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Accueil » Articles taggés‘Parti conscience universelle’

La politique québécoise un 12 mai

  • 12 mai 2008: Élections partielles dans Bourget, Hull et Pointe-aux-Trembles, remportée par Maka Kotto (PQ), Maryse Gaudreault (LIB) et Nicole Léger (PQ).
  • 12 mai 2007: Le député fédéral de Laurier—Sainte-Marie et chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe (BQ), annonce le retrait de sa candidature à la direction du Parti québécois.
  • 12 mai 2005: Le Parti conscience universelle obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 12 mai 1994: Discours sur le budget.
  • 12 mai 1988: Discours sur le budget.
  • 12 mai 1970: À la suite de la victoire de son parti lors de l’élection générale du 29 avril 1970, le député de Mercier, Robert Bourassa (LIB), est assermenté premier ministre du Québec.
  • 12 mai 1896: Le député de Montréal division No. 4, Alexander Webb Morris (CON), démissionne comme député.
  • 12 mai 1888: Le député de Chicoutimi et Saguenay, Élie Saint-Hilaire (CON-I), décède en fonction.
  • 12 mai 1863: Prorogation de la 2e session du 7e Parlement de la Province du Canada.
  • 12 mai 1856: Élection partielle dans Argenteuil, remportée par Sydney Robert Bellingham (CON).

La politique québécoise un 12 décembre

  • 12 décembre 2007: Le Parti conscience universelle et le Parti unitaire du Québec perdent le statut de parti politique autorisé.
  • 12 décembre 2005: Élections partielles dans Outremont et Verchères, remportées par Raymond Bachand (LIB) et Stéphane Bergeron (PQ).
  • 12 décembre 1993: Jean Allaire annonce la création d’un nouveau parti politique dont il sera le chef: le Parti Action-Québec. Ce parti politique deviendra l’Action démocratique du Québec au début de 1994.
  • 12 décembre 1985: À la suite de la victoire de son parti lors de l’élection générale du 2 décembre 1985, Robert Bourassa (LIB) est assermenté premier ministre du Québec. Le député de Saint-Laurent, Germain Leduc (LIB), démissionne comme député le même jour afin de permettre au premier ministre d’être élu à l’Assemblée nationale.
  • 12 décembre 1980: Jean Lesage (LIB), premier ministre du Québec de 1960 à 1966 et chef du Parti libéral du Québec de 1958 à 1970, décède à l’âge de 68 ans.
  • 12 décembre 1967: Le député de Robert-Baldwin, Arthur-Ewen Séguin (ind.), annonce qu’il joint le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec.
  • 12 décembre 1927: Le député de Montréal–Sainte-Marie, Joseph Gauthier (LIB), est reconnu coupable par la Cour supérieure de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection générale du 16 mai 1927. Son élection est annulée et le siège de Montréal–Sainte-Marie devient vacant.
  • 12 décembre 1848: Louis Méthot (ind.) est nommé au Conseil législatif de la Province du Canada.
  • 12 décembre 1843: Formation du gouvernement Viger-Draper dans la province du Canada.
  • 12 décembre 1835: Élection partielle dans Beauce, remportée par Joseph-André Taschereau (n.a.).
  • 12 décembre 1832: Élection partielle dans Bonaventure, remportée par John Robinson Hamilton (n.a.).
  • 12 décembre 1810: Ouverture de la 1re session du 7e Parlement du Bas-Canada.

La fin du Parti conscience universelle

En lisant les documents rendus publics hier par le DGE sur les rapports financiers des partis politiques, dont nous parlions ici, on pouvait apprendre que le Parti conscience universelle a perdu le statut de parti politique autorisé à la fin de décembre dernier (sauf qu‘encore ce soir sur le site Web du DGE, ce parti figurait dans la liste des partis politiques autorisés). Puisque ce parti n‘a jamais présenté de candidats en 3 ans d‘existence, il n‘y aura pas grand monde pour pleurer sur leur sort.

On pouvait également apprendre que plus de 5 mois après la fin de l‘année financière 2007, le Parti république du Québec n‘avait toujours pas remis son rapport financier au DGE, contrairement à ce que stipule la Loi électorale. C‘est probablement signe que la fin est proche pour eux aussi.

Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)

Oui, nous avons déjà posé cette question l’année dernière, mais le chroniqueur Don Macpherson de la Gazette pose à nouveau la question dans cette chronique de la semaine dernière, à la suite du «lancement» de l’Union du centre. On peut se questionner sur le sérieux de plusieurs tiers-partis lorsqu’on sait que, sur les 12 partis autorisés lors de la dernière élection générale, 4 n’ont présenté aucun candidat, soit:

Et ça ne s’annonce pas plus prometteur. Depuis 1 an, 5 autres partis ont vu le jour, dont 2 seulement (Parti république du Québec et Parti indépendantiste) sont passés de la parole aux actes. Affiliation Québec n’a pas encore participé à un scrutin (quoique aucun siège n’est devenu vacant dans le West Island récemment), l’Union du centre ne cache pas que sa principale vocation est celle de lobby plutôt que de parti et le Parti des immigrés du Québec, bien il n’y a rien à dire sur eux.

Comment est-ce possible? Merci de nous poser la question. Pour faire une histoire courte avec une histoire longue, selon la Loi électorale, il suffit de regrouper 100 personnes, de les faire adhérer à une formation pour qu’elle obtienne le statut de parti politique autorisé. Et pour la maintenir, même pas besoin de faire ce qui est, après tout, la raison d’être d’un parti politique: présenter des candidats lors des élections (tout ce qu’il faut, c’est de remplir la paperasse demandée par le DGE et de payer ses factures). Avant 2004, un parti devait obligatoirement présenter au moins 20 candidats lors d’une élection générale pour conserver le statut de parti politique autorisé, mais depuis le jugement rendu par la Cour suprême dans l’affaire Figueroa (chef du parti communiste du Canada qui contestait une disposition similaire dans la Loi électorale fédérale), il a été statué que le fait d’obliger un parti à présenter un nombre relativement élevé de candidats violait la Charte canadienne des droits et libertés (en gros, c’est à peu près ça, mais c’est très résumé). Conséquemment, le seuil minimal de candidats a été aboli des lois québécoises en 2004 (L.Q., 2004, c. 36).

Voilà , vous savez maintenant d’où vient la prolifération des partis politiques qui font tout et n’importe quoi, sauf participer à des élections. Poursuivez la lecture de «Les partis, qu’ossa donne? (version 2008)»→

Membership des partis politiques

Le Directeur général des élections a dévoilé la semaine dernière les rapports financiers des partis politiques autorisés pour l’année 2006 (période allant du 1er janvier au 31 décembre 2006) ainsi que lors de l’élection générale du 26 mars 2007. Radio-Canada avait d’ailleurs fait la manchette là -dessus la semaine dernière en découvrant que 17 députés élus sous la bannière de l’ADQ lors de cette élection n’avaient fait aucune dépense électorale dans leur circonscription pour remporter la victoire (en fait, ce n’était pas des victoires totalement gratuites puisque certaines dépenses occasionnées par la permanence de l’ADQ avaient été faites dans ces circonscriptions, mais ce n’est pas un tour de passe-passe ni quelque chose d’unique au parti. d’ailleurs, cet élément était mentionné par Radio-Canada).

Les rapports financiers des partis politiques en dévoilent davantage sur leur santé respective qu’on pourrait le croire au premier abord. En effet, les rapports financiers des partis politiques autorisés et de leurs instances (associations de circonscription ou de région, etc.) contiennent des informations, vérifiées par un comptable agréé, sur les revenus tirés des frais d’adhésion. Donc, si on connaît le montant qu’une personne doit verser pour devenir membre d’un parti politique (vérification faite, c’est 5$ par année pour adhérer aux cinq principaux partis politiques), une simple règle de trois suffit pour connaître le nombre à peu près exact d’adhérents.

Ainsi, selon les rapports financiers des 12 partis politiques autorisés en 2006 (rapport couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2006), le nombre d’adhésions au sein de chaque parti politique serait le suivant :

  • Parti libéral du Québec: 83 313 adhérents;
  • Parti québécois: 74 438 adhérents;
  • Action démocratique du Québec: 5 119 adhérents;
  • Québec solidaire: 4 686 adhérents;
  • Parti vert du Québec: 924 adhérents;
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 127 adhérents;
  • Parti égalité: 35 adhérents;
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 835$);
  • Bloc pot: ND (revenus d’adhésion: 500$);
  • Parti unitaire du Québec: ND (revenus d’adhésion: 75$);
  • Parti conscience universelle: ND (revenus d’adhésion: 0$);
  • Parti communiste du Québec: ND (revenus d’adhésion: 0$).

Bien que les calculs ci-dessus soient relativement fiables, il y a tout de même un certain nombre de bémols à souligner :

  • Membres «à renouveler» : Certains partis politiques ont pris l’habitude, lorsqu’ils diffusent des informations sur leur membership, de comptabiliser les membres «à renouveler» (ceux dont l’adhésion est échue depuis un certain temps, généralement moins d’un an) en plus des membres «en règle». Pour notre part, nous préférons souscrire au proverbe anglais disant que «Put your money where your mouth is»; une personne qui est sérieuse dans son affiliation partisane va payer en conséquence et à temps (surtout que 5$ par année, il n’y a pas de quoi ruiner personne). En outre, selon les statuts et règlements de la plupart des partis, un membre dont l’adhésion est «à renouveler» ne peut être actif dans les instances du parti (vote lors des assemblées générales, etc.) s’il n’a pas payé son renouvellement.
  • Adhésions sur plusieurs années : la plupart des partis politiques permettent à leurs membres, s’ils le souhaitent, de payer leur carte de membre sur plusieurs années (jusqu’à trois ans). Or, comme les frais d’adhésion sont déboursés en une seule fois, le paiement total apparaît dans les livres comptables lors de la première année couverte par le versement, ce qui peut fausser légèrement le nombre total d’adhésions lors d’une année donnée. Toutefois, à notre connaissance, cette pratique n’est pas très répandue et la plupart des personnes qui adhèrent à un parti politique renouvellent leur adhésion annuellement.

Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est lorsqu’on analyse le membership sur plusieurs années. Une étude rapide des rapports financiers disponibles sur le site Web du DGE (à partir de 2000) nous permet d’avoir un bon aperçu de l’actualité politique depuis 2000.

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006

Membership des principaux partis politiques québécois, 1999-2006
LIB ADQ PQ VRT UFP/QS
1999 71 860 2 223 65 221    
2000 64 041 2 404 74 357    
2001 92 013 2 759 71 991 103  
2002 97 612 36 520 67 556 189 174
2003 93 944 13 669 72 169 283 2 034
2004 61 867 3 414 72 416 380 1 092
2005 58 788 3 575 155 803 288 1 499
2006 83 313 5 119 74 438 924 4 686

Au Parti libéral, on peut observer que la variation du nombre d’adhérents suit les cycles électoraux, le membership du parti s’élevant lors des années pré-électorales et électorales. Pour ce qui est de l’ADQ, il a rarement dépassé le cap des 5 000 membres ces dernières années (en 2006, Québec solidaire a presque autant de membres que l’ADQ…), sauf pour les années 2002-2003 correspondant à la remontée du parti dans les sondages et les quatre victoires en élections partielles. Avec la percée survenue lors de la dernière élection générale, on peut penser que le rapport 2007 démontrera une hausse notable du nombre d’adhérents à l’ADQ. Quant au PQ, le membership est demeuré stable entre 1999 et 2006, sauf pour le « pic » de 2005 correspondant à la course à la direction cette année là . Quel effet aura la déconfiture lors de la dernière élection générale, la démission d’André Boisclair et/ou l’arrivée de Pauline Marois à la tête du parti? Selon un article du Devoir datant du mois dernier (accès réservé aux abonnés), le chiffre qui circulait il y a quelques semaines au PQ était un membership de l’ordre de 90 000 membres en règle depuis le retour de Pauline Marois.

Nous seront en mesure de le vérifier lors de la publication des rapports financiers 2007.

Élection partielle dans Charlevoix: la soirée électorale

(Note: cette page a été mise à jour pour la dernière fois à 22h48.)

19h57: Pour débuter la soirée, voici les taux de participation tels que publiés par le DGE durant la journée:

Vote par anticipation dans Charlevoix
Jour N %
Dimanche, 16 septembre 2007 2 607 7,86%
Lundi, 17 septembre 2007 1 763 5,32%
Total (vote par anticipation) 4 370 13,18%
Taux de participation dans Charlevoix
26 mars 2007 24 septembre 2007
11h30 N.D. N.D. 2 394 7,22%
14h30 N.D. N.D. 5 807 17,51%
17h30 N.D. N.D. 10 346 31,19%
Total 24 366 73,99% 19 398 58,47%
Électeurs inscrits 32 932 33 174

20h31: Résultats partiels (10 bureaux de vote sur 149):

  • Pauline Marois (PQ): 62,32 %
  • Conrad Harvey (ADQ): 34,31 %
  • David Turcotte (VRT): 1,68 %
  • Paul Biron (DC): 0,53 %
  • Claude Gagnon (ind.): 0,53 %
  • Daniel Laforest (ind.): 0,53 %
  • François Robert Lemire (REP): 0,09 %

Pour l‘instant, les résultats semblent aller dans le même sens que le sondage UniMarketing de vendredi dernier, mais il n‘y a que 1/15e des bureaux de scrutin de dépouillés.

20h38: Résultats partiels (20 bureaux de vote sur 149):

  • Pauline Marois (PQ): 56,50 %
  • Conrad Harvey (ADQ): 39,75 %
  • David Turcotte (VRT): 2,05 %
  • Paul Biron (DC): 0,62 %
  • Claude Gagnon (ind.): 0,54 %
  • Daniel Laforest (ind.): 0,35 %
  • François Robert Lemire (REP): 0,19 %

L‘ADQ vient de passer un seuil psychologique important: il excède le 37,67% obtenu par Rosaire Bertrand le 26 mars dernier. Mathématiquement, le « spin » voulant que Pauline Marois a eu « besoin des voix des libéraux » pour l‘emporter devient exact.

20h47: Hors-sujet: nous écoutons la Commission Bouchard-Taylor d‘une oreille distraite sur RDI et nous nous apercevons que la chef du Parti conscience universelle, Aline Lafond, prend la parole. On peut supposer que le parti est encore en vie.

20h52: Résultats partiels (40 bureaux de vote sur 149):

  • Pauline Marois (PQ): 59,33 %
  • Conrad Harvey (ADQ): 37,11 %
  • David Turcotte (VRT): 2,01 %
  • Paul Biron (DC): 0,64 %
  • Claude Gagnon (ind.): 0,42 %
  • François Robert Lemire (REP): 0,28 %
  • Daniel Laforest (ind.): 0,21 %

Pauline Marois maintient une avance de l‘ordre de 20% sur Conrad Harvey depuis plusieurs minutes. Quant au Parti vert, il ne parvient pas à engranger les appuis, en dépit de l‘absence de candidats pour le PLQ et QS (en fait, il y a baisse par rapport au 26 mars dernier).

20h56:

Résultats dans Charlevoix selon le DGE (50 bureaux de vote sur 149)
LIB ADQ PQ VRT QS aut.
Élection générale: 26 mars 2007 27,08 30,78 37,67 2,29 2,18 0,0
Élection partielle: 24 septembre 2007 0,00 37,23 59,10 2,05 0,00 1,62
Diff. -27,08 +6,45 +21,43 -0,24 -2,18 +1,62

L‘ADQ repasse sous la barre des 37,67%.

21h22:

Résultats dans Charlevoix selon le DGE (105 bureaux de vote sur 149)
LIB ADQ PQ VRT QS aut.
Élection générale: 26 mars 2007 27,08 30,78 37,67 2,29 2,18 0,0
Élection partielle: 24 septembre 2007 0,00 37,60 58,60 2,06 0,00 1,74
Diff. -27,08 +6,82 +20,93 -0,23 -2,18 +1,74

21h28: Résultats partiels (120 bureaux de vote sur 149):

  • Pauline Marois (PQ): 59,22 %
  • Conrad Harvey (ADQ): 37,07 %
  • David Turcotte (VRT): 2,04 %
  • Paul Biron (DC): 0,73 %
  • Claude Gagnon (ind.): 0,36 %
  • Daniel Laforest (ind.): 0,30 %
  • François Robert Lemire (REP): 0,29 %

21h53: Résultats préliminaires (149 bureaux de vote sur 149):

  • Pauline Marois (PQ): 59,16%
  • Conrad Harvey (ADQ): 37,04%
  • David Turcotte (VRT): 2,10%
  • Paul Biron (DC): 0,70%
  • Claude Gagnon (ind.): 0,40%
  • Daniel Laforest (ind.): 0,33%
  • François Robert Lemire (REP): 0,27%
Résultats dans Charlevoix selon le DGE (149 bureaux de vote sur 149)
LIB ADQ PQ VRT QS aut.
Élection générale: 26 mars 2007 27,08 30,78 37,67 2,29 2,18 0,0
Élection partielle: 24 septembre 2007 0,00 37,04 59,16 2,10 0,00 1,70
Diff. -27,08 +6,26 +21,49 -0,19 -2,18 +1,70

680 candidats

La période de mise en candidature prenait fin cet après-midi à 14 heures. C‘est donc un nombre record de 680 candidats qui se disputeront les suffrages le 26 mars prochain. Par contre, seulement huit partis seront de la course. Jamais depuis 1973 (5 partis politiques enregistrés à l‘époque) a-t-on vu aussi peu de partis politiques présenter de candidats lors d‘une élection générale.

La répartition des candidats selon leur appartenance politique est la suivante:

  • Action démocratique du Québec: 125 candidats
  • Parti libéral du Québec: 125 candidats
  • Parti québécois: 125 candidats
  • Québec solidaire: 123 candidats
  • Parti vert du Québec: 108 candidats
  • Parti marxiste-léniniste du Québec: 24 candidats
  • Parti démocratie chrétienne du Québec: 12 candidats
  • Bloc pot: 9 candidats
  • Indépendants et sans désignation: 29 candidats

Seuls les trois principaux partis sont parvenus à aligner une équipe complète de 125 candidats. Québec solidaire et le Parti vert du Québec ne sont pas loin derrière, chacun alignant au moins une centaine de candidats.

Contrairement aux intentions qu‘ils avaient affichées en début de campagne, le Parti conscience universelle et le Parti unitaire du Québec ne sont pas parvenus à présenter de candidat pour le 26 mars prochain. Quant au Parti communiste du Québec et au Parti égalité, ils avaient déjà confirmé plus tôt dans la campagne qu‘ils ne présenteraient pas de candidat.

Les listes de candidats par circonscription sur ce site seront mises à jours d‘ici demain soir.

Le point sur les tiers partis

Alors que les cinq principaux partis politiques complètent le recrutement de leurs candidats respectifs, Hugo Meunier a brossé lundi dernier dans La Presse un portrait des autres partis politiques enregistrés, notamment au chapitre des candidatures, dont voici les faits saillants:

  • Bloc pot (BP): le Bloc pot a lancé sa campagne électorale vendredi dernier. On envisage de présenter une quarantaine de candidats.
  • Parti communiste du Québec (COM): nous en avions déjà parlé en fin de semaine, le Parti communiste ne présentera pas de candidat et son chef, André Parizeau, sera candidat sous l‘étiquette de Québec solidaire dans l‘Acadie.
  • Parti conscience universelle (CU): la chef du parti, Mme Aline Lafond, en sera l‘unique candidate. Elle présentera sa candidature dans Labelle.
  • Parti démocratie chrétienne du Québec (DC): le chef du Parti, M. Gilles Noël, sera candidat dans Verdun, où il avait déjà été candidat en 1998 et 2003. Ils ont fait part de leur intention de présenter 35 candidats à travers le Québec.
  • Parti égalité (EP): selon La Presse, les responsables du parti ignorent si des candidats feront campagne sous l‘étiquette du Parti égalité cette année.
  • Parti marxiste-léniniste du Québec (ML): pas de nouvelles des ML.
  • Parti unitaire du Québec (UNI): le chef du parti, M. Louis-Marie Tiffault, sera candidat dans Portneuf. Il est le seul candidat de son parti pour l‘instant (petite parenthèse ici, on comprend maintenant pourquoi le parti n‘a pas de site web lorsqu‘on sait que « Pour l‘heure, il est le seul candidat de son parti et il n‘a qu‘une seule pancarte sous la main ». We did not make this up!).

Si vous avez des informations à nous transmettre sur des candidatures indépendantes ou des tiers partis dans les circonscriptions, contactez-nous dans la zone « commentaires ».

Ça sent la fin pour deux partis politiques

En visitant aujourd‘hui le site du Parti conscience universelle, nous avons lu le message suivant:

Après trois ans d‘investissements physiques, monétaires et d‘espoir, je suis obligée de voir la vérité en face : tout le monde veut un monde meilleur mais personne ne veut s‘investir.

À compter d‘aujourd‘hui, le 28 août 2006, j‘ai mis fin à mon rêve d‘une société meilleure. Donc ne perdez pas de temps à lire ce programme, il n‘y a plus d‘abonné au numéro inscrit.

signé: Aline Lafond

Par ailleurs, il y a lieu de se demander si le Parti égalité n‘est pas également en sérieuses difficultés. Le site web du parti est en effet hors d‘usage depuis juin 2006 et la confusion demeure concernant la direction du parti. En effet, bien que Keith Henderson, chef du parti depuis 1993, ait annoncé sa démission dès le lendemain de l‘élection générale de 2003, ce dernier est encore officiellement, selon le Registre des entités autorisées du Directeur général des élections, chef du Parti égalité.

À moins d‘un revirement, il y a donc tout lieu de croire que ces deux formations politiques perdront leur statut de parti politique autorisé d‘ici la prochaine élection générale.

MISE À JOUR (6 décembre 2006): le Parti conscience universelle semble être sorti de sa torpeur, le message présenté en début d‘article ayant été retiré du site.