Alors que la performance “réelle” des plus importants des tiers partis (ou des plus petits des grands partis, c’est selon) le jour du vote demeure encore une inconnue, voici quelques statistiques que nous vous jetons en pâture sur les performances passées du Parti vert ainsi que de Québec solidaire et ses prédécesseurs (UFP et NPD-Québec). Comme vous allez le voir, si les performances passées des 2 partis à l’échelle québécoise peuvent sembler modestes à première vue, il leur est arrivé tous deux d’obtenir des résultats intéressants dans certaines circonscriptions.
Québec solidaire*
Dernière élection (2003) | Meilleure élection (1985) | |
---|---|---|
% | 1,06% | 2,42% |
Candidats | 73/125 | 90/122 |
% (dans les circonscriptions où le parti a présenté un candidat) | 1,74% | 3,22% |
10 meilleurs résultats |
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* Nouveau Parti démocratique du Québec en 1985, Union des forces progressistes en 2003.
Parti vert du Québec
Dernière élection (2003) | Meilleure élection (1989) | |
---|---|---|
% | 0,44% | 1,99% |
Candidats | 36/125 | 46/125 |
% (dans les circonscriptions où le parti a présenté un candidat) | 1,54% | 5,52% |
10 meilleurs résultats |
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Tags: Argenteuil, élection générale 1985, élection générale 1989, élection générale 2003, élection générale 2007, Beauce-Sud, Bertrand, Bonaventure, Chambly, Chauveau, Gouin, Hochelaga-Maisonneuve, Jacques-Cartier, Jean-Talon, Joliette, Jonquière, La Peltrie, Laurier-Dorion, Louis-Hébert, Mercier, Notre-Dame-de-Grâce, NPD-Québec, Outremont, PVQ, QS, résultats électoraux, René-Lévesque (circonscription), Rosemont, Saguenay, Saint-Louis, Sainte-Marie-Saint-Jacques, Taschereau, Union des forces progressistes, Vanier, Verdun, Westmount, Westmount-Saint-Louis
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Traverser la Chambre?
Michel Corbeil relate dans l’édition du Soleil de ce matin les tractations qui auraient pu mener vers un événement rarissime à l’Assemblée nationale, soit un député qui quitte son groupe parlementaire pour joindre un autre parti politique. Le député de Groulx, Pierre Descôteaux (LIB), aurait été approché par des membres de l’État-major du Parti québécois afin de joindre l’opposition officielle:
Le mardi 12 décembre 2006
PASSAGE DU PLQ AU PQ
Le député Descôteaux nie les rumeurs
Michel Corbeil
Le Soleil
QuébecLe député libéral de Groulx, Pierre Descôteaux, nie formellement la rumeur voulant qu’il songe à traverser le parquet de la Chambre à l’Assemblée nationale pour se joindre au Parti québécois.
L’élu s’est amusé d’être approché à ce sujet. « C’est rare qu’un journaliste appelle un député d’arrière-banc », a-t-il blagué.
« Si j’étais sollicité par le PQ, je m’en serais vanté », a-t-il ajouté. Il a signalé qu’il comprend bien le jeu politique, même s’il n’a pas une longue expérience comme député.
Selon les bruits qui sont parvenus au Soleil, des tractations avaient eu lieu au plus haut niveau, ces derniers jours. Certains ont même affirmé que le député de Groulx, une circonscription au nord de Montréal, avait rencontré son chef, Jean Charest, et un conseiller du leader péquiste André Boisclair.
On a souvent vu un député démissionner (ou être démissionné!) de son parti politique afin de siéger en chambre comme député indépendant, mais le fait de passer directement d’un parti à un autre est très peu fréquent à l’Assemblée nationale. Les derniers événements de ce type remontent à la 31e législature (1976-1981), le député de Huntingdon, Claude Dubois (UN), ayant quitté l’Union nationale en septembre 1979 afin de joindre le Parti libéral du Québec, tandis qu’un an plus tard, le député de Rouyn-Noranda et chef du Parti démocrate créditiste, Camil Samson (CS), joignait également les libéraux. Pour sa part, le député de Lotbinière, Rodrigue Biron (ind.), avait démissionné comme chef de l’Union nationale en mars 1980 et siégé comme député indépendant avant de joindre le PQ en novembre 1980.
Plus récemment, en août 1992, le député de Westmount, Richard B. Holden (ind.), annonçait qu’il joignait le groupe parlementaire du Parti québécois, mais il s’était écoulé près d’un an entre sa démission du Parti égalité et son adhésion au PQ. Par ailleurs, le 2 mars 1994, le député d’Iberville, Yvon Lafrance (ind.), qui avait quitté le Parti libéral du Québec un mois plus tôt, annonçait qu’il siégerait comme député de l’Action démocratique du Québec. L’ADQ ne constituait toutefois pas un groupe parlementaire reconnu en chambre, n’ayant pas encore participé à un scrutin à l’époque.
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Tags: ADQ, Camil Samson, Claude Dubois, Crédit social, député indépendant, Groulx, groupes parlementaires, Huntingdon, Iberville, Lotbinière, Parti égalité, Pierre Descôteaux, PLQ, PQ, Richard B. Holden, Rodrigue Biron, Rouyn-Noranda, Union nationale, Westmount, Yvon Lafrance
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