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La politique québécoise un 14 juillet

  • 14 juillet 2008: Le député de Jeanne-Mance–Viger et président de l’Assemblée nationale, Michel Bissonnet (LIB), démissionne comme président de la Chambre. Il démissionnera officiellement comme député le 24 septembre 2008.
  • 14 juillet 1928: Élection partielle dans les Iles-de-la-Madeleine, remportée sans opposition par Amédée Caron (LIB).
  • 14 juillet 1884: Élection partielle dans Laval, remportée par Pierre-Évariste Leblanc (CON).
  • 14 juillet 1845: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée par Denis-Benjamin Viger (TOR), co-premier ministre de la province du Canada et président du Conseil exécutif dans le gouvernement Draper-Viger.

La politique québécoise un 21 décembre

  • 21 décembre 1990: Le député de Montmorency et ex-ministre du Revenu, Yves Séguin (LIB), démissionne comme député.
  • 21 décembre 1988: Remaniement ministériel au sein du gouvernement Bourassa (LIB) à la suite de la démission de 3 ministres, soit le député de D’Arcy-McGee et ministre responsable de la Protection du consommateur, Herbert Marx (LIB), le député de Westmount et ministre des Communications, Richard French (LIB), et le député de Nelligan et ministre de l’Environnement, Clifford Lincoln (LIB), qui avaient voté contre le projet de loi 178 portant sur la langue d’affichage. Deux autres députés libéraux, la députée de Jacques-Cartier, Joan Dougherty (LIB), et le député de Notre-Dame-de-Grâce, Harold P. Thuringer (LIB), avaient également voté contre le projet de loi.
  • 21 décembre 1972: Sanction de la «Loi modifiant la Loi de la division territoriale» (L.Q., 1972, c.4), qui remanie les limites des circonscriptions électorales et fait passer leur nombre de 108 à 110.
  • 21 décembre 1917: Le député de Lotbinière, Joseph-Napoléon Francoeur (LIB) dépose à l’Assemblée législative du Québec la «motion Francoeur», proposant « la rupture du pacte fédératif de 1867-1875 si, dans les autres provinces, on croit qu’elle est un obstacle à l’union, au progrès et au développement du Canada ». Cette motion sera retirée avant le vote en janvier 1918.
  • 21 décembre 1912: Prorogation de la 1re session du 13e Parlement du Québec.
  • 21 décembre 1908: Élection partielle dans Montréal division No. 1, remportée sans opposition par Napoléon Séguin (LIB).
  • 21 décembre 1895: Sanction de la «Loi constituant en district électoral les Iles de la Madeleine» (S.Q., 1895 (59 Vict.), c.6), qui stipule que cet archipel formera dorénavant une circonscription électorale.
  • 21 décembre 1895: Prorogation de la 5e session du 8e Parlement du Québec.
  • 21 décembre 1894: Discours sur le budget.
  • 21 décembre 1891: À la suite du «Scandale de la baie des Chaleurs», le lieutenant-gouverneur du Québec, Auguste-Réal Angers, démet le député de Bonaventure, Honoré Mercier (père) (LIB), de ses fonctions de premier ministre du Québec et nomme le conseiller législatif de la division de Montarville, Charles-Eugène Boucher de Boucherville (CON), à ce poste.
  • 21 décembre 1838: Prorogation de la 3e session du Conseil spécial du Bas-Canada.
  • 21 décembre 1811: Charles William Grant (BUR) est nommé au Conseil législatif du Bas-Canada.

La politique québécoise un 5 décembre

  • 5 décembre 1962: La députée de Jacques-Cartier, Marie-Claire Kirkland (LIB) devient la première femme à accéder au Conseil des ministres.
  • 5 décembre 1905: Le député des Iles de la Madeleine, Robert Jamieson Leslie (LIB), décède en fonction lors du naufrage du «Lunenburg».
  • 5 décembre 1893: Discours sur le budget.
  • 5 décembre 1890: Discours sur le budget.
  • 5 décembre 1832: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée par René-Joseph Kimber (PAT).
  • 5 décembre 1831: Élection partielle dans Vaudreuil, remportée par Paul-Timothée Masson (PAT).
  • 5 décembre 1821: Le député de Leinster, Jacques Trullier dit Lacombe (CAN), décède en fonction.
  • 5 décembre 1811: Élection partielle dans Montréal, remportée par James Stuart (CAN).
  • 5 décembre 1795: Le conseiller législatif John Fraser (BUR) décède en fonction.

La politique québécoise un 20 novembre

  • 20 novembre 2002: Le Parti démocrate du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 20 novembre 1984: Le député de Deux-Montagnes, Pierre de Bellefeuille (PQ), quitte le groupe parlementaire du Parti québécois afin de siéger comme député indépendant.
  • 20 novembre 1968: Le député de Dorion, François Aquin (ind.), démissionne comme député.
  • 20 novembre 1930: Le député de Montcalm et ministre de l’Agriculture, Joseph-Léonide Perron (LIB), décède en fonction.
  • 20 novembre 1906: Élection partielle aux Iles de la Madeleine, remportée par Louis-Albin Thériault (LIB).
  • 20 novembre 1894: Ouverture de la 4e session du 8e Parlement du Québec.
  • 20 novembre 1879: Élections partielles dans Brome, Lévis et Sherbrooke, remportées par William Warren Lynch (CON), solliciteur général dans le gouvernement Chapleau et élu sans opposition, Étienne-Théodore Pâquet (CON), secrétaire et registraire de la Province, et Joseph Gibb Robertson (CON), trésorier de la Province.
  • 20 novembre 1857: Le conseiller législatif et co-premier ministre de la province du Canada, Étienne-Paschal Taché (BLE), démissionne comme co-premier ministre, mettant ainsi fin au gouvernement Taché-Macdonald.
  • 20 novembre 1827: Ouverture de la 1re session du 13e Parlement du Bas-Canada.
  • 20 novembre 1795: Ouverture de la 4e session du 1er Parlement du Bas-Canada.

Le 3e candidat

Il y avait déjà Yvon Vallières (LIB) et Marc Picard (ADQ) qui faisaient campagne pour la présidence de l‘Assemblée nationale, mais voilà que le député des Îles-de-la-Madeleine, Maxime Arseneau (PQ), sera également candidat à la succession de Michel Bissonnet.

Ça s‘annonce pas mal plus intéressant qu‘on l‘aurait crû au départ. Nous avons déjà hâte de voir comment se redéploieront les votes entre le 1er et le 2e tour.

Poursuivez la lecture de «Le 3e candidat»→

Carte électorale: les circonscriptions hors-normes

Il y avait, en date du 26 mars dernier, 17 circonscriptions* dont la population électorale (en d‘autres termes, le nombre d‘électeurs) excédait de +/- 25% la moyenne québécoise. Or, la Loi électorale prévoit que lors des refontes de la carte électorale, aucune circonscription ne peut déroger de la règle du 25%. Oui, il y a des exceptions, mais pourquoi les répéter alors que nous avons déjà expliqué tout cela dans cet article.

*18 si on inclut la circonscription des Îles-de-la-Madeleine.

Écarts positifs par rapport à la moyenne québécoise, 2007
Écarts négatifs par rapport à la moyenne québécoise, 2007

Si on situe ces circonscriptions sur une carte géographique, ça donne ceci (cliquez pour agrandir):

Carte des circonscriptions hors-normes, 2007

Vous aurez probablement remarqué vous aussi que les circonscriptions des 2 chefs des partis d‘opposition, Charlevoix (Pauline Marois) et Rivière-du-Loup (Mario Dumont), sont en-deça de la limite de 25% et que leurs frontières devront impérativement être révisées.

N.B.: Ces graphiques ont été réalisés sur la base de la population électorale des 125 circonscriptions lors de l‘élection générale du 26 mars dernier. Il n‘est pas impossible qu‘entre-temps, d‘autres circonscriptions aient excédé la limite de +/- 25%.

CRE: rendez-vous le 12 mars?

Dans la catégorie «faisons tout un raffut avec une évidence», il y a cet article paru ce matin dans La Presse portant sur le rapport préliminaire de la Commission de la représentation électorale sur la refonte de la carte électorale, dont le dépôt est prévu en mars prochain. Eh oui, nous avons été flabbergastés par la lecture d’informations telles que:

  • les députés attendent le rapport avec impatience (C’est leur siège qui est en jeu)
  • la CRE recommandera que la Gaspésie passe de 4 à 3 circonscriptions (Toutes avaient déjà une population électorale en dessous du quota minimal de -25% de la moyenne québécoise… en 2000!)
  • la Montérégie et la couronne nord de Montréal devraient gagner des circonscriptions (Pour les raisons inverses du point précédent)
  • la circonscription du Nunavik pourrait voir le jour (Reste à voir si on va augmenter l’Assemblée nationale à 126 députés pour l’occasion)
  • le député de Matane va essayer de sauver sa circonscription (Nooooooon!)

Mais trêve de sarcasme, car au-delà du réchauffé que contient l’article – pour certains lecteurs, c’est probablement vraiment du nouveau – il y a une information particulièrement digne de mention: le rapport préliminaire de la CRE pourrait être rendu public le 12 mars prochain. Poursuivez la lecture de «CRE: rendez-vous le 12 mars?»→

Un comté du Nunavik?

(Note: cet article traite de la délimitation des circonscriptions électorales. Pour avoir un portrait global des règles en vigueur relativement à la carte électorale, veuillez lire cet article.)

Cela fait déjà plusieurs années que l‘on discute de l‘opportunité de créer une nouvelle circonscription électorale propre au Nunavik, cette région québécoise située au nord du 55e parallèle où les Inuit sont majoritaires. Cette idée, qui a reçu successivement l‘appui d‘à -peu-près tous les ministres responsables de la Réforme électorale ces dernières années, a refait son apparition dans l‘actualité cette semaine avec la signature de l‘entente créant un gouvernement régional au Nunavik. Michel Corbeil du Soleil en parle d‘ailleurs aujourd‘hui. Ainsi, l‘Assemblée nationale passerait à 126 sièges en créant un comté du Nunavik en détachant cette région de l‘actuelle circonscription d‘Ungava. Quant à l‘avenir d‘Ungava, il n‘y a pas encore eu de décision définitive là -dessus, mais une des hypothèses est que le reste d‘Ungava continue d‘exister en tant que circonscription plutôt que d‘être absorbée par d‘autres circonscriptions situées plus au sud.

La circonscription électorale d‘Ungava fut créée en 1981. Tout au long de son existence, la population du comté fut systématiquement en-deçà du quota de +/- 25% par rapport à la population moyenne des 125 circonscriptions et, à ce titre, la Commission de la représentation électorale doit systématiquement octroyer une dérogation pour que la circonscription soit «conforme» (pour des raisons évidentes d‘éloignement et de superficie, là n‘est pas la question). Or, la création d‘une 2e circonscription là où il n‘y en a qu‘une seule n‘est pas sans poser problème. Ainsi, lors de la dernière élection générale, il y avait 23 944 électeurs inscrits. Si la scission avait été en vigueur le 26 mars dernier, il y aurait eu 5 000 électeurs au Nunavik et environ 19 000 dans l‘autre partie d‘Ungava qui resterait à rebaptiser (le reste de circonscription «d‘Ungava» ne borderait plus la baie qui porte le même nom).

Dans un contexte où les iniquités dans la représentation électorale sont de plus en plus discutées, voire dénoncées, et où on parle de réduire les exceptions à la règle du 25% (l‘exception des Îles-de-la-Madeleine est permanente tandis que les trois exceptions accordées à la péninsule gaspésienne lors de la dernière refonte de la carte électorale en 2001 sont temporaires et doivent être renouvelées à chaque refonte), on peut se demander s‘il est réaliste d‘envisager de scinder une circonscription qui fait systématiquement l‘objet d‘une dérogation depuis sa création en 1981 pour créer deux circonscriptions nordiques qui seront sous-peuplées par rapport au reste du Québec. Disons simplement qu‘il faudra être passablement habile pour faire accepter une nouvelle dérogation tout en retirant d‘autres dérogations qui avaient été accordées précédemment, même si la dérogation est beaucoup plus justifiable dans le grand nord québécois qu‘en Gaspérie.

Enfin, c‘est à suivre. Poursuivez la lecture de «Un comté du Nunavik?»→

Carte électorale 101

La publication hier, sous le titre alarmiste La révision de la carte électorale pourrait être compromise (alarmiste car la révision risque d‘être retardée plutôt que compromise, nos explications plus loin), d‘un article de la Presse canadienne sur la révision des délimitations des circonscriptions électorales québécoises est le prétexte idéal pour brosser un portrait général des tenants et aboutissants de ce processus.

Pourquoi changer les limites des circonscriptions? – Tout simplement parce que les diverses régions du Québec vivent des changements constants sur le plan démographique. En effet, au fil des migrations inter-régionales, le poids relatif de certaines régions diminue tandis que d‘autres augmente. À titre d‘exemple, lors de la dernière élection générale, 17 circonscriptions électorales étaient hors-normes, en ce sens que leur population électorale était supérieure de +/- 25% par rapport à la moyenne québécoise (45 045 électeurs par circonscription, selon les chiffres de la dernière élection générale, 45 156 en date du 30 septembre dernier). Cette situation avait d‘ailleurs été dénoncée par plusieurs observateurs ces derniers mois. Le seul moyen de corriger ces iniquités est modifier, de temps à autre, les limites des 125 circonscriptions électorales afin de faire en sorte qu‘elles aient toutes une taille à peu près équivalentes.

La Loi électorale (art. 19) prévoit qu‘une nouvelle délimitation des circonscriptions électorales doit avoir lieu après la 2e élection générale qui suit la dernière délimitation. La dernière refonte de la carte électorale a été faite en 2001, et deux élections générales ont eu lieu depuis (2003 et 2007).

Qui détermine les limites des circonscriptions? – La Commission de la représentation électorale est l‘organisme chargé de diviser le territoire québécois en circonscriptions électorales aux fins de la représentation des électeurs à l‘Assemblée nationale. Elle exerce des responsabilités similaires en ce qui a trait à la délimitation des districts électoraux des municipalités et des commissions scolaires. La CRE est composée du directeur général des élections (Marcel Blanchet) et de deux commissaires nommés par l‘Assemblée nationale (par un vote aux 2/3 des députés) pour un mandat de cinq ans (Serge Courville et John Zacharias).

Quels sont les critères pour délimiter les circonscriptions? – Les dispositions qui concernent la représentation électorale sont contenues au Titre II (art. 14 à 38) de la Loi électorale. Il existe trois grands principes devant guider la CRE lors des révisions de la carte électorale:

  • représentation effective: respecter le principe de la représentation effective des électeurs ou, en d‘autres termes, permettre aux électeurs d‘avoir le meilleur accès possible à leur député et permettre aux élus d‘accomplir leur rôle d‘intermédiaire entre leur électorat et les institutions gouvernementales (art. 14);
  • communauté naturelle: représenter une communauté naturelle établie en se fondant sur des considérations d‘ordre démographique, géographique et socio-économique (ex.: densité de population, taux de croissance démographique, accessibilité, superficie du territoire, frontières naturelles, territoire des municipalités, etc.) (art. 15);
  • égalité du vote: avoir, au moment où la Commission de la représentation électorale réalise la délimitation des circonscriptions, un nombre d‘électeurs égal, à +/- 25%, à la moyenne de l‘ensemble des circonscriptions (art. 16).

Toutefois, il ne s‘agit pas de règles absolues et la Loi électorale permet, sous certaines circonstances, d‘y déroger.

  • Exceptions prévues nommément dans la Loi électorale: selon le 2e alinéa de l‘article 17, l‘archipel des îles de la Madeleine doit former une circonscription électorale distincte, peu importe sa population. L‘existence de cette exception remonte à l‘adoption le 9 décembre 1895 d‘une loi créant la circonscription électorale des Îles-de-la-Madeleine (loi qui entra en vigueur lors de l‘élection générale de 1897). Déjà à l‘époque, la population de cette circonscription était largement inférieure à la moyenne québécoise, mais on jugeait qu‘en raison de l‘éloignement des îles de la Madeleine, sa population ne pouvait être adéquatement représentée en étant rattachée à une circonscription du littoral.
  • Exceptions «ponctuelles»: le 1er alinéa de l‘article 17 permet à la Commisison de la représentation électorale de s‘écarter «exceptionnellement» de la règle du 25% «si elle estime que son application ne permet pas d‘atteindre adéquatement le but du présent chapitre (art. 14 à 33 de la Loi électorale).» Cette exception n‘est pas permanente et doit être renouvelée et rejustifiée lors de chaque révision de la carte électorale. Jusqu‘en 2001 il n‘existait qu‘une seule circonscription électorale dérogeant «exceptionnellement» de la règle du 25%, soit Ungava, pour des raisons évidentes d‘éloignement et de faible densité de population. Toutefois, depuis l‘entrée en vigueur de la présente carte électorale, cette exception a été étendue à quatre autres circonscriptions: Bonaventure, Gaspé, Matane et Matapédia (dans le Rapport préliminaire (format pdf) publié le 14 décembre 2000, la CRE prévoyait la disparition d‘une de ces quatre circonscriptions, mais devant la levée de boucliers que la recommandation a suscitée dans l‘est du Québec, la CRE a décidé dans son rapport final de les maintenir toutes les quatre).

Les articles de loi mentionnés ci-dessus peuvent être consultés dans le document intitulé Extraits de la Loi électorale : représentation électorale (format pdf) produit par le DGE.

Comment ça va se passer? – L‘élaboration d‘une nouvelle carte électorale est le résultat d‘un travail qui peut s‘échelonner sur une période d‘un peu plus de deux ans. En gros, les étapes à suivre sont les suivantes:

  • Élaboration et dépôt d‘un rapport préliminaire: Dans un premier temps, sur la base de données de nature démographique et socio-économique entre autres, la CRE élabore plusieurs scénarios de refonte de la carte électorale. Par la suite, la CRE élabore une proposition qui fait l‘objet d‘un rapport préliminaire. La CRE dispose d‘un délai d‘un an après la dernière élection générale pour remettre son rapport préliminaire au président de l‘Assemblée nationale. Le rapport préliminaire est immédiatement rendu public (art. 22).
  • Consultation publique: À la suite du dévoilement du rapport préliminaire, la CRE tient des consultations publiques à travers le Québec où les individus, organismes et groupes d‘intérêt peuvent formuler des commentaires et suggestions sur le projet de carte électorale. Parallèlement à ces consultations, le rapport préliminaire est étudié par la Commission de l‘Assemblée nationale. La CRE dispose de six mois pour compléter ses consultations (art. 24). Elle dispose également de quatre mois supplémentaires si elle dépose un ou plusieurs projets de modification à son rapport préliminaire (art. 24.1).
  • Dépôt du rapport final: Après analyse des suggestions émises lors des consultations, la CRE dépose à l‘Assemblée nationale son rapport final indiquant la délimitation des circonscriptions par l‘Assemblée nationale (art. 28).
  • Étude du rapport final: Dans les cinq jours suivant le dépôt du rapport final, un débat portant sur le rapport final de la CRE et d‘une durée de cinq heures doit avoir lieu à la Commission de l‘Assemblée nationale. Il est à noter qu‘aucune motion ne peut être déposée durant ce débat. En d‘autres termes, l‘Assemblée nationale ne peut pas modifier le projet de carte électorale élaboré par la CRE (art. 28).
  • Établissement définitif de la nouvelle carte électorale: Au plus tard le dixième jour suivant le débat, la CRE établit la délimitation des circonscriptions. À ce moment-là , la CRE publie dans la Gazette officielle du Québec le nom et la délimitation des circonscriptions électorales et produit une carte illustrant ces circonscriptions (art. 29).
  • Entrée en vigueur: la nouvelle carte électorale entre en vigueur au moment de la dissolution de l‘Assemblée nationale et du déclenchement d‘une élection générale. Toutefois, si la dissolution a lieu moins de trois mois après la publication de la nouvelle carte électorale dans la Gazette officielle du Québec, l‘ancienne carte électorale reste en vigueur pour l‘élection générale à venir et la nouvelle n‘entre en vigueur que lors de l‘élection générale qui suit (art. 32).

Nous sommes en situation de gouvernement minoritaire, est-ce que ça va avoir un impact sur la prochaine carte électorale? – À proprement parler, non, un gouvernement minoritaire n‘a pas d‘influence sur les travaux de la Commission de la représentation électorale puisque c‘est la CRE qui a un pouvoir décisionnel. Toutefois, tant et aussi longtemps que la nouvelle carte électorale n‘entre pas en vigueur, c‘est l‘ancienne qui s‘applique. Donc, là où ça pourrait jouer, c‘est si l‘Assemblée nationale est dissoute avant que le processus de refonte de la carte ne soit complétée, ce qui pourrait fort bien arriver.

Si, au moment de la dissolution, on est à l‘intérieur du délai de trois mois entre l‘adoption officielle de la nouvelle carte électorale par la CRE et son entrée en vigueur, la «nouvelle» carte n‘entrerait en vigueur que lors de l‘élection suivante, ce qui pourrait survenir cinq ans plus tard si le gouvernement issu de cette élection est majoritaire. Théoriquement, si on prend les dates les plus tardives du processus de révision de la carte électorale, la nouvelle carte pourrait entrer en vigueur en juillet 2009.

Par contre, la Loi ne prévoit pas spécifiquement la situation où l‘Assemblée nationale est dissoute pendant les travaux de la CRE. Comme la Loi prévoit que la révision de la carte électorale doit débuter «après la 2e élection générale qui suit la dernière délimitation» et qu‘il ne semble pas y avoir d‘obligation à ce que cette révision se déroule durant une même législature, on peut présumer (mais pas avec certitude) que la CRE ne serait pas tenue de recommencer à zéro, mais certaines étapes (l‘étude du rapport final de la CRE par la Commission de l‘Assemblée nationale par exemple) risquent d‘être retardées si on se retrouve en pleine campagne électorale. Poursuivez la lecture de «Carte électorale 101»→

Candidatures: 9 mars 2007

Le Parti vert et Québec solidaire réussiront-ils à présenter des candidats dans les 125 circonscriptions?

La réponse demain un peu après 14 heures.

Candidatures officielles:

  • Abitibi-Est (VRT): M. Michel Morton (9 mars 2007);
  • Chomedey (ML): M. Polyvios Tsakanikas (9 mars 2007);
  • Drummond (ind.): M. Mario G. Bergeron (9 mars 2007);
  • Gouin (BP): M. Hugô St-Onge, chef du Bloc pot (9 mars 2007);
  • Îles-de-la-Madeleine (VRT): M. Nicholas Tremblay (9 mars 2007);
  • Hochelaga-Maisonneuve (ML): Mme Christine Dandenault (9 mars 2007);
  • Hull (ML): M. Gabriel Girard-Bernier (9 mars 2007);
  • Laporte (VRT): M. Louis Corbeil (en remplacement de M. Richard Morisset le 9 mars 2007);
  • La Prairie (ML): M. Normand Chouinard (9 mars 2007);
  • La Prairie (VRT): M. Richard Morisset (en remplacement de M. Louis Corbeil le 9 mars 2007);
  • Laviolette (DC): Mme Josée Lafontaine (9 mars 2007);
  • Lévis (DC): M. Paul Biron (9 mars 2007);
  • Lévis (ML): M. Serge Patenaude (9 mars 2007);
  • Marguerite-Bourgeoys (ML): M. Yves Le Seigle (9 mars 2007);
  • Rosemont (ML): M. Garnet Colly (9 mars 2007);
  • Saint-Henri–Sainte-Anne (ML): Mme Rachel Hoffman (9 mars 2007);
  • Saint-Laurent (ML): M. Fernand Deschamps (9 mars 2007);
  • Saint-Maurice (ind.): M. Francis Mondou, homme d‘affaires (9 mars 2007);
  • Sherbrooke (ind.): M. Hubert Richard (9 mars 2007);
  • Vanier (DC): M. Louis Carignan (9 mars 2007);
  • Verdun (ind.): M. Robert Lindblad (9 mars 2007);

Candidatures: 23 février 2007

Avant de débuter avec les nominations officielles du jour, débutons sur un état de la situation côté candidatures:

  • Action démocratique du Québec: 124 candidats sont affichés sur le site du parti (il manque Gaspé). Comme il n‘était pas toujours clair dans les communiqués publiés par l‘ADQ ces dernières semaines si une assemblée d‘investiture avait bel et bien lieu dans chaque circonscription, nous les considérons tous comme des candidats “officiellement nommés”;
  • Parti libéral du Québec: en date d‘aujourd‘hui, 81 assemblées de mise en candidatures avaient eu lieu. Il reste donc 44 assemblées à tenir chez les libéraux, mais ce sera une formalité car aucune d‘entre elles ne sera contestée. d‘ailleurs, le nom de tous les candidats est déjà mentionné dans le site du parti, sauf dans Chomedey;
  • Parti québécois: en date de ce soir, 105 assemblées d‘investiture ont été organisées au PQ (incluant celle dans Fabre qui avait lieu ce soir). Les 20 qui restent auront lieu d‘ici au 28 février (vraisemblablement: la date de l‘investiture dans Montmorency ne nous a pas été communiquée). Certaines investitures à venir seront contestées (dans Mégantic-Compton notamment), ce qui pourrait expliquer pourquoi le PQ ne présente dans son site que les 102 candidats qui ont été nommés officiellement.
  • Parti vert du Québec: pas d‘autres nouvelles depuis qu‘ils ont annoncé l‘identité de leurs 80 premiers candidats;
  • Québec solidaire: selon les responsables du parti, 112 candidats auraient été recrutés jusqu‘à présent. Tous n‘ont pas encore été dévoilés sur leur site web.

Candidatures officielles:

  • Abitibi-Est (ADQ): M. Gilles Gagnon (23 février 2007);
  • Abitibi-Est (PQ): M. Alexis Wawanoloath (élu contre Mme Lizon Boucher le 21 février 2007);
  • Acadie (ADQ): M. Charles Ghorayeb (23 février 2007);
  • Anjou (ADQ): Mme Chantale Beauregard (23 février 2007) MISE À JOUR: en date du 25 février, c‘est plutôt le nom de Mme Lorraine Laperrière qui figure comme candidate adéquiste dans Anjou;
  • Beauharnois (ADQ): M. Michael Betts (23 février 2007);
  • Bonaventure (ADQ): Mme Karine Delarosbil (23 février 2007);
  • Bourassa-Sauvé (ADQ): M. Guy Mailloux (23 février 2007);
  • Chambly (ADQ): M. Richard Merlini (23 février 2007);
  • Châteauguay (ADQ): Mme Chantale Marin (23 février 2007);
  • Crémazie (ADQ): Mme Geneviève Tousignant (23 février 2007);
  • D‘Arcy-McGee (ADQ): Mme Marcelle Guay (23 février 2007);
  • Duplessis (ADQ): M. Bernard Lefrançois (23 février 2007);
  • Fabre (PQ): M. Guy Lachapelle (23 février 2007);
  • Frontenac (ADQ): M. Alain Gariépy (23 février 2007);
  • Gatineau (ADQ): M. Martin Otis (23 février 2007);
  • Gouin (ADQ): M. Jean-Philip Ruel (23 février 2007);
  • Groulx (ADQ): Mme Linda Lapointe (23 février 2007);
  • Hochelaga-Maisonneuve (ADQ): Mme Marie-Chantal Pelletier (23 février 2007);
  • Hochelaga-Maisonneuve (QS): M. Gabriel Chèvrefils (15 février 2007);
  • Hull (ADQ): M. François Lizotte (23 février 2007);
  • Iberville (ADQ): M. André Riedl (23 février 2007);
  • Îles-de-la-Madeleine (ADQ): M. Patrick Leblanc (23 février 2007);
  • Jeanne-Mance–Viger (ADQ): Mme Carole Groulx (23 février 2007);
  • Labelle (ADQ): M. Claude Ouellet (23 février 2007);
  • LaFontaine (ADQ): Mme Marie-Êve Campéano (23 février 2007);
  • Laporte (ADQ): M. Michel Beaudoin (23 février 2007);
  • Laurier-Dorion (ADQ): Mme Sabrina Duguay (23 février 2007);
  • Louis-Hébert (PQ): M. André Joli-Coeur (élu à 222 voix contre 110 pour M. Pascal-Pierre Paillé le 22 février 2007);
  • Marguerite-Bourgeoys (ADQ): M. Martin Marquis (23 février 2007);
  • Marie-Victorin (ADQ): M. Rogers Dagenais (23 février 2007);
  • Montmagny-L‘Islet (QS): M. Yvon Léveillée (22 février 2007);
  • Mont-Royal (ADQ): M. Alexandre Tremblay-Michaud (23 février 2007);
  • Nelligan (ADQ): M. Jean Lecavalier (23 février 2007);
  • Notre-Dame-de-Grâce (ADQ): Mme Julie Clouatre (23 février 2007);
  • Papineau (ADQ): M. Serge Charette (23 février 2007);
  • Pointe-aux-Trembles (ADQ): M. Martin-Karl Bourbonnais (23 février 2007);
  • Pontiac (ADQ): M. Victor Bilodeau (23 février 2007);
  • Prévost (ADQ): M. Christian Raymond (23 février 2007);
  • René-Lévesque (ADQ): M. André Desrosiers (23 février 2007);
  • Robert-Baldwin (ADQ): Mme Ginette Lemire (23 février 2007);
  • Rosemont (ADQ): M. Lawrence-Thierry Bernard (23 février 2007);
  • Sainte-Marie–Saint-Jacques (ADQ): M. Jean-Stéphane Dupervil (23 février 2007);
  • Saint-Henri–Sainte-Anne (ADQ): Mme Louise Levesque (23 février 2007);
  • Saint-Laurent (ADQ): M. José Fiolilo (23 février 2007);
  • Soulanges (ADQ): M. Sylvain Brazeau (23 février 2007);
  • Vachon (ADQ): M. Maro Akoury (23 février 2007);
  • Vaudreuil (ADQ): M. Jean-Claude Levesque (23 février 2007);
  • Verchères (ADQ): M. Luc Robitaille (23 février 2007);
  • Verdun (ADQ): Mme Sylvie Tremblay (23 février 2007);
  • Viau (ADQ): Mme Sylvie Fontaine (23 février 2007).

Candidatures déclarées:

  • Groulx (PQ): M. Pierre Dubuc, secrétaire des Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ-Libre), un club politique du PQ, et directeur de L‘Aut‘Journal.

Candidatures: 12 février 2007

Voici les nouvelles en rafale:

  • Arthabaska (ADQ): approché par l‘Action démocratique du Québec pour être candidat dans Arthabaska, Dany Bélisle, fondateur du service de raccompagnement Tolérance Zéro, a décliné l‘invitation, pour cette fois à tout le moins;
  • Beauce-Nord (LIB): M. Claude Drouin, ex-député fédéral de Beauce (LIB) et ex-ministre sous Jean Chrétien, a été officiellement nommé candidat du Parti libéral du Québec dans Beauce-Nord. Il a remporté l‘assemblée de mise en candidature par acclamation;
  • Blainville (ADQ): l‘Action démocratique du Québec a confirmé la candidature de M. Pierre Gingras dans Blainville. M. Gingras est un ex-maire de la Ville de Blainville;
  • Chapleau (ADQ): une autre rumeur devient réalité aujourd‘hui: M. Jocelyn Dumais, président de l‘Association pour le droit au travail, sera candidat adéquiste dans Chapleau;
  • Chicoutimi (ADQ): selon la station de radio CKRS à Saguenay, M. Luc Picard porterait les couleurs de l‘ADQ dans Chicoutimi lors de la prochaine élection générale. Sa candidature serait confirmée vendredi prochain (le 16 février);
  • Duplessis (QS): Québec solidaire a confirmé hier que M. Olivier Noël, coordonnateur et porte-parole de Québec solidaire dans Duplessis, sera candidat à l‘assemblée d‘investiture qui aura lieu le 17 février prochain;
  • Drummond (QS): d‘après le portail Surlenet.ca, Mme Luce Daneau, enseignante au primaire, l‘aurait emporté sur M. Francis Soulard lors de l‘assemblée d‘investiture de Québec solidaire qui avait lieu hier. Surlenet.ca n‘a pas rapporté les résultats du vote;
  • Îles-de-la-Madeleine (LIB): le directeur général de la Chambre de commerce et d‘industrie des Îles-de-la-Madeleine, M. Pierre Proulx, a été confirmé hier à titre de candidat libéral aux Îles-de-la-Madeleine;
  • Nicolet-Yamaska (PQ): Le Nouvelliste rapporte les résultats de l‘assemblée d‘investiture du PQ qui avait lieu dans Nicolet-Yamaska hier. Ainsi, M. Donald Martel aurait remporté le scrutin qui l‘opposait à M. Mohammed Settouche par 45 voix d‘avance sur “493 membres du parti qui avaient exercé leur droit de vote”. Si nos calculs sont bons, ça fait 269 voix pour Martel contre 224 pour Settouche;
  • Papineau (PQ): selon Le Droit (pas de lien disponible), M. Gilles Hébert, candidat défait (PQ) lors de l‘élection générale de 2003 dans Papineau, affronterait à nouveau le député sortant, M. Norman MacMillan (LIB), en 2007;
  • Saint-François (PQ): on en parlait déjà  il y a deux semaines, mais La Tribune de Sherbrooke le confirme: Mme Mariette Fugère, conseillère municipale à la Ville de Sherbrooke (district no 2), tentera d‘obtenir l‘investiture du PQ dans Saint-François;
  • Taschereau (LIB): c‘est une vieille nouvelle qui date de ce week-end, M. Philippe Cannon, directeur spectacles et événements pour la Société du 400e anniversaire de Québec, sera bel et bien candidat dans Taschereau comme le disaient les rumeurs la semaine dernière. Oui, c‘est le fils de l‘autre;
  • Terrebonne (LIB): selon Le Trait d‘union de Lachenaie, Mme Chantal Leblanc, enseignante et ex-conseillère municipale, sera candidate à l‘investiture libérale dans Terrebonne qui aura lieu le 22 février prochain.

Petit potin en terminant: il semble que le PQ aussi avait l‘oeil sur le candidat libéral dans Lac-Saint-Jean, Yves Bolduc.

Candidatures: 5 février 2007

Le Soleil et Le Journal de Québec traitent tous deux du recrutement de candidats au Parti québécois dans la région de Québec. En voici les faits saillants avec les nouvelles des autres partis glanées ici et là :

  • Bonaventure (LIB): d‘après Radio-Canada (Est du Québec), la députée de Bonaventure et ministre des Affaires municipales et des Régions, Mme Nathalie Normandeau (LIB), sera à nouveau candidate lors de la prochaine élection générale;
  • Chauveau (PQ): une avocate, Mme Francine Mercure, sera vraisemblablement candidate à l‘investiture contre M. Robert Miller, ancien attaché politique de l‘ex-député fédéral de Louis-Saint-Laurent, M. Bernard Cleary (BQ);
  • Crémazie (QS): Québec solidaire a annoncé la tenue de l‘assemblée d‘investiture dans Crémazie le 15 février 2007. M. André Frappier, candidat défait (NPD), lors de l‘élection fédérale de 2004 dans Papineau, est le seul candidat en lice pour l‘instant;
  • Gaspé (ADQ): Radio-Canada soutient par ailleurs que M. Bruno Cloutier, ex-directeur de la Ville de Gaspé, pourrait être candidat de l‘Action démocratique du Québec dans Gaspé;
  • Gaspé (PQ): le député de Gaspé, M. Guy Lelièvre (PQ), sera candidat à sa propre succession lors de l‘assemblée d‘investiture prévue pour le 25 février prochain;
  • Hull (PQ): selon Le Droit, M. Marcel Painchaud, professeur au Collège de l‘Outaouais, serait présentement le seul candidat à l‘investiture du PQ dans Hull;
  • Îles-de-la-Madeleine (LIB): selon Radio-Canada, M. Pierre Proulx est pressenti pour être candidat libéral aux Îles-de-la-Madeleine en 2007;
  • Jean-Lesage (PQ): pas de scoop ici: l‘ex-député fédéral de Beauport-Limoilou, M. Christian Simard (BQ), est intéressé par le poste, mais pas encore de candidature officielle;
  • Lévis (LIB): un autre reportage de Radio-Canada Québec nous informe que la députée de Lévis et ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine, Mme Carole Théberge (LIB), sera également de la prochaine campagne électorale;
  • Matane (LIB): toujours selon Radio-Canada, la députée de Matane, Mme Nancy Charest (LIB), tentera d‘obtenir un 2e mandat des électeurs de la circonscription de Matane;
  • Montmorency (PQ): M. Daniel Leblond, que l‘on décrit comme “l‘artisan de la victoire de Jean-François Simard, en 1998”, sera candidat à l‘investiture du PQ dans Montmorency. Par ailleurs, M. Alain Goldberg (l‘analyste en patinage artistique bien connu) aurait été approché pour être candidat du PQ dans Chauveau ou Montmorency, mais il aurait décliné;
  • Roberval (LIB): le député de Roberval, M. Karl Blackburn, a été confirmé comme candidat du Parti libéral du Québec en vue de la prochaine élection générale. M. Blackburn siège à l‘Assemblée nationale depuis 2003;
  • Vanier (PQ): pas de scoop non plus ici: l‘avocat Jean-François Bertrand, qui a confirmé qu‘il tentera d‘être élu candidat dans Vanier, aurait l‘appui de l‘establishment du parti, mais Sylvain Lévesque aurait celui des militants de la base;
  • Vimont (ADQ): dans un article de la Presse canadienne portant sur les préparatifs de l‘ADQ en vue de la prochaine élection générale (à lire, ne serait-ce que pour le rappel des détails croustillants du recrutement de certains candidats adéquistes en 2003), on apprend que l‘ex-député de Vimont (2002-2003), M. François Gaudreau (ADQ), sera nommé à nouveau candidat dans Vimont lors d‘une assemblée d‘investiture qui aura lieu demain.

Nouvelles investitures: ça pleut!

Grosse journée de préparatifs électoraux où pas moins de 24 assemblées d‘investiture ont été annoncées par les principaux partis politiques. Au Parti libéral du Québec, après les trois nouvelles assemblées de mise en candidature annoncées hier, ce sont 16 nouvelles assemblées qui ont fait leur apparition dans le Calendrier des mises en candidature à venir:

Notons que la date de l‘assemblée de mise en candidature dans Bonaventure reste à déterminer.

Du côté du Parti québécois, huit nouvelles dates ont été confirmées dans le Calendrier des assemblées d‘investiture:

Notons par ailleurs qu‘il y a eu changement de date dans quatre circonscriptions, soit du 29 au 30 janvier dans Borduas, du 10 au 11 février dans Nicolet-Yamaska et du 19 au 20 février dans Saint-Laurent, du 24 au 25 février dans Mégantic-Compton, du 3 au 4 mars dans Lac-Saint-Jean.

Bien entendu, notre page sur les assemblées d‘investiture à venir a été mis à jour en conséquence.

De nouvelles investitures libérales sont annoncées

Notre dernière visite du Calendrier des mises en candidature à venir du Parti libéral du Québec nous a permis d‘obtenir la confirmation de trois nouvelles assemblées de mise en candidature au début de 2007 dans les circonscriptions suivantes:

Le calendrier indique par ailleurs que la date de l‘assemblée de mise en candidature aux Îles-de-la-Madeleine reste “À déterminer…”. Toutefois, la circonscription de Taillon, qui était également classée parmi celles dont la date était “À déterminer…”, est disparue de la liste sans qu‘une date n‘ait été annoncée. À suivre…

Investitures péquistes du 15 octobre

Deux assemblées d‘investitures du Parti québécois ont eu lieu dimanche le 15 octobre dernier, confirmant ainsi la reconduction de deux députés sortants comme candidats lors de la prochaine élection générale. Dans Gouin, le député Nicolas Girard (PQ), élu une première fois lors de l‘élection partielle de septembre 2004, a été nommé sans qu‘il ait eu d‘opposant lors de l‘investiture. Pour sa part, le député des Îles-de-la-Madeleine et ex-ministre, M. Maxime Arseneau (PQ), a également été élu par acclamation. M. Arseneau est député depuis 1998.

Élection générale 2007: circonscription électorale de Gouin

Élection générale 2007: circonscription électorale des Îles-de-la-Madeleine

Parti québécois: plusieurs assemblées d’investiture à venir

Le PQ a confirmé aujourd‘hui sur son site Internet la date de plusieurs assemblées d‘investiture au cours du prochain mois:

Par ailleurs, dans une entrevue publiée dans Le Soleil (seul un extrait de l‘article est publié dans le site du journal), le député de Charlevoix, Rosaire Bertrand (PQ), a fait état de plusieurs candidatures lors des assemblées d‘investiture à venir au PQ:

  • Jean-Talon: Mme Véronique Hivon, avocate
  • Montmagny-L‘Islet: M. Réjean Boulet, juriste
  • Taschereau: Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau (1998-____) et ex-ministre