Le Journal de Montréal annonçait ce matin la tenue aujourd’hui même de l’assemblée de fondation d’un nouveau parti politique, le Parti de la République du Québec:

Politique

Un nouveau parti souverainiste naît

Sébastien Lepine
Le Journal de Montréal
03/02/2007 09h00

À l’heure où André Boisclair invite les souverainistes qui ont quitté le Parti québécois à y revenir, une trentaine d’entre eux, dont d’anciens proches de René Lévesque, fondent aujourd’hui une nouvelle formation politique, le Parti de la République du Québec.

Avec à leur tête Gilles Paquette, un entrepreneur de 54 ans résidant de L’Île-Perrot, les militants du nouveau parti ont l’intention de présenter des candidatures aux prochaines élections générales.

M. Paquette est bien connu au Parti québécois. En 2005, son nom avait circulé dans certains médias pour être candidat à la course à la direction du PQ, mais il n’avait pas réussi à recueillir les 1000 signatures de membres requises.

De plus, il a été défait deux fois dans des assemblées d’investiture du Parti québécois.

«Actuellement, notre parti est constitué de gens issus, entre autres, des milieux syndicaux, de la Société Saint-Jean-Baptiste et du cabinet de René Lévesque», affirme Gilles Paquette.

Ce dernier avoue toutefois que son parti «attire principalement des cheveux gris du PQ».

L’assemblée de fondation du Parti de la République du Québec aura lieu aujourd’hui, dès 13 h, à la Salle Fernand-Daoust du Centre Saint-Pierre.

Reste à voir 2 choses:

  1. Le parti parviendra-t-il à rassembler les 100 signatures nécessaires à la constitution d’un parti politique autorisé, tel que prévu à la procédure pour former un parti politique mise en place en vertu de la Loi électorale?
  2. Le nom “Parti de la république du Québec” est-il “susceptible d’amener les électeurs à se méprendre sur le parti qu’ils appuient”, ce qui obligerait alors le Directeur général des élections à rejeter le nom* et à demander aux dirigeants du nouveau parti d’en trouver un nouveau? À prime abord, ce n’est pas impossible, d’autres partis politiques ayant par le passé porté des noms similaires à celui envisagé par les militants du PRQ (on pense notamment au Parti républicain du Québec ainsi qu’au Parti pour la république du Canada (Québec) dans les années 80 et 90). Toutefois, comme le nom du Parti de la république du Québec figure dans la Liste des dénominations réservées au provincial gérée par le DGE, on peut présumer que le nom sera accepté tel quel.

*Voici ce qui est prévu à l’article 50 de la Loi électorale:

50. Le directeur général des élections accorde l’autorisation si les conditions prévues aux articles 47, 48 et 49 sont respectées.

Il doit toutefois refuser l’autorisation au parti dont la dénomination comporte le mot «indépendant».

Il doit, de plus, refuser l’autorisation au parti dont la dénomination est substantiellement la même que celle d’un parti autorisé ou que celle d’un parti qui a cessé de l’être et qui est susceptible d’amener les électeurs à se méprendre sur le parti qu’ils appuient.


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