La politique québécoise un 20 juin
- 20 juin 1994: Le Parti chevreuil du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
- 20 juin 1991: Sanction du projet de loi 150, «Loi sur le processus de détermination de l’avenir politique et constitutionnel du Québec» (L.Q., 1991, c. 34) qui prévoit la tenue d’un référendum sur la souveraineté du Québec en 1992. La loi établit également deux commissions parlementaires, l’une chargée d’étudier toute question concernant l’accession à la souveraineté, l’autre chargée d’examiner toute nouvelle offre de modification constitutionnelle de la part du gouvernement fédéral.
- 20 juin 1989: Le Parti unité obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
- 20 juin 1988: Élections partielles dans Anjou et Roberval, remportées par René-Serge Larouche (LIB) et Gaston Blackburn (LIB).
- 20 juin 1983: Élections partielles dans Charlesbourg, Saguenay et Saint-Jacques, remportées par Marc-Yvan Côté (LIB), Ghislain Maltais (LIB) et Serge Champagne (LIB).
- 20 juin 1969: Le député de Vaudreuil-Soulanges et ex-ministre, Paul Gérin-Lajoie (LIB), démissionne comme député.
- 20 juin 1957: Le député de Montréal–Saint-Louis, David Rochon (LIB), et le député de Montréal-Verdun, Lionel-Alfred Ross (LIB), quittent le groupe parlementaire du Parti libéral pour siéger comme députés indépendants.
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20 juin 1956: 25e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
- Union nationale (Maurice Duplessis): 72 sièges;
- Parti libéral (Georges-Émile Lapalme): 20 sièges;
- Indépendants: 1 siège.
- 20 juin 1936: Fondation de l’Union nationale lors de la réunion du groupe parlementaire de l’opposition (Parti conservateur et Action libérale nationale). 35 députés sur 42 votent en faveur de la fusion des 2 partis.
- 20 juin 1924: Le député de Saint-Maurice, Arthur Ricard (LIB), décède en fonction lors d’un accident d’automobile.
- 20 juin 1905: Élection partielle dans Yamaska, remportée sans opposition par Guillaume-Édouard Ouellet (LIB).
- 20 juin 1882: Le député de Bonaventure, Louis-Joseph Riopel (CON), démissionne comme député à la suite de son élection comme député fédéral.
- 20 juin 1862: Élection partielle dans Hochelaga, remportée par Antoine-Aimé Dorion (ROU), secrétaire de la province du Canada dans le gouvernement Macdonald-Sicotte.
- 20 juin 1833: Le conseiller législatif Jean Dessaulles (PAT-M) décède en fonction.
La politique québécoise un 27 août
- 27 août 1994: 8 partis politiques perdent le statut de parti politique autorisé, faute d’avoir présenté au moins 10 candidats en vue de l’élection générale du 12 septembre 1994 tel que le prévoit la «Loi électorale»: le Parti chevreuil du Québec, le Parti Crédit social uni (Québec), le Parti des régions, le Parti des travailleurs du Québec, le Parti l’étoile d’or social démocratique, le Parti populaire du Québec, le Parti réforme Québec et le parti Renaissance.
- 27 août 1985: Le Parti Option populaire obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
Le Parti nul???
Bien oui, ça existe, croyez-le ou non!
Le directeur général des élections a accordé le statut de parti politique autorisé au «Parti nul» le 9 avril dernier. Le chef du parti est un dénommé Renaud Blais. Et à moins que vous soyez intéressés à connaitre l’identité de l’agent officiel et l’adresse du siège social, c’est la totalité des renseignements que nous possédons sur ce parti politique.
Il s’agit donc du 19e parti politique autorisé au Québec. Parmi ceux-ci, 2 n’existaient pas lors de l’élection générale du 8 décembre dernier et sur les 17 autres, à peine la moitié (9!) ont présenté au moins 1 candidat lors de ce scrutin. Le Parti nul est possiblement un autre de ces partis fantômes qui n’existent que sur papier, sans jamais présenter de candidats lors d’une élection, qui poussent comme de la mauvaise herbe ces années-ci.
Comme c’est parti, on peut s’attendre à voir apparaître prochainement d’autres formations politiques telles que le «Parti zan», le «Parti culier» et le «Parti su’à brosse»! Par contre, pour le «Parti chevreuil», l’idée a déjà été prise…
17 partis politiques, et le compteur continue de tourner…
Un communiqué de presse envoyé aujourd‘hui dans les salles de rédaction (il a été repris notamment dans Le bulletin régional) nous apprend qu‘un 17e parti politique pourrait voir le jour au Québec. Le Parti durable du Québec, qui se réclame de l‘idéologie du «néorégionalisme», aurait entamé le processus auprès du directeur général des élections du Québec afin d‘obtenir officiellement le statut de parti politique autorisé. Si on lit entre les lignes du communiqué, dont le contenu est centré sur les problématiques propres au Saguenay–Lac-Saint-Jean (on précise que le parti «prendra la défense de la région en soutenant les problèmes régionaux» et qu‘il est «soutenu par une équipe uniquement constituée par des gens provenant de la région»), on peut déduire que le parti concentrera ses énergies dans cette région. On annonce par ailleurs que le chef du parti, Sébastien Girard, sera candidat dans Roberval lors de la prochaine élection générale.
Pour celles et ceux qui s‘inquiètent de la prolifération des partis politiques au Québec depuis quelques temps (on est passé de 9 partis politiques autorisés au Québec en 2005 à 16 aujourd‘hui, sans compter le Parti durable qui n‘est pas encore accrédité auprès du DGE), nous avons le regret de vous informer qu‘on est encore loin du record québécois car entre avril et août 1994, il y avait 22 partis politiques autorisés par le DGE, dont le «Parti citron», le «Parti des régions», le «Parti l‘étoile d‘or social démocratique», le «Parti chevreuil du Québec» (sérieux!) et «Renaissance» (une tentative de relance de l‘Union nationale par le dernier chef de ce parti). Mais étrangement, sur les 7 nouveaux partis politiques autorisés depuis 3 ans, un seul a présenté un candidat lors d‘une élection, comme quoi si les partis politiques se multiplient sur papier, attendons de voir s‘ils ont réellement les moyens de leurs ambitions.
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiateUn nouveau parti politique représentera la région du Saguenay -Lac Saint-Jean aux prochaines élections provinciales
Saint-Félicien, le 4 mars 2008 – Un nouveau parti politique provincial et une nouvelle idéologie prendront naissance d‘ici quelques semaines, soit dès que le processus d‘autorisation sera terminé. Sous le nom du Parti Durable du Québec et de l‘idéologie du Néorégionalisme, le parti fondé par des jeunes universitaires originaires de la région du Lac Saint-Jean, aura pour mission de défendre les intérêts de la population régionale.
Dirigé par Sébastien Girard, étudiant au baccalauréat en Agroalimentaire à l‘Université Laval, le parti Durable du Québec a cumulé plus de 100 membres et a soumis sa demande d‘autorisation au Directeur général des élections.
Ce nouveau parti prendra donc la défense de la région en soutenant les problèmes régionaux : La migration des jeunes et la création de coopératives de solidarité dans la foresterie et l‘agroalimentaire seront les priorités misent de l‘avant. De plus, le parti proposera les opportunités et les solutions disponibles pour le Saguenay – Lac Saint-Jean concernant les biocarburants. Il tentera ultimement de conceptualiser la région pour devenir la destination touristique durable au monde.
Soutenu par une équipe uniquement constituée par des gens provenant de la région, c‘est dans la circonscription de Roberval que le chef, Sébastien Girard, représentera le Parti Durable du Québec aux prochaines élections provinciales.
Le parti déposera son programme régional lors de sa conférence de presse dans quelques semaines. D‘ici là , il est possible de consulter un document intitulé « microprogramme », sur la page d‘accueil du site Internet à l‘adresse suivante : www.partidurable.org .
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