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Accueil » Articles taggés‘élection générale 1944’

Le Québec politique un 30 août

  • 30 août 1954: Le député de Montréal-Laurier, Paul Provençal (UN), décède en fonction.
  • 30 août 1944: À la suite de la victoire de son parti lors de l’élection générale du 8 août 1944, le député de Trois-Rivières, Maurice Duplessis (UN), est assermenté premier ministre du Québec.

Le Québec politique un 8 août

  • 8 août 1979: Le député de Maisonneuve et ministre d’État à la Réforme électorale et parlementaire, Robert Burns (PQ), démissionne comme ministre et député.
  • 8 août 1944: 22e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
  • 8 août 1867: Émission des brefs d’élection de la 1re élection générale à l’Assemblée législative du Québec. Après que le scrutin ait été complété à la fin de septembre, les résultats sont les suivants:
    • Parti conservateur (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau): 51 sièges;
    • Parti libéral (Antoine-Aimé Dorion): 12 sièges;
    • Indépendants: 1 siège.
    • 1 siège est demeuré vacant.
  • 8 août 1865: Ouverture de la 4e session du 8e Parlement de la province du Canada.
  • 8 août 1842: Élection partielle dans Leinster, remportée par Jacob De Witt (PAT).
  • 8 août 1832: Élection partielle dans Richelieu, remportée par Clément-Charles Sabrevois de Bleury (PAT).

Sondage dans un comté baromètre

Cyberpresse vient de dévoiler les résultats d‘un sondage réalisé par la firme CROP dans la circonscription électorale de Saint-Jean. Pourquoi Saint-Jean? Tout simplement parce qu‘elle est la circonscription baromète par excellence au Québec. À chaque élection générale québécoise depuis 1944 (1939, si on compte la brève période où elle était incluse dans Saint-Jean-Napierville), elle a élu un député issu du parti formant le gouvernement. La prémisse de base de ce sondage est donc de se fier sur la réputation de « comté baromètre » que l‘on attribue à Saint-Jean afin d‘essayer d‘entrevoir le possible résultat du scrutin de lundi prochain. Ça vaut ce que ça vaut, mais au point où nous en sommes rendus, même la lecture d‘entrailles d‘oies par un devin pourrait s‘avérer une méthode fiable de prédiction. ;-)

Après répartition des indécis (le nombre d‘indécis n‘est pas précisé, ni la méthode de répartition), les intentions de vote dans la circonscription seraient les suivantes:

  • ADQ: 36%
  • PQ: 33%
  • LIB: 25%
  • Autres: 6%

Le sondage a été réalisé du 14 au 18 mars 2007 auprès de 400 répondants. La marge d‘erreur est de 4,9%, 19 fois sur 20.

Une course à six!

Les comentateurs politiques s‘arrachent les cheveux ces jours-ci avec la course à trois qui semble se dessiner à l‘échelle nationale ainsi que dans plusieurs circonscriptions du Québec. On a pourtant déjà vu il y a quelques décennies une course non pas à trois ou à quatre, mais – croyez-le ou non – à six candidats!

La circonscription électorale de Rouyn-Noranda (intégrée à la circonscription de Rouyn-Noranda–Témiscamingue depuis 1981) est la seule à avoir jamais élu un député du CCF/NPD lors d‘une élection générale au Québec. Elle a également été le théâtre de ce qui est probablement à ce jour la campagne électorale la plus fragmentée que l‘on ait jamais connue au Québec. C‘est ainsi qu‘en 1944, année qui avait vu l‘Union nationale remporter le plus grand nombre de sièges tout en obtenant moins de votes que le Parti libéral, les électeurs de Rouyn-Noranda élisaient le candidat du Co-operative Commonwealth Federation (CCF, l‘ancêtre du Nouveau Parti démocratique), M. David Côté, avec… 21,03% des bulletins valides! Au sixième rang, le libéral indépendant Lucien-Denis Pilon, fort de ses 11,65% des voix, se retrouvait tout de même à moins de 10% d‘écart du gagnant. Entre les deux se trouvaient les candidats du Bloc populaire canadien (18,53%), du Parti libéral (17,55%), de l‘Union nationale (16,45%) et du Crédit social (14,13%). Deux autres candidats fermaient la marche avec moins de 1% des voix chacun.

Pour la petite histoire, un an après avoir été élu sous la bannière du CCF, David Côté quittait le parti afin de siéger comme député indépendant et ne se représenta pas lors de l‘élection générale de 1948. Cette année-là , l‘Union nationale, qui avait fini quatrième dans Rouyn-Noranda en 1944, remportait facilement la circonscription devant ses adversaires de l‘Union des électeurs (l‘ancêtre du Ralliement créditiste) et du Parti libéral.