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La politique québécoise un 15 janvier
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15 janvier 2008: Le parti Affiliation Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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15 janvier 1996: Lucien Bouchard démissionne démissionne comme chef de l’Opposition officielle à la Chambre des communes, député de Lac-Saint-Jean et chef du Bloc québécois.
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15 janvier 1993: Le chef du Parti égalité et député de D’Arcy-McGee, Robert Libman (EP), démissionne comme chef du Parti.
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15 janvier 1963: Ouverture de la 1re session du 27e Parlement du Québec.
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15 janvier 1910: Le député de Gaspé, Louis-Joseph Lemieux (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme shérif.
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15 janvier 1907: Ouverture de la 3e session du 11e Parlement du Québec.
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15 janvier 1898: Prorogation de la 1re session du 9e Parlement du Québec.
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15 janvier 1890: Élection partielle dans Berthier, remportée par A.-E.-Omer Dostaler (LIB).
Le Directeur général des élections a dévoilé cet après-midi les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2009 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
En vertu des sources de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les rapports financiers des partis politiques. Il est donc possible de déduire le membership des partis politiques par une simple règle de 3, dans la mesure où les revenus totaux d’adhésion (info disponible dans les états financiers vérifiés) et le prix d’une carte de membre (info disponible sur le site Web des partis politiques) sont connus. Depuis plusieurs années (en 2006, 2007) et 2008), nous nous sommes amusés à faire ce calcul.
Les chiffres de 2009
Selon les rapports financiers des 16 partis politiques autorisés au 31 décembre 2009 et de leurs instances, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 53 362 adhérents;
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Parti libéral du Québec: 51 342 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 6 120 adhérents;
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Québec solidaire: 3 257 adhérents;
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Parti vert du Québec: 367 adhérents;
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Parti indépendantiste: 81 adhérents;
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 27 adhérents;
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Parti égalité: 5 adhérents;
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 1 030$);
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Mouvement équité au Québec: ND (evenus d’adhésion: 100$);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 26$);
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Parti conservateur du Québec: ND (revenus d’adhésion: 25$);
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Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$);
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Parti de la réforme financière: ND (revenus d’adhésion: 0$);
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Parti nul: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
Il n’est pas anormal de voir une baisse des contributions financières et des adhésions aux partis politiques lors d’une année post-électorale comme le fut 2009. Néanmoins, si on analyse le membership selon une perspective historique, 2009 constitue pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois leur pire année en 10 ans. De 1999 à 2008, le membership annuel moyen était de 76 559 au PLQ et de 80 061 au PQ. En 2009, le membership était de 51 342 et de 53 362 respectivement, ce qui les place presque à égalité. Quant aux autres partis, tous ont également subi une baisse des revenus d’adhésion, à l’exception du Parti marxiste-léniniste du Québec.

Le DGE a rendues publiques hier les «grandes lignes» des rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année financière 2008 (du 1er janvier au 31 décembre). Ces données incluent les résultats des instances politiques autorisées (associations de circonscription, associations régionales, etc.).
Déduire le membership d’un parti à partir de son rapport financier
C’est maintenant devenu une tradition sur ce site que de profiter du dévoilement des rapports financiers pour analyser le membership des partis politiques (nous l’avions fait pour les années 2006 et 2007). En effet, en vertu des règles de financement prévues dans la Loi électorale, les «revenus d’adhésion», soit «un montant de 50 $ ou moins payé annuellement par une personne physique à un parti pour en être membre», doivent être comptabilisés séparément dans les revenus.
Par conséquent, si on connait les revenus d’adhésion et le prix d’une carte de membre pour un parti politique donné, une simple règle de 3 suffit pour déduire le nombre de membres en règle.
Utile pour contrer le spin
L’avantage avec cette méthode, qui à notre connaissance n’est pas reprise dans les médias, c’est précisément de contrer le spin des organisateurs politiques qui ont la fâcheuse (et néanmoins compréhensible) tendance à gonfler leur membership. Un exemple tout récent: le journaliste Denis Lessard qui, il y a quelques semaines, avançait dans un reportage que
l’ADQ a déjà eu plus de 80 000 membres, en 2003,
chiffre vraisemblablement gonflé puisqu’une simple vérification dans le rapport financier vérifié par un comptable agréé en 2003 aurait démontré que l’ADQ et ses instances n’avaient recueilli que 68345$ en frais d’adhésion cette année là, ce qui donne 13 669 membres en règle (à raison de 5$ par carte de membre). Même en additionnant ce chiffre avec le rapport de l’année précédente (2002, la meilleure année de l’histoire de l’ADQ soit dit en passant), ça ne donne que 50 189 cartes vendues en 2 ans (dont plusieurs milliers de doublons issus de membres de longue date qui renouvellent annuellement leur adhésion)! Cet exemple particulier concerne l’ADQ, mais le même phénomène s’est déjà produit avec d’autres partis.
Les chiffres de 2008
Selon les rapports financiers des 17 partis politiques autorisés en 2008, le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant:
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Parti québécois: 71 283 adhérents;
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Parti libéral du Québec: 68 515 adhérents;
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Action démocratique du Québec: 12 275 adhérents;
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Québec solidaire: 5 673 adhérents;
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Parti vert du Québec: 1 006 adhérents;
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Parti indépendantiste: 627 adhérents;
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Parti démocratie chrétienne du Québec: 65 adhérents;
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Parti égalité: 3 adhérents (ben oui, 15$ de revenus d’adhésion en 2008!);
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Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 749$);
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Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 85$);
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Parti communiste du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Parti durable du Québec: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Union du centre: ND (Revenus d’adhésion: 0$);
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Affiliation Québec: ND (pas de rapport financier);
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Parti des immigrés du Québec: ND (pas de rapport financier);
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Parti république du Québec: ND (pas de rapport financier);
Évidemment, la nouvelle de l’année au chapitre du membership des partis politiques est la dégringolade du nombre d’adhérents à l’Action démocratique du Québec, qui passe de 25 887 (la 2e meilleure année de l’histoire du parti) à 12 275 en 1 an. Le nombre d’adhérents baisse également au Parti libéral du Québec et au Parti québécois, ce qui est pour le moins particulier lorsqu’on sait que le membership a tendance à augmenter plutôt que de diminuer lors des années électorales. Parmi les principaux partis, seul Québec solidaire est en hausse par rapport à 2007 (5 673 membres en 2008 vs 4 778 en 2007). Quant au Parti vert du Québec, il comptait un millier d’adhérents (1 006 en 2008).

La période de mise en candidature prenait fin à 14h cet après-midi. Il y aura donc 651 candidats dans nos 125 circonscriptions le 8 décembre prochain:
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Action démocratique du Québec: 125 candidats
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Parti libéral du Québec: 125 candidats
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Parti québécois: 125 candidats
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Québec solidaire: 122 candidats
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Parti vert du Québec: 80 candidats
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Parti marxiste-léniniste du Québec: 23 candidats
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Parti indépendantiste: 19 candidats
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Parti durable du Québec: 1 candidat
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Parti République du Québec: 1 candidat
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Indépendants et sans désignation: 30 candidats
8 partis n’ont présenté aucun candidat, ce qui représente tout de même la moitié des partis politiques autorisés au Québec (il y en a 17 actuellement):
- Affiliation Québec
- Bloc pot
- Mouvement équité au Québec
- Parti communiste du Québec
- Parti démocratie chrétienne du Québec
- Parti des immigrés du Québec
- Parti égalité
- Union du centre
Avec 651 candidats officiels en 2008, on se maintient dans la moyenne des 25 dernières années, mais on est encore loin du record du 680 candidats lors de l’élection générale de 1994 (suivi de près par les 679 candidats en 2007).
 Candidats par élection générale, 1867-____
Le parti Affiliation Québec, fondé au début de l’année 2008, a annoncé hier par voie de communiqué qu’il ne présenterait pas de candidat lors de l’élection générale du 8 décembre prochain. Des raisons financières et organisationnelles sont invoquées pour expliquer ce forfait. Cette annonce annule par le fait même la candidature du chef du parti, Allen Nutik, qui avait été annoncée dans la foulée de la démission de l’ex-député de Notre-Dame-de-Grance, Russell Copeman (LIB), en octobre.
Il s’agit à notre connaissance du 3e parti à avoir officiellement déclaré forfait. Le Parti communiste du Québec a confirmé récemment la candidature de 3 de ses membres sous la bannière de Québec solidaire tandis que le chef de l’Union du centre, l’ex-député de Beauce-Sud, Robert Dutil (LIB), sera candidat libéral dans Beauce-Sud.
Le parti Affiliation Québec, fondé en janvier 2008, est sorti de l‘hibernation en annonçant sa toute première candidature lors d‘un scrutin. Le chef du parti, Allen Nutik, sera en effet candidat lors de l‘élection partielle qui pourrait avoir lieu dans Notre-Dame-de-Grâce d‘ici au printemps prochain.
(sources: Affiliation Québec et Fagstein)
Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)
Oui, nous avons déjà posé cette question l’année dernière, mais le chroniqueur Don Macpherson de la Gazette pose à nouveau la question dans cette chronique de la semaine dernière, à la suite du «lancement» de l’Union du centre. On peut se questionner sur le sérieux de plusieurs tiers-partis lorsqu’on sait que, sur les 12 partis autorisés lors de la dernière élection générale, 4 n’ont présenté aucun candidat, soit:
Et ça ne s’annonce pas plus prometteur. Depuis 1 an, 5 autres partis ont vu le jour, dont 2 seulement (Parti république du Québec et Parti indépendantiste) sont passés de la parole aux actes. Affiliation Québec n’a pas encore participé à un scrutin (quoique aucun siège n’est devenu vacant dans le West Island récemment), l’Union du centre ne cache pas que sa principale vocation est celle de lobby plutôt que de parti et le Parti des immigrés du Québec, bien il n’y a rien à dire sur eux.
Comment est-ce possible? Merci de nous poser la question. Pour faire une histoire courte avec une histoire longue, selon la Loi électorale, il suffit de regrouper 100 personnes, de les faire adhérer à une formation pour qu’elle obtienne le statut de parti politique autorisé. Et pour la maintenir, même pas besoin de faire ce qui est, après tout, la raison d’être d’un parti politique: présenter des candidats lors des élections (tout ce qu’il faut, c’est de remplir la paperasse demandée par le DGE et de payer ses factures). Avant 2004, un parti devait obligatoirement présenter au moins 20 candidats lors d’une élection générale pour conserver le statut de parti politique autorisé, mais depuis le jugement rendu par la Cour suprême dans l’affaire Figueroa (chef du parti communiste du Canada qui contestait une disposition similaire dans la Loi électorale fédérale), il a été statué que le fait d’obliger un parti à présenter un nombre relativement élevé de candidats violait la Charte canadienne des droits et libertés (en gros, c’est à peu près ça, mais c’est très résumé). Conséquemment, le seuil minimal de candidats a été aboli des lois québécoises en 2004 (L.Q., 2004, c. 36).
Voilà , vous savez maintenant d’où vient la prolifération des partis politiques qui font tout et n’importe quoi, sauf participer à des élections. Poursuivez la lecture de «Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)»→
Et de 16…
Le quotidien montréalais The Gazette consacre aujourd‘hui un article à Affiliation Québec(), parti politique créé en mai 2007 et qui vient tout juste d‘obtenir le statut de parti politique autorisé par le directeur général des élections.
Le statut a été officialisé par le DGE le 15 janvier dernier, faisant ainsi d‘Affiliation Québec le 16e parti politique autorisé au Québec. Son chef est M. Allen Nutik, entrepreneur.
Pour de plus amples renseignements sur ce parti politique axé sur les droits linguistiques de la minorité anglo-québécoise et le maintien du Québec au sein de la fédération canadienne, le site web est disponible au www.affiliationquebec.ca. Poursuivez la lecture de «Et de 16…»→ Notes:
À chaque année, de nombreuses organisations tentent d‘obtenir le statut de parti politique autorisé afin de pouvoir solliciter ou recueillir des contributions, contracter des emprunts, effectuer des dépenses en campagne électorale ou inscrire le nom du parti sur le bulletin de vote (à la place de « indépendant » ou « sans désignation »). Bien peu réussissent, mais ils ont tout de même la possibilité de réserver une dénomination afin d‘éviter qu‘une organisation rivale « vole » le nom du parti pendant le processus d‘autorisation. Les suivants ont même commencé à assurer une timide présence (mais une présence tout de même) sur le web:
Si nous avions été plus rapides sur le piton, nous vous aurions également présenté le site du Parti pragmatique du Québec que nous avons découvert il y a quelques jours, mais entretemps, le site a été supprimé et remplacé par une phrase laconique annonçant que le parti est dissous. De même, le Mouvement du Québec avait un site web il y a un certain temps, mais il n‘est plus disponible. Même chose pour le Parti national du Québec que nous avons découvert sur Vigile il y a peu.
La Gazette de Montréal nous apprend aujourd‘hui la tenue ce week-end de l‘assemblée de fondation d‘Affiliation Québec, un parti politique voué à la défense des « Canadiens loyaux » habitant la grande région métropolitaine de Montréal. Le site web du regroupement peut être consulté à l‘adresse www.affiliationquebec.ca. La plate-forme proposée présente de nombreuses similitudes avec celle du Parti égalité et est largement axée sur des enjeux tels que les droits linguistiques de la minorité anglo-québécoise et le maintien du Québec au sein de la fédération canadienne.
Bien que toujours existant sur papier, le Parti égalité n‘a pas aligné un seul candidat lors de la dernière élection générale. De même, son ancien site web a été abandonné il y a près d‘un an. Or, dans la lignée du dernier remaniement ministériel, où plusieurs ministres anglophones avaient été démis de leurs fonctions, plusieurs voix s‘étaient élevées afin de recréer un parti centré sur les intérêts de la communauté anglophone, notamment l‘ancien chef du Parti égalité et ex-député de D‘Arcy-McGee (1989-1994), M. Robert Libman, dans une lettre ouverte publiée dans The Gazette le 29 avril dernier (A federalist, minority-rights party could make inroads in Quebec, accès réservé aux abonnés).
Enfin, vérification faite, Affiliation Québec ne figure pas sur la liste des dénominations réservées pour les partis politiques provinciaux administrée par le Directeur général des élections (la dernière mise à jour affichée date du 27 avril). Si le regroupement devait réunir les conditions nécessaires pour obtenir le statut de parti politique autorisé, il deviendrait le 14e parti autorisé au Québec. Poursuivez la lecture de «Bâtir sur les ruines du Parti égalité?»→
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