQ et de QS était l‘occasion rêvée de gonfler ses appuis et de se présenter comme une “alternative” face aux “partis traditionnels”, comme il l‘avait fait dans Pointe-aux-Trembles lors de l‘élection partielle de 2006. Occasion ratée ici puisque en pourcentage, les Verts perdent des plumes dans Charlevoix par rapport au dernier scrutin (en nombres absolus, c‘est encore plus marqué).
  • Globalement, les autres partis et les candidats indépendants ont recueilli 1,70% des voix: une goutte d‘eau dans l‘océan en somme.
  • Les électeurs qui ont appuyé le Parti libéral du Québec et Québec solidaire il y a six mois ont été contraints de voter pour un autre parti politique, ou encore à rester chez eux. Rentreront-ils au bercail lors de la prochaine élection générale ou conserveront-ils le comportement électoral nouvellement adopté lors de cette élection partielle?
  • Enfin, un petit commentaire par rapport au sondage UniMarketing réalisé dans Charlevoix la semaine dernière. UniMarketing donnait 63% à Pauline Marois et 31% à Conrad Harvey. En fin de compte, le score est de 59-37, ce qui est légèrement supérieur à la marge d‘erreur. Pas si mal, compte tenu du facteur “sortie de vote” qui devient passablement aléatoire lors d‘une élection partielle et des problèmes que pose la répartition des indécis lorsqu‘il manque un des trois principaux partis. Leçon à retenir: les sondages de circonscription peuvent être valables pour deviner le gagnant, mais pas nécessairement pour connaitre la marge de la victoire.

Sondage Léger Marketing de septembre 2007: l’image des politiciens

((MISE À JOUR: 11 septembre 2007, 23h) Après publication ce matin du rapport d’analyse (format pdf) du sondage Léger Marketing sur la rentrée politique, nous avons mis à jour ce billet afin d’inclure les réponses pour les 65 politiciens mentionnés dans la section sur l’image des politiciens. Et nous devons vous faire une confidence: nous avons la prétention d’avoir une certaine connaissance du milieu politique et malgré cela, nous serions incapables de donner une opinion favorable ou défavorable sur la totalité des 65 personnalités politiques nommées dans le sondage. Alors, imaginez lorsqu’on pose la question à un individu qui, pour toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n’a ni le temps, ni l’intérêt pour s’informer sur la vie politique, les protagonistes et les enjeux… Tout le monde a une opinion sur le gouvernement, les partis politiques ou leurs chefs, mais est-ce que tout le monde a vraiment une opinion sur un quelconque maire, un backbencher fédéral ou un ministre qui n’est pas sous les feux de la rampe? Le nombre effarant de politiciens pour lesquels l’option majoritaire est “ne connaît pas” est assez révélateur à cet égard.

Un autre danger avec ce genre de questionnaire est justement sa longueur: lorsqu’on demande à une personne d’exprimer son opinion sur 65 individus, les risques sont grands que vers la fin, entre le souper à préparer, les devoirs (scolaires, conjugaux et autres), la tondeuse et la soirée de bridge, on donne la première réponse qui passe par la tête sans trop réfléchir. Et ce “sans trop réfléchir” devient parfois “j’en connais aucun d’la gang” ou bien “parti X=opinion défavorable”. Rendus là , ce n’est plus l’individu qu’on évalue, mais sa notoriété et son appartenance politique.

Bref, demander une opinion favorable ou défavorable sur un chef de parti, un ministre important, un candidat-vedette ou le maire d’une grande ville demeure pertinent, mais à force de questionner les gens là -dessus en “batch” de 65 politiciens, on finit par perdre de l’impact et de la pertinence.)

Léger Marketing a réalisé la semaine dernière un sondage, dévoilé hier au réseau TVA et ce matin dans Le Journal de Montréal et The Gazette portant sur l’image des politiciens. Plus précisément, l’étude consistait à demander aux répondants s’ils ont une opinion favorable ou défavorable envers un certain nombre d’hommes et de femmes politiques

Voici les résultats partiels à la lecture des articles sur ce sondage dans Le Journal de Montréal et dans la Presse canadienne.

Opinion favorable Opinion défavorable Ne connaît pas
1. Mario Dumont (ADQ) 68,0 30,0 2,0
2. Pauline Marois (PQ) 60,0 33,0 4,0
3. Gilles Duceppe (fédéral) 59,0 37,0 5,0
4. Philippe Couillard (LIB) 57,0 31,0 12,0
5. Pierre Curzi (PQ) 54,0 19,0 26,0
6. Gérald Tremblay (municipal) 53,0 24,0 23,0
7. Louise Harel (PQ) 52,0 25,0 24,0
8. Liza Frulla (fédéral) 52,0 29,0 19,0
9. Jack Layton (fédéral) 51,0 18,0 31,0
10. François Legault (PQ) 50,0 22,0 27,0
11. Thomas Mulcair (fédéral) 47,0 14,0 38,0
12. Louise Beaudoin (PQ) 47,0 24,0 29,0
13. Stephen Harper (fédéral) 47,0 51,0 3,0
14. Justin Trudeau (fédéral) 46,0 39,0 15,0
15. André Boisclair (PQ) 45,0 49,0 6,0
16. Marguerite Blais (LIB) 39,0 15,0 45,0
17. Pierre Paradis (LIB) 38,0 20,0 42,0
18. Jean Charest (LIB) 38,0 60,0 2,0
19. Yves Séguin (LIB) 37,0 11,0 51,0
20. Bernard Drainville (PQ) 37,0 16,0 46,0
21. Lucienne Robillard (fédéral) 35,0 29,0 36,0
22. Stéphane Dion (fédéral) 35,0 58,0 6,0
23. Maka Kotto (fédéral) 34,0 11,0 56,0
24. Joseph Facal (PQ) 34,0 18,0 48,0
25. Line Beauchamp (LIB) 34,0 19,0 47,0
26. Christine St-Pierre (LIB) 33,0 10,0 57,0
27. Josée Verner (fédéral) 33,0 19,0 49,0
28. Françoise David (QS) 33,0 25,0 42,0
29. François Gendron (PQ) 31,0 12,0 57,0
30. Monique Jérôme-Forget (LIB) 30,0 32,0 38,0
31. Maxime Bernier (fédéral) 29,0 12,0 59,0
32. Claude Béchard (LIB) 29,0 22,0 49,0
33. Denis Coderre (fédéral) 29,0 41,0 30,0
34. André Arthur (fédéral) 27,0 51,0 22,0
35. Nathalie Normandeau (LIB) 26,0 11,0 63,0
36. Scott McKay (VRT) 25,0 14,0 61,0
37. Jean-Marc Fournier (LIB) 25,0 20,0 55,0
38. Gilles Vaillancourt (municipal) 24,0 15,0 61,0
39. Raymond Bachand (LIB) 23,0 15,0 62,0
40. Jean-Pierre Blackburn (fédéral) 22,0 16,0 62,0
41. Monique Gagnon-Tremblay (LIB) 22,0 18,0 59,0
42. Marie Grégoire (ADQ) 20,0 9,0 71,0
43. Gilles Taillon (ADQ) 20,0 14,0 65,0
44. Michael Fortier (fédéral) 20,0 14,0 66,0
45. Amir Khadir (QS) 20,0 18,0 62,0
46. Sam Hamad (LIB) 18,0 17,0 65,0
47. Pierre Paquette (fédéral) 17,0 8,0 75,0
48. Lawrence Cannon (fédéral) 17,0 15,0 69,0
49. Jacques Dupuis (LIB) 17,0 17,0 66,0
50. Michelle Courchesne (LIB) 17,0 18,0 65,0
51. Julie Boulet (LIB) 15,0 17,0 68,0
52. Benoît Pelletier (LIB) 14,0 13,0 73,0
53. Jean Tremblay (municipal) 11,0 9,0 81,0
54. Sébastien Proulx (ADQ) 9,0 7,0 85,0
55. Yolande James (LIB) 9,0 8,0 83,0
56. Linda Lapointe (ADQ) 9,0 8,0 83,0
57. David Whissell (LIB) 9,0 9,0 82,0
58. Laurent Lessard (LIB) 8,0 8,0 84,0
59. Jean Perreault (municipal) 7,0 6,0 87,0
60. Pierre Gingras (ADQ) 7,0 8,0 85,0
61. Claude Gladu (municipal) 7,0 8,0 84,0
62. Sylvie Roy (ADQ) 6,0 5,0 88,0
63. Éric Caire (ADQ) 6,0 6,0 88,0
64. Pablo Rodriguez (fédéral) 6,0 8,0 85,0
65. Bernard Bigras (fédéral) 5,0 7,0 88,0

Le sondage téléphonique a été réalisé du 5 au 8 septembre 2007 auprès de 1 472 répondants. La marge d’erreur est de 2,6%, 19 fois sur 20. Les données finales ont été pondérées selon le sexe et l’âge de façon à être représentatives de la population selon les dernières données de Statistique Canada.

Reality check: les élections partielles où on “laisse passer le chef”

Alors que le résultat de la prochaine élection partielle dans Charlevoix et que tous s‘interrogent sur le comportement électoral des électeurs libéraux en l‘absence d‘un candidat du Parti libéral du Québec, nous tenterons ici de vérifier quels phénomènes peuvent être observés lors d‘une élection partielle où un des principaux partis décide volontairement de ne pas présenter de candidat.

I. Méthodologie

  • Pour les besoins de ce texte, nous n‘avons retenu que les trois élections partielles où, à notre connaissance, un parti politique s‘est volontairement abstenu de présenter un candidat afin de permettre au chef d‘une formation politique adverse de faire son entrée à l‘Assemblée nationale: Saint-Laurent en 1986, Jonquière en 1996 et Pointe-aux-Trembles en 2006 (pour plus de détails sur les chefs de partis qui font leur entrée en Chambre lors d‘une élection partielle, allez voir ici).
  • Nous avons comparé les résultats obtenus lors de ces trois élections partielles avec ceux de l‘élection générale précédente (1985, 1994 et 2003) et ceux de la suivante (1989, 1998 et 2007).
  • Pour mieux prendre en compte le phénomène d‘abstention électorale, nous afficherons ici le pourcentage d‘électeurs inscrits (% EI) obtenu par les principaux partis. Généralement au Québec, le résultat affiché est le pourcentage des bulletins valides (%BV).
  • Le pourcentage de “non votants” ou “taux d‘abstention” est le contraire du “taux de participation”. Autrement dit, on l‘obtient en faisant la soustraction suivante: 100% – taux de participation.
  • Par commodité, nous n‘avons pas inscrit le pourcentage de bulletins rejetés, mais nous en avons tenu compte dans nos calculs (c‘est pourquoi la somme de tous les pourcentages lors d‘une même élection ne donne pas 100%).
  • Et avant qu‘un petit comique nous remette ceci sous le nez, voici une petite précision: ceci n‘est pas de l‘inférence écologique, en ce sens que nous ne tentons pas ici de présumer de comportements individuels en nous basant sur des données collectives (par exemple, si le parti X, qui avait 25% lors de la dernière élection générale, décide de passer son tour lors de l‘élection partielle suivante et que le taux de participation baisse de 25%, les 25% d‘électeurs additionnels qui s‘abstiennent de voter ne sont pas nécessairement tous des partisans du parti; certains partisans du parti X peuvent voter pour le parti Y, et d‘autres partisans du parti Y peuvent décider de ne pas voter, phénomène qui ne peut être observé avec des données macro). Comme nous l‘avons déjà expliqué, on peut observer une variation du taux de participation lors de l‘absence d‘un parti X, mais ça ne veut pas nécessairement dire que le taux de participation varie parce qu‘il y a absence d‘un parti X. Pour plus de détails sur la différence entre un lien de corrélation et un lien de causalité, allez lire ceci.

II. Saint-Laurent: élection partielle du 20 janvier 1986

Contexte: élection tenue afin de permettre au premier ministre Robert Bourassa (LIB), défait dans sa circonscription lors de l‘élection générale du 2 décembre 1985, de faire son entrée à l‘Assemblée nationale. Le Parti québécois ne lui oppose pas de candidat.

Résultats électoraux

Saint-Laurent (1985-1989)
LIB ADQ PQ Aut. N.V.
Élection générale 1985 53,0% s.o. 14,4% 4,0% 27,6%
Élection partielle 1986 37,7% s.o. 0,0% 7,9% 53,8%
Élection générale 1989 38,0% s.o. 13,6% 21,3% 25,9%
Variation (1985-1986) -15,3% s.o. -14,4% 3,9% 26,2%

Saint-Laurent (1985-1989)

III. Jonquière: élection partielle du 19 février 1996

Contexte: élection tenue afin de permettre au premier ministre Lucien Bouchard (PQ), assermenté premier ministre trois semaines plus tôt, de faire son entrée à l‘Assemblée nationale. Le Parti libéral du Québec et l‘Action démocratique du Québec ne lui opposent pas de candidat.

Résultats électoraux

Jonquière (1994-1998)
LIB ADQ PQ Aut. N.V.
Élection générale 1994 20,8% 0,0% 53,9% 3,0% 20,0%
Élection partielle 1996 0,0% 0,0% 59,4% 3,3% 39,0%
Élection générale 1998 14,8% 3,8% 46,1% 11,6% 23,1%
Variation (1994-1996) -20,8% 0,0% 5,5% 0,3% 19,0%

Jonquière (1994-1998)

IV. Pointe-aux-Trembles: élection partielle du 14 août 2006

Contexte: élection tenue afin de permettre au chef du Parti québécois, André Boisclair, élu à la direction du parti neuf mois plus tôt, de faire son entrée à l‘Assemblée nationale. Le Parti libéral du Québec et l‘Action démocratique du Québec ne lui opposent pas de candidat.

Résultats électoraux

Pointe-aux-Trembles (2003-2007)
LIB ADQ PQ Aut. N.V.
Élection générale 2003 23,6% 10,1% 35,7% 1,7% 27,7%
Élection partielle 2006 0,0% 0,0% 22,4% 9,2% 67,7%
Élection générale 2007 13,1% 19,0% 34,0% 5,8% 27,1%
Variation (2003-2006) -23,6% -10,1% -13,3% 7,5% 40,0%

Pointe-aux-Trembles (2003-2007)

V. Observations

  • Dans les trois cas étudiés, le taux d‘abstention ou de “non votants” augmente sensiblement, mais c‘est un phénomène généralisé dans à peu près toutes les élections partielles. Un beau jour, quand ça adonnera, nous tenterons de voir si l‘absence d‘un parti politique majeur lors d‘une partielle peut causer une hausse plus marquée du taux d‘abstention par rapport à d‘autres partielles.
  • Dans les trois cas étudiés, lorsque l‘appui envers un des partis “restants” varie, c‘est une variation marginale, et pas toujours à la hausse. Le taux de participation varie beaucoup plus.
  • Généralement, lors de l‘élection générale suivante (1989, 1998, 2007), la situation revient à peu près à ce qui prévalait lors de l‘élection générale “initiale” (1985, 1994, 2003), et les disparités entre les deux élections générales s‘expliquent indépendamment de la tenue d‘une élection partielle entre les deux (ex.: apparition du Parti égalité dans les comtés avec une certaine présence anglophone entre 1985 et 1989; l‘ADQ qui présente des candidats dans tous les comtés en 1998, contrairement à 1994; montée de l‘ADQ entre 2003 et 2007).
  • Le cas de la prochaine élection partielle dans Charlevoix varie des trois cas précédents, en ce sens que ce ne sont pas tous les partis représentés à l‘Assemblée nationale qui donneront une “free ride” afin de permettre à un chef de parti de devenir député. Contrairement aux autres fois, en dépit du choix de leur chef de “faciliter” le retour de Pauline Marois à l‘Assemblée nationale, les électeurs libéraux ont donc un choix autre que de s‘abstenir, de voter pour un tiers parti ou d‘appuyer Mme Marois (et Jean-Guy Bouchard, candidat défait (LIB) lors de la dernière élection générale, qui aurait voulu tenter à nouveau sa chance dans Charlevoix, a sa petite idée de ce qu‘ils feront). En un sens, c‘est un cas à mi-chemin entre une élection où le chef a une “free ride” et une autre où il doit rivaliser avec tous les partis significatifs.
  • Évidemment, si nous avions des micro-données permettant de savoir comment un même individu a voté lors d‘un des trois cas de figure ci-dessus (ce qui n‘est pas le cas ici), nous serions en mesure de confirmer ce que font vraiment les partisans d‘un parti politique donné lorsqu‘ils n‘ont pas de candidat du même parti à appuyer lors d‘une élection partielle.

Reality check: les chefs de partis qui ne sont pas députés

Étant donné la controverse qui fait rage actuellement concernant la présence ou non d‘un candidat de l‘Action démocratique du Québec dans Charlevoix, nous avons vérifié dans nos archives le sort qui est généralement réservé aux chefs de partis qui tentent de se faire élire comme députés à l‘Assemblée nationale. Pour les besoins de la démonstration, nous nous en sommes tenus aux chefs qui correspondent aux critères suivants:

  1. Être chef d‘un parti qui est représenté à l‘Assemblée nationale (seule exception: Maurice Bellemare, dont le parti n‘avait pas de député lors de sa nomination comme chef, mais qui a tout de même réussi à faire son entrée en Chambre).
  2. Ne pas être un député au moment de devenir chef de parti (ce qui élimine à peu près tous les chefs avant 1950).
  3. Tenter de se faire élire une première fois lors d‘une élection partielle (depuis les années 30, tout chef d‘un parti représenté en Chambre affronte des adversaires des autres partis).

Partis politiques actuels

Parti libéral du Québec

  • Georges-Émile Lapalme (devenu chef en 1950): battu lors de l‘élection générale de 1952 dans Joliette, élu lors de l‘élection partielle du 9 juillet 1953 dans Outremont (3 adversaires, dont UN).
  • Claude Ryan (devenu chef en 1978): élu lors de l‘élection partielle du 30 avril 1979 dans Argenteuil (3 adversaires, dont PQ et UN).
  • Robert Bourassa (redevenu chef en 1983): élu lors de l‘élection partielle du 3 juin 1985 dans Bertrand (6 adversaires, dont PQ), battu lors de l‘élection générale de 1985, puis réélu lors de l‘élection partielle du 20 janvier 1986 dans Saint-Laurent (9 adversaires).

Action démocratique du Québec

  • Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.

Parti québécois

  • Lucien Bouchard (devenu chef en 1996): élu lors de l‘élection partielle du 19 février 1996 dans Jonquière (6 adversaires).
  • André Boisclair (devenu chef en 2005): élu lors de l‘élection partielle du 14 août 2006 dans Pointe-aux-Trembles (7 adversaires).
  • Pauline Marois (devenue chef en 2007): à venir.

Parti égalité

  • Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.

Partis politiques qui sont maintenant disparus

Union nationale

  • Maurice Bellemare (devenu chef en 1974): élu lors de l‘élection partielle du 28 août 1974 dans Johnson (3 adversaires, dont LIB et PQ). L‘Union nationale n‘avait aucun siège à l‘Assemblée nationale à ce moment-là .

Parti conservateur

  • Joseph-Alfred Mousseau (devenu chef en 1882): élu lors de l‘élection partielle du 26 août 1882 dans Jacques Cartier (1 adversaire de son propre parti!). Fait cocasse: l‘élection a été annulée par les tribunaux et il a dû se faire réélire lors d‘une autre élection partielle le 26 septembre 1883.

Action libérale nationale, Bloc populaire canadien, Ralliement créditiste

  • Ne s‘applique pas car aucun de leurs chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.

Chefs qui ont tenté de faire leur entrée en Chambre lors d‘une élection générale

Nous les mentionnons ici à titre informatif.

  • Adélard Godbout (LIB): devenu chef en 1936; député sortant défait en 1936, a refait son entrée en Chambre en 1939.
  • Jean Lesage (LIB): devenu chef en 1958; élu une première fois en 1960.
  • René Lévesque (PQ): devenu chef en 1968; député sortant défait en 1970, a refait son entrée en Chambre en 1976.
  • Rodrigue Biron (UN): devenu chef en 1976; élu une première fois la même année.
  • Jacques Parizeau (PQ): devenu chef en 1988; réélu en 1989.
  • Mario Dumont (ADQ): devenu chef en 1994; élu une première fois la même année.
  • Jean Charest (LIB): devenu chef en 1998; élu une première fois la même année.

Charlevoix: nous serons bientôt fixés

Selon cet article de Michel Corbeil paru ce matin dans Le Soleil, nous ne tarderons pas à connaître le sort du député de Charlevoix, Rosaire Bertrand (PQ) et, par le fait même, celui du chef de son parti, Pauline Marois. Poursuivez la lecture de «Charlevoix: nous serons bientôt fixés»→

Marois dans Charlevoix?

Les organisateurs péquistes sont loin d‘avoir des atomes crochus avec les quotidiens du groupe Gesca, mais ils tenteraient de sonder une idée dans les médias et dans l‘opinion publique qu‘ils ne s‘y prendraient pas autrement: d‘abord, un chroniqueur politique d‘un quotidien de la capitale nationale (indice: c‘est celui qui n‘est pas en lock-out) lance une idée en l‘air comme ça, puis ensuite, le principal intéressé par l‘idée-en-l‘air-comme-ça exprime son ouverture envers celle-ci. Poursuivez la lecture de «Marois dans Charlevoix?»→

La rumeur court… déjà !

Il y a un an jour pour jour, nous inaugurions sur QuébecPolitique.com notre section spéciale sur la 38e élection générale qui, en fin de compte, a eu lieu le 26 mars 2007. Parallèlement à ce qui est maintenant devenu une tradition sur ce site, nous lancions également Le carnet électoral, qui se voulait un moyen complémentaire et plus “immédiat” pour discuter de l‘actualité québécoise sur la scène électorale, notamment en ce qui a trait aux démissions, candidatures, assemblées d‘investiture, stratégies électorales, etc. Évidemment, pour qu‘il y ait un “carnet électoral”, ça prend une élection et nous croyions naà¯vement à l‘époque qu‘une fois l‘élection générale terminée, ça irait beaucoup plus mollo jusqu‘au scrutin suivant, même en tenant compte du municipal, des élections partielles, etc. Théoriquement, la 39e élection générale pourrait avoir lieu aussi tard que le 14 mai 2012, soit à l‘extrême limite du mandat légal de cinq ans, et nous comptions là -dessus pour souffler un peu.

Un an plus tard, alors que l‘élection générale est passée, est-ce que c‘est vraiment plus relax ces temps-ci? Nooooon! Gouvernement minoritaire oblige, la prochaine élection générale n‘aura probablement pas lieu dans les quatre ans que nous espérions au départ. Conséquence: les partis politiques sont déjà en train de recruter des candidats, comme en fait foi les propos du député de Chauveau, Gilles Taillon (ADQ), repris ce matin dans Le Soleil et Le Devoir (accès réservé aux abonnés). Mais honnêtement, qui en juillet 2006 aurait pu affirmer sérieusement que le Québec était sur le point de se donner, dans l‘année qui suit, un premier gouvernement minoritaire en 129 ans?

Bref, tout ça pour dire que déjà , la rumeur court et des députés ou candidats potentiels ont commencé à faire connaître leurs intentions en vue de la prochaine élection générale.

  • Charlevoix (LIB): selon l‘hebdo Plein jour Charlevoix, le maire de Petite-Rivière-Saint-François et candidat défait (LIB) en 2007, Jean-Guy Bouchard, se serait montré intéressé à revenir dans l‘arène électorale si une élection hâtive avait eu lieu ces jours-ci.
  • Orford (LIB): le député d‘Orford et ex-ministre, Pierre Reid (LIB), a confirmé qu‘il pourrait solliciter un troisième mandat à l‘Assemblée nationale si la prochaine élection devait avoir lieu “dans un an ou deux”. Par contre, si le scrutin devait être tenu plus tard, il prendrait vraisemblablement sa retraite de la politique active.
  • Pointe-aux-Trembles (PQ): nous en avons déjà parlé, on ne connaît toujours pas les intentions d‘André Boisclair à la suite de sa démission comme chef du PQ, mais s‘il devait démissionner, sa prédécesseure et ex-ministre, Nicole Léger, a déjà démontré un intérêt envers un éventuel retour à l‘Assemblée nationale.
  • Terrebonne (PQ): selon l‘hebdo Le Trait d‘Union, l‘ex-députée de Terrebonne et ex-ministre, Jocelyne Caron (PQ), qui avait été défaite le 26 mars dernier, serait présentement en “période de réflexion” et envisagerait de briguer à nouveau les suffrages lors de la prochaine élection générale. Il semble qu‘elle ferait connaître ses intentions en septembre prochain.
  • Trois-Rivières (LIB): c‘est une nouvelle qui date de quelques temps déjà , mais d‘après L‘Hebdo Journal de Trois-Rivières, l‘ex-député de Trois-Rivières, André Gabias (LIB), également défait le 26 mars dernier, n‘écarterait pas lui non plus un éventuel retour en politique active.

Avant que quelqu‘un ne pose la question: non, notre section spéciale sur la 39e élection générale n‘est pas encore prête. Nous pouvons le dire maintenant: nous aurions été dans le trouble pas à peu près si une élection générale avait été déclenchée à la suite d‘une défaite du gouvernement sur le budget au début de juin.

MISE À JOUR (12 septembre 2007): La section sur la 39e élection générale est maintenant prête. Plus de détails ici.

QuébecPolitique.com: 39e élection générale

Les nouvelles vont vite dans Pointe-aux-Trembles

En fin de compte, si Pauline Marois veut faire une entrée rapide à l‘Assemblée nationale, elle peut mettre une croix sur Pointe-aux-Trembles. Radio-Canada et Cyberpresse annoncent en “primeur” que le député de Pointe-aux-Trembles ne semble pas pressé de se faire une idée sur son avenir politique, et sa prédécesseure envisagerait un retour dans l‘arène politique. Il faut croire que le camelot s‘est perdu en chemin entre l‘arrondissement Pointe-aux-Trembles et la Maison de Radio-Canada.

Appel à tous: à part Claude Ryan et Georges-Émile Lapalme, quelqu‘un connaît un chef de parti qui reste député après que son successeur ait été élu?

Radio-Canada.ca
Mise à jour le mardi 3 juillet 2007 à 14 h 58

Parti québécois

Boisclair refait surface

L‘ex-chef du Parti québécois André Boisclair est sorti de son mutisme, mardi matin, pour dire qu‘il n‘avait encore pris aucune décision quant à son avenir politique.

Interrogé par les médias, à la suite d‘une conférence de presse sur la création d‘une nouvelle plage dans l‘est de Montréal, le député de Pointe-aux-Trembles a dit qu‘il avait beaucoup de plaisir à faire son travail de député, et qu‘il avait toujours la même passion pour les dossiers environnementaux.

C‘était la première fois que M. Boisclair prenait la parole en public depuis qu‘il a remis sa démission comme chef du PQ, le 8 mai dernier.

Il a ajouté qu‘il s‘accordait quelque temps de réflexion pour voir comment il allait organiser sa vie personnelle et politique.

Quand on lui a demandé si des choses allaient changer d‘ici deux mois, il a répondu que les vacances d‘été étaient pour tout le monde et qu‘il prendrait le temps d‘en profiter.

« Je ne subis aucune requête, je n‘ai aucune amertume par rapport à la dernière campagne électorale, je regarde l‘avenir avec sérénité », a-t-il dit.

Il a tenu à préciser qu‘il avait parlé à Pauline Marois, qui lui a succédé sans débat à la tête du PQ, et qu‘elle pouvait compter sur lui.

Circonscription convoitée

Même s‘il affirme qu‘il n‘a aucune pression pour quitter son poste à l‘Assemblée nationale, sa circonscription est quand même convoitée.

« J’ai reçu un coup de fil de [Nicole] Léger, qui se dit intéressée d‘être candidate dans Pointe-aux-Trembles. Elle s‘enquérait de ma situation. Je laisserai le soin aux militants du Parti québécois de voir pour la suite des choses, mais pour le moment, je suis là et je m’acquitte de mes responsabilités et j’ai un mandat très clair ».

Nicole Léger avait été élue députée du Parti québécois dans Pointe-aux-Trembles à l‘élection partielle du 9 décembre 1996 et réélue aux élections générales de 1998 et de 2003. Elle était très proche de Pauline Marois, qu‘elle avait d‘ailleurs appuyée lors de la course à la succession de Bernard Landry. Elle a décidé de quitter son poste pour laisser la place à André Boisclair.

Pointe-aux-Trembles: Boisclair reste?

Pendant qu‘on discute ouvertement d‘une possible candidature de la nouvelle chef du Parti québécois, Pauline Marois, dans Pointe-aux-Trembles, l‘entourage du député de Pointe-aux-Trembles, André Boisclair (PQ), a démenti auprès d‘un journaliste de l‘hebdo L‘Avenir de l‘Est de l‘arrondissement Pointe-aux-Trembles les rumeurs à l‘effet que Boisclair serait sur le point de démissionner à titre de député:

(…) L‘attaché politique d‘André Boisclair, Nicolas Poirier-Quesnel, a indiqué que de telles informations ne sont que des rumeurs et des ouà¯-dire. « André Boisclair continue son travail de député. Il était d‘ailleurs dans le comté la semaine dernière afin de rencontrer des citoyens et des organismes », précise-t-il. (…)

Fait étonnant, le reste de l‘article, qui traite d‘un éventuel après-Boisclair dans le comté, parle non pas d‘un retour de Pauline Marois, mais plutôt de l‘ex-députée de Pointe-aux-Trembles (1996-2006), Nicole Léger (PQ).

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