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Le Québec politique un 8 août

  • 8 août 1979: Le député de Maisonneuve et ministre d’État à la Réforme électorale et parlementaire, Robert Burns (PQ), démissionne comme ministre et député.
  • 8 août 1944: 22e élection générale à l’Assemblée législative du Québec:
  • 8 août 1867: Émission des brefs d’élection de la 1re élection générale à l’Assemblée législative du Québec. Après que le scrutin ait été complété à la fin de septembre, les résultats sont les suivants:
    • Parti conservateur (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau): 51 sièges;
    • Parti libéral (Antoine-Aimé Dorion): 12 sièges;
    • Indépendants: 1 siège.
    • 1 siège est demeuré vacant.
  • 8 août 1865: Ouverture de la 4e session du 8e Parlement de la province du Canada.
  • 8 août 1842: Élection partielle dans Leinster, remportée par Jacob De Witt (PAT).
  • 8 août 1832: Élection partielle dans Richelieu, remportée par Clément-Charles Sabrevois de Bleury (PAT).

La politique québécoise un 22 juillet

  • 22 juillet 1949: Le chef du Parti libéral, Joseph-Adélard Godbout, démissionne comme chef du Parti. Le député de Westmount–Saint-Georges, George C. Marler (LIB), qui était déjà chef de l’Opposition officielle en l’absence de Godbout en chambre, devient chef intérimaire du Parti.
  • 22 juillet 1945: Le député de Rouyn-Noranda, David Côté (CCF), quitte la Fédération du Commonwealth coopératif afin de siéger comme député indépendant.
  • 22 juillet 1920: Le député de Portneuf et ex-premier ministre du Québec, Lomer Gouin (LIB), démissionne comme député à la suite de sa nomination comme conseiller législatif.
  • 22 juillet 1887: Le député d’Ottawa (Outaouais), Narcisse-Édouard Cormier (CON), démissionne comme député.

Une course à six!

Les comentateurs politiques s‘arrachent les cheveux ces jours-ci avec la course à trois qui semble se dessiner à l‘échelle nationale ainsi que dans plusieurs circonscriptions du Québec. On a pourtant déjà vu il y a quelques décennies une course non pas à trois ou à quatre, mais – croyez-le ou non – à six candidats!

La circonscription électorale de Rouyn-Noranda (intégrée à la circonscription de Rouyn-Noranda–Témiscamingue depuis 1981) est la seule à avoir jamais élu un député du CCF/NPD lors d‘une élection générale au Québec. Elle a également été le théâtre de ce qui est probablement à ce jour la campagne électorale la plus fragmentée que l‘on ait jamais connue au Québec. C‘est ainsi qu‘en 1944, année qui avait vu l‘Union nationale remporter le plus grand nombre de sièges tout en obtenant moins de votes que le Parti libéral, les électeurs de Rouyn-Noranda élisaient le candidat du Co-operative Commonwealth Federation (CCF, l‘ancêtre du Nouveau Parti démocratique), M. David Côté, avec… 21,03% des bulletins valides! Au sixième rang, le libéral indépendant Lucien-Denis Pilon, fort de ses 11,65% des voix, se retrouvait tout de même à moins de 10% d‘écart du gagnant. Entre les deux se trouvaient les candidats du Bloc populaire canadien (18,53%), du Parti libéral (17,55%), de l‘Union nationale (16,45%) et du Crédit social (14,13%). Deux autres candidats fermaient la marche avec moins de 1% des voix chacun.

Pour la petite histoire, un an après avoir été élu sous la bannière du CCF, David Côté quittait le parti afin de siéger comme député indépendant et ne se représenta pas lors de l‘élection générale de 1948. Cette année-là , l‘Union nationale, qui avait fini quatrième dans Rouyn-Noranda en 1944, remportait facilement la circonscription devant ses adversaires de l‘Union des électeurs (l‘ancêtre du Ralliement créditiste) et du Parti libéral.