((MISE À JOUR: 11 septembre 2007, 23h) Après publication ce matin du rapport d’analyse (format pdf) du sondage Léger Marketing sur la rentrée politique, nous avons mis à jour ce billet afin d’inclure les réponses pour les 65 politiciens mentionnés dans la section sur l’image des politiciens. Et nous devons vous faire une confidence: nous avons la prétention d’avoir une certaine connaissance du milieu politique et malgré cela, nous serions incapables de donner une opinion favorable ou défavorable sur la totalité des 65 personnalités politiques nommées dans le sondage. Alors, imaginez lorsqu’on pose la question à un individu qui, pour toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n’a ni le temps, ni l’intérêt pour s’informer sur la vie politique, les protagonistes et les enjeux… Tout le monde a une opinion sur le gouvernement, les partis politiques ou leurs chefs, mais est-ce que tout le monde a vraiment une opinion sur un quelconque maire, un backbencher fédéral ou un ministre qui n’est pas sous les feux de la rampe? Le nombre effarant de politiciens pour lesquels l’option majoritaire est “ne connaît pas” est assez révélateur à cet égard.
Un autre danger avec ce genre de questionnaire est justement sa longueur: lorsqu’on demande à une personne d’exprimer son opinion sur 65 individus, les risques sont grands que vers la fin, entre le souper à préparer, les devoirs (scolaires, conjugaux et autres), la tondeuse et la soirée de bridge, on donne la première réponse qui passe par la tête sans trop réfléchir. Et ce “sans trop réfléchir” devient parfois “j’en connais aucun d’la gang” ou bien “parti X=opinion défavorable”. Rendus là, ce n’est plus l’individu qu’on évalue, mais sa notoriété et son appartenance politique.
Bref, demander une opinion favorable ou défavorable sur un chef de parti, un ministre important, un candidat-vedette ou le maire d’une grande ville demeure pertinent, mais à force de questionner les gens là-dessus en “batch” de 65 politiciens, on finit par perdre de l’impact et de la pertinence.)
Léger Marketing a réalisé la semaine dernière un sondage, dévoilé hier au réseau TVA et ce matin dans Le Journal de Montréal et The Gazette portant sur l’image des politiciens. Plus précisément, l’étude consistait à demander aux répondants s’ils ont une opinion favorable ou défavorable envers un certain nombre d’hommes et de femmes politiques
Voici les résultats partiels à la lecture des articles sur ce sondage dans Le Journal de Montréal et dans la Presse canadienne.
Opinion favorable | Opinion défavorable | Ne connaît pas | |
---|---|---|---|
1. Mario Dumont (ADQ) | 68,0 | 30,0 | 2,0 |
2. Pauline Marois (PQ) | 60,0 | 33,0 | 4,0 |
3. Gilles Duceppe (fédéral) | 59,0 | 37,0 | 5,0 |
4. Philippe Couillard (LIB) | 57,0 | 31,0 | 12,0 |
5. Pierre Curzi (PQ) | 54,0 | 19,0 | 26,0 |
6. Gérald Tremblay (municipal) | 53,0 | 24,0 | 23,0 |
7. Louise Harel (PQ) | 52,0 | 25,0 | 24,0 |
8. Liza Frulla (fédéral) | 52,0 | 29,0 | 19,0 |
9. Jack Layton (fédéral) | 51,0 | 18,0 | 31,0 |
10. François Legault (PQ) | 50,0 | 22,0 | 27,0 |
11. Thomas Mulcair (fédéral) | 47,0 | 14,0 | 38,0 |
12. Louise Beaudoin (PQ) | 47,0 | 24,0 | 29,0 |
13. Stephen Harper (fédéral) | 47,0 | 51,0 | 3,0 |
14. Justin Trudeau (fédéral) | 46,0 | 39,0 | 15,0 |
15. André Boisclair (PQ) | 45,0 | 49,0 | 6,0 |
16. Marguerite Blais (LIB) | 39,0 | 15,0 | 45,0 |
17. Pierre Paradis (LIB) | 38,0 | 20,0 | 42,0 |
18. Jean Charest (LIB) | 38,0 | 60,0 | 2,0 |
19. Yves Séguin (LIB) | 37,0 | 11,0 | 51,0 |
20. Bernard Drainville (PQ) | 37,0 | 16,0 | 46,0 |
21. Lucienne Robillard (fédéral) | 35,0 | 29,0 | 36,0 |
22. Stéphane Dion (fédéral) | 35,0 | 58,0 | 6,0 |
23. Maka Kotto (fédéral) | 34,0 | 11,0 | 56,0 |
24. Joseph Facal (PQ) | 34,0 | 18,0 | 48,0 |
25. Line Beauchamp (LIB) | 34,0 | 19,0 | 47,0 |
26. Christine St-Pierre (LIB) | 33,0 | 10,0 | 57,0 |
27. Josée Verner (fédéral) | 33,0 | 19,0 | 49,0 |
28. Françoise David (QS) | 33,0 | 25,0 | 42,0 |
29. François Gendron (PQ) | 31,0 | 12,0 | 57,0 |
30. Monique Jérôme-Forget (LIB) | 30,0 | 32,0 | 38,0 |
31. Maxime Bernier (fédéral) | 29,0 | 12,0 | 59,0 |
32. Claude Béchard (LIB) | 29,0 | 22,0 | 49,0 |
33. Denis Coderre (fédéral) | 29,0 | 41,0 | 30,0 |
34. André Arthur (fédéral) | 27,0 | 51,0 | 22,0 |
35. Nathalie Normandeau (LIB) | 26,0 | 11,0 | 63,0 |
36. Scott McKay (VRT) | 25,0 | 14,0 | 61,0 |
37. Jean-Marc Fournier (LIB) | 25,0 | 20,0 | 55,0 |
38. Gilles Vaillancourt (municipal) | 24,0 | 15,0 | 61,0 |
39. Raymond Bachand (LIB) | 23,0 | 15,0 | 62,0 |
40. Jean-Pierre Blackburn (fédéral) | 22,0 | 16,0 | 62,0 |
41. Monique Gagnon-Tremblay (LIB) | 22,0 | 18,0 | 59,0 |
42. Marie Grégoire (ADQ) | 20,0 | 9,0 | 71,0 |
43. Gilles Taillon (ADQ) | 20,0 | 14,0 | 65,0 |
44. Michael Fortier (fédéral) | 20,0 | 14,0 | 66,0 |
45. Amir Khadir (QS) | 20,0 | 18,0 | 62,0 |
46. Sam Hamad (LIB) | 18,0 | 17,0 | 65,0 |
47. Pierre Paquette (fédéral) | 17,0 | 8,0 | 75,0 |
48. Lawrence Cannon (fédéral) | 17,0 | 15,0 | 69,0 |
49. Jacques Dupuis (LIB) | 17,0 | 17,0 | 66,0 |
50. Michelle Courchesne (LIB) | 17,0 | 18,0 | 65,0 |
51. Julie Boulet (LIB) | 15,0 | 17,0 | 68,0 |
52. Benoît Pelletier (LIB) | 14,0 | 13,0 | 73,0 |
53. Jean Tremblay (municipal) | 11,0 | 9,0 | 81,0 |
54. Sébastien Proulx (ADQ) | 9,0 | 7,0 | 85,0 |
55. Yolande James (LIB) | 9,0 | 8,0 | 83,0 |
56. Linda Lapointe (ADQ) | 9,0 | 8,0 | 83,0 |
57. David Whissell (LIB) | 9,0 | 9,0 | 82,0 |
58. Laurent Lessard (LIB) | 8,0 | 8,0 | 84,0 |
59. Jean Perreault (municipal) | 7,0 | 6,0 | 87,0 |
60. Pierre Gingras (ADQ) | 7,0 | 8,0 | 85,0 |
61. Claude Gladu (municipal) | 7,0 | 8,0 | 84,0 |
62. Sylvie Roy (ADQ) | 6,0 | 5,0 | 88,0 |
63. Éric Caire (ADQ) | 6,0 | 6,0 | 88,0 |
64. Pablo Rodriguez (fédéral) | 6,0 | 8,0 | 85,0 |
65. Bernard Bigras (fédéral) | 5,0 | 7,0 | 88,0 |
Le sondage téléphonique a été réalisé du 5 au 8 septembre 2007 auprès de 1 472 répondants. La marge d’erreur est de 2,6%, 19 fois sur 20. Les données finales ont été pondérées selon le sexe et l’âge de façon à être représentatives de la population selon les dernières données de Statistique Canada.
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Il y a présentement égalité statistique entre les trois principaux partis au Québec, le Parti québécois n’ayant qu’une avance de 1% sur l’Action démocratique du Québec et de 2% sur le Parti libéral du Québec. C’est ce que révèle le dernier sondage CROP publié ce matin dans La Presse. Après répartition proportionnelle des 13% d’indécis, les intentions de vote se déclinent comme suit (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au dernier sondage CROP du début de juin):
- PQ: 29% (=)
- ADQ: 28% (-1)
- LIB: 27% (-1)
- VRT: 9% (+1)
- QS: 6% (+1)
- Autres: 1% (+1)
Avant répartition des indécis, les intentions de vote se répartissent comme suit: PQ 25%, ADQ 24%, LIB 23%, VRT 8%, QS 6% et autres partis 1%. Par ailleurs, lorsqu’on questionne les répondants sur leurs intentions de vote “avec Jean Charest comme chef du PLQ” (sans nommer les autres chefs de parti), le PQ obtient 31% des appuis après répartition des indécis (ADQ 30%, LIB 27%, VRT 6% et QS 5%). Si on pose la même question “avec Philippe Couillard comme chef du PLQ” les appuis envers le PQ montent à 32% (ADQ 29%, LIB 28%, VRT 6% et QS 5%).
Pour ce qui est des autres faits saillants du sondage, mentionnons les suivants:
- 36% des répondants affirment être “très” ou “plutôt” satisfaits à l’endroit du gouvernement Charest tandis que 60% d’entre eux se disent être “très” ou “plutôt” insatisfaits. On revient au niveau de satistaction de mars 2007 après une brève hausse de la satisfaction à l’endroit du gouvernement en mai.
- Au sujet de la popularité des chefs, 32% croient que Pauline Marois ferait la meilleure première ministre du Québec, 31% optent pour Mario Dumont et 21% choisissent Jean Charest (7% ont choisi “aucun”, 8% ne savent pas). Nous venons d’ailleurs de remarquer que CROP a changé le libellé de sa question portant sur la popularité des chefs de parti. Depuis mai, on demande de nommer le leader qui, selon les répondants, ferait le “meilleur premier ministre du Québec” tandis qu’auparavant, on parlait de celui le “plus apte à diriger le prochain gouvernement du Québec”. Nous ne sommes pas en mesure de juger si un tel changement affecte les résultats.
- 32% des répondants voteraient “oui” lors d’un référendum sur la souveraineté du Québec et 68% voteraient “non” (les deux méthodes de répartition, la proportionnelle et la “CROP”, donnent le même résultat). Là encore, il y a eu changement dans le libellé de la question depuis deux mois (avant, on questrionnait sur les intentions de vote sur la souveraineté-partenariat). La question sur la souveraineté sans partenariat avait été testée en septembre 2004 (2-5 septembre)et à ce moment-là, le “oui” avait obtenu, avant répartition des indécis, 35%. Lors du sondage précédent (août 2004) et du suivant (septembre 2004), l’appui envers la souveraineté avec partenariat était de 41% et 42% respectivement (avant répartition des indécis).
- 63% des répondants croient que l’élection d’un gouvernement minoritaire le 26 mars dernier a été “une bonne chose”. 29% estiment le contraire.
- 68% des répondants croient que sous la direction de Pauline Marois, le Parti québécois devrait abandonner son idée de faire du Québec un pays souverain et réclamer plutôt plus de pouvoirs pour le Québec au sein du Canada. 27% s’y opposent.
- 25% des répondants croient que “au cours des 15 à 20 dernières”, les relations se sont “améliorées” entre le Québec et le reste du Canada, 14% estiment qu’elles se sont “déteriorées” et 56% jugent qu’elles sont “demeurées stables”. Il faut toutefois être prudents avec ce genre de question où l’on réfère à un contexte aussi vague que “il y a 15 ou 20 ans”. Il y a 20 ans, nous étions en 1987, l’Accord du lac Meech venait d’être signé et le Québec semblait sur le point de réintégrer la constitution canadienne. Il y a 15 ans, nous étions en 1992 et en plus de vivre les séquelles de l’échec de l’Accord du lac Meech, l’Entente de Charlottetown était sur le point d’être rejetée par les Québécois et l’appui envers la souveraineté s’élevait à des niveaux sans précédent. Cinq petites années peuvent changer toute la perspective sur une question de ce genre.
Le sondage téléphonique a été réalisé du 14 au 25 juin 2007 auprès de 1 000 répondants. La marge d’erreur est de +/- 3%, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés sur la base du Recensement du Canada de 2001 afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l’âge, la région de résidence des répondants et leur langue d’usage à la maison. Le rapport d’analyse du sondage peut être consulté ici (format pdf).
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Sondage CROP sur la “crise budgétaire”
Dans la foulée de la résolution de ce qui est maintenant convenu d’appeler la “crise du budget”, CROP a réalisé pour le compte de La Presse un sondage sur les impacts des événements des deux dernières semaines sur la scène politique québécoise, notamment sur les intentions de vote. Ainsi, après répartition proportionnelle des 9% d’indécis, les intentions de vote se déclinent comme suit (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au dernier sondage CROP de la semaine dernière):
- ADQ: 29% (-3)
- PQ: 29% (+2)
- LIB: 28% (=)
- VRT: 8% (+1)
- QS: 5% (=)
- Autres: 0%
L’essentiel du sondage porte toutefois sur l’opinion des répondants sur le débat sur le budget Jérôme-Forget déposé il y a deux semaines. Le tout est résumé dans les tableaux ci-dessous:
Quel parti a gagné? Quel parti a perdu lors de cet affrontement? | |||||
---|---|---|---|---|---|
LIB | ADQ | PQ | Aucun | Tous / plusieurs | |
Gagné | 34,0 | 12,0 | 26,0 | 17,0 | 2,0 |
Perdu | 25,0 | 38,0 | 18,0 | 5,0 | 4,0 |
Différentiel | +9,0 | -26,0 | +8,0 | +12,0 | -2,0 |
Impression sur la position adoptée par les chefs parlementaires lors de la “crise budgétaire” | |||
---|---|---|---|
Jean Charest (LIB) | Mario Dumont (ADQ) | François Gendron (PQ) | |
Très/plutôt favorable | 42,0 | 31,0 | 51,0 |
Très/plutôt défavorable | 49,0 | 54,0 | 36,0 |
Différentiel | -7,0 | -23,0 | +15,0 |
Enfin, CROP revient sur la question de l’avenir politique de Jean Charest à la tête du Parti libéral du Québec. Ainsi, à la question “Pensez-vous que Jean Charest dirigera les libéraux aux prochaines élections?”, 46% des répondants ont répondu “oui” (63% chez les électeurs libéraux) et 43% “non” (27% chez les libéraux). Il s’agit d’une amélioration par rapport au sondage CROP d’avril 2007, alors que 37% des répondants croyaient que Jean Charest devait demeurer chef du Parti libéral contre 52% qui étaient d’avis qu’il devait quitter la direction du parti. Par ailleurs, invités à se prononcer sur le député libéral qui aurait “le plus d’aptitudes pour devenir premier ministre du Québec”, les répondants ont choisi Philippe Couillard à 45% (47% chez les libéraux), Monique Jérôme-Forget à 11% (idem chez les libéraux) et Pierre Paradis à 9% (7% chez les libéraux). Raymond Bachand, Claude Béchard et Nathalie Normandeau se partagent 8% des appuis.
Reste maintenant à voir comment le tout évoluera au fur et à mesure que la poussière retombera.
Le sondage téléphonique a été réalisé du 1er au 3 juin 2007 auprès de 1 001 répondants. La marge d’erreur est de +/- 3%, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés sur la base du Recensement du Canada de 2001 afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l’âge, la région de résidence des répondants et leur langue d’usage à la maison. Le rapport d’analyse du sondage peut être consulté ici (format pdf).
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Candidatures: 22 février 2007
Candidatures officielles:
- Abitibi-Ouest (ADQ): M. Éric Mathieu (22 février 2007);
- Argenteuil (LIB): M. David Whissell, député d’Argenteuil (1998-____) (22 février 2007);
- Chambly (QS): M. Alain Dubois (22 février 2007);
- Chapleau (QS): Mme Jennifer Jean-Brice Vales (21 février 2007);
- Châteauguay (LIB): M. Jean-Marc Fournier, député de Châteauguay (1994-____) et ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (22 février 2007);
- Chauveau (PQ): M. Robert Miller (élu contre M. Félix Grenier le 21 février 2007);
- Chicoutimi (QS): Mme Colette Fournier (22 février 2007);
- Chomedey (VRT): M. Jean Martin (22 février 2007);
- Dubuc (ADQ): M. Robert Émond (22 février 2007);
- Dubuc (QS): Mme Marie-Francine Bienvenue (22 février 2007);
- Fabre (VRT): M. Julien Boisseau (22 février 2007);
- Gatineau (QS): Mme Carmen Boucher (21 février 2007);
- Hochelaga-Maisonneuve (PQ): Mme Louise Harel, députée d’Hochelaga-Maisonneuve (1989-____), de Maisonneuve (1981-1989) et ex-ministre (22 février 2007);
- Huntingdon (PQ): M. Éric Pigeon (22 février 2007);
- Jean-Lesage (ind.): M. José Breton, candidat défait (ind.) lors de l’élection générale de 1998 dans Shefford (22 février 2007, gracieuseté de Mathieu G.);
- Jeanne-Mance–Viger (PQ): M. Kamal El Batal (22 février 2007);
- Jean-Talon (LIB): M. Philippe Couillard, député de Mont-Royal (2003-____) et ministre de la Santé et des Services sociaux (22 février 2007);
- Jean-Talon (QS): Mme Monique Voisine (22 février 2007);
- Jonquière (QS): M. Sylvain Bergeron (20 février 2007);
- Lac-Saint-Jean (LIB): M. Yves Bolduc (22 février 2007);
- Laporte (LIB): Mme Nicole Ménard (22 février 2007);
- Louis-Hébert (QS): Mme Catherine Lebossé (22 février 2007);
- Marquette (PQ): M. Daniel Hurteau (22 février 2007);
- Mille-Îles (VRT): M. Christian Lajoie, candidat défait lors de l’élection générale de 2003 dans Mille-Îles (ind. (BP)) et lors de l’élection partielle de 2004 dans Gouin (VRT) (22 février 2007);
- Orford (PQ): M. Michel Breton (élu à 54% contre 46% pour M. Étienne Vézina (175 votants) le 21 février 2007);
- Outremont (ADQ): M. Pierre Harvey, médecin (21 février 2007);
- Papineau (LIB): M. Norman MacMillan, député de Papineau (1989-____) et Whip en chef du gouvernement (22 février 2007);
- Papineau (QS): Mme Marie-Élaine Rouleau (21 février 2007);
- Pontiac (PQ): M. Patrick Robert-Meunier (22 février 2007);
- Pontiac (QS): Mme Jessica Squires (21 février 2007);
- Rimouski (QS): Mme Guylaine Bélanger (21 février 2007);
- Roberval (ADQ): M. Mario Michel Jomphe (22 février 2007);
- Rousseau (PQ): M. François Legault, député de Rousseau (1998-____) et ex-ministre (22 février 2007);
- Terrebonne (LIB): Mme Chantal Leblanc (22 février 2007);
- Viau (PQ): Mme Naima Mimoune (22 février 2007);
- Vimont (VRT): Mme Catherine Ouellet-Cummings (22 février 2007).
Candidats “en réflexion”:
- Bellechasse (ind.): M. Dany Bernier, alias Babu, humoriste (22 février 2007);
- Richmond (ind.): M. Claude Bergeron, candidat défait à l’investiture du PQ dans Arthabaska ainsi que dans Richmond (22 février 2007).
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Les candidats-vedette et la représentation territoriale
Notre système parlementaire est basé sur un système de représentation qui remonte aux débuts du parlementarisme britannique au 13e siècle: la représentation territoriale. Un député est élu par la population d’un territoire donné (la circonscription électorale) et, en principe, en est le porte-parole.
Michel C. Auger proposait il y a quelques jours une réflexion intéressante sur la pertinence de ce principe à notre époque, surtout dans un contexte où un candidat peut voter pour lui-même sans résider dans la circonscription où il se présente et où un ministre peut décider de changer de circonscription entre deux élections.
Dans ce dernier cas (celui de Philippe Couillard, pour ne pas le nommer), il y a tout de même des nuances à apporter car c’est un phénomène qui a existé de tout temps au Québec. Déjà sous le régime de l’Acte constitutionnel de 1791, il était de pratique courante qu’une personne fasse acte de candidature dans plus d’une circonscription au cours de la même élection générale. Certains ont même été élus deux circonscriptions durant le même scrutin. De même, il arrivait souvent qu’un député représente plus d’une circonscription, parfois très éloignées géographiquement, au cours de sa carrière politique. Un des exemples les plus célèbres est celui de Louis-Joseph Papineau qui a été élu dans pas moins de 6 circonscriptions entre 1808 et 1854 (Kent, Montréal-Quartier-Ouest, Surrey, Comté de Montréal, Saint-Maurice et Deux-Montagnes).
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Candidatures: 11 février 2007
Pas de “vraies” nouvelles aujourd’hui, mais quelques rumeurs confirmées:
- Jean-Talon (LIB): le Parti libéral du Québec a confirmé que le député de Mont-Royal et ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard (LIB), changera de circonscription lors de la prochaine élection générale pour tenter de se faire réélire dans Jean-Talon;
- Trois-Rivières (ADQ): c’est maintenant officiel: M. Sébastien Proulx, attaché politique de Mario Dumont et candidat défait (ADQ) lors de l’élection générale de 2003 dans Laviolette, sera à nouveau candidat, mais cette fois-ci dans Trois-Rivières.
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Dans Le Nouvelliste de ce matin, on peut lire un article sur l’état des préparatifs électoraux des principaux partis en Mauricie et au Centre-du-Québec dont les extrait pertinents, entre autres nouvelles, sont repris ci-dessous:
- Borduas (VRT): selon L’Oeil régional de Beloeil, M. Olivier Adam, candidat défait (VRT) lors de l’élection fédérale de 2006 dans Chambly-Borduas, a mis fin à sa réflexion et portera les couleurs du Parti vert du Québec dans Borduas lors de la prochaine élection générale;
- Chambly (LIB): selon Le Journal de Chambly, Mme Suzanne Chartrand, présidente de la Commission scolaire des Patriotes, pourrait être candidate du Parti libéral du Québec dans Chambly. Pour sa part, Le Journal de Saint-Bruno parle d’une autre candidature possible, celle de M. Marc Tanguay, avocat;
- Chambly (PQ): dans un autre article publié dans L’Oeil régional, on apprend également que deux candidats tenteront d’obtenir l’investiture du Parti québécois dans Chambly: M. Michel Lepage, qui a été sondeur officiel du PQ pendant de nombreuses années, et M. Bertrand St-Arnaud, avocat et ex-directeur de cabinet de Louise Beaudoin. L’assemblée aura lieu le 19 février prochain;
- Deux-Montagnes (PQ): par de véritable nouvelle dans L’Éveil de Saint-Eustache, mais on y présente une entrevue avec les deux candidats à l’investiture du PQ dans Deux-Montagnes: MM. Benoît Charette et Daniel Goyer;
- Drummond (QS): selon l’article mentionné ci-dessus dans Le Nouvelliste, deux personnes sont en lice à l’assemblée d’investiture de Québec solidaire qui aura lieu demain dans Drummond: Mme Luce Daneau et M. Francis Soulard;
- Huntingdon (PQ): dans la foulée de la controverse qui avait entouré une possible candidature de Stéphane Gendron pour le Parti québécois, on apprend qu’un dénommé Éric Pigeon est candidat à l’investiture du PQ dans Huntingdon;
- Jean-Talon (LIB): la députée de Jean-Talon et ministre déléguée à la Protection de la jeunesse et à la Réadaption, Mme Margaret F. Delisle (LIB), a annoncé hier son retrait de la vie politique à l’issue de la présente législature, invoquant des raisons de santé (Mme Delisle souffre de polyarthrite rhumatoïde, maladie qui l’avait forcée à prendre quelques semaines de repos forcé l’automne dernier). À la suite de cette annonce, des rumeurs ont commencé à circuler voulant que le prochain candidat libéral dans Jean-Talon pourrait être l’actuel député de Mont-Royal et ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard (LIB);
- Marguerite-D’Youville (PQ): l’hebdo La Seigneurie de Boucherville nous informe que trois candidats sont en lice à l’assemblée d’investiture du PQ dans Marguerite-D’Youville qui aura lieu le 18 février prochain. Il s’agit de MM. Sébastien Gagnon, président PQ-Marguerite-D’Youville, Jacques Gravel et Pierre-Luc Vallée;
- Marie-Victorin (PQ): dans la foulée de l’annonce de la candidature de l’ex-jounraliste Bernard Drainville pour le PQ dans Marie-Victorin, l’hebdomadaire Longueuil Extra rapporte que, M. Patrick Leblanc, qui avait déjà débuté sa campagne à l’investiture, s’est finalement retiré de la course.
Par ailleurs, selon la Presse canadienne (qui rapporte une nouvelle dénichée par le Journal de Montréal), le président de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, M. Pierre-Hugues Boisvenu, aurait été approché à la fois par le Parti québécois et l’Action démocratique du Québec afin qu’il joigne leurs rangs (dans le cas du PQ, on savait déjà le comté d’Orford lui avait été offert). M. Boisvenu a refusé dans les deux cas.
Enfin, pendant que tous en sont à leurs derniers préparatifs avant que le signal du départ ne soit lancé, le Parti libéral du Québec a lancé une campagne de publicité radio afin de mousser le bilan du gouvernement Charest.
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Le gouvernement sur You Tube
La Presse consacre, dans son édition d’aujourd’hui, un article sur l’apparition récente, sur le site de plusieurs ministères du Gouvernement du Québec, de vidéos mettant en vedette des ministres du gouvernement Charest qui dressent un bilan de leurs réalisations.
Un intervenant cité dans l’article s’interroge notamment sur l’utilisation des sites gouvernementaux à des fins politiques et de l’éventuel “brouillage”, selon ses termes, entre la politique partisane et l’administration gouvernementale que cela pourrait entraîner, surtout à l’approche de la prochaine élection générale.
À titre d’exemple, voici les hyperliens vers les vidéos disponibles sur les sites du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ainsi que du Ministère des Affaires municipales et des Régions.
Le mercredi 10 janvier 2007
VIDÉOS SUR INTERNET
Les libéraux mettent leurs lunettes roses
Marie Allard et Sébastien Rodrigue
La PresseLa vogue des vidéos sur Internet a gagné le gouvernement Charest. Treize ministres diffusent depuis peu des clips d’eux-mêmes dans lesquels ils dressent un bilan de leurs réalisations, en prenant soin d’éviter plusieurs sujets controversés.
Diffusées sur les sites Internet de leurs ministères, ces capsules restent muettes sur la vente d’une partie du mont Orford, sur les défusions municipales, sur la réforme de l’Éducation et sur le pont de la 25. Neuf autres ministres – dont ceux de la Justice, du Travail et de l’Agriculture – n’ont pas eu droit à leur bilan vidéo.
Se défendant d’être en mode préélectoral, les ministères disent s’adapter à l’ère de l’Internet. « C’est à l’instar de ce qui se fait « C’est à l’instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays industrialisés, où les gouvernements utilisent de plus en plus Internet, a expliqué hier Marie-Claude Lavigne, attachée de presse du ministre de l’Éducation. Les gens n’aiment pas avoir des pages pleines à lire, ils sont habitués à avoir de l’information plus rapide et animée. » Les clips des ministres arrivent toutefois en ligne au moment où les rumeurs d’élections provinciales s’intensifient une fois de plus.
Les messages vidéo, enregistrés en deux vagues au cours de l’automne, auraient du mal à figurer parmi les favoris sur YouTube. Le scénario est toujours le même : on y voit le ministre cadré jusqu’au buste devant un drapeau du Québec, lisant son bilan sans s’arrêter. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, est la plus bavarde avec un clip de plus de six minutes trente. Le premier ministre a un traitement différent avec la diffusion d’une conférence de presse portant sur le bilan de son gouvernement.
Ces vidéos sont encore loin du succès avec un peu plus de 2300 visites pour celui du premier ministre. Les premiers clips ne sont toutefois disponibles que depuis fin octobre et sept d’entre eux ont été mis en ligne en décembre.
La production des clips des ministres a été pilotée par le Secrétariat des communications gouvernementales. Chaque tournage a coûté environ 1000 $. Selon la sous-ministre responsable, Marie-Claire Ouellette, d’autres enregistrements sont prévus. « Nous trouvions que c’était une façon intéressante de communiquer avec les contribuables », explique-t-elle.
Mme Ouellette refuse d’y voir un exercice partisan, précisant qu’il est « normal » qu’un ministre fasse un tel bilan. « Nous avons choisi de parler de réalisations tangibles et très significatives », ajoute-t-elle. Plusieurs porte-parole admettent toutefois d’emblée que ces bilans ne sont pas exhaustifs. « Nous avons mis l’accent sur les mesures avec un impact sur les citoyens », se défend Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre des Affaires municipales.
L’utilisation des sites gouvernementaux pour diffuser des bilans politiques est inusité, selon Thierry Giasson, spécialiste de la communication politique et chargé de cours à l’Université de Montréal. « On vient brouiller la ligne entre la politique partisane et la politique gouvernementale », dit-il. M. Giasson s’interroge aussi sur la portée véritable de cette tactique. Ce dernier souligne également que l’internaute typique ne répond pas à la définition de la clientèle électorale traditionnelle.
Bilans partiels
Quelques exemples : le ministre de l’Éducation, Jean-Marc Fournier ne prononce pas une seule fois le mot « réforme » en plus de quatre minutes. Il dit que les écoles primaires offrent désormais deux heures d’éducation physique par semaine, alors qu’en réalité, une sur cinq ne le fait pas.
Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, parle des quatre milliards investis en santé depuis trois ans, sans mentionner le futur CHUM. Et la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, passe sous silence la loi spéciale adoptée pour imposer les conditions de travail des employés de l’État.
De son côté, la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, évite l’épineuse question des défusions. La ministre vante plutôt le nouveau pacte fiscal avec les municipalités et l’entente sur le transfert d’une partie de la taxe fédérale sur l’essence. Elle dit que son gouvernement investira un milliard en 2006 avec ces transferts, alors qu’ils se chiffrent à 276 millions jusqu’à maintenant. Ils atteindront au total 942 millions en 2010.
Pour les finances, le ministre Michel Audet n’explique pas comment les baisses d’impôts sont moindres que dans les promesses électorales de son parti. Il fait plutôt valoir que le fardeau fiscal des particulier est moindre par rapport aux autres provinces et qu’il a été réduit de 2,9 milliards.
La ministre de la Famille, des Aînés de la Condition féminine se contente enfin de souligner que le Québec possède 200 000 places de garderies à 7 $. Il n’y a rien pour expliquer le passage du tarif quotidien de 5 à 7 $, ni sur le controversé projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.
De leur côté, les ministères sans bilan vidéo ne semblent pas savoir pourquoi. «On n’a pas fait de vidéo, mais il n’y a pas vraiment de raison », a indiqué Aurélie Bujold, attachée de presse du ministre de la Justice. Au ministère du Revenu, on pense en tourner un prochainement. « Ça se fait de façon progressive », a précisé Alexandra Reny, attachée du ministre Lawrence Bergman.
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Philippe Couillard: fin de la controverse sur le financement électoral?
Le Directeur général des élections du Québec, M. Marcel Blanchet, a annoncé aujourd’hui qu’il n’intentera pas de poursuite judiciaire en regard des activités de collecte de fonds tenues au bureau du ministre de la Santé et des Services sociaux et député de Mont-Royal, Philippe Couillard (LIB), en 2003.
Cette décision a été prise après qu’une ancienne attachée politique du ministre, Mme Diane Bougie, ait laissé entendre que des irrégularités étaient survenues dans la sollicitation de contributions politiques pour le Parti libéral du Québec dans Mont-Royal. Plus de détails dans la dépêche de la Presse canadienne ci-dessous:
Le mardi 19 décembre 2006
COLLECTE DE FONDS ILLÉGALE
Le DGE n’intentera pas de poursuite contre le bureau de Couillard
Presse Canadienne
QuébecBien qu’il ait décélé des infractions, le Directeur général des élections du Québec n’intentera pas de poursuite judiciaire en regard des activités de collecte de fonds tenues au bureau du ministre de la Santé, Philippe Couillard, en 2003.
Le DGE Marcel Blanchet avait entrepris une enquête il y a quelques semaines sur la base des allégations d’une ancienne attachée politique du ministre Couillard, Diane Bougie, congédiée en 2004.
Mme Bougie affirmait qu’elle avait sollicité des fonds pendant ses heures de travail à l’occasion d’un cocktail de financement, en octobre 2003, dans la circonscription de Mont-Royal, représentée par M. Couillard.
L’enquête du DGE a bien démontré que «des infractions de nature technique» auraient été commises, liées au fait que les certificats d’autorisation requis pour fins de sollicitation n’avaient pas été émis.
Néanmoins, ces contraventions «n’ont pas entaché la nécessaire transparence du financement politique en vertu de la Loi électorale», a expliqué le DGE dans un communiqué émis mardi en fin d’après-midi.
«Toutes les personnes invitées à participer à l’activité de financement d’octobre 2003 ne pouvaient entretenir de doute quant au chemin que prendrait leur contribution», a-t-il précisé.
Qui plus est, toutes les contributions de plus de 200 $ ont été incluses dans le rapport financier du Parti libéral du Québec pour l’année 2003, respectant de cette façon «les objectifs de transparence» de la loi, a ajouté M. Blanchet.
Compte tenu que les infractions n’ont pas mis en cause la légitimité de l’activité de financement, le DGE a décidé d’user de sa discrétion et n’intentera aucune poursuite.
«Voici un cas où l’approche punitive d’une poursuite devant les tribunaux n’est pas le meilleur choix», a estimé M. Blanchet.D’ailleurs, des situations semblables à celles mises au jour par l’enquête «sont constatées de temps à autre» lors des vérifications effectuées auprès des partis politiques, a-t-il fait remarquer. Dans pareils cas, «notre attitude est de ne pas les judiciariser», a-t-il dit.
Aussi, l’enquête n’a pas permis de démontrer que les infractions relevées impliquaient le ministre Couillard, ou sa directrice de cabinet, Johanne Whittom.
Du reste, aucune disposition législative ne concerne le fait qu’un attaché politique fasse ou non de la sollicitation de contributions politiques sur ses heures de travail, a indiqué le DGE.
Dès lors, il n’appartient pas au Directeur général des élections de se prononcer formellement sur cette question.
Toutefois, M. Blanchet est d’avis qu’une réflexion s’impose sur cette pratique.
«Quand voudrait-on que les attachés politiques effectuent du travail partisan, alors que leur horaire de travail se situe souvent entre 8 heures et 22 heures, si l’on croit que les activités partisanes doivent être menées en dehors des heures de travail?», questionne le DGE.
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Couillard réplique; Radio-Canada en remet
Suite à la controverse lancée par la diffusion d’un reportage à Radio-Canada dimanche soir, le député de Mont-Royal et ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard (LIB), a réagi publiquement aux allégations de financement illégal en réfutant ces allégations et en se disant «très content» de la décision du Directeur général des élections d’enquêter dans le dossier.
Pour sa part, Radio-Canada poursuit ses recherches et rapporte les propos de d’une attachée politique du bureau de circonscription de M. Couillard qui soutient qu’«en 2003, le cabinet du ministre était bel et bien impliqué dans une activité de financement politique». Cette nouvelle révélation a amené M. Couillard à apporter de nouvelles précisions concernant toute cette affaire.
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Financement électoral: un ministre dans l’eau chaude?
Radio-Canada rapporte le témoignage exclusif d’une ancienne attachée politique du ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Philippe Couillard (LIB), qui allègue avoir fait des collectes de fonds “au sein même du Cabinet (du ministre) en dehors des règles élémentaires d’éthique et en contravention de la loi”.
Toujours selon la SRC, le ministre Couillard aurait nié ces allégations par l’intermédiaire de son attachée de presse.
Voir la suite au Téléjournal ce soir à 22h ainsi que cet autre article de la Presse canadienne.
MISE À JOUR (20 novembre 2006): le Parti libéral du Québec a réagi officiellement aux allégations contenues dans le reportage de Radio-Canada et assure que “l’activité s’est déroulée en total respect de la Loi électorale et des règles concernant le financement des partis politiques”. Quant au Cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, il nie avoir “demandé, exigé, ordonné ou encouragé quiconque du cabinet à faire de la sollicitation pour la campagne de financement dans le cadre de leurs activités professionnelles”. Le Directeur général des élections a néanmoins annoncé qu’il ferait enquête sur cette affaire.
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