Charlevoix: Dumont tranchera sous peu
Les sceptiques qui croyaient que l’Action démocratique du Québec joue une “game” politique dans Charlevoix ces jours-ci seront confondus. Selon cet article du MédiaMatinQuébec, l’ADQ hésiterait vraiment à présenter un candidat contre Pauline Marois dans Charlevoix et il semble deux écoles de pensée s’affronteraient ces temps-ci au sein du parti,: ceux qui jugeraient inutile de présenter un candidat dans Charlevoix (où la bataille serait “perdue d’avance”, selon l’expression de Michel Hébert) et ceux qui voudraient laisser aux électeurs adéquistes du comté l’occasion d’exprimer leur choix politique (et qui croient que le comté est “prenable”).
On croit tout de même qu’une décision sera prise cette semaine au sein du parti.
Le mardi 21 août 2007
Élection dans Charlevoix
Dumont décide cette semaine
Michel Hébert
MédiaMatinQuébecLa décision d’opposer à Pauline Marois un candidat de l’ADQ dans Charlevoix sera prise par Mario Dumont, cette semaine.
Le chef adéquiste voudrait donner le feu vert à ses organisateurs de Charlevoix, mais il se bute à la prudence de ses principaux collaborateurs. En fait, a-t-on appris, les stratèges adéquistes sont divisés en deux camps: ceux qui croient, comme leur chef, qu’on ne doit pas abandonner les électeurs adéquistes de Charlevoix et ceux qui estiment que cette campagne électorale est inutile parce que perdue d’avance.
Les adéquistes ne prévoient d’ailleurs pas un fort taux de participation et, dans un tel contexte, battre Pauline Marois sera encore plus difficile, parce qu’elle sera renforcée par son titre de chef de parti.
«Une défaite, ce n’est jamais bon, peu importe le contexte», nous a-t-on rappelé.
Mais le chef Mario Dumont est plus enclin à la bataille. «Charlevoix n’appartient pas au PQ», a-t-il dit, la semaine dernière. Cette déclaration en dit long sur ses intentions.
M. Dumont doit se réunir, ces jours-ci, avec ses principaux lieutenants pour prendre une décision.
Si l’ADQ devait présenter un candidat dans Charlevoix, ce sera sans doute à nouveau Conrad Harvey, qui n’avait perdu que par 1660 voix contre Rosaire Bertrand. Le PLQ s’abstiendra, Jean Charest voulant ainsi faciliter le retour de Pauline Marois à l’Assemblée nationale.
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Tags: ADQ, élection partielle, Charlevoix, Conrad Harvey, Mario Dumont, Pauline Marois, PQ
À venir (peut-être) bientôt dans une commission scolaire près de chez-vous: un candidat du REER.
En règle générale, les élections scolaires sont peu propices aux affrontement partisans entre des équipes organisées autour d’enjeux idéologiques clairement définis. Les partis politiques dûment constitués y sont l’exception plutôt que la règle (à part peut-être à la Commission scolaire de Montréal) et la plupart des commissaires scolaires sont élus à titre de candidats indépendants. D’où notre grande surprise hier de lire ceci dans Le bulletin régional Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce qui nous a menés vers cela: le site web d’un parti politique scolaire, le Regroupement pour un enseignement efficace et rentable (REER), qui lance une campagne de recrutement des candidats dans les commissions scolaires partout à travers le Québec autour d’une plate-forme politique commune.
À notre connaissance, même au municipal on n’a jamais vu ça, un parti politique unifié et actif dans plusieurs municipalités du Québec. Et généralement, dans d’autres pays, lorsque les conseillers municipaux sont élus dans le cadre de partis politiques “supra-municipaux”, il s’agit des partis politiques nationaux qui sont également actifs aux niveaux régional et/ou local.
Élection scolaire du 4 novembre 2007 : Refusons l’augmentation des taxes scolaires
Communiqué de presse
À l’aube de cette nouvelle année scolaire, le porte-parole du Regroupement pour un Enseignement Efficace et Rentable (REER) annonce le lancement de sa campagne de recrutement de candidats pour l’ensemble des circonscriptions scolaires du Québec. Cette démarche vise à contrer les plans d’augmentation du niveau de taxation scolaire de la Fédération des commissions scolaires du Québec.
Dans le contexte actuel de gouvernement minoritaire, les Québécois ont également une opportunité en or de passer le message aux élus provinciaux sur leur désir d’amélioration du système éducatif québécois. Le REER profite de ce contexte pour lancer un appel à la population à se regrouper sous une même bannière pour présenter une équipe dans chacune des commissions scolaires du Québec, pour exhorter les instances décisionnelles à réagir face aux problèmes du réseau. Ce regroupement offrira ainsi la chance aux électeurs de se faire entendre en offrant une option de changement.
Le REER s’est donné comme mission de réviser la structure actuelle du système éducatif québécois et son financement afin d’assurer une meilleure distribution des ressources vers les écoles. Ses membres veulent participer activement à cette amélioration qui vise à favoriser la croissance de la productivité et d’adaptation des travailleurs de demain dans un contexte de mondialisation. Le Québec doit se démarquer et faire sa place dans des marchés de plus en plus compétitifs et c’est en misant sur une éducation efficace, où le financement contribue à la mission éducative, qu’il y arrivera.
Le défi est de taille et le temps nous est compté mais, le REER ne doute pas du désir de changement des Québécois pour la réussite de son projet. Suite au constat d’échec du système d’éducation à améliorer la situation du décrochage scolaire et à l’incapacité des commissaires scolaires à influencer son évolution, le 4 novembre 2007, aucun citoyen ne pourra demeurer indifférent face aux choix offerts. D’un côté, l’offre de la Fédération des commissions scolaires du Québec dont le but est de créer des partis politiques permanents au niveau scolaire, d’augmenter la rémunération des commissaires scolaires et de déplafonner le niveau de taxation scolaire, sans réel programme pour améliorer la situation dans nos écoles. De l’autre côté, l’offre du REER qui veut abolir les postes de commissaires scolaires et favoriser une meilleure distribution des ressources vers les écoles – sans augmentation des coûts – pour diminuer le nombre de décrocheurs en encadrant l’élève dès le primaire.
Au cours du mois de septembre 2007, les différentes équipes se bâtiront autour d’une même vision, soit l’avenir et le bien-être des prochaines générations. Il ne s’agit pas là de débattre de l’abolition ou non des commissions scolaires, mais plutôt de la pertinence des solutions qui favoriseront l’amélioration des conditions et des résultats du système. Efficacité et rendement doivent être la cible dans la sélection de l’infrastructure de gestion de nos écoles et dans le choix des actions.
Pour un système d’éducation à la hauteur de nos aspirations, le 4 novembre 2007, allons voter, empêchons une nouvelle augmentation de notre fardeau fiscal et passons le message à nos élus de notre souhait de changement.
Bernard Guay
Chef d’équipe REER - Commission scolaire Marie-Victorin
Porte-parole provincialPROGRAMME : http://reer-nov-2007.blogspot.com
RENSEIGNEMENTS : reer.nov.2007@gmail.com
(source: LBR.ca)
Tags: élection scolaire, commissions scolaires, partis politiques