Côté blogue

Vox pop

    Pas de vox pop pour le moment.
Recherche personnalisée

Catégories

Mots-clés

Blogoliste

Accueil » Articles taggés‘Anglo-Québécois’

Et de 16…

Logo d‘Affiliation QuébecLe quotidien montréalais The Gazette consacre aujourd‘hui un article à Affiliation Québec(1), parti politique créé en mai 2007 et qui vient tout juste d‘obtenir le statut de parti politique autorisé par le directeur général des élections.

Le statut a été officialisé par le DGE le 15 janvier dernier, faisant ainsi d‘Affiliation Québec le 16e parti politique autorisé au Québec. Son chef est M. Allen Nutik, entrepreneur.

Pour de plus amples renseignements sur ce parti politique axé sur les droits linguistiques de la minorité anglo-québécoise et le maintien du Québec au sein de la fédération canadienne, le site web est disponible au www.affiliationquebec.ca.
Poursuivez la lecture de «Et de 16…»→
Notes:

  1. Sur son site web, le parti est désigné sous le nom «AffiliationQuebec», mais dans la liste des partis politiques autorisés du DGE, c‘est écrit «Affiliation Québec». ()

Bâtir sur les ruines du Parti égalité?

La Gazette de Montréal nous apprend aujourd‘hui la tenue ce week-end de l‘assemblée de fondation d‘Affiliation Québec, un parti politique voué à la défense des « Canadiens loyaux » habitant la grande région métropolitaine de Montréal. Le site web du regroupement peut être consulté à l‘adresse www.affiliationquebec.ca. La plate-forme proposée présente de nombreuses similitudes avec celle du Parti égalité et est largement axée sur des enjeux tels que les droits linguistiques de la minorité anglo-québécoise et le maintien du Québec au sein de la fédération canadienne.

Bien que toujours existant sur papier, le Parti égalité n‘a pas aligné un seul candidat lors de la dernière élection générale. De même, son ancien site web a été abandonné il y a près d‘un an. Or, dans la lignée du dernier remaniement ministériel, où plusieurs ministres anglophones avaient été démis de leurs fonctions, plusieurs voix s‘étaient élevées afin de recréer un parti centré sur les intérêts de la communauté anglophone, notamment l‘ancien chef du Parti égalité et ex-député de D‘Arcy-McGee (1989-1994), M. Robert Libman, dans une lettre ouverte publiée dans The Gazette le 29 avril dernier (A federalist, minority-rights party could make inroads in Quebec, accès réservé aux abonnés).

Enfin, vérification faite, Affiliation Québec ne figure pas sur la liste des dénominations réservées pour les partis politiques provinciaux administrée par le Directeur général des élections (la dernière mise à jour affichée date du 27 avril). Si le regroupement devait réunir les conditions nécessaires pour obtenir le statut de parti politique autorisé, il deviendrait le 14e parti autorisé au Québec. Poursuivez la lecture de «Bâtir sur les ruines du Parti égalité?»→

Comportements électoraux: des données de Léger Marketing

Radio-Canada a obtenu copie de résultats de sondages réalisés par Léger Marketing dans le cadre de la dernière élection générale. Selon les informations recueillies par la SRC, les observations qu‘on avait pu faire le lendemain du scrutin en mettant en parallèle les résultats électoraux et la composition socio-linguistique des circonscriptions, soit une contre performance du Parti libéral du Québec dans les comtés où l‘électorat francophone est prédominant, seraient fondées.

Vérification faite, les données dont il est fait mention dans le reportage de Radio-Canada ne sont pas disponibles sur le site de Léger Marketing. Nous ne savons pas s‘ils ont l‘intention de les rendre publiques.

Radio-Canada

Mise à jour le mardi 24 avril 2007 à 17 h 30
Exclusif

Parti libéral du Québec

Le parti des Anglais?

Selon des chiffres de Léger Marketing obtenu par Radio-Canada, plus de 75 % des francophones ont boudé le Parti libéral (PLQ) aux élections provinciales du 26 mars dernier.

« 24 % des votes francophones, c‘est le plus faible taux d‘appui, pour le Parti libéral, depuis la Confédération », dit Jean-Marc Léger, président de Léger Marketing.

En 2003, le Parti libéral avait pris le pouvoir avec l‘appui de 40 % des francophones. Il s‘agit d‘une glissade de 16 points en quatre ans.

« Dans les 50 comtés les plus francophones du Québec, le Parti libéral n‘a réussi qu‘à élire un seul député, soit Claude Béchard, dans Kamouraska-Témiscouata », précise M. Léger.

Le président du Parti libéral, Marc-André Blanchard, a reçu le message des électeurs. Il croit que son organisation passera à travers de cette crise. « Le parti est vivant partout au Québec. Il est fort. C‘est un parti qui a la capacité de se renouveler », dit-il.

Pour John Parisella, ancien chef de cabinet de Robert Bourassa, le parti doit changer. « Les francophones n‘ont pas abandonné le PLQ. Mais est-ce que le parti joue seulement un rôle d‘organisation et de collecte de fonds? Ne doit-il pas jouer davantage un rôle de brasseur d‘idées? »

Ces trois dernières années, les francophones insatisfaits du gouvernement libéral se sont maintenus autour de 70 %. Le Parti libéral du Québec est-il donc devenu le parti des Anglais?

Le PLQ est le seul parti qui fait un effort pour aller courtiser le vote anglophone. – Marc-André Blanchard, président du PLQ

« Les vieilles étiquettes, comme fédéraliste-souverainiste, comme peut-être même anglophones, allophones, francophones, sont des paramètres du passé. Je pense que les résultats le démontrent », défend Marc-André Blanchard, président du PLQ.

« Où est le scandale d‘avoir une population qui supporte un parti? » rétorque pour sa part John Parisella.

Pendant ce temps, les anglophones sont en colère. En réduisant leur présence au Conseil des ministres, ils ont l‘impression que le PLQ tient leur appui pour acquis. L‘époque où les libéraux Robert Bourassa et Jean Lesage étaient capables à la fois de rejoindre les nationalistes québécois et les anglophones semble bien loin.