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7 octobre 1995: Dans l’éventualité d’une victoire du «Oui» lors du référendum du 30 octobre suivant, le député fédéral Lucien Bouchard est nommé négociateur en chef du Québec (avec le Canada) par le député de L’Assomption et premier ministre du Québec, Jacques Parizeau (PQ).
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7 octobre 1969: Le député de Montmorency, Gaston Tremblay (ind.), joint le Ralliement créditiste.
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7 octobre 1936: Le député de Saint-Hyacinthe, Télesphore-Damien «T.-D.» Bouchard (LIB), devient chef de l’Opposition officielle à l’Assemblée législative du Québec en raison de la défaite du chef du Parti libéral, Joseph-Adélard Godbout (LIB), dans sa propre circonscription lors de l’élection générale de 1936.
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7 octobre 1936: Ouverture de la 1re session du 20e Parlement du Québec.
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7 octobre 1905: Élection partielle dans Montréal Division No. 4, remportée sans opposition par George Washington Stephens Jr. (LIB).
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7 octobre 1873: William Hoste Webb (CON) est nommé conseiller législatif de Wellington.
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7 octobre 1862: Élection législative dans la division De Lorimier, remportée par Jacques-Olivier Bureau (ROU).
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7 octobre 1833: Élection partielle dans Québec, remportée par Louis-Théodore Besserer (PAT).
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3 octobre 1985: À la suite de sa victoire à la course à la direction du Parti québécois le 29 septembre 1985, le député d’Anjou, Pierre Marc Johnson (PQ), est assermenté premier ministre du Québec.
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3 octobre 1978: Première télédiffusion des débats de l’Assemblée nationale.
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3 octobre 1973: Le député de Saint-Sauveur, Armand Bois (ind.), réintègre le groupe parlementaire du Ralliement créditiste après avoir retiré ses déclarations de février 1973 concernant le chef Yvon Dupuis.
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3 octobre 1940: Le député de Mégantic, Louis Houde (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme juge.
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3 octobre 1908: Hector Champagne (LIB) est nommé conseiller législatif de Mille-Isles.
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3 octobre 1902: Élections partielles dans Soulanges et Stanstead, remportées par Arcade-Momer Bissonnette (CON) et George Henry Saint-Pierre (CON).
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3 octobre 1900: À la suite du décès de Félix-Gabriel Marchand (LIB) 9 jours plus tôt, le député de St. Sauveur, Simon-Napoléon Parent (LIB) est assermenté premier ministre du Québec.
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3 octobre 1881: Le député de Richelieu, Michel Mathieu (CON), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme juge.
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3 octobre 1874: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée sans opposition par Henri-Gédéon Mailhiot (CON), commissaire des Terres de la Couronne dans le gouvernement Boucher de Boucherville.
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3 octobre 1860: Le député de Vaudreuil, Robert Unwin Harwood (CON), démissionne comme député afin de présenter sa candidature comme conseiller législatif.
Le Québec politique un 2 septembre
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2 septembre 1980: Le député de Rouyn-Noranda et ex-chef créditiste, Camil Samson (CS), annonce qu’il joint le groupe parlementaire du Parti libéral du Quèbec.
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2 septembre 1830: Dissolution du 13e Parlement du Bas-Canada à la suite du décès du roi George IV le 26 juin 1830.
Le Québec politique un 11 août
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11 août 2010: Remaniement ministériel au sein du gouvernement Charest (LIB).
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11 août 1992: Le député de Westmount, Richard Holden (ind.), joint le groupe parlementaire du Parti québécois après avoir quitte les rangs du Parti égalité un an plus tôt.
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11 août 1989: Le Parti 51 obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
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11 août 1972: Le député de Rouyn-Noranda, Camil Samson (ind.), le député de Mégantic, Bernard Dumont (ind.), et le député d’Abitibi-Ouest, Aurèle Audet (ind.), réintègrent le groupe parlementaire du Ralliement créditiste.
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11 août 1926: Le député de Témiscouata, Jules Langlais (CON), décède en fonction.
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11 août 1854: Sanction royale d’un projet de loi du Parlement britannique qui donne au Parlement de la province du Canada le pouvoir de modifier la constitution de son Conseil législatif.
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11 août 1814: Le conseiller législatif et membre du Conseil exécutif du Bas-Canada, Paul-Roch de Saint-Ours (BUR), décède en fonction.
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11 août 1803: Prorogation de la 4e session du 3e Parlement du Bas-Canada.
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22 mars 2001: Le premier ministre du Québec et député de Verchères, Bernard Landry (PQ), annonce la création de la Commission sur le déséquilibre fiscal, chargée d’étudier les causes fondamentales du déséquilibre fiscal entre le gouvernement fédéral et le Québec. La présidence de la commission est confiée à Yves Séguin.
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22 mars 2001: Ouverture de la 2e session du 36e Parlement du Québec.
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22 mars 1989: Congrès de fondation du Parti égalité (Equality Party), rassemblant des dissidents libéraux anglophones opposés à la Loi 178 du Gouvernement Bourassa (LIB) sur la langue d’affichage.
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22 mars 1970: À l’issue d’un congrès à la direction, Camil Samson est élu chef du Ralliement créditiste.
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22 mars 1928: Prorogation de la 1re session du 17e Parlement du Québec.
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22 mars 1904: Ouverture de la 4e session du 10e Parlement du Québec.
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22 mars 1878: Dissolution du 3e Parlement du Québec.
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22 mars 1849: Le député de Sherbrooke, Samuel Brooks (TOR), décède en fonction.
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22 mars 1828: Le conseiller législatif Ignace-Michel-Louis-Antoine d’Irumberry de Salaberry (BUR) décède en fonction.
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22 mars 1825: Prorogation de la 1re session du 12e Parlement du Bas-Canada.
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22 mars 1823: Prorogation de la 3re session du 11e Parlement du Bas-Canada.
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22 mars 1817: Prorogation de la 1re session du 9e Parlement du Bas-Canada.
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22 mars 1814: Dissolution du 7e Parlement du Bas-Canada.
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22 mars 1802: Le député d’Effingham, Charles-Jean-Baptiste Bouc (CAN), est expulsé de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour une quatrième fois en deux ans à la suite d’une condamnation criminelle pour fraude en 1799. Le siège d’Effingham devient vacant.
La politique québécoise un 19 mars
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19 mars 2009: Discours sur le budget.
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19 mars 1992: Ouverture de la 2e session du 34e Parlement du Québec.
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19 mars 1988: L’ex-député et ex-ministre Jacques Parizeau (PQ) est élu, sans opposition, chef du Parti Québécois. Il promet que le Parti fera la promotion de la souveraineté «avant, pendant et après les élections».
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19 mars 1975: Le député de Taillon, Guy Leduc (LIB), quitte le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec afin de siéger comme député indépendant.
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19 mars 1972: Le député de Rouyn-Noranda et ex-chef du Ralliement créditiste, Camil Samson (ind.), se fait plébisciter comme chef d’un nouveau groupe parlementaire créditiste à l’Assemblée nationale. Le groupe, composé du député d’Abitibi-Ouest, Aurèle Audet (CS), et du député de Mégantic, Bernard Dumont (CS), demandera à être reconnu sous l’étiquette du «Ralliement créditiste du Québec enregistré» le 21 mars, ce qui lui sera refusé.
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19 mars 1921: Prorogation de la 2e session du 15e Parlement du Québec.
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19 mars 1908: Discours sur le budget.
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19 mars 1877: Élection partielle dans Kamouraska, remportée par Joseph Dupont (LIB).
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19 mars 1833: La Chambre d’assemblée du Bas-Canada adopte des résolutions dénonçant l’ex-député de Gaspé, Robert Christie (BUR), qui, après cinq expulsions de la Chambre d’assemblée entre 1827 et 1832, a proposé de détacher du Bas-Canada le district de Gaspé afin de le rattacher au Nouveau-Brunswick.
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19 mars 1827: Le conseiller législatif et conseiller exécutif Olivier Perrault (BUR) décède en fonction.
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19 mars 1819: Élection partielle dans Saint-Maurice, remportée par Pierre Bureau (CAN).
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19 mars 1810: Les trois propriétaires du journal «Le Canadien», soit le député de Québec (Basse-Ville), Pierre-Stanislas Bédard (CAN), le député de Dorchester et de Leinster, Jean-Thomas Taschereau (CAN), et François Blanchet, sont arrêtés par le gouverneur britannique James Craig pour «pratiques séditieuses» dans la foulée de la fermeture du journal le 17 mars.
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16 mars 2004: Le député de Mégantic-Compton, Daniel Bouchard (LIB), quitte le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec afin de siéger comme député indépendant.
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16 mars 1979: Le député de Prévost et vice-président de l’Assemblée nationale du Québec, Jean-Guy Cardinal (PQ), décède en fonction.
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16 mars 1976: Ouverture de la 4e session du 30e Parlement du Québec.
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16 mars 1972: Le député de Rouyn-Noranda et ex-chef du Ralliement créditiste, Camil Samson (CS), est expulsé du groupe parlementaire du Ralliement créditiste pour avoir dénigré certains de ses collègues et de ne pas avoir participé aux réunions du parti. Il siégera comme député indépendant jusqu’en août 1972.
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16 mars 1967: Discours sur le budget.
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16 mars 1961: Le député de L’Assomption, Victor-Stanislas Chartrand (UN), démissionne comme député.
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16 mars 1950: Discours sur le budget.
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16 mars 1916: Prorogation de la 4e session du 13e Parlement du Québec.
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16 mars 1861: Ouverture de la 4e session du 6e Parlement de la Province du Canada.
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16 mars 1857: Les conseillers législatifs René-Édouard Caron (ind.) et Louis Méthot (ind.) perdent leur siège pour s’être absentés du Conseil législatif de la Province du Canada pendant deux sessions consécutives sans avoir obtenu la permission de Sa Majesté ou du gouverneur.
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16 mars 1857: Le député de la cité de Québec, Jean Blanchet (BLE), démissionne comme député.
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16 mars 1826: L’élection du député de Hampshire, John Cannon (PAT), est invalidée par la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour cause de corruption électorale. Le siège de Hampshire devient vacant.
La politique québécoise un 21 février
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21 février 2007: Dissolution du 37e Parlement du québec et émission des brefs d’élection de la 38e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec, laquelle aura lieu le 26 mars 2007.
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21 février 1996: Le député de Bertrand, Robert Thérien (LIB), est reconnu coupable par la Cour du Québec de manœuvre électorale frauduleuse lors de l’élection générale du 12 septembre 1994. Son élection est annulée, mais M. Thérien portera la cause en appel.
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21 février 1994: Élection partielle dans Bonaventure, remportée par Marcel Landry (PQ).
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21 février 1978: Ouverture de la 3e session du 31e Parlement du Québec.
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21 février 1973: Le député de Saint-Sauveur, Armand Bois (CS), est expulsé du Ralliement créditiste après avoir déclaré que des membres de la pègre montréalaise ont été aperçus dans l’entourage du nouveau chef Yvon Dupuis (CS). M. Bois siégera comme député indépendant jusqu’en octobre 1973.
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21 février 1966: Décès en fonction du lieutenant-gouverneur du Québec, Paul Comtois, au cours de l’incendie de sa résidence du Bois-de-Coulonge.
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21 février 1958: Prorogation de la 2e session du 25e Parlement du Québec.
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21 février 1957: Prorogation de la 1re session du 25e Parlement du Québec.
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21 février 1890: Discours sur le budget.
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21 février 1860: Élection partielle dans Terrebonne, remportée par Louis-Siméon Morin (BLE), solliciteur général du Bas-Canada dans le gouvernement Macdonald-Cartier.
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21 février 1835: Ouverture de la 1re session du 15e Parlement du Bas-Canada. La Chambre d’assemblée siège pour la première fois dans la salle des séances du nouvel Hôtel du Parlement.
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21 février 1834: La Chambre d’assemblée du Bas-Canada adopte, par 56 voix contre 21, les Quatre-Vingt-Douze résolutions, rédigées par le député de Montréal (quartier ouest) et orateur de la Chambre d’assemblée, Louis-Joseph Papineau (PAT), le député de Montmorency, Elzéar Bédard (PAT), et le député de Bellechasse, Augustin-Norbert Morin (PAT). On y demande entre autres l’élection des membres du Conseil législatif et du Conseil exécutif, jusque là nommés par le gouverneur, et l’application du principe de la responsabilité ministérielle.
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21 février 1812: Ouverture de la 2e session du 7e Parlement du Bas-Canada.
La politique québécoise un 13 février
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13 février 2006: Le Directeur général des élections autorise le changement de nom de l’Union des forces progressistes pour celui de Québec solidaire à la suite de la fusion du parti avec le mouvement Option citoyenne.
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13 février 1988: Le député de Saint-Louis, Roma Hains (LIB), quitte le groupe parlementaire du Parti libéral du Québec afin de siéger comme député indépendant à la suite d’accusations de fraude, de vol et d’abus de confiance. Il sera acquitté en mars 1989.
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13 février 1972: Le député de Rouyn-Noranda et chef du Ralliement créditiste, Camil Samson (CS), démissionne comme chef du Parti. Le député de Saint-Sauveur, Armand Bois (CS), sera nommé chef intérimaire le 21 février 1972.
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13 février 1952: Le député de Huntingdon, John Gillies Rennie (UN), décède en fonction.
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13 février 1946: Ouverture de la 2e session du 22e Parlement du Québec.
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13 février 1902: Ouverture de la 2e session du 10e Parlement du Québec.
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13 février 1902: Le député de Lotbinière, Napoléon Lemay (CON), quitte le groupe parlementaire du Parti conservateur pour joindre celui du Parti libéral.
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13 février 1880: Le député de Chicoutimi et Saguenay, William Evan Price (CON), démissionne comme député.
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13 février 1841: Nomination des membres du premier gouvernement de la Province du Canada, le gouvernement Draper-Ogden, dirigé par le député de Russell et procureur général du Haut-Canada, William Henry Draper (TOR), et le député de Trois-Rivières et procureur général du Bas-Canada, Richard Ogden (TOR).
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13 février 1837: Le député de Lachenaie, Jean-Marie Rochon (PAT), décède en fonction.
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13 février 1823: Le conseiller législatif Pierre-Ignace Aubert de Gaspé (n.a.) décède en fonction.
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13 février 1805: Élection partielle dans Bedford, remportée par William Sturge Moore (BUR).
La politique québécoise un 25 janvier
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25 janvier 1991: (25 au 27 janvier) 11e Congrès national du Parti québécois sous le thème «Parti pour la souveraineté».
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25 janvier 1985: Le député de Bourget et ex-ministre, Camille Laurin (PQ), démissionne comme député.
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25 janvier 1970: L’aile québécoise du Ralliement créditiste fédéral, le Ralliement créditiste du Québec, se dote de structures autonomes et décide de participer à la prochaine élection générale.
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25 janvier 1966: Ouverture de la 6e session du 27e Parlement du Québec.
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25 janvier 1957: Fondation de l’Alliance laurentienne, mouvement indépendantiste, par Raymond Barbeau.
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25 janvier 1927: Discours sur le budget.
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25 janvier 1912: Discours sur le budget.
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25 janvier 1887: À la suite de la démission du conseiller législatif de Shawinigan, John Jones Ross (CON), comme premier ministre, le député de Montcalm, Louis-Olivier Taillon (CON), est assermenté premier ministre du Québec. Il ne demeurera en fonction que pendant 4 jours.
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25 janvier 1876: Le député de Sherbrooke et trésorier de la province, Joseph Gibb Robertson (CON), démissionne comme ministre en raison d’un désaccord avec le premier ministre du Québec, Charles-Eugène Boucher de Boucherville (CON), au sujet de la politique ferroviaire.
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25 janvier 1872: Assemblée de fondation de la première mouture du Parti national. Honoré Mercier (père) est élu secrétaire du parti.
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25 janvier 1793: Élection partielle dans Leinster, remportée par George McBeath (BUR).
La politique québécoise un 1er janvier
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Janvier 1862: Le député de Brome, Moses Sweet (CON), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme maître de poste à Warden.
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1er janvier 1980: Le parti Les Démocrates, dirigé par le député de Rouyn-Noranda, Camil Samson (CS), change son nom pour Parti démocrate créditiste.
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1er janvier 1943: Le député de Rimouski, Louis-Joseph Moreault (LIB), décède en fonction.
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1er janvier 1941: Entrée en vigueur de la «Loi accordant aux femmes le droit de vote et d’éligibilité» (S.Q., 1940 (4 Geo. VI), c. 7), qui redonne aux femmes le droit de vote qu’elles avaient perdu en 1849.
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1er janvier 1924: Le lieutenant-gouverneur du Québec, Louis-Philippe Brodeur, décède en fonction.
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1er janvier 1842: Le député de Bellechasse, Augustin-Guillaume Ruel (PAT), le député de Rouville, Melchior-Alphonse d’Irumberry de Salaberry (TOR), et le député de Leinster, Jean-Moïse Raymond (PAT), démissionnent comme députés à la suite de leur nomination comme registrateurs des districts de Rimouski, de Richelieu et de Leinster respectivement.
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1er janvier 1832: Le député de Richelieu, François-Roch de Saint-Ours (ind.), démissionne comme député à la suite de sa nomination au Conseil législatif du Bas-Canada.
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1er janvier 1832: Le conseiller législatif Michel-Eustache-Gaspard-Alain Chartier de Lotbinière (ind.), ex-président de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada, décède en fonction.
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Décembre 1812: Élection partielle dans William Henry, remportée par Jacob Pozer (n.a.).
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1er décembre 1981: L’Assemblée nationale adopte une motion par laquelle elle exprime son désaccord à l’accord constitutionnel survenu lors de la «Nuit des longs couteaux» (4-5 novembre 1981). Les deux chefs de parti en chambre, René Lévesque (PQ) et Claude Ryan (LIB) votent en faveur de la motion.
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1er décembre 1974: L’ex-député et ex-chef du Ralliement créditiste, Armand Bois (CS), annonce la création du Parti réformateur.
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1er décembre 1966: Ouverture de la 1re session du 28e Parlement du Québec.
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1er décembre 1897: Le député de Yamaska, Victor Gladu (LIB), décède en fonction.
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1er décembre 1876: Discours sur le budget.
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15 novembre 2007: Le député de Pointe-aux-Trembles, ex-chef du Parti québécois et ex-ministre, André Boisclair (PQ), démissionne officiellement comme député.
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15 novembre 2006: Le député de Borduas et ex-ministre, Jean-Pierre Charbonneau (PQ), et la députée de Chambly, Diane Legault (LIB), démissionnent comme députés.
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15 novembre 2005: À l’issue d’un vote au suffrage universel des adhérents, André Boisclair (PQ), ex-député et ex-ministre, est élu chef du Parti québécois.
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15 novembre 1976: 31e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
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15 novembre 1974: (15 au 17 novembre) 5e Congrès national du Parti québécois sous le thème «Le Québec, ça vaut le coup». À l’instigation de Claude Morin, la notion d’étapisme, faisant du référendum une modalité d’accession à la souveraineté, est intégrée au programme du Parti.
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15 novembre 1972: Élection partielle dans Gatineau, remportée par Michel Gratton (LIB).
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15 novembre 1900: Émission des brefs de la 10e élection générale à l’Assemblée législative du Québec.
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15 novembre 1843: Le député de Gaspé, Robert Christie (BUR), est expulsé pour une cinquième fois de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour avoir provoqué, en 1827, le non-renouvellement de la commission de magistrat de plusieurs députés opposés au gouverneur George Ramsay. Le siège de Gaspé devient vacant.
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15 novembre 1833: Ouverture de la 3e session du 14e Parlement du Bas-Canada.
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15 novembre 1832: Ouverture de la 2e session du 14e Parlement du Bas-Canada.
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15 novembre 1832: Le conseiller législatif John Fraser (Northumberland) (TOR) démissionne comme membre du Conseil législatif de la province du Canada.
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15 novembre 1832: Le député de Bonaventure, John Gosset (n.a.), démissionne comme député.
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15 novembre 1831: Le député de Gaspé, Robert Christie (BUR), est expulsé pour une quatrième fois de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada pour avoir provoqué, en 1827, le non-renouvellement de la commission de magistrat de plusieurs députés opposés au gouverneur George Ramsay. Le siège de Gaspé devient vacant.
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12 novembre 1978: Le Ralliement créditiste est sabordé. Son chef, Camil Samson (CS), fonde le parti «Les Démocrates» avec l’ex-député fédéral Pierre Sévigny.
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12 novembre 1969: Le député de Rouyn-Noranda, Antonio Flamand (UN), quitte le groupe parlementaire de l’Union nationale afin de siéger comme député indépendant en protestation contre la position de son parti dans le dossier de la Loi 63.
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12 novembre 1952: Ouverture de la 1re session du 24e Parlement du Québec.
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12 novembre 1936: Sanction de la «Loi électorale de Québec» (S.Q., 1936, sess. 2 (1 Ed. VIII, 2e sess.), c. 8), qui abolit totalement le cens électoral. La «Loi abrogeant la loi 22 George V, chapitre 20 communément appelée « Loi Dillon »» (S.Q., 1936, sess. 2 (1 Ed. VIII, 2e sess.), c.9) est sanctionnée le même jour.
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12 novembre 1936: Prorogation de la 1re session du 20e Parlement du Québec.
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12 novembre 1917: Élections partielles dans Brome et Montcalm, remportées sans opposition par William Robert Oliver (LIB) et Joseph-Ferdinand Daniel (LIB).
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12 novembre 1909: Élections partielles dans Chambly, Montréal division No. 2 et St-Sauveur, remportées par Eugène Merrill Lesieur Desaulniers (LIB), Clément Robillard (LIB) et Joseph-Alphonse Langlois (OUV).
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12 novembre 1852: Le député de la ville de Sherbrooke, Edward Short (MOD), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme juge de la Cour supérieure du Bas-Canada.
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12 novembre 1851: Le député de Québec (cité), Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (REF), est nommé Solliciteur général du Bas-Canada, sans toutefois siéger au Conseil exécutif de la province du Canada.
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12 novembre 1844: Retour des brefs d’élection de la 2e élection générale à l’Assemblée législative de la Province du Canada. Les Rouges de Louis-Hippolyte La Fontaine font élire 28 députés sur 42 au Canada-Est (Québec), tandis que les Réformistes de Baldwin ne remportent que 11 sièges sur 42 au Canada-Ouest (Ontario).
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3 novembre 1995: Remaniement ministériel au sein du gouvernement Parizeau (PQ).
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3 novembre 1975: Le député de Beauce-Sud, Fabien Roy (CS), est expulsé du Ralliement créditiste. Il siégera comme député indépendant à partir du 5 novembre 1975.
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3 novembre 1931: Ouverture de la 1re session du 18e Parlement du Québec.
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3 novembre 1892: Élections partielles dans Matane et Trois-Rivières, remportées par Louis-Félix Pinault (LIB) et Télesphore-Eusèbe Normand (CON).
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3 novembre 1878: Le député de St. Hyacinthe et trésorier provincial, Pierre Bachand (LIB), décède en fonction.
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3 novembre 1870: Ouverture de la 4e session du 1er Parlement du Québec.
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3 novembre 1860: Élection législative dans la division d’Inkerman, remportée par John Hamilton (CON).
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3 novembre 1835: Le député de Montréal et de Montréal (Quartier-Ouest) et Orateur de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada, Louis-Joseph Papineau (PAT), démissionne comme député de Montréal.
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3 novembre 1810: Le député de Northumberland, Joseph Drapeau (CAN), décède en fonction.
On apprenait mardi soir dernier que l’ex-député péquiste François Legault aurait approché un certain nombre de députés du Parti libéral du Québec() afin qu’ils joignent sa nouvelle formation politique qui, selon les rumeurs, serait en cours de formation et qui est désignée, pour l’instant, sous le nom de «Force Québec».
Cette nouvelle est un prétexte pour «mettre en ondes» un projet sur lequel nous travaillons depuis quelques temps: faire la liste des députés qui ont «traversé la Chambre» depuis 1867. Nous avions déjà touché le sujet ici, mais nous avons fait une recherche plus poussée depuis.
Nous avons divisé les 19 députés recensés() en 2 catégories: les «transfuges directs» sont ceux qui, techniquement, sont passés directement d’un parti politique à un autre tandis que les «transfuges indirects» sont ceux qui ont fait un passage plus ou moins bref comme députés indépendants avant de joindre un autre parti politique.
Transfuges «directs»
Député |
Circonscription |
De |
À |
Date |
André Riedl |
Iberville |
ADQ |
LIB |
23 octobre 2008 |
Pierre Michel Auger |
Champlain |
ADQ |
LIB |
23 octobre 2008 |
Camil Samson |
Rouyn-Noranda |
CS |
LIB |
11 octobre 1980 |
Claude Dubois |
Huntingdon |
UN |
LIB |
13 septembre 1979 |
Aurèle Lacombe()
|
Montréal-Dorion |
OUV |
OUV-M |
27 septembre 1921 |
Napoléon Lemay |
Lotbinière |
CON |
LIB |
13 février 1902 |
Edmund James Flynn |
Gaspé |
LIB |
CON |
29 octobre 1879 |
Étienne-Théodore Pâquet |
Lévis |
LIB |
CON |
29 octobre 1879 |
Ernest Racicot |
Missisquoi |
LIB |
CON |
29 octobre 1879 |
Louis-Napoléon Fortin |
Montmagny |
LIB |
CON |
29 octobre 1879 |
Alexandre Chauveau |
Rimouski |
LIB |
CON |
29 octobre 1879 |
Transfuges «indirects»
Député |
Circonscription |
De |
En passant par |
Date |
À |
Date |
Yvon Lafrance |
Iberville |
LIB |
ind. |
9 février 1994 |
ADQ |
2 mars 1994 |
Richard B. Holden |
Westmount |
EP |
ind. |
11 octobre 1991 |
PQ |
11 août 1992 |
Rodrigue Biron |
Lotbinière |
UN |
ind. |
3 mars 1980 |
PQ |
11 novembre 1980 |
Fabien Roy |
Beauce-Sud |
CS |
ind. |
3 novembre 1975 |
PNP |
14 décembre 1975 |
Jérôme Choquette |
Outremont |
LIB |
ind. |
26 septembre 1975 |
PNP |
14 décembre 1975 |
Jérôme Proulx |
Saint-Jean |
UN |
ind. |
11 novembre 1969 |
PQ |
26 novembre 1969 |
Gaston Tremblay |
Montmorency |
UN |
ind. |
30 octobre 1968 |
CS |
7 octobre 1969 |
René Lévesque |
Laurier |
LIB |
ind. |
14 octobre 1967 |
PQ |
14 octobre 1968 |
Notes:
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29 octobre 2009: À la suite de l’élection de Gilles Taillon (ADQ) comme chef de l’Action démocratique du Québec le 18 octobre précédent, le député de Shefford, François Bonnardel (ADQ), est nommé chef du deuxième groupe d’opposition.
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29 octobre 1973: 30e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
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29 octobre 1906: Élection partielle dans L’Assomption, remportée sans opposition par Louis-Joseph Gauthier (LIB).
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29 octobre 1903: Élection partielle dans Brome, remportée par John Charles James Sarsfield McCorkill (LIB), trésorier de la Province dans le gouvernement Parent.
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29 octobre 1884: Élection partielle dans Mégantic, remportée par John White (LIB).
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29 octobre 1879: Cinq députés, dont Edmund J. Flynn et Étienne-Théodore Pâquet, quittent les rangs du Parti libéral et joignent les rangs du Parti conservateur, causant ainsi la chute du gouvernement Joly de Lotbinière (LIB) lors d’un vote de non-confiance le même jour.
-
29 octobre 1869: Élection partielle dans Richelieu, remportée par Pierre Gélinas (CON).
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29 octobre 1860: Élection législative dans la division de Bedford, remportée par Asa Belknap Foster (CON).
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29 octobre 1858: Élection législative dans la division d’Alma, remportée par Joseph-Flavien Armand (CON).
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29 octobre 1829: Élection partielle dans York, remportée par William Henry Scott (PAT).
À ceux qui pensent que le crédit social est mort de sa belle mort au Québec depuis la glorieuse époque de Réal Caouette, Camil Samson et du prof Charpentier (et son célèbre dentier), détrompez-vous. Le Parti démocratie chrétienne du Québec et son candidat dans Charlevoix, Paul Biron, semblent s‘être inspirés des thèmes fétiches du crédit social en proposant d‘instaurer une monnaie locale pour « sortir le Québec de sa faillite imminente. »
Ça nous manquait l‘idéologie créditiste, tiens, pour mettre un peu d‘ambiance dans nos campagnes électorales. Poursuivez la lecture de «Réal Caouette, sors de ce corps!»→
Étant donné la controverse qui fait rage actuellement concernant la présence ou non d‘un candidat de l‘Action démocratique du Québec dans Charlevoix, nous avons vérifié dans nos archives le sort qui est généralement réservé aux chefs de partis qui tentent de se faire élire comme députés à l‘Assemblée nationale. Pour les besoins de la démonstration, nous nous en sommes tenus aux chefs qui correspondent aux critères suivants:
- Être chef d‘un parti qui est représenté à l‘Assemblée nationale (seule exception: Maurice Bellemare, dont le parti n‘avait pas de député lors de sa nomination comme chef, mais qui a tout de même réussi à faire son entrée en Chambre).
- Ne pas être un député au moment de devenir chef de parti (ce qui élimine à peu près tous les chefs avant 1950).
- Tenter de se faire élire une première fois lors d‘une élection partielle (depuis les années 30, tout chef d‘un parti représenté en Chambre affronte des adversaires des autres partis).
Partis politiques actuels
Parti libéral du Québec
- Georges-Émile Lapalme (devenu chef en 1950): battu lors de l‘élection générale de 1952 dans Joliette, élu lors de l‘élection partielle du 9 juillet 1953 dans Outremont (3 adversaires, dont UN).
- Claude Ryan (devenu chef en 1978): élu lors de l‘élection partielle du 30 avril 1979 dans Argenteuil (3 adversaires, dont PQ et UN).
- Robert Bourassa (redevenu chef en 1983): élu lors de l‘élection partielle du 3 juin 1985 dans Bertrand (6 adversaires, dont PQ), battu lors de l‘élection générale de 1985, puis réélu lors de l‘élection partielle du 20 janvier 1986 dans Saint-Laurent (9 adversaires).
Action démocratique du Québec
- Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Parti québécois
- Lucien Bouchard (devenu chef en 1996): élu lors de l‘élection partielle du 19 février 1996 dans Jonquière (6 adversaires).
- André Boisclair (devenu chef en 2005): élu lors de l‘élection partielle du 14 août 2006 dans Pointe-aux-Trembles (7 adversaires).
- Pauline Marois (devenue chef en 2007): à venir.
Parti égalité
- Ne s‘applique pas car aucun de ses chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Partis politiques qui sont maintenant disparus
Union nationale
- Maurice Bellemare (devenu chef en 1974): élu lors de l‘élection partielle du 28 août 1974 dans Johnson (3 adversaires, dont LIB et PQ). L‘Union nationale n‘avait aucun siège à l‘Assemblée nationale à ce moment-là .
Parti conservateur
- Joseph-Alfred Mousseau (devenu chef en 1882): élu lors de l‘élection partielle du 26 août 1882 dans Jacques Cartier (1 adversaire de son propre parti!). Fait cocasse: l‘élection a été annulée par les tribunaux et il a dû se faire réélire lors d‘une autre élection partielle le 26 septembre 1883.
Action libérale nationale, Bloc populaire canadien, Ralliement créditiste
- Ne s‘applique pas car aucun de leurs chefs n‘a tenté de faire son entrée en Chambre lors d‘une élection partielle.
Chefs qui ont tenté de faire leur entrée en Chambre lors d‘une élection générale
Nous les mentionnons ici à titre informatif.
- Adélard Godbout (LIB): devenu chef en 1936; député sortant défait en 1936, a refait son entrée en Chambre en 1939.
- Jean Lesage (LIB): devenu chef en 1958; élu une première fois en 1960.
- René Lévesque (PQ): devenu chef en 1968; député sortant défait en 1970, a refait son entrée en Chambre en 1976.
- Rodrigue Biron (UN): devenu chef en 1976; élu une première fois la même année.
- Jacques Parizeau (PQ): devenu chef en 1988; réélu en 1989.
- Mario Dumont (ADQ): devenu chef en 1994; élu une première fois la même année.
- Jean Charest (LIB): devenu chef en 1998; élu une première fois la même année.
Un Parlement multipartite
- Les précédents
- Les règlements
Lorsque la 1re session de la 38e législature de l‘Assemblée nationale débutera le 8 mai prochain, il y aura non seulement un premier gouvernement minoritaire au Québec pour la première fois depuis 1878 mais également, pour la première fois en 37 ans, un troisième groupe parlementaire de plein droit (c‘est-à -dire sans avoir obtenu ce statut à la suite d‘une dérogation au Règlement de l‘Assemblée nationale) au Salon Bleu. On l‘a dit et redit des milliers de fois depuis deux semaines, mais cette situation (gouvernement minoritaire et multipartisme «officiel») est rarissime en contexte québécois et sera une source d‘inconnu et, souhaitons-le, d‘innovation et de progrès pour notre système parlementaire.
Puisqu‘il s‘agit d‘un sujet long à traiter, nous l‘avons divisé en deux parties. Dans la première partie ci-dessous, nous traiterons des précédents en matière de reconnaissance des tiers partis à l‘Assemblée nationale. Puis, dans la seconde partie qui paraîtra demain (probablement), nous parlerons des règles en vigueur lorsqu‘il y a une gouvernement minoritaire et un troisième parti en Chambre.
1- Les précédents
Pour bien saisir ce qui suit, il faut faire la distinction entre un «parti politique» et un «groupe parlementaire». Un parti politique est une
Organisation durable qui vise à conquérir et à exercer le pouvoir en défendant un certain nombre d‘idées définies dans un programme. Les partis politiques se démarquent des groupes de pression ou des autres organisations de la société civile (syndicats, chambres de commerce, corporations professionnelles, etc.) dans la mesure où ils visent explicitement à former le gouvernement et non pas simplement à l‘influencer ou à faire pression sur lui. (!) (source)
Quant à un groupe parlementaire, il s‘agit, d‘après le Règlement de l‘Assemblée nationale, d‘une organisation qui satisfait aux critères suivants énoncés à l‘article 13:
13. Définition – Tout groupe d‘au moins douze députés élus sous la bannière d‘un même parti politique, ou tout groupe de députés élus sous la bannière d‘un parti politique qui a obtenu au moins 20 % des voix aux plus récentes élections générales, constitue un groupe parlementaire.
À l‘exception du Président, les députés n‘appartenant à aucun groupe siègent à titre d‘indépendants.
Selon l‘ouvrage La procédure parlementaire au Québec (PDF, 635 Ko), les groupes parlementaires ne sont formellement reconnus dans les règles de procédure de l‘Assemblée nationale que depuis l‘adoption du présent Règlement de l‘Assemblée nationale en 1984. La version précédente du Règlement de l‘Assemblée nationale (1972-1984) contenait plutôt des dispositions concernant les «partis politiques reconnus». Et avant 1972, il n‘y avait pas de critères précis pour qu‘un tiers parti soit reconnu comme tel en Chambre (au moment d‘écrire ces lignes, nous n‘avions pu mettre la main sur le «Règlement annoté de l‘Assemblée législative» ou «Code Geoffrion», en vigueur de 1941 à 1972, mais l‘ouvrage La procédure parlementaire au Québec ne mentionne pas de dispositions sur les groupes parlementaires contenues dans ce règlement). De fait, il n‘existait que deux «groupes parlementaires» (pardonnez l‘anachronisme): le «gouvernement» et «l‘opposition» (ou encore les «ministériels» et les «oppositionnistes»). C‘est ainsi que, par exemple, durant la 12e législature (1908-1912), les députés de l‘opposition envisagèrent de nommer Henri Bourassa comme chef de l‘opposition officielle, même s‘il avait été élu sous la bannière de la Ligue nationaliste canadienne (3 députés) plutôt que sous celle du Parti conservateur (14 députés), compte tenu du fait que le chef conservateur de l‘époque, Pierre-Évariste LeBlanc, avait été défait dans sa circonscription.
En date de l‘inauguration de la 38e législature le 8 mai prochain, l‘Assemblée nationale sera composée, sauf décès ou incapacité d‘un des députés élus, de la façon suivante :
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LIB: 48 sièges;
-
ADQ: 41 sièges;
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PQ: 36 sièges.
C‘est la première fois depuis la 29e législature (1970-1973) qu‘il y plus de deux « partis politiques reconnus » (selon l‘expression en vigueur à l‘époque) de plein droit à l‘Assemblée nationale. Lors de l‘élection générale de 1970, l‘Union nationale (19,65%, 17 élus) avait formé l‘opposition officielle, mais le Ralliement créditiste (11,19%, 12 élus) et le Parti québécois (23,06%, 7 élus) constituèrent deux autres groupes parlementaires d‘opposition.
Nous disons «de plein droit» car lors de la 31e législature (1976-1981), l‘Union nationale (18,20%, 11 élus), n‘avait pas atteint le minimum requis par le règlement de l‘époque pour être reconnu comme groupe parlementaire. L‘Union nationale avait néanmoins obtenu des autres partis une modification temporaire au règlement (le 22 décembre 1976, selon la Chronologie parlementaire de l‘Assemblée nationale) afin d‘abaisser le nombre minimum de députés de 12 à 11, permettant ainsi sa reconnaissance comme groupe parlementaire. À la suite de l‘élection générale de 2003, l‘Action démocratique du Québec (18,18%, 4 élus), avait tenté d‘obtenir une dérogation semblable afin d‘être reconnu comme groupe parlementaire, ce qui avait été refusé.
Bien entendu, il est arrivé à de nombreuses reprises depuis la Confédération que des tiers partis soient parvenus à faire élire des députés en Chambre. Toutefois, ils n‘avaient pas été reconnus en tant que «groupes parlementaires», soit parce que le concept n‘existait tout simplement pas et/ou qu‘ils s‘étaient alliés à un autre parti d‘opposition (ex.: la Ligue nationaliste canadienne en 1908, l‘Action libérale nationale et le Parti conservateur en 1935, le Bloc populaire canadien en 1944), soit parce qu‘ils ne satisfaisaient pas aux critères pour être reconnus comme tel (ex. : le Ralliement créditiste en 1973 et 1976, le Parti égalité en 1989 ou l‘ADQ en 1994, 1998 et 2003).
En ce sens, la 38e législature sera unique pour plusieurs raisons dans l‘histoire parlementaire du Québec. D‘abord parce qu‘il s‘agira du premier parlement depuis la Confédération où le gouvernement sera véritablement minoritaire au sens où nous l‘entendons de nos jours, c‘est-à -dire où le parti politique formant le gouvernement est en minorité face à un ou plusieurs partis d‘opposition (l‘historien parlementaire Gaston Deschênes explique sur son blogue les circonstances exceptionnelles qu‘on ne saurait retrouver en 2007 et qui expliquent pourquoi, à la fin du 19e siècle, le libéral Joly de Lotbinière et le conservateur Taillon ont tenté de gouverner sans majorité en chambre. Voir également ce texte qu‘il a publié dans Le Devoir le 26 mars dernier). Ensuite parce que les trois groupes parlementaires ont un nombre de sièges relativement (nous disons bien relativement) équivalent, chacun ayant, grosso modo, un tiers des sièges.
Généralement, lorsque des parlements minoritaires sont élus dans d‘autres juridictions au Canada, le troisième parti est beaucoup plus faible en nombre que les deux autres. Rappelons qu‘en ce début de 38e législature à l‘Assemblée nationale, le parti formant le gouvernement a 38,4% des sièges (à titre de comparaison, le gouvernement Harper avait fait élire 124 députés sur 308 (40,3%) en janvier 2006 tandis qu‘en Nouvelle-Écosse, le gouvernement conservateur de Rodney MacDonald avait fait élire 23 députés sur 52 (44,2%) en juin dernier), le parti formant l‘opposition officielle en détient 32,8% et le troisième parti se retrouve avec les 28,8% «restants» (toujours sur le plan comparatif, le troisième parti à la Chambre des communes, le Bloc québécois, avait gagné 51 sièges (16,6%) en janvier 2006 tandis qu‘en Nouvelle-Écosse, le Parti libéral avait terminé troisième en juin 2006 avec 9 sièges (17,3%)).
À venir: À quel point les règlements de l‘Assemblée nationale sont adaptés à cette nouvelle situation?
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