Donner des dents au DGE
Depuis que la Cour supérieure a rendu un jugement (mardi dernier) dans lequel elle annule l’élection du maire et de cinq conseillers municipaux à Saint-Constant pour manœuvre électorale frauduleuse, les critiques fusent à l’endroit du directeur général des élections pour n’avoir pas, déplore-t-on, fourni les efforts nécessaires pour faire destituer les responsables de cette fraude électorale (l’équipe de l’ex-maire Gilles Pépin a contrevenu à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités en excédant de 42% la limite des dépenses électorales permises). À tort, semble-t-il, car en fin de compte, si le DGE s’était limité à poursuivre l’agent officiel plutôt que de carrément contester l’élection du maire et des conseillers fautifs, c’est tout simplement parce qu’il n’en avait pas le pouvoir.
D’abord, nous admettons notre surprise d’apprendre que le DGE n’a pas le droit, en vertu de la loi, de contester une élection devant les tribunaux. Cette situation est (malheureusement) instructive d’une situation déplorable et inquiétante pour la santé de notre système démocratique (pas seulement au municipal): le manque de moyens pour faire appliquer la loi. Le DGE a le dos large lorsque vient le temps de critiquer certaines de ses décisions concernant le port du voile ou, plus généralement, son incompréhension de tout ce qui concerne les nouvelles technologies, sauf qu’il faut reconnaitre une chose: bien souvent, il ne bénéficie pas de toutes les ressources (humaines, financières, légales, technologiques, etc.) requises pour faire appliquer la loi et punir les fautifs le cas échéant.
Cette situation est doublement pernicieuse puisqu’elle fait en sorte que les cas de fraude électorale demeurent impunis et que cette impunité constitue en soi un incitatif à la fraude électorale. Ne nous mèprenons pas cependant. D’une part, ce n’est malheureusement pas unique au Québec, les violations aux lois électorales surgissant partout là où il y a un système démocratique. D’autre part, les cas de fraude électorale ne sont pas aussi répandus qu’un cas aussi flagrant que celui de Saint-Constant pourrait le faire croire. Nous ne sommes plus au temps de Duplessis. Toutefois, devant le doute qui subsiste, c’est la crédibilité du système et des acteurs politiques qui est en cause, et un système démocratique ne peut être viable à long terme si les citoyens perdent confiance et doutent de son intégrité.
Aussi, nous voudrions pouvoir nous réjouir de la volonté exprimée par la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, de proposer une modification législative à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités afin de permettre au DGE d’engager une poursuite au civil afin de contester l’élection d’un maire ou d’un conseiller municipal. Nous préférons toutefois attendre que la modification soit votée, sanctionnée et entrée en vigueur avant de crier victoire, surtout qu’elle n’est pas une fin en soi, mais plutôt un premier pas dans la bonne direction. (suite de l'article…)
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((MISE À JOUR: 11 septembre 2007, 23h) Après publication ce matin du rapport d’analyse (format pdf) du sondage Léger Marketing sur la rentrée politique, nous avons mis à jour ce billet afin d’inclure les réponses pour les 65 politiciens mentionnés dans la section sur l’image des politiciens. Et nous devons vous faire une confidence: nous avons la prétention d’avoir une certaine connaissance du milieu politique et malgré cela, nous serions incapables de donner une opinion favorable ou défavorable sur la totalité des 65 personnalités politiques nommées dans le sondage. Alors, imaginez lorsqu’on pose la question à un individu qui, pour toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n’a ni le temps, ni l’intérêt pour s’informer sur la vie politique, les protagonistes et les enjeux… Tout le monde a une opinion sur le gouvernement, les partis politiques ou leurs chefs, mais est-ce que tout le monde a vraiment une opinion sur un quelconque maire, un backbencher fédéral ou un ministre qui n’est pas sous les feux de la rampe? Le nombre effarant de politiciens pour lesquels l’option majoritaire est “ne connaît pas” est assez révélateur à cet égard.
Un autre danger avec ce genre de questionnaire est justement sa longueur: lorsqu’on demande à une personne d’exprimer son opinion sur 65 individus, les risques sont grands que vers la fin, entre le souper à préparer, les devoirs (scolaires, conjugaux et autres), la tondeuse et la soirée de bridge, on donne la première réponse qui passe par la tête sans trop réfléchir. Et ce “sans trop réfléchir” devient parfois “j’en connais aucun d’la gang” ou bien “parti X=opinion défavorable”. Rendus là, ce n’est plus l’individu qu’on évalue, mais sa notoriété et son appartenance politique.
Bref, demander une opinion favorable ou défavorable sur un chef de parti, un ministre important, un candidat-vedette ou le maire d’une grande ville demeure pertinent, mais à force de questionner les gens là-dessus en “batch” de 65 politiciens, on finit par perdre de l’impact et de la pertinence.)
Léger Marketing a réalisé la semaine dernière un sondage, dévoilé hier au réseau TVA et ce matin dans Le Journal de Montréal et The Gazette portant sur l’image des politiciens. Plus précisément, l’étude consistait à demander aux répondants s’ils ont une opinion favorable ou défavorable envers un certain nombre d’hommes et de femmes politiques
Voici les résultats partiels à la lecture des articles sur ce sondage dans Le Journal de Montréal et dans la Presse canadienne.
Opinion favorable | Opinion défavorable | Ne connaît pas | |
---|---|---|---|
1. Mario Dumont (ADQ) | 68,0 | 30,0 | 2,0 |
2. Pauline Marois (PQ) | 60,0 | 33,0 | 4,0 |
3. Gilles Duceppe (fédéral) | 59,0 | 37,0 | 5,0 |
4. Philippe Couillard (LIB) | 57,0 | 31,0 | 12,0 |
5. Pierre Curzi (PQ) | 54,0 | 19,0 | 26,0 |
6. Gérald Tremblay (municipal) | 53,0 | 24,0 | 23,0 |
7. Louise Harel (PQ) | 52,0 | 25,0 | 24,0 |
8. Liza Frulla (fédéral) | 52,0 | 29,0 | 19,0 |
9. Jack Layton (fédéral) | 51,0 | 18,0 | 31,0 |
10. François Legault (PQ) | 50,0 | 22,0 | 27,0 |
11. Thomas Mulcair (fédéral) | 47,0 | 14,0 | 38,0 |
12. Louise Beaudoin (PQ) | 47,0 | 24,0 | 29,0 |
13. Stephen Harper (fédéral) | 47,0 | 51,0 | 3,0 |
14. Justin Trudeau (fédéral) | 46,0 | 39,0 | 15,0 |
15. André Boisclair (PQ) | 45,0 | 49,0 | 6,0 |
16. Marguerite Blais (LIB) | 39,0 | 15,0 | 45,0 |
17. Pierre Paradis (LIB) | 38,0 | 20,0 | 42,0 |
18. Jean Charest (LIB) | 38,0 | 60,0 | 2,0 |
19. Yves Séguin (LIB) | 37,0 | 11,0 | 51,0 |
20. Bernard Drainville (PQ) | 37,0 | 16,0 | 46,0 |
21. Lucienne Robillard (fédéral) | 35,0 | 29,0 | 36,0 |
22. Stéphane Dion (fédéral) | 35,0 | 58,0 | 6,0 |
23. Maka Kotto (fédéral) | 34,0 | 11,0 | 56,0 |
24. Joseph Facal (PQ) | 34,0 | 18,0 | 48,0 |
25. Line Beauchamp (LIB) | 34,0 | 19,0 | 47,0 |
26. Christine St-Pierre (LIB) | 33,0 | 10,0 | 57,0 |
27. Josée Verner (fédéral) | 33,0 | 19,0 | 49,0 |
28. Françoise David (QS) | 33,0 | 25,0 | 42,0 |
29. François Gendron (PQ) | 31,0 | 12,0 | 57,0 |
30. Monique Jérôme-Forget (LIB) | 30,0 | 32,0 | 38,0 |
31. Maxime Bernier (fédéral) | 29,0 | 12,0 | 59,0 |
32. Claude Béchard (LIB) | 29,0 | 22,0 | 49,0 |
33. Denis Coderre (fédéral) | 29,0 | 41,0 | 30,0 |
34. André Arthur (fédéral) | 27,0 | 51,0 | 22,0 |
35. Nathalie Normandeau (LIB) | 26,0 | 11,0 | 63,0 |
36. Scott McKay (VRT) | 25,0 | 14,0 | 61,0 |
37. Jean-Marc Fournier (LIB) | 25,0 | 20,0 | 55,0 |
38. Gilles Vaillancourt (municipal) | 24,0 | 15,0 | 61,0 |
39. Raymond Bachand (LIB) | 23,0 | 15,0 | 62,0 |
40. Jean-Pierre Blackburn (fédéral) | 22,0 | 16,0 | 62,0 |
41. Monique Gagnon-Tremblay (LIB) | 22,0 | 18,0 | 59,0 |
42. Marie Grégoire (ADQ) | 20,0 | 9,0 | 71,0 |
43. Gilles Taillon (ADQ) | 20,0 | 14,0 | 65,0 |
44. Michael Fortier (fédéral) | 20,0 | 14,0 | 66,0 |
45. Amir Khadir (QS) | 20,0 | 18,0 | 62,0 |
46. Sam Hamad (LIB) | 18,0 | 17,0 | 65,0 |
47. Pierre Paquette (fédéral) | 17,0 | 8,0 | 75,0 |
48. Lawrence Cannon (fédéral) | 17,0 | 15,0 | 69,0 |
49. Jacques Dupuis (LIB) | 17,0 | 17,0 | 66,0 |
50. Michelle Courchesne (LIB) | 17,0 | 18,0 | 65,0 |
51. Julie Boulet (LIB) | 15,0 | 17,0 | 68,0 |
52. Benoît Pelletier (LIB) | 14,0 | 13,0 | 73,0 |
53. Jean Tremblay (municipal) | 11,0 | 9,0 | 81,0 |
54. Sébastien Proulx (ADQ) | 9,0 | 7,0 | 85,0 |
55. Yolande James (LIB) | 9,0 | 8,0 | 83,0 |
56. Linda Lapointe (ADQ) | 9,0 | 8,0 | 83,0 |
57. David Whissell (LIB) | 9,0 | 9,0 | 82,0 |
58. Laurent Lessard (LIB) | 8,0 | 8,0 | 84,0 |
59. Jean Perreault (municipal) | 7,0 | 6,0 | 87,0 |
60. Pierre Gingras (ADQ) | 7,0 | 8,0 | 85,0 |
61. Claude Gladu (municipal) | 7,0 | 8,0 | 84,0 |
62. Sylvie Roy (ADQ) | 6,0 | 5,0 | 88,0 |
63. Éric Caire (ADQ) | 6,0 | 6,0 | 88,0 |
64. Pablo Rodriguez (fédéral) | 6,0 | 8,0 | 85,0 |
65. Bernard Bigras (fédéral) | 5,0 | 7,0 | 88,0 |
Le sondage téléphonique a été réalisé du 5 au 8 septembre 2007 auprès de 1 472 répondants. La marge d’erreur est de 2,6%, 19 fois sur 20. Les données finales ont été pondérées selon le sexe et l’âge de façon à être représentatives de la population selon les dernières données de Statistique Canada.
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Sondage CROP sur la “crise budgétaire”
Dans la foulée de la résolution de ce qui est maintenant convenu d’appeler la “crise du budget”, CROP a réalisé pour le compte de La Presse un sondage sur les impacts des événements des deux dernières semaines sur la scène politique québécoise, notamment sur les intentions de vote. Ainsi, après répartition proportionnelle des 9% d’indécis, les intentions de vote se déclinent comme suit (les chiffres entre parenthèses indiquent la variation par rapport au dernier sondage CROP de la semaine dernière):
- ADQ: 29% (-3)
- PQ: 29% (+2)
- LIB: 28% (=)
- VRT: 8% (+1)
- QS: 5% (=)
- Autres: 0%
L’essentiel du sondage porte toutefois sur l’opinion des répondants sur le débat sur le budget Jérôme-Forget déposé il y a deux semaines. Le tout est résumé dans les tableaux ci-dessous:
Quel parti a gagné? Quel parti a perdu lors de cet affrontement? | |||||
---|---|---|---|---|---|
LIB | ADQ | PQ | Aucun | Tous / plusieurs | |
Gagné | 34,0 | 12,0 | 26,0 | 17,0 | 2,0 |
Perdu | 25,0 | 38,0 | 18,0 | 5,0 | 4,0 |
Différentiel | +9,0 | -26,0 | +8,0 | +12,0 | -2,0 |
Impression sur la position adoptée par les chefs parlementaires lors de la “crise budgétaire” | |||
---|---|---|---|
Jean Charest (LIB) | Mario Dumont (ADQ) | François Gendron (PQ) | |
Très/plutôt favorable | 42,0 | 31,0 | 51,0 |
Très/plutôt défavorable | 49,0 | 54,0 | 36,0 |
Différentiel | -7,0 | -23,0 | +15,0 |
Enfin, CROP revient sur la question de l’avenir politique de Jean Charest à la tête du Parti libéral du Québec. Ainsi, à la question “Pensez-vous que Jean Charest dirigera les libéraux aux prochaines élections?”, 46% des répondants ont répondu “oui” (63% chez les électeurs libéraux) et 43% “non” (27% chez les libéraux). Il s’agit d’une amélioration par rapport au sondage CROP d’avril 2007, alors que 37% des répondants croyaient que Jean Charest devait demeurer chef du Parti libéral contre 52% qui étaient d’avis qu’il devait quitter la direction du parti. Par ailleurs, invités à se prononcer sur le député libéral qui aurait “le plus d’aptitudes pour devenir premier ministre du Québec”, les répondants ont choisi Philippe Couillard à 45% (47% chez les libéraux), Monique Jérôme-Forget à 11% (idem chez les libéraux) et Pierre Paradis à 9% (7% chez les libéraux). Raymond Bachand, Claude Béchard et Nathalie Normandeau se partagent 8% des appuis.
Reste maintenant à voir comment le tout évoluera au fur et à mesure que la poussière retombera.
Le sondage téléphonique a été réalisé du 1er au 3 juin 2007 auprès de 1 001 répondants. La marge d’erreur est de +/- 3%, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés sur la base du Recensement du Canada de 2001 afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l’âge, la région de résidence des répondants et leur langue d’usage à la maison. Le rapport d’analyse du sondage peut être consulté ici (format pdf).
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Candidatures: 19 février 2007
Candidatures officielles:
- Anjou (PQ): M. Sébastien Richard, consultant en relations publiques pour le comité Québec-Israel et conseiller à l’exécutif du PQ-Anjou (élu contre M. Badiona Bazin le 19 février 2007);
- Beauce-Nord (PQ): M. Denis Couture, comptable (élu à 25 voix contre 20 pour M. Christian Paradis le 19 février 2007);
- Bonaventure (LIB): Mme Nathalie Normandeau, députée de Bonaventure (1998-____) et ministre des Affaires municipales et des Régions (18 février 2007);
- Chambly (PQ): M. Bertrand St-Arnaud, avocat (élu contre M. Michel Lepage le 19 février 2007);
- Châteauguay (PQ): M. Michel Pinard, président du PQ-Châteauguay (19 février 2007);
- Duplessis (QS): M. Olivier Noël (17 février 2007);
- Kamouraska-Témiscouata (LIB): M. Claude Béchard, député de Kamouraska-Témiscouata (1997-____) et ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs;
- La Prairie (LIB): M. Jean Dubuc, député de La Prairie (2003-____) (19 février 2007);
- Laurier-Dorion (LIB): M. Gerry Sklavounos, avocat criminaliste (19 février 2007);
- Laviolette (ADQ): M. Stéphane Defoy, ex-conseiller municipal de Saint-Adelphe (19 février 2007);
- Maskinongé (ADQ): M. Jean Damphousse, agriculteur et ex-maire de Saint-Ursule (19 février 2007);
- Mille-Îles (PQ): Mme Maude Delangis, avocate et candidate défaite (PQ) lors de l’élection générale de 2003 dans Mille-Îles (19 février 2007);
- Orford (LIB): M. Pierre Reid, député d’Orford (2003-____) et ex-ministre (18 février 2007);
- Richmond (PQ): Mme Martyne Prévost, productrice télé (19 février 2007);
- Rouyn-Noranda—Témiscamingue (LIB): M. Daniel Bernard, député de Rouyn-Noranda—Témiscamingue (2003-____) (18 février 2007);
- Saint-François (LIB): Mme Monique Gagnon-Tremblay, députée de Saint-François (1985-____) et ministre des Relations internationales (18 février 2007);
- Saint-Maurice (ADQ): M. Robert Deschamps, enseignant à la retraite (19 février 2007);
- Vaudreuil (PQ): Mme Louisanne Chevrier, étudiante (19 février 2007).
Candidatures à confirmer prochainement en assemblée d’investiture:
- Bonaventure (PQ): Mme Doris Chapados;
- Frontenac (PQ): Mme Juliette Jalbert et M. Bruno Vézina;
- Gaspé (LIB): M. Georges Mamelonet, maire de Percé;
- Rivière-du-Loup (PQ): M. Hugues Belleville, enseignant à la retraite;
- Saint-Laurent (PQ): M. William Fayad, candidat défait (PQ) lors de l’élection générale de 2003 dans Saint-Laurent.
Nouvelles dates confirmées:
- 20 février 2007: Jonquière (QS) (source);
- 22 février 2007: Abitibi-Est (PQ), Chicoutimi (QS), Chomedey (VRT) (source), Dubuc (QS), Fabre (VRT), Laval-des-Rapides (VRT), Mille-Îles (VRT) et Vimont (VRT);
- 25 février 2007: Johnson (QS).
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Candidatures: 5 février 2007
Le Soleil et Le Journal de Québec traitent tous deux du recrutement de candidats au Parti québécois dans la région de Québec. En voici les faits saillants avec les nouvelles des autres partis glanées ici et là:
- Bonaventure (LIB): d’après Radio-Canada (Est du Québec), la députée de Bonaventure et ministre des Affaires municipales et des Régions, Mme Nathalie Normandeau (LIB), sera à nouveau candidate lors de la prochaine élection générale;
- Chauveau (PQ): une avocate, Mme Francine Mercure, sera vraisemblablement candidate à l’investiture contre M. Robert Miller, ancien attaché politique de l’ex-député fédéral de Louis-Saint-Laurent, M. Bernard Cleary (BQ);
- Crémazie (QS): Québec solidaire a annoncé la tenue de l’assemblée d’investiture dans Crémazie le 15 février 2007. M. André Frappier, candidat défait (NPD), lors de l’élection fédérale de 2004 dans Papineau, est le seul candidat en lice pour l’instant;
- Gaspé (ADQ): Radio-Canada soutient par ailleurs que M. Bruno Cloutier, ex-directeur de la Ville de Gaspé, pourrait être candidat de l’Action démocratique du Québec dans Gaspé;
- Gaspé (PQ): le député de Gaspé, M. Guy Lelièvre (PQ), sera candidat à sa propre succession lors de l’assemblée d’investiture prévue pour le 25 février prochain;
- Hull (PQ): selon Le Droit, M. Marcel Painchaud, professeur au Collège de l’Outaouais, serait présentement le seul candidat à l’investiture du PQ dans Hull;
- Îles-de-la-Madeleine (LIB): selon Radio-Canada, M. Pierre Proulx est pressenti pour être candidat libéral aux Îles-de-la-Madeleine en 2007;
- Jean-Lesage (PQ): pas de scoop ici: l’ex-député fédéral de Beauport-Limoilou, M. Christian Simard (BQ), est intéressé par le poste, mais pas encore de candidature officielle;
- Lévis (LIB): un autre reportage de Radio-Canada Québec nous informe que la députée de Lévis et ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine, Mme Carole Théberge (LIB), sera également de la prochaine campagne électorale;
- Matane (LIB): toujours selon Radio-Canada, la députée de Matane, Mme Nancy Charest (LIB), tentera d’obtenir un 2e mandat des électeurs de la circonscription de Matane;
- Montmorency (PQ): M. Daniel Leblond, que l’on décrit comme “l’artisan de la victoire de Jean-François Simard, en 1998″, sera candidat à l’investiture du PQ dans Montmorency. Par ailleurs, M. Alain Goldberg (l’analyste en patinage artistique bien connu) aurait été approché pour être candidat du PQ dans Chauveau ou Montmorency, mais il aurait décliné;
- Roberval (LIB): le député de Roberval, M. Karl Blackburn, a été confirmé comme candidat du Parti libéral du Québec en vue de la prochaine élection générale. M. Blackburn siège à l’Assemblée nationale depuis 2003;
- Vanier (PQ): pas de scoop non plus ici: l’avocat Jean-François Bertrand, qui a confirmé qu’il tentera d’être élu candidat dans Vanier, aurait l’appui de l’establishment du parti, mais Sylvain Lévesque aurait celui des militants de la base;
- Vimont (ADQ): dans un article de la Presse canadienne portant sur les préparatifs de l’ADQ en vue de la prochaine élection générale (à lire, ne serait-ce que pour le rappel des détails croustillants du recrutement de certains candidats adéquistes en 2003), on apprend que l’ex-député de Vimont (2002-2003), M. François Gaudreau (ADQ), sera nommé à nouveau candidat dans Vimont lors d’une assemblée d’investiture qui aura lieu demain.
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Le gouvernement sur You Tube
La Presse consacre, dans son édition d’aujourd’hui, un article sur l’apparition récente, sur le site de plusieurs ministères du Gouvernement du Québec, de vidéos mettant en vedette des ministres du gouvernement Charest qui dressent un bilan de leurs réalisations.
Un intervenant cité dans l’article s’interroge notamment sur l’utilisation des sites gouvernementaux à des fins politiques et de l’éventuel “brouillage”, selon ses termes, entre la politique partisane et l’administration gouvernementale que cela pourrait entraîner, surtout à l’approche de la prochaine élection générale.
À titre d’exemple, voici les hyperliens vers les vidéos disponibles sur les sites du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ainsi que du Ministère des Affaires municipales et des Régions.
Le mercredi 10 janvier 2007
VIDÉOS SUR INTERNET
Les libéraux mettent leurs lunettes roses
Marie Allard et Sébastien Rodrigue
La PresseLa vogue des vidéos sur Internet a gagné le gouvernement Charest. Treize ministres diffusent depuis peu des clips d’eux-mêmes dans lesquels ils dressent un bilan de leurs réalisations, en prenant soin d’éviter plusieurs sujets controversés.
Diffusées sur les sites Internet de leurs ministères, ces capsules restent muettes sur la vente d’une partie du mont Orford, sur les défusions municipales, sur la réforme de l’Éducation et sur le pont de la 25. Neuf autres ministres – dont ceux de la Justice, du Travail et de l’Agriculture – n’ont pas eu droit à leur bilan vidéo.
Se défendant d’être en mode préélectoral, les ministères disent s’adapter à l’ère de l’Internet. « C’est à l’instar de ce qui se fait « C’est à l’instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays industrialisés, où les gouvernements utilisent de plus en plus Internet, a expliqué hier Marie-Claude Lavigne, attachée de presse du ministre de l’Éducation. Les gens n’aiment pas avoir des pages pleines à lire, ils sont habitués à avoir de l’information plus rapide et animée. » Les clips des ministres arrivent toutefois en ligne au moment où les rumeurs d’élections provinciales s’intensifient une fois de plus.
Les messages vidéo, enregistrés en deux vagues au cours de l’automne, auraient du mal à figurer parmi les favoris sur YouTube. Le scénario est toujours le même : on y voit le ministre cadré jusqu’au buste devant un drapeau du Québec, lisant son bilan sans s’arrêter. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, est la plus bavarde avec un clip de plus de six minutes trente. Le premier ministre a un traitement différent avec la diffusion d’une conférence de presse portant sur le bilan de son gouvernement.
Ces vidéos sont encore loin du succès avec un peu plus de 2300 visites pour celui du premier ministre. Les premiers clips ne sont toutefois disponibles que depuis fin octobre et sept d’entre eux ont été mis en ligne en décembre.
La production des clips des ministres a été pilotée par le Secrétariat des communications gouvernementales. Chaque tournage a coûté environ 1000 $. Selon la sous-ministre responsable, Marie-Claire Ouellette, d’autres enregistrements sont prévus. « Nous trouvions que c’était une façon intéressante de communiquer avec les contribuables », explique-t-elle.
Mme Ouellette refuse d’y voir un exercice partisan, précisant qu’il est « normal » qu’un ministre fasse un tel bilan. « Nous avons choisi de parler de réalisations tangibles et très significatives », ajoute-t-elle. Plusieurs porte-parole admettent toutefois d’emblée que ces bilans ne sont pas exhaustifs. « Nous avons mis l’accent sur les mesures avec un impact sur les citoyens », se défend Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre des Affaires municipales.
L’utilisation des sites gouvernementaux pour diffuser des bilans politiques est inusité, selon Thierry Giasson, spécialiste de la communication politique et chargé de cours à l’Université de Montréal. « On vient brouiller la ligne entre la politique partisane et la politique gouvernementale », dit-il. M. Giasson s’interroge aussi sur la portée véritable de cette tactique. Ce dernier souligne également que l’internaute typique ne répond pas à la définition de la clientèle électorale traditionnelle.
Bilans partiels
Quelques exemples : le ministre de l’Éducation, Jean-Marc Fournier ne prononce pas une seule fois le mot « réforme » en plus de quatre minutes. Il dit que les écoles primaires offrent désormais deux heures d’éducation physique par semaine, alors qu’en réalité, une sur cinq ne le fait pas.
Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, parle des quatre milliards investis en santé depuis trois ans, sans mentionner le futur CHUM. Et la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, passe sous silence la loi spéciale adoptée pour imposer les conditions de travail des employés de l’État.
De son côté, la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, évite l’épineuse question des défusions. La ministre vante plutôt le nouveau pacte fiscal avec les municipalités et l’entente sur le transfert d’une partie de la taxe fédérale sur l’essence. Elle dit que son gouvernement investira un milliard en 2006 avec ces transferts, alors qu’ils se chiffrent à 276 millions jusqu’à maintenant. Ils atteindront au total 942 millions en 2010.
Pour les finances, le ministre Michel Audet n’explique pas comment les baisses d’impôts sont moindres que dans les promesses électorales de son parti. Il fait plutôt valoir que le fardeau fiscal des particulier est moindre par rapport aux autres provinces et qu’il a été réduit de 2,9 milliards.
La ministre de la Famille, des Aînés de la Condition féminine se contente enfin de souligner que le Québec possède 200 000 places de garderies à 7 $. Il n’y a rien pour expliquer le passage du tarif quotidien de 5 à 7 $, ni sur le controversé projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.
De leur côté, les ministères sans bilan vidéo ne semblent pas savoir pourquoi. «On n’a pas fait de vidéo, mais il n’y a pas vraiment de raison », a indiqué Aurélie Bujold, attachée de presse du ministre de la Justice. Au ministère du Revenu, on pense en tourner un prochainement. « Ça se fait de façon progressive », a précisé Alexandra Reny, attachée du ministre Lawrence Bergman.
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Tags: administration publique, gouvernement du Québec, Jean-Marc Fournier, marketing politique, Michel Audet, ministres, Monique Jérôme-Forget, Nathalie Normandeau, Philippe Couillard, site web, YouTube
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