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26 mars 2007: 38e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
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26 mars 2007: Le Parti république du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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26 mars 1998: Le député fédéral de Sherbrooke et chef du Parti progressiste-conservateur du Canada, Jean Charest (CON), annonce sa candidature à la direction du Parti libéral du Québec.
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26 mars 1944: Sanction de la «Loi concernant les districts électoraux de la province» (S.Q., 1944 (8 Geo. VI), c.6), qui remanie les limites des circonscriptions électorales en faisant passer leur nombre de 86 à 91.
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26 mars 1921: Le député de Verchères, Adrien Beaudry (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme président de la Commission des services publics.
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26 mars 1920: Le député de St-Maurice, Georges-Isidore Delisle (LIB), décède en fonction.
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26 mars 1903: Discours sur le budget.
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26 mars 1902: Prorogation de la 2e session du 10e Parlement du Québec.
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26 mars 1884: Élections partielles dans Châteauguay, Deux-Montagnes, Jacques Cartier et Trois-Rivières, remportées par Joseph-Emery Robidoux (LIB), Benjamin Beauchamp (CON), Arthur Boyer (LIB) et Arthur Turcotte (LIB).
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26 mars 1836: Élection partielle dans Québec (Haute-Ville), remportée par Andrew Stuart (BUR).
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26 mars 1832: Le député de Montréal (Quartier-Ouest), John Fisher (BUR), démissionne comme député.
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26 mars 1830: Prorogation de la 3e session du 13e Parlement du Bas-Canada.
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30 décembre 2009: Le Parti république du Québec perd le statut de parti politique autorisé.
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30 décembre 1937: Le député de Bagot, Cyrille Dumaine (LIB), est reconnu coupable par les tribunaux de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection générale du 17 août 1936. Son élection est annulée et le siège de Bagot devient vacant.
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30 décembre 1890: Prorogation de la 1re session du 7e Parlement du Québec.
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30 décembre 1889: Le député d’Ottawa (Outaouais), Alfred Rochon (LIB), est reconnu coupable par la Cour supérieure de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection partielle du 14 septembre 1887. Son élection est annulée et le siège d’Ottawa devient vacant.
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30 décembre 1889: Élection partielle dans Québec Ouest, remportée par Owen Murphy (LIB).
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30 décembre 1880: Élection partielle dans Berthier, remportée par Joseph Robillard (CON).
Le Directeur général des élections a dévoilé cet après-midi les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2009 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
En vertu des sources de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les rapports financiers des partis politiques. Il est donc possible de déduire le membership des partis politiques par une simple règle de 3, dans la mesure où les revenus totaux d’adhésion (info disponible dans les états financiers vérifiés) et le prix d’une carte de membre (info disponible sur le site Web des partis politiques) sont connus. Depuis plusieurs années (en 2006, 2007) et 2008), nous nous sommes amusés à faire ce calcul.
Les chiffres de 2009
Selon les rapports financiers des 16 partis politiques autorisés au 31 décembre 2009 et de leurs instances, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 53 362 adhérents;
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Parti libéral du Québec: 51 342 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 6 120 adhérents;
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Québec solidaire: 3 257 adhérents;
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Parti vert du Québec: 367 adhérents;
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Parti indépendantiste: 81 adhérents;
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 27 adhérents;
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Parti égalité: 5 adhérents;
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 030$);
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Mouvement équité au Québec: ND (evenus d’adhésion: 100$);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 26$);
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Parti conservateur du Québec: ND (revenus d’adhésion: 25$);
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Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
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Parti de la réforme financière: ND (revenus d’adhésion: 0$);
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Parti nul: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
Il n’est pas anormal de voir une baisse des contributions financières et des adhésions aux partis politiques lors d’une année post-électorale comme le fut 2009. Néanmoins, si on analyse le membership selon une perspective historique, 2009 constitue pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois leur pire année en 10 ans. De 1999 à 2008, le membership annuel moyen était de 76 559 au PLQ et de 80 061 au PQ. En 2009, le membership était de 51 342 et de 53 362 respectivement, ce qui les place presque à égalité. Quant aux autres partis, tous ont également subi une baisse des revenus d’adhésion, à l’exception du Parti marxiste-léniniste du Québec.

Le directeur général des élections a publié la semaine dernière un avis public annonçant que le Parti république du Québec a perdu le statut de parti politique autorisé à la fin de 2009 (le 30 décembre pour être exacts). Son chef était M. Gilles Paquette, dont le seul fait d’armes, outre d’avoir fondé ce parti, est d’avoir tenté sans succès de présenter sa candidature à la course à la direction du Parti québécois en 2005.
Créé en 2007, ce parti a été relativement peu actif sur la scène électorale, n’ayant participé qu’à une élection générale, celle de 2008, où il n’avait présenté qu’un seul candidat (Gilles Paquette) dans Vaudreuil et obtenu 140 voix. Il a également présenté un candidat à l’occasion de l’élection partielle de 2007 dans Charlevoix, François Robert Lemire, qui avait alors obtenu 0,27% des bulletins valides.
Le Québec compte 18 partis politiques autorisés à la suite de ce retrait.
Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2008 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
C’est maintenant devenu une tradition sur ce site que de profiter du dévoilement des rapports financiers pour analyser le membership des partis politiques (nous l’avions fait pour les années 2006 et 2007). En effet, en vertu des règles de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les revenus.
Par conséquent, si on connait les revenus d’adhésion et le prix d’une carte de membre pour un parti politique donné, une simple règle de 3 suffit pour déduire le nombre de membres en règle.
Utile pour contrer le spin
L’avantage avec cette méthode, qui à notre connaissance n’est pas reprise dans les médias, c’est précisément de contrer le spin des organisateurs politiques qui ont la fâcheuse (et néanmoins compréhensible) tendance à gonfler leur membership. Un exemple tout récent: le journaliste Denis Lessard qui, il y a quelques semaines, avançait dans un reportage que
l’ADQ a déjà eu plus de 80 000 membres, en 2003,
chiffre vraisemblablement gonflé puisqu’une simple vérification dans le rapport financier vérifié par un comptable agréé en 2003 aurait démontré que l’ADQ et ses instances n’avaient recueilli que 68345$ en frais d’adhésion cette année là, ce qui donne 13 669 membres en règle (à raison de 5$ par carte de membre). Même en additionnant ce chiffre avec le rapport de l’année précédente (2002, la meilleure année de l’histoire de l’ADQ soit dit en passant), ça ne donne que 50 189 cartes vendues en 2 ans (dont plusieurs milliers de doublons issus de membres de longue date qui renouvellent annuellement leur adhésion)! Cet exemple particulier concerne l’ADQ, mais le même phénomène s’est déjà produit avec d’autres partis.
Les chiffres de 2008
Selon les rapports financiers des 17 partis politiques autorisés en 2008, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 71 283 adhérents;
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Parti libéral du Québec: 68 515 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 12 275 adhérents;
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Québec solidaire: 5 673 adhérents;
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Parti vert du Québec: 1 006 adhérents;
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Parti indépendantiste: 627 adhérents;
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 65 adhérents;
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Parti égalité: 3 adhérents (ben oui, 15$ de revenus d’adhésion en 2008!);
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 749$);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 85$);
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Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Parti durable du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Union du centre: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
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Parti des immigrés du Québec: ND (pas de rapport financier);
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Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);
Évidemment, la nouvelle de l’année au chapitre du membership des partis politiques est la dégringolade du nombre d’adhérents à l’Action démocratique du Québec, qui passe de 25 887 (la 2e meilleure année de l’histoire du parti) à 12 275 en 1 an. Le nombre d’adhérents baisse également au Parti libéral du Québec et au Parti québécois, ce qui est pour le moins particulier lorsqu’on sait que le membership a tendance à augmenter plutôt que de diminuer lors des années électorales. Parmi les principaux partis, seul Québec solidaire est en hausse par rapport à 2007 (5 673 membres en 2008 vs 4 778 en 2007). Quant au Parti vert du Québec, il comptait un millier d’adhérents (1 006 en 2008).

La période de mise en candidature prenait fin à 14h cet après-midi. Il y aura donc 651 candidats dans nos 125 circonscriptions le 8 décembre prochain:
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Action démocratique du Québec: 125 candidats
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Parti libéral du Québec: 125 candidats
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Parti québécois: 125 candidats
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Québec solidaire: 122 candidats
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Parti vert du Québec: 80 candidats
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Parti marxiste-léniniste du Québec: 23 candidats
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Parti indépendantiste: 19 candidats
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Parti durable du Québec: 1 candidat
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Parti République du Québec: 1 candidat
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Indépendants et sans désignation: 30 candidats
8 partis n’ont présenté aucun candidat, ce qui représente tout de même la moitié des partis politiques autorisés au Québec (il y en a 17 actuellement):
- Affiliation Québec
- Bloc pot
- Mouvement équité au Québec
- Parti communiste du Québec
- Parti démocratie chrétienne du Québec
- Parti des immigrés du Québec
- Parti égalité
- Union du centre
Avec 651 candidats officiels en 2008, on se maintient dans la moyenne des 25 dernières années, mais on est encore loin du record du 680 candidats lors de l’élection générale de 1994 (suivi de près par les 679 candidats en 2007).
 Candidats par élection générale, 1867-____
En lisant les documents rendus publics hier par le DGE sur les rapports financiers des partis politiques, dont nous parlions ici, on pouvait apprendre que le Parti conscience universelle a perdu le statut de parti politique autorisé à la fin de décembre dernier (sauf qu‘encore ce soir sur le site Web du DGE, ce parti figurait dans la liste des partis politiques autorisés). Puisque ce parti n‘a jamais présenté de candidats en 3 ans d‘existence, il n‘y aura pas grand monde pour pleurer sur leur sort.
On pouvait également apprendre que plus de 5 mois après la fin de l‘année financière 2007, le Parti république du Québec n‘avait toujours pas remis son rapport financier au DGE, contrairement à ce que stipule la Loi électorale. C‘est probablement signe que la fin est proche pour eux aussi.
Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2007 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données excluent donc les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.), ainsi que les listes des électeurs dont le total des contributions dépasse 200 $, informations qui devraient être disponibles dans quelques semaines.
Depuis le temps que vous nous lisez, vous n’êtes pas sans savoir qu’un de nos dadas est le membership des partis politiques. Et ce qui est intéressant avec les rapports financiers des partis politiques, c’est qu’ils permettent d’avoir un portrait juste de nombre de membres de chaque parti politique, puisque les revenus d’adhésions sont contre-vérifiés par un comptable agréé. Par conséquent, lorsqu’un député ou un employé d’un parti politique «spinne» le nombre d’adhérents, c’est assez facile de voir si le nombre avancé est vraisemblable ou invraisemblable.
Mais trêve de palabres. Selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2007, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 75 379 adhérents;
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Parti libéral du Québec: 73 641 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 25 887 adhérents;
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Québec solidaire: 4 778 adhérents (sans compter les instances autorisées);
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Parti vert du Québec: 1 512 adhérents (sans compter les instances autorisées);
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 133 adhérents (sans compter les instances autorisées);
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Parti égalité: 11 adhérents (sans compter les instances autorisées);
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 010$, sans compter les instances autorisées);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 240$, sans compter les instances autorisées);
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Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$, sans compter les instances autorisées);
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Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);
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Parti indépendantiste: ND (pas de rapport financier, mais comme le DGE ne précise pas que ce parti «n’a pas remis son rapport», c’est probablement qu’il n’avait pas à le faire);
Oui, c’est assez paradoxal de voir que le parti qui a terminé 3e lors de la dernière élection générale se retrouve, à la fin de l’année financière, celui qui a le plus grand nombre d’adhérents. Mais en même temps, lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années, on voit que le nombre d’adhérents au PQ varie très peu (sauf pour 2005, l’année où André Boisclair a été élu chef du parti). En fait, si le PQ a pris la première place en 2007, c’est parce que le Parti libéral a connu une baisse du nombre d’adhérents. Quant à l’ADQ, il a connu en 2007 la deuxième meilleure année de son histoire (le parti comptait près de 37 000 membres en 2002 contre 26 000 en 2007).

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2007 |
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LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
UFP/QS |
1999 |
71 860 |
2 223 |
65 221 |
|
|
2000 |
64 041 |
2 404 |
74 357 |
|
|
2001 |
92 013 |
2 759 |
71 991 |
103 |
|
2002 |
97 612 |
36 520 |
67 556 |
189 |
174 |
2003 |
93 944 |
13 669 |
72 169 |
283 |
2 034 |
2004 |
61 867 |
3 414 |
72 416 |
380 |
1 092 |
2005 |
58 788 |
3 575 |
155 803 |
288 |
1 499 |
2006 |
83 313 |
5 119 |
74 438 |
924 |
4 686 |
2007 |
73 641 |
25 887 |
75 379 |
1 512 |
4 778 |
Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)
Oui, nous avons déjà posé cette question l’année dernière, mais le chroniqueur Don Macpherson de la Gazette pose à nouveau la question dans cette chronique de la semaine dernière, à la suite du «lancement» de l’Union du centre. On peut se questionner sur le sérieux de plusieurs tiers-partis lorsqu’on sait que, sur les 12 partis autorisés lors de la dernière élection générale, 4 n’ont présenté aucun candidat, soit:
Et ça ne s’annonce pas plus prometteur. Depuis 1 an, 5 autres partis ont vu le jour, dont 2 seulement (Parti république du Québec et Parti indépendantiste) sont passés de la parole aux actes. Affiliation Québec n’a pas encore participé à un scrutin (quoique aucun siège n’est devenu vacant dans le West Island récemment), l’Union du centre ne cache pas que sa principale vocation est celle de lobby plutôt que de parti et le Parti des immigrés du Québec, bien il n’y a rien à dire sur eux.
Comment est-ce possible? Merci de nous poser la question. Pour faire une histoire courte avec une histoire longue, selon la Loi électorale, il suffit de regrouper 100 personnes, de les faire adhérer à une formation pour qu’elle obtienne le statut de parti politique autorisé. Et pour la maintenir, même pas besoin de faire ce qui est, après tout, la raison d’être d’un parti politique: présenter des candidats lors des élections (tout ce qu’il faut, c’est de remplir la paperasse demandée par le DGE et de payer ses factures). Avant 2004, un parti devait obligatoirement présenter au moins 20 candidats lors d’une élection générale pour conserver le statut de parti politique autorisé, mais depuis le jugement rendu par la Cour suprême dans l’affaire Figueroa (chef du parti communiste du Canada qui contestait une disposition similaire dans la Loi électorale fédérale), il a été statué que le fait d’obliger un parti à présenter un nombre relativement élevé de candidats violait la Charte canadienne des droits et libertés (en gros, c’est à peu près ça, mais c’est très résumé). Conséquemment, le seuil minimal de candidats a été aboli des lois québécoises en 2004 (L.Q., 2004, c. 36).
Voilà , vous savez maintenant d’où vient la prolifération des partis politiques qui font tout et n’importe quoi, sauf participer à des élections. Poursuivez la lecture de «Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)»→
(Note: cette page a été mise à jour pour la dernière fois à 22h48.)
19h57: Pour débuter la soirée, voici les taux de participation tels que publiés par le DGE durant la journée:
Vote par anticipation dans Charlevoix |
Jour |
N |
% |
Dimanche, 16 septembre 2007 |
2 607 |
7,86% |
Lundi, 17 septembre 2007 |
1 763 |
5,32% |
Total (vote par anticipation) |
4 370 |
13,18% |
Taux de participation dans Charlevoix |
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26 mars 2007 |
24 septembre 2007 |
11h30 |
N.D. |
N.D. |
2 394 |
7,22% |
14h30 |
N.D. |
N.D. |
5 807 |
17,51% |
17h30 |
N.D. |
N.D. |
10 346 |
31,19% |
Total |
24 366 |
73,99% |
19 398 |
58,47% |
Électeurs inscrits |
32 932 |
|
33 174 |
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20h31: Résultats partiels (10 bureaux de vote sur 149):
- Pauline Marois (PQ): 62,32 %
- Conrad Harvey (ADQ): 34,31 %
- David Turcotte (VRT): 1,68 %
- Paul Biron (DC): 0,53 %
- Claude Gagnon (ind.): 0,53 %
- Daniel Laforest (ind.): 0,53 %
- François Robert Lemire (REP): 0,09 %
Pour l‘instant, les résultats semblent aller dans le même sens que le sondage UniMarketing de vendredi dernier, mais il n‘y a que 1/15e des bureaux de scrutin de dépouillés.
20h38: Résultats partiels (20 bureaux de vote sur 149):
- Pauline Marois (PQ): 56,50 %
- Conrad Harvey (ADQ): 39,75 %
- David Turcotte (VRT): 2,05 %
- Paul Biron (DC): 0,62 %
- Claude Gagnon (ind.): 0,54 %
- Daniel Laforest (ind.): 0,35 %
- François Robert Lemire (REP): 0,19 %
L‘ADQ vient de passer un seuil psychologique important: il excède le 37,67% obtenu par Rosaire Bertrand le 26 mars dernier. Mathématiquement, le « spin » voulant que Pauline Marois a eu « besoin des voix des libéraux » pour l‘emporter devient exact.
20h47: Hors-sujet: nous écoutons la Commission Bouchard-Taylor d‘une oreille distraite sur RDI et nous nous apercevons que la chef du Parti conscience universelle, Aline Lafond, prend la parole. On peut supposer que le parti est encore en vie.
20h52: Résultats partiels (40 bureaux de vote sur 149):
- Pauline Marois (PQ): 59,33 %
- Conrad Harvey (ADQ): 37,11 %
- David Turcotte (VRT): 2,01 %
- Paul Biron (DC): 0,64 %
- Claude Gagnon (ind.): 0,42 %
- François Robert Lemire (REP): 0,28 %
- Daniel Laforest (ind.): 0,21 %
Pauline Marois maintient une avance de l‘ordre de 20% sur Conrad Harvey depuis plusieurs minutes. Quant au Parti vert, il ne parvient pas à engranger les appuis, en dépit de l‘absence de candidats pour le PLQ et QS (en fait, il y a baisse par rapport au 26 mars dernier).
20h56:
Résultats dans Charlevoix selon le DGE (50 bureaux de vote sur 149) |
|
LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
QS |
aut. |
Élection générale: 26 mars 2007 |
27,08 |
30,78 |
37,67 |
2,29 |
2,18 |
0,0 |
Élection partielle: 24 septembre 2007 |
0,00 |
37,23 |
59,10 |
2,05 |
0,00 |
1,62 |
Diff. |
-27,08 |
+6,45 |
+21,43 |
-0,24 |
-2,18 |
+1,62 |
L‘ADQ repasse sous la barre des 37,67%.
21h22:
Résultats dans Charlevoix selon le DGE (105 bureaux de vote sur 149) |
|
LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
QS |
aut. |
Élection générale: 26 mars 2007 |
27,08 |
30,78 |
37,67 |
2,29 |
2,18 |
0,0 |
Élection partielle: 24 septembre 2007 |
0,00 |
37,60 |
58,60 |
2,06 |
0,00 |
1,74 |
Diff. |
-27,08 |
+6,82 |
+20,93 |
-0,23 |
-2,18 |
+1,74 |
21h28: Résultats partiels (120 bureaux de vote sur 149):
- Pauline Marois (PQ): 59,22 %
- Conrad Harvey (ADQ): 37,07 %
- David Turcotte (VRT): 2,04 %
- Paul Biron (DC): 0,73 %
- Claude Gagnon (ind.): 0,36 %
- Daniel Laforest (ind.): 0,30 %
- François Robert Lemire (REP): 0,29 %
21h53: Résultats préliminaires (149 bureaux de vote sur 149):
- Pauline Marois (PQ): 59,16%
- Conrad Harvey (ADQ): 37,04%
- David Turcotte (VRT): 2,10%
- Paul Biron (DC): 0,70%
- Claude Gagnon (ind.): 0,40%
- Daniel Laforest (ind.): 0,33%
- François Robert Lemire (REP): 0,27%
Résultats dans Charlevoix selon le DGE (149 bureaux de vote sur 149) |
|
LIB |
ADQ |
PQ |
VRT |
QS |
aut. |
Élection générale: 26 mars 2007 |
27,08 |
30,78 |
37,67 |
2,29 |
2,18 |
0,0 |
Élection partielle: 24 septembre 2007 |
0,00 |
37,04 |
59,16 |
2,10 |
0,00 |
1,70 |
Diff. |
-27,08 |
+6,26 |
+21,49 |
-0,19 |
-2,18 |
+1,70 |
L‘élection partielle qui a lieu aujourd‘hui dans Charlevoix a été déclenchée à la suite de la démission le 13 août dernier du député de Charlevoix et ex-ministre, M. Rosaire Bertrand (PQ), afin de permettre au chef du Parti québécois, Mme Pauline Marois, de faire son entrée à l‘Assemblée nationale.
M. Bertrand a été député de Charlevoix de 1994 à 2007. Auparavant, le comté a été représenté par un député de l‘Union nationale de 1948 à 1962, puis par un député libéral de 1962 à 1994.
Le scrutin met aux prises sept candidats:
- BIRON, Paul (DC)
- GAGNON, Claude (ind.)
- HARVEY, Conrad (ADQ)
- LAFOREST, Daniel (ind.)
- LEMIRE, François Robert (REP)
- MAROIS, Pauline (PQ)
- TURCOTTE, David (VRT)
Le Parti libéral du Québec ainsi que Québec solidaire ont décidé de ne pas participer à cette élection partielle, contrairement à la dernière élection générale. Par contre, le Parti République du Québec participera à un scrutin pour la première fois de sa jeune histoire. Quant à l‘ADQ et aux Verts, tous deux ont présenté le même candidat qui a défendu leurs couleurs respectives le 26 mars dernier.
Élection générale 2007: Charlevoix |
Candidat (parti) |
Votes (n) |
Votes (%) |
Bertrand, Rosaire (PQ) |
9 099 |
37,67 |
Harvey, Conrad (ADQ) |
7 436 |
30,78 |
Bouchard, Jean-Guy (LIB) |
6 541 |
27,08 |
Turcotte, David (VRT) |
553 |
2,29 |
Charbonneau, Lucie (QS) |
527 |
2,18 |
Bulletins valides |
24 156 |
99,14 |
Bulletins rejetés |
210 |
0,86 |
Vote exercé et taux de participation |
24 366 |
73,99 |
Électeurs inscrits |
32 932 |
|
Majorité |
1 663 |
6,88 |
En l‘absence d‘un candidat libéral et de Québec solidaire, ce sont 7 068 électeurs qui se retrouvent orphelins lors de cette élection partielle et qui devront reporter leur choix vers un autre candidat, à supposer qu‘ils se donnent la peine de voter.
Pour de plus amples informations sur la circonscription de Charlevoix:
La période de mise en candidature pour l‘élection partielle du 24 septembre prochain dans Charlevoix a pris fin à 14 h 00 cet après-midi. Le Directeur général des élections confirme qu‘il y aura un total de 7 candidats. La liste définitive des candidats est donc la suivante:
- BIRON, Paul (DC)
- GAGNON, Claude (ind.)
- HARVEY, Conrad (ADQ)
- LAFOREST, Daniel (ind.)
- LEMIRE, François Robert (REP)
- MAROIS, Pauline (PQ)
- TURCOTTE, David (VRT)
Ça fait trois fois cette semaine (dont deux mercredi) que Philippe Schnobb de Radio-Canada cite ce blogue dans sa chronique Sur le Web. C‘est probablement de bonne guerre que nous nous inspirions de lui à notre tour pour un de nos propres billets.
Jusqu‘à présent, ils y a quatre candidats « déclarés » (qui ont annoncé leur intention d‘être candidats, mais qui n‘ont pas encore déposé officiellement leur bulletin de mise en candidature auprès du directeur de scrutin) dans le cadre de l‘élection partielle dans Charlevoix. En voici la liste (par ordre alphabétique) avec, en prime, leur site web de campagne lorsqu‘ils en ont un:
-
Conrad Harvey (ADQ)
- François Robert Lemire (REP): pas de site de campagne pour l‘instant, mais le communiqué annonçant sa candidature est ici.
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Pauline Marois (PQ)
- David Turcotte (VRT): pas de site de campagne pour l‘instant, mais le communiqué annonçant sa candidature est ici.
La période de mise en candidature pour cette élection partielle prendra fin le 8 septembre prochain, à 14h.
C‘est vraiment un hasard que nous soyons tombés sur ce communiqué du Parti république du Québec car pour être francs, nous ne visitons pas leur site web régulièrement. On y annonce la candidature de M. François Robert Lemire lors de la prochaine élection partielle dans Charlevoix. Pas d‘autres détails de nature biographique sur M. Lemire pour l‘instant.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Parti République du Québec
Pour diffusion immédiate
Montréal le 27 août 2007
Le président du Parti République fustige Jean Charest.
La période de candidature étant terminé dans le comté de Charlevoix, le Parti république du Québec est fier d‘annoncer la nomination de François Robert Lemire comme candidat du Parti aux prochaines élections complémentaires dans Charlevoix.
Le Parti convie donc les médias demain le 28 août à une conférence de presse pour annoncer les principaux points mis de l‘avant par le candidat Lemire.
La conférence a lieu à L‘auberge La Pignoronde à 14.00 heures et les produits du terroir seront en vedette pour un petit goûter.
(…)
- 30 -
Petit supplément d‘information sur le Parti république du Québec, qui avait été fondé juste avant la dernière campagne électorale et avait reçu son autorisation du DGE le jour même du scrutin. Pour celles et ceux qui s‘intéressent au parti et à son programme, vous pouvez consulter leur site web à l‘adresse suivante:
www.partirq.qc.ca
Le site est actif depuis la mi-avril, semble-t-il.
Un petit effort de référencement ne serait peut-être pas de trop pour les dirigeants du parti car juste avant d‘écrire ces lignes, nous avons entré l‘expression « Parti république du Québec » sur Google et le site du PRQ apparaissait au 21e rang, bien après tous les articles de journaux et de blogues qui avaient été publiés après l‘annonce de la création du parti en avril.
Un 13e parti au Québec: le Parti république du Québec
Peu de temps avant le début de la dernière campagne électorale Le Journal de Montréal rapportait la tenue de l‘assemblée de fondation d‘un nouveau parti politique au Québec: le Parti république du Québec.
Cyberpresse nous apprend aujourd‘hui que le parti a rempli toutes les conditions nécessaires pour obtenir le statut de parti politique autorisé (condition essentielle pour recevoir des contributions politiques et faire des dépenses en période électorale) par le Directeur général des élections, statut qui lui a été officiellement accordé le 26 mars dernier. Déjà , le Parti république du Québec a été ajouté à la liste des partis politiques autorisés sur le site du DGE.
Le jeudi 05 avril 2007
Le DGE autorise un nouveau parti souverainiste
Presse Canadienne Montréal
Un nouveau parti souverainiste et traditionaliste vient de voir le jour: le Parti république du Québec.
Le directeur général des élections, Marcel Blanchet, a autorisé l‘existence du parti le 26 mars, jour des élections générales.
Le chef de la nouvelle formation est Gilles Paquette, qui s‘est présenté comme candidat indépendant dans Soulanges au dernier scrutin, recueillant 113 voix.
Le PRQ prône l‘accession du Québec à l‘indépendance par le biais d‘une élection référendaire, une idée que le Parti québécois a abandonnée dès les premières années de son existence.
Le programme préliminaire du nouveau parti met de l‘avant d‘autres idées étonnantes, comme l‘annexion par le Québec du Labrador, un territoire appartenant officiellement à Terre-Neuve depuis 1927.
Le PRQ propose aussi de verser un «salaire» de 12 000 $ à 13 000 $ par année pour chaque enfant d‘une mère vivant à la maison.
Reste à voir si le Parti république du Québec aura bientôt son site web.
MISE À JOUR (5 avril 2007, 20h30): une heure après la première version de ce billet, Canoë a publié une version plus complète de la nouvelle que celle parue sur Cyberpresse. On y apprend notamment que Régent Millette, « l‘éternel candidat » lors d‘élections québécoises, serait membre de ce parti:
Nouveau parti souverainiste
Le Parti république du Québec est né
Presse Canadienne (PC) 05/04/2007 17h15
Un nouveau parti souverainiste et traditionaliste vient de voir le jour: le Parti république du Québec.
Le directeur général des élections, Marcel Blanchet, a autorisé l‘existence du parti le 26 mars, jour des élections générales.
Le chef de la nouvelle formation est Gilles Paquette, qui s‘est présenté comme candidat indépendant dans Soulanges à ce scrutin, recueillant 113 voix.
Le PRQ prône l‘accession du Québec à l‘indépendance par le biais d‘une élection référendaire.
Comme l‘Action démocratique, le PRQ souhaite l‘adoption d‘une constitution qui enchâsserait les valeurs communes du Québec.
Dans l‘optique du parti, le Québec, une fois souverain, ferait au Canada une «proposition d‘association confédérative».
Le programme préliminaire du nouveau parti met de l‘avant d‘autres idées étonnantes, comme l‘annexion par le Québec du Labrador, un territoire appartenant officiellement à Terre-Neuve depuis 1927.
Sur le plan de l‘immigration, le PRQ voudrait imposer la réussite de tests de français et de «conduite sociale» aux nouveaux arrivants avant de leur octroyer le citoyenneté, au moins cinq ans après leur établissement en sol québécois.
Le PRQ propose aussi de verser un «salaire» de 12 000 $ à 13 000 $ par année pour chaque enfant de six ans ou moins d‘une mère vivant à la maison. On voudrait en outre rétablir le service militaire obligatoire «dans certains cas».
Le nouveau parti a des relents religieux: l‘un des deux candidats présentés jeudi à la presse, Régent Millette, a porté les couleurs du Parti démocratie chrétienne du Québec en 2003.
29 candidats « indépendants » et « sans désignation » * brigueront les suffrages le 26 mars prochain. Voici une brève présentation de chacun d‘entre eux. Si vous avez des renseignements additionnels, nous vous invitons à nous les communiquer par courriel ou dans la section commentaires:
- M. Benoît Roy (ind., Beauce-Nord): selon cet article paru la semaine dernière dans Beauce Média, M. Roy se présenterait une plate-forme électorale prônant l‘abolition du poste de député;
- M. Super Cauchon (ind., Borduas): de son vrai nom Luc Cauchon, il est animateur à la station de radio CKOI à Montréal;
- Mme Jocelyne Leduc (ind., Gouin): candidate indépendante lors des élections partielles de 2006 dans Sainte-Marie–Saint-Jacques et Pointe-aux-Trembles ainsi que lors de l‘élection fédérale de 2006 dans Laurier–Sainte-Marie, Mme Leduc prône l‘abolition de la monarchie au Canada. Si elle devait être élue, elle compte créer un précédent en refusant de prêter serment à la Reine et soulever ainsi un débat sur la monarchie;
- M. Daniel Laforest (ind., Hochelaga-Maisonneuve): M. Laforest est président du chapitre québécois de Fathers 4 Justice Canada. Fait à noter, cet organisme a donné son appui à Québec solidaire dans les autres circonscriptions en vue du 26 mars prochain;
- M. Andy Srougi (ind., Jacques-Cartier): membre de la section québécoise de Fathers 4 Justice, M. Srougi s‘est fait connaître du grand public en septembre 2005 en escaladant le pont Jacques-Cartier déguisé en Batman afin d‘attirer l‘attention du public sur l‘organisme dont il fait partie;
- M. José Breton (ind., Jean-Lesage): candidat défait lors des élections générales de 1985 dans Montmorency et de 1998 dans Shefford, fait campagne afin de « dénoncer la lutte contre la malbouffe »;
- M. Pierre Laliberté (s.d., Jonquière): il fut candidat pour le Bloc pot en 2003 dans Louis-Hébert, puis candidat du Nouveau Parti démocratique lors des élections fédérales de 2004 et 2006 dans Hull-Aylmer;
- M. Mostafa Ben Kiriane (s.d., Laurier-Dorion): candidat indépendant lors de l‘élection générale de 1998 dans Laurier-Dorion;
- M. Régent Millette (ind., Mille-Îles): éternel candidat à tous les ordres de gouvernement, nous en avons déjà parlé dans cet article;
- M. François Martin (ind., Montmorency): M. Martin a déjà été vice-président de la Commission des jeunes de l‘Action démocratique du Québec, parti qu‘il a quitté depuis. Il se présente sous une plate-forme pro-jeunes;
- Mme Suzanne Lizotte (ind., Nicolet-Yamaska): commissaire scolaire à la Commission scolaire de la Riveraine, sont elle a été suspendue en décembre dernier (pour les détails sur cette histoire, voir ici), elle fut candidate à plusieurs scrutin dans la région de Nicolet, notamment lors de l‘élection générale de 2003 dans Nicolet-Yamaska;
- M. Normand Philibert (ind., Richelieu): M. Philibert est commissaire scolaire. Il avait tenté en vain d‘être candidat indépendant lors de l‘élection fédérale de 2006 dans Bas-Richelieu–Nicolet–Bécancour;
- M. Claude Bergeron (ind., Richmond): candidat défait à l‘investiture du PQ dans Arthabaska en septembre 2006, il avait été écarté de la course à l‘investiture du PQ dans Richmond en février dernier pour une histoire de transport de danseuses. Il est néanmoins demeuré membre du PQ;
- M. Jean Robert (ind., Saint-Jean): candidat indépendant lors de l‘élection générale de 2003 dans Saint-Jean, il était alors appuyé par le Parti de la sagesse, une organisation catholique conservatrice qui n‘avait pas à l‘époque le statut de parti politique autorisé;
- M. Francis Mondou (ind., Saint-Maurice): directeur général d‘un concessionnaire automobile de la Mauricie, M. Mondou défendra un programme axé sur une réforme en profondeur du système d‘éducation, proposant notamment l‘abolition des cégeps;
- M. Hubert Richard (ind., Sherbrooke): candidat indépendant à la mairie de Sherbrooke lors de la dernière élection municipale, M. Richard défend une plate-forme électorale environnementaliste, prônant notamment la gratuité du transport en commun;
- M. Gilles Paquette (ind., Soulanges): candidat infructueux à la chefferie du PQ en 2005 (il n‘était pas parvenu à recueillir suffisamment d‘appuis à la fin de la période de mise en candidature), il a fondé en février dernier le Parti république du Québec, qui n‘a pas encore obtenu le statut de parti politique autorisé par le DGE;
- M. Luc Schulz (ind., Taschereau): étudiant en science politique à l‘Université Laval, M. Schulz défend une plate-forme électorale axée sur l‘éducation et l‘environnement;
- M. Stéphan Vincent (ind., Trois-Rivières): M. Vincent est président de la section locale 6055 (Mauricie/Centre-du-Québec) des TCA (syndicat des travailleurs canadiens de l‘automobile). Il défendra
vraisemblablement la survie de l‘usine Norsk Hydro à Bécancour;
- M. Robert Lindblad (ind., Verdun): candidat indépendant en 2003 dans Verdun, M. Lindblad est voyant spécialisé dans la résolution des disparitions d‘enfants;
Notons enfin que nous n‘avons pas été en mesure, jusqu‘à présent, de recueillir des informations sur les candidats suivants:
* Quelle est la différence entre un « indépendant » et un « sans désignation », demanderez-vous? d‘après le DGE,
les candidats indépendants et les candidats sans désignation ont ceci en commun qu‘ils n‘appartiennent à aucune formation politique. Ce qui distingue toutefois ces deux catégories de candidats, c‘est que, sur le bulletin de vote, le nom des premiers est suivi de la mention « indépendant » tandis que celui des candidats sans désignation n‘est suivi d‘aucune mention.
Un 13e parti politique au Québec?
Le Journal de Montréal annonçait ce matin la tenue aujourd‘hui même de l‘assemblée de fondation d‘un nouveau parti politique, le Parti de la République du Québec:
Politique
Un nouveau parti souverainiste naît
Sébastien Lepine Le Journal de Montréal 03/02/2007 09h00
À l‘heure où André Boisclair invite les souverainistes qui ont quitté le Parti québécois à y revenir, une trentaine d‘entre eux, dont d‘anciens proches de René Lévesque, fondent aujourd‘hui une nouvelle formation politique, le Parti de la République du Québec.
Avec à leur tête Gilles Paquette, un entrepreneur de 54 ans résidant de L‘Île-Perrot, les militants du nouveau parti ont l‘intention de présenter des candidatures aux prochaines élections générales.
M. Paquette est bien connu au Parti québécois. En 2005, son nom avait circulé dans certains médias pour être candidat à la course à la direction du PQ, mais il n‘avait pas réussi à recueillir les 1000 signatures de membres requises.
De plus, il a été défait deux fois dans des assemblées d‘investiture du Parti québécois.
«Actuellement, notre parti est constitué de gens issus, entre autres, des milieux syndicaux, de la Société Saint-Jean-Baptiste et du cabinet de René Lévesque», affirme Gilles Paquette.
Ce dernier avoue toutefois que son parti «attire principalement des cheveux gris du PQ».
L‘assemblée de fondation du Parti de la République du Québec aura lieu aujourd‘hui, dès 13 h, à la Salle Fernand-Daoust du Centre Saint-Pierre.
Reste à voir 2 choses:
- Le parti parviendra-t-il à rassembler les 100 signatures nécessaires à la constitution d‘un parti politique autorisé, tel que prévu à la procédure pour former un parti politique mise en place en vertu de la Loi électorale?
- Le nom « Parti de la république du Québec » est-il « susceptible d‘amener les électeurs à se méprendre sur le parti qu‘ils appuient », ce qui obligerait alors le Directeur général des élections à rejeter le nom* et à demander aux dirigeants du nouveau parti d‘en trouver un nouveau? À prime abord, ce n‘est pas impossible, d‘autres partis politiques ayant par le passé porté des noms similaires à celui envisagé par les militants du PRQ (on pense notamment au Parti républicain du Québec ainsi qu‘au Parti pour la république du Canada (Québec) dans les années 80 et 90). Toutefois, comme le nom du Parti de la république du Québec figure dans la Liste des dénominations réservées au provincial gérée par le DGE, on peut présumer que le nom sera accepté tel quel.
*Voici ce qui est prévu à l‘article 50 de la Loi électorale:
50. Le directeur général des élections accorde l‘autorisation si les conditions prévues aux articles 47, 48 et 49 sont respectées.
Il doit toutefois refuser l‘autorisation au parti dont la dénomination comporte le mot «indépendant».
Il doit, de plus, refuser l‘autorisation au parti dont la dénomination est substantiellement la même que celle d‘un parti autorisé ou que celle d‘un parti qui a cessé de l‘être et qui est susceptible d‘amener les électeurs à se méprendre sur le parti qu‘ils appuient.
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