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Le Québec politique un 3 septembre
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3 septembre 1992: Le premier ministre du Canada, Brian Mulroney (CON), annonce la tenue d’un référendum pancanadien sur l’Entente de Charlottetown le 26 octobre suivant. Ce référendum sera tenu au Québec sous la juridiction de la Loi québécoise sur la consultation populaire.
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3 septembre 1992: Le député de Drummond, Jean-Guy St-Roch (LIB), quitte le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec afin de siéger comme député indépendant.
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3 septembre 1964: Le député de Montréal-Outremont et ministre des Affaires culturelles, Georges-Émile Lapalme (LIB), démissionne comme ministre.
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3 septembre 1856: Le député de Rouville, Joseph-Napoléon Poulin (BLE), démissionne comme député afin de présenter sa candidature comme conseiller législatif dans la division de Rougemont.
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16 juillet 1952: 24e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
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16 juillet 1952: Le député de Montréal-Outremont, Henri Groulx (LIB), décède en fonction alors qu’il venait tout juste d’être réélu.
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16 juillet 1874: Dévoilement du «scandale des Tanneries» à la suite de l’approbation par le Conseil des ministres de l’échange d’un terrain du gouvernement situé au village des Tanneries, près de Montréal, avec un terrain d’un particulier, la ferme Leduc, qui serait de valeur beaucoup moindre. Cette transaction deviendra un objet de scandale et entraînera la démission graduelle des ministres et par la suite du premier ministre du Québec et député de Deux-Montagnes, Gédéon Ouimet (CON).
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16 juillet 1825: Le conseiller exécutif et conseiller exécutif Jacob Mountain (BUR), Lord évêque de Québec, décède en fonction.
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16 juillet 1812: Ouverture de la 3e session du 7e Parlement du Bas-Canada.
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9 juillet 1953: Élections partielles dans Matapédia, Montréal-Outremont et Portneuf, remportées par J.-Clovis Gagnon (UN), Georges-Émile Lapalme (LIB), chef du Parti libéral, et J.-A.-Rosaire Chalifour (UN).
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9 juillet 1920: À la suite de la démission du député de Portneuf, Lomer Gouin (LIB), comme premier ministre la veille, le député de Montmorency, Louis-Alexandre Taschereau (LIB) est assermenté premier ministre du Québec.
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9 juillet 1883: Le député de Trois-Rivières, Sévère Dumoulin (CON), est reconnu coupable par la Cour supérieure de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection générale du 2 décembre 1881. Son élection est annulée et le siège de Trois-Rivières devient vacant.
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9 juillet 1852: Élection partielle dans Deux-Montagnes, remportée par Louis-Joseph Papineau (ROU).
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9 juillet 1838: John Clitherow (n.a.) est nommé au Conseil spécial du Bas-Canada.
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20 juin 1994: Le Parti chevreuil du Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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20 juin 1991: Sanction du projet de loi 150, «Loi sur le processus de détermination de l’avenir politique et constitutionnel du Québec» (L.Q., 1991, c. 34) qui prévoit la tenue d’un référendum sur la souveraineté du Québec en 1992. La loi établit également deux commissions parlementaires, l’une chargée d’étudier toute question concernant l’accession à la souveraineté, l’autre chargée d’examiner toute nouvelle offre de modification constitutionnelle de la part du gouvernement fédéral.
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20 juin 1989: Le Parti unité obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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20 juin 1988: Élections partielles dans Anjou et Roberval, remportées par René-Serge Larouche (LIB) et Gaston Blackburn (LIB).
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20 juin 1983: Élections partielles dans Charlesbourg, Saguenay et Saint-Jacques, remportées par Marc-Yvan Côté (LIB), Ghislain Maltais (LIB) et Serge Champagne (LIB).
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20 juin 1969: Le député de Vaudreuil-Soulanges et ex-ministre, Paul Gérin-Lajoie (LIB), démissionne comme député.
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20 juin 1957: Le député de Montréal–Saint-Louis, David Rochon (LIB), et le député de Montréal-Verdun, Lionel-Alfred Ross (LIB), quittent le groupe parlementaire du Parti libéral pour siéger comme députés indépendants.
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20 juin 1956: 25e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
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20 juin 1936: Fondation de l’Union nationale lors de la réunion du groupe parlementaire de l’opposition (Parti conservateur et Action libérale nationale). 35 députés sur 42 votent en faveur de la fusion des 2 partis.
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20 juin 1924: Le député de Saint-Maurice, Arthur Ricard (LIB), décède en fonction lors d’un accident d’automobile.
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20 juin 1905: Élection partielle dans Yamaska, remportée sans opposition par Guillaume-Édouard Ouellet (LIB).
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20 juin 1882: Le député de Bonaventure, Louis-Joseph Riopel (CON), démissionne comme député à la suite de son élection comme député fédéral.
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20 juin 1862: Élection partielle dans Hochelaga, remportée par Antoine-Aimé Dorion (ROU), secrétaire de la province du Canada dans le gouvernement Macdonald-Sicotte.
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20 juin 1833: Le conseiller législatif Jean Dessaulles (PAT-M) décède en fonction.
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20 mai 1993: Discours sur le budget.
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20 mai 1980: Référendum sur la souveraineté-association. Les résultats sont les suivants:
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Oui: 40,44 %;
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Non: 59,56 %.
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20 mai 1950: À l’issue d’un Congrès à la direction tenu à Québec, le député fédéral Georges-Émile Lapalme (LIB) est élu chef du Parti libéral. Étant donné que Lapalme n’est pas un député, le député de Westmount–Saint-Georges, George C. Marler (LIB), demeurera chef parlementaire jusqu’à l’élection générale suivante.
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20 mai 1922: Le député de Rouville, Joseph-Edmond Robert (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme agent au Bureau provincial de l’immigration.
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20 mai 1905: Prorogation de la 1re session du 11e Parlement du Québec.
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20 mai 1892: Discours sur le budget.
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20 mai 1881: Le député de Verchères, Achille Larose (LIB), est reconnu coupable par les tribunaux de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection partielle du 17 juillet 1879. Son élection est annulée et le siège de Verchères devient vacant.
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20 mai 1873: Le député de Beauharnois, George-Étienne Cartier (CON), décède en fonction.
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20 mai 1856: Démission du gouvernement MacNab-Taché dans la province du Canada.
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20 mai 1851: Ouverture de la 4e session du 3e Parlement de la Province du Canada.
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20 mai 1842: Le conseiller législatif Jules-Maurice Quesnel (TOR) décède en fonction.
Étant donné la controverse qui fait rage actuellement concernant la présence ou non d‘un candidat de l‘Action démocratique du Québec dans Charlevoix, nous avons vérifié dans nos archives le sort qui est généralement réservé aux chefs de partis qui tentent de se faire élire comme députés à l‘Assemblée nationale. Pour les besoins de la démonstration, nous nous en sommes tenus aux chefs qui correspondent aux critères suivants:
- Être chef d‘un parti qui est représenté à l‘Assemblée nationale (seule exception: Maurice Bellemare, dont le parti n‘avait pas de député lors de sa nomination comme chef, mais qui a tout de même réussi à faire son entrée en Chambre).
- Ne pas être un député au moment de devenir chef de parti (ce qui élimine à peu près tous les chefs avant 1950).
- Tenter de se faire élire une première fois lors d‘une élection partielle (depuis les années 30, tout chef d‘un parti représenté en Chambre affronte des adversaires des autres partis).
Partis politiques actuels
Parti libéral du Québec
- Georges-Émile Lapalme (devenu chef en 1950): battu lors de l‘élection générale de 1952 dans Joliette, élu lors de l‘élection partielle du 9 juillet 1953 dans Outremont (3 adversaires, dont UN).
- Claude Ryan (devenu chef en 1978): élu lors de l‘élection partielle du 30 avril 1979 dans Argenteuil (3 adversaires, dont PQ et UN).
- Robert Bourassa (redevenu chef en 1983): élu lors de l‘élection partielle du 3 juin 1985 dans Bertrand (6 adversaires, dont PQ), battu lors de l‘élection générale de 1985, puis réélu lors de l‘élection partielle du 20 janvier 1986 dans Saint-Laurent (9 adversaires).
Action démocratique du Québec
- Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Parti québécois
- Lucien Bouchard (devenu chef en 1996): élu lors de l‘élection partielle du 19 février 1996 dans Jonquière (6 adversaires).
- André Boisclair (devenu chef en 2005): élu lors de l‘élection partielle du 14 août 2006 dans Pointe-aux-Trembles (7 adversaires).
- Pauline Marois (devenue chef en 2007): à venir.
Parti égalité
- Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Partis politiques qui sont maintenant disparus
Union nationale
- Maurice Bellemare (devenu chef en 1974): élu lors de l‘élection partielle du 28 août 1974 dans Johnson (3 adversaires, dont LIB et PQ). L‘Union nationale n‘avait aucun siège à l‘Assemblée nationale à ce moment-là .
Parti conservateur
- Joseph-Alfred Mousseau (devenu chef en 1882): élu lors de l‘élection partielle du 26 août 1882 dans Jacques Cartier (1 adversaire de son propre parti!). Fait cocasse: l‘élection a été annulée par les tribunaux et il a dû se faire réélire lors d‘une autre élection partielle le 26 septembre 1883.
Action libérale nationale, Bloc populaire canadien, Ralliement créditiste
- Ne s‘applique pas car aucun de leurs chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Chefs qui ont tenté de faire leur entrée en Chambre lors d‘une élection générale
Nous les mentionnons ici à titre informatif.
- Adélard Godbout (LIB): devenu chef en 1936; député sortant défait en 1936, a refait son entrée en Chambre en 1939.
- Jean Lesage (LIB): devenu chef en 1958; élu une première fois en 1960.
- René Lévesque (PQ): devenu chef en 1968; député sortant défait en 1970, a refait son entrée en Chambre en 1976.
- Rodrigue Biron (UN): devenu chef en 1976; élu une première fois la même année.
- Jacques Parizeau (PQ): devenu chef en 1988; réélu en 1989.
- Mario Dumont (ADQ): devenu chef en 1994; élu une première fois la même année.
- Jean Charest (LIB): devenu chef en 1998; élu une première fois la même année.
En fin de compte, si Pauline Marois veut faire une entrée rapide à l‘Assemblée nationale, elle peut mettre une croix sur Pointe-aux-Trembles. Radio-Canada et Cyberpresse annoncent en « primeur » que le député de Pointe-aux-Trembles ne semble pas pressé de se faire une idée sur son avenir politique, et sa prédécesseure envisagerait un retour dans l‘arène politique. Il faut croire que le camelot s‘est perdu en chemin entre l‘arrondissement Pointe-aux-Trembles et la Maison de Radio-Canada.
Appel à tous: à part Claude Ryan et Georges-Émile Lapalme, quelqu‘un connaît un chef de parti qui reste député après que son successeur ait été élu?
Radio-Canada.ca Mise à jour le mardi 3 juillet 2007 à 14 h 58
Parti québécois
Boisclair refait surface
L‘ex-chef du Parti québécois André Boisclair est sorti de son mutisme, mardi matin, pour dire qu‘il n‘avait encore pris aucune décision quant à son avenir politique.
Interrogé par les médias, à la suite d‘une conférence de presse sur la création d‘une nouvelle plage dans l‘est de Montréal, le député de Pointe-aux-Trembles a dit qu‘il avait beaucoup de plaisir à faire son travail de député, et qu‘il avait toujours la même passion pour les dossiers environnementaux.
C‘était la première fois que M. Boisclair prenait la parole en public depuis qu‘il a remis sa démission comme chef du PQ, le 8 mai dernier.
Il a ajouté qu‘il s‘accordait quelque temps de réflexion pour voir comment il allait organiser sa vie personnelle et politique.
Quand on lui a demandé si des choses allaient changer d‘ici deux mois, il a répondu que les vacances d‘été étaient pour tout le monde et qu‘il prendrait le temps d‘en profiter.
« Je ne subis aucune requête, je n‘ai aucune amertume par rapport à la dernière campagne électorale, je regarde l‘avenir avec sérénité », a-t-il dit.
Il a tenu à préciser qu‘il avait parlé à Pauline Marois, qui lui a succédé sans débat à la tête du PQ, et qu‘elle pouvait compter sur lui.
Circonscription convoitée
Même s‘il affirme qu‘il n‘a aucune pression pour quitter son poste à l‘Assemblée nationale, sa circonscription est quand même convoitée.
« J’ai reçu un coup de fil de [Nicole] Léger, qui se dit intéressée d‘être candidate dans Pointe-aux-Trembles. Elle s‘enquérait de ma situation. Je laisserai le soin aux militants du Parti québécois de voir pour la suite des choses, mais pour le moment, je suis là et je m’acquitte de mes responsabilités et j’ai un mandat très clair ».
Nicole Léger avait été élue députée du Parti québécois dans Pointe-aux-Trembles à l‘élection partielle du 9 décembre 1996 et réélue aux élections générales de 1998 et de 2003. Elle était très proche de Pauline Marois, qu‘elle avait d‘ailleurs appuyée lors de la course à la succession de Bernard Landry. Elle a décidé de quitter son poste pour laisser la place à André Boisclair.
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