Québec Politique

QuébecPolitique.com - Le carnet électoral

« Être en politique, c’est comme être un entraîneur de football. Il faut être assez intelligent pour comprendre le jeu et assez bête pour penser que c’est important. » (Eugene McCarthy (1916-2005), homme politique américain et ancien sénateur)

octobre 2007
D L Ma Me J V S
« sept    
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31  
Dernier sondage
ADQ PQ LIB VRT QS Aut.
34,0 30,0 24,0 7,0 5,0 0,0
Source: CROP, 26 septembre 2007
Intentions de vote depuis le 26 mars 2007
Québec Politique

QuébecPolitique.com

Site principal

Québec Politique

39e élection générale

Assemblée nationale du Québec
Derniers articles
  • Oui, il est sérieux!
  • Petite visite muséale à inscrire à votre agenda
  • 39e élection générale: une 1re assemblée d’investiture
  • Quelques nouvelles sur les investitures
  • Membership des partis politiques
  • Un 14e parti politique au Québec
  • D’autres nouvelles du monde municipal…
  • DGE: 5 annonces au municipal
  • Pointe-aux-Trembles, champ de bataille
  • Encore un 15 novembre…
  • Derniers commentaires
  • Charles Turcot sur Oui, il est sérieux!
  • Steve Gagné sur Oui, il est sérieux!
  • Daniel Beaulieu sur Oui, il est sérieux!
  • Jean-Jacques sur ADQ: Lépine lorgne Taschereau
  • Jacques sur PQ-Terrebonne: more to come...
  • QuébecPolitique.com sur Les dessous de la blogosphère
  • QuébecPolitique.com sur Parti république du Québec: le site
  • Municipales Québec 2007 sur Les dessous de la blogosphère
  • folliculaire sur Les dessous de la blogosphère
  • Claude Gélinas sur Parti république du Québec: le site
  • Nuage de tags
    Fils RSS





    Droits d'auteur

    Creative Commons License
    Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

    Référencement

    Politics Blogs - Blog Top Sites

    Top Blogues
    Blogroll.net
    Top Politics blogs
    Politics blogs
    Top Blogs
    BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones
    Annuaire de blogs du Québec
    Blogging Canadians

    meilleur site politique

    Listed in LS Blogs


    annuaire de blogs
    Politics Blogs
    Politics Blogs
    Classement de sites - Inscrivez le vôtre!Classement de sites - Inscrivez le vôtre!
    annuaire

    MediaMatin Qu

    ((MISE À JOUR: 11 septembre 2007, 23h) Après publication ce matin du rapport d’analyse (format pdf) du sondage Léger Marketing sur la rentrée politique, nous avons mis à jour ce billet afin d’inclure les réponses pour les 65 politiciens mentionnés dans la section sur l’image des politiciens. Et nous devons vous faire une confidence: nous avons la prétention d’avoir une certaine connaissance du milieu politique et malgré cela, nous serions incapables de donner une opinion favorable ou défavorable sur la totalité des 65 personnalités politiques nommées dans le sondage. Alors, imaginez lorsqu’on pose la question à un individu qui, pour toutes sortes de bonnes ou de mauvaises raisons, n’a ni le temps, ni l’intérêt pour s’informer sur la vie politique, les protagonistes et les enjeux… Tout le monde a une opinion sur le gouvernement, les partis politiques ou leurs chefs, mais est-ce que tout le monde a vraiment une opinion sur un quelconque maire, un backbencher fédéral ou un ministre qui n’est pas sous les feux de la rampe? Le nombre effarant de politiciens pour lesquels l’option majoritaire est “ne connaît pas” est assez révélateur à cet égard.

    Un autre danger avec ce genre de questionnaire est justement sa longueur: lorsqu’on demande à une personne d’exprimer son opinion sur 65 individus, les risques sont grands que vers la fin, entre le souper à préparer, les devoirs (scolaires, conjugaux et autres), la tondeuse et la soirée de bridge, on donne la première réponse qui passe par la tête sans trop réfléchir. Et ce “sans trop réfléchir” devient parfois “j’en connais aucun d’la gang” ou bien “parti X=opinion défavorable”. Rendus là, ce n’est plus l’individu qu’on évalue, mais sa notoriété et son appartenance politique.

    Bref, demander une opinion favorable ou défavorable sur un chef de parti, un ministre important, un candidat-vedette ou le maire d’une grande ville demeure pertinent, mais à force de questionner les gens là-dessus en “batch” de 65 politiciens, on finit par perdre de l’impact et de la pertinence.)

    Léger Marketing a réalisé la semaine dernière un sondage, dévoilé hier au réseau TVA et ce matin dans Le Journal de Montréal et The Gazette portant sur l’image des politiciens. Plus précisément, l’étude consistait à demander aux répondants s’ils ont une opinion favorable ou défavorable envers un certain nombre d’hommes et de femmes politiques

    Voici les résultats partiels à la lecture des articles sur ce sondage dans Le Journal de Montréal et dans la Presse canadienne.

    Opinion favorable Opinion défavorable Ne connaît pas
    1. Mario Dumont (ADQ) 68,0 30,0 2,0
    2. Pauline Marois (PQ) 60,0 33,0 4,0
    3. Gilles Duceppe (fédéral) 59,0 37,0 5,0
    4. Philippe Couillard (LIB) 57,0 31,0 12,0
    5. Pierre Curzi (PQ) 54,0 19,0 26,0
    6. Gérald Tremblay (municipal) 53,0 24,0 23,0
    7. Louise Harel (PQ) 52,0 25,0 24,0
    8. Liza Frulla (fédéral) 52,0 29,0 19,0
    9. Jack Layton (fédéral) 51,0 18,0 31,0
    10. François Legault (PQ) 50,0 22,0 27,0
    11. Thomas Mulcair (fédéral) 47,0 14,0 38,0
    12. Louise Beaudoin (PQ) 47,0 24,0 29,0
    13. Stephen Harper (fédéral) 47,0 51,0 3,0
    14. Justin Trudeau (fédéral) 46,0 39,0 15,0
    15. André Boisclair (PQ) 45,0 49,0 6,0
    16. Marguerite Blais (LIB) 39,0 15,0 45,0
    17. Pierre Paradis (LIB) 38,0 20,0 42,0
    18. Jean Charest (LIB) 38,0 60,0 2,0
    19. Yves Séguin (LIB) 37,0 11,0 51,0
    20. Bernard Drainville (PQ) 37,0 16,0 46,0
    21. Lucienne Robillard (fédéral) 35,0 29,0 36,0
    22. Stéphane Dion (fédéral) 35,0 58,0 6,0
    23. Maka Kotto (fédéral) 34,0 11,0 56,0
    24. Joseph Facal (PQ) 34,0 18,0 48,0
    25. Line Beauchamp (LIB) 34,0 19,0 47,0
    26. Christine St-Pierre (LIB) 33,0 10,0 57,0
    27. Josée Verner (fédéral) 33,0 19,0 49,0
    28. Françoise David (QS) 33,0 25,0 42,0
    29. François Gendron (PQ) 31,0 12,0 57,0
    30. Monique Jérôme-Forget (LIB) 30,0 32,0 38,0
    31. Maxime Bernier (fédéral) 29,0 12,0 59,0
    32. Claude Béchard (LIB) 29,0 22,0 49,0
    33. Denis Coderre (fédéral) 29,0 41,0 30,0
    34. André Arthur (fédéral) 27,0 51,0 22,0
    35. Nathalie Normandeau (LIB) 26,0 11,0 63,0
    36. Scott McKay (VRT) 25,0 14,0 61,0
    37. Jean-Marc Fournier (LIB) 25,0 20,0 55,0
    38. Gilles Vaillancourt (municipal) 24,0 15,0 61,0
    39. Raymond Bachand (LIB) 23,0 15,0 62,0
    40. Jean-Pierre Blackburn (fédéral) 22,0 16,0 62,0
    41. Monique Gagnon-Tremblay (LIB) 22,0 18,0 59,0
    42. Marie Grégoire (ADQ) 20,0 9,0 71,0
    43. Gilles Taillon (ADQ) 20,0 14,0 65,0
    44. Michael Fortier (fédéral) 20,0 14,0 66,0
    45. Amir Khadir (QS) 20,0 18,0 62,0
    46. Sam Hamad (LIB) 18,0 17,0 65,0
    47. Pierre Paquette (fédéral) 17,0 8,0 75,0
    48. Lawrence Cannon (fédéral) 17,0 15,0 69,0
    49. Jacques Dupuis (LIB) 17,0 17,0 66,0
    50. Michelle Courchesne (LIB) 17,0 18,0 65,0
    51. Julie Boulet (LIB) 15,0 17,0 68,0
    52. Benoît Pelletier (LIB) 14,0 13,0 73,0
    53. Jean Tremblay (municipal) 11,0 9,0 81,0
    54. Sébastien Proulx (ADQ) 9,0 7,0 85,0
    55. Yolande James (LIB) 9,0 8,0 83,0
    56. Linda Lapointe (ADQ) 9,0 8,0 83,0
    57. David Whissell (LIB) 9,0 9,0 82,0
    58. Laurent Lessard (LIB) 8,0 8,0 84,0
    59. Jean Perreault (municipal) 7,0 6,0 87,0
    60. Pierre Gingras (ADQ) 7,0 8,0 85,0
    61. Claude Gladu (municipal) 7,0 8,0 84,0
    62. Sylvie Roy (ADQ) 6,0 5,0 88,0
    63. Éric Caire (ADQ) 6,0 6,0 88,0
    64. Pablo Rodriguez (fédéral) 6,0 8,0 85,0
    65. Bernard Bigras (fédéral) 5,0 7,0 88,0

    Le sondage téléphonique a été réalisé du 5 au 8 septembre 2007 auprès de 1 472 répondants. La marge d’erreur est de 2,6%, 19 fois sur 20. Les données finales ont été pondérées selon le sexe et l’âge de façon à être représentatives de la population selon les dernières données de Statistique Canada.


    Tags: , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (2 votes, moyenne: 5 sur 5)
    Loading ... Loading ...

    Décidément, la composition des commissions parlementaires à l’Assemblée nationale semble devenir un cheval de bataille pour Diane Lemieux:

    Le vendredi 27 avril 2007

    Commissions parlementaires: le PQ craint d’être marginalisé

    Tommy Chouinard
    La Presse
    Québec

    Relégué au rang de tiers parti au Parlement, le Parti québécois veut amender le règlement de l’Assemblée nationale qui le condamne à occuper une place marginale au sein des commissions parlementaires. Mais les négociations avec le PLQ et l’ADQ s’annoncent ardues.

    Alors que les pourparlers ne font que commencer, le leader parlementaire du PQ, Diane Lemieux, a manifesté sa frustration dans une sortie fracassante devant La Presse parlementaire, en matinée hier.

    Outrée que son vis-à-vis adéquiste Sébastien Proulx ne la rappelle pas, elle a donné son numéro de téléphone à plusieurs reprises devant les caméras afin que les médias le transmettent à M. Proulx. «J’essaie de le joindre depuis mardi, et il est introuvable», a-t-elle lancé à l’entrée d’une réunion du caucus péquiste.

    M. Proulx a finalement joint Mme Lemieux. Si les deux leaders ont convenu d’une rencontre, les relations restent toujours aussi tendues entre les deux groupes de l’opposition.

    Le PQ craint d’être marginalisé et de se retrouver avec un droit de parole beaucoup moins important qu’avant. En vertu du règlement de l’Assemblée nationale, le PQ aurait droit à un seul député dans chacune des 10 commissions parlementaires de l’Assemblée nationale. «Il y a des règles qui ne tiennent pas bien compte du fait que nous sommes des groupes parlementaires de taille à peu près équivalente», a affirmé Diane Lemieux.

    Rappelons que le gouvernement minoritaire de Jean Charest compte 48 députés, comparativement à 41 pour l’ADQ et 36 pour le PQ.

    C’est l’article 122 du Règlement de l’Assemblée nationale qui précise la composition des commissions parlementaires. Dans le cas où il existe deux partis de l’opposition, une commission doit être constituée de sept députés du gouvernement, quatre de l’opposition officielle, et un seul du second groupe de l’opposition. Les libéraux seraient donc majoritaires au sein des commissions parlementaires, mais minoritaires à la Chambre.

    Le règlement de l’Assemblée nationale a été amendé en 1998 alors que personne n’envisageait l’avènement d’un gouvernement minoritaire, plaide le PQ.

    «Je ne crois pas que le gouvernement puisse être majoritaire dans les commissions. Je pense qu’il y a là un problème. On est loin de la représentation actuelle de l’Assemblée. Que compte faire l’ADQ sur cette question?» a demandé Mme Lemieux.

    Le PQ plaide que les conservateurs de Stephen Harper, comme les libéraux de Paul Martin avant eux, sont minoritaires au sein des comités parlementaires des Communes. «C’est représentatif de la composition de la Chambre. Pourquoi est-ce que ce serait différent ici?» a affirmé l’attaché de presse de l’aile parlementaire du PQ, Éric Gamache.

    À la suite d’un premier entretien avec le leader libéral Jean-Marc Fournier, Mme Lemieux a souligné qu’«il n’était pas enthousiaste» à l’idée que le gouvernement perde la majorité dans les commissions.

    «Il existe un règlement, a martelé l’attachée de presse de M. Fournier, Marie-Claude Lavigne. La composition des commissions, c’est codifié. Alors c’est sûr que la marge de manoeuvre dans les négociations est beaucoup moins grande. Veut-on créer un précédent sur un règlement de l’Assemblée nationale? Ça, ça voudrait dire que beaucoup d’autres éléments pourraient être revus. Cette question, comme d’autres, fait l’objet de négociations.»

    Irritée que le PQ «négocie sur la place publique», l’ADQ a refusé de commenter. Donner plus de place au PQ signifierait que la formation de Mario Dumont perdrait du terrain. La composition des commissions parlementaires n’est qu’un des nombreux sujets sur lesquels doivent s’entendre les trois partis d’ici à la rentrée parlementaire, le 8 mai.

    Autre chose que nous avions laissé passer et que Le Devoir a rappelé à notre souvenir ce matin sous la plume de Robert Dutrisac (accès réservé aux abonnés): selon le Règlement de l’Assemblée nationale (l’article en question n’est pas précisé), un député ne peut siéger comme membre votant que sur deux commissions parlementaires (excluant la Commission de l’Assemblée nationale probablement, mais ça reste à vérifier). En vertu du règlement actuel, il y a donc au total 70 places votantes réservées au parti ministériel (10 commissions permanentes sur lesquelles il dispose de 7 sièges). Si on tient compte du fait que le président et les membres du Conseil des ministres ne sont pas membres des commissions parlementaires (sauf lorsqu’un ministre dépose un projet de loi, mais c’est une autre histoire), nous avons donc 28 députés libéraux qui peuvent siéger sur les commissions.

    Si on fait le calcul, il y a 70 places disponibles pour le parti ministériel, mais le Parti libéral ne peut occuper que 56 d’entre elles (28 députés X 2). En théorie, le Parti libéral peut occuper toutes les places qui lui sont attribués dans les 10 commissions permanentes, mais pour 14 d’entre-elles, le député libéral ne pourra exercer de droit de vote. Donc, si le règlement n’est pas modifié entre-temps, le parti ministériel pourrait se retrouver en minorité technique en perdant un, voire deux droits de vote en commission parlementaire.

    Le tout est bien sûr calculé indépendamment du fait qu’en plus de siéger aux commissions parlementaires, les députés doivent faire acte de présence au Salon bleu et qu’aux dernières nouvelles, ils ne bénéficient pas du don d’ubiquité. (suite de l'article…)


    Tags: , , , , , , , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (pas de vote pour l'instant)
    Loading ... Loading ...

    Pour celles et ceux qui ont accès au Courrier parlementaire (accès aux articles réservé aux abonnés), un petit quotidien qui paraît durant les sessions parlementaires à Québec et qui porte sur les affaires parlementaires et gouvernementales, ce média traite largement aujourd’hui dans ses pages des pourparlers qui ont lieu présentement entre les leaders parlementaires en vue de préparer la rentrée parlementaire le 8 mai prochain. D’après Le Courrier parlementaire, les négociations entre les leaders des trois partis, qui ont débuté hier, ne porteraient pas sur de simple aménagements en vertu des règles existentes, mais carrément sur de possibles modifications au Règlement de l’Assemblée nationale. De plus, on viserait une entente globale qui couvrirait tous les aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale. On pense notamment à la représentation des partis en commission parlementaire, un “enjeu important selon Le Courrier parlementaire et qui est régie par les mêmes règles en situation de gouvernement majoritaire ou minoritaire, comme nous l’avions souligné il y a dix jours.

    Par ailleurs, dans sa chronique parue ce matin dans Le Soleil, Gilbert Lavoie aborde également le thème des négos en cours entre les leaders parlementaires (ce qui nous a permis d’apprendre qu’à la Chambre des communes, l’ordre dans lequel sont attribuées les questions principales posées durant la période des questions est le suivant: 1re et 2e au Parti libéral, 3e et 4e au Bloc québécois et 5e au Nouveau Parti démocratique):

    Le mardi 24 avril 2007

    Le PQ version tiers parti

    GILBERT LAVOIE
    Le Soleil

    Il a d’abord fallu déménager. Depuis la semaine dernière, André Boisclair et ses députés occupent tout le troisième étage de l’Assemblée nationale. De beaux bureaux, mais sous les balcons, avec une fenestration en hauteur qui limite la vue sur l’extérieur. Libéraux et adéquistes occupent le premier et le deuxième.

    Il a ensuite fallu changer le numéro de téléphone et le message d’accueil. Depuis la semaine dernière, il faut faire le 644-9318 pour joindre le « cabinet du chef du Parti québécois ». Son ancien numéro, le 643-2743, appartient dorénavant au « cabinet du chef de l’opposition officielle de M. Mario Dumont ».

    Lorsqu’André Boisclair prêtera serment, demain, il le fera à titre de chef d’un tiers parti dont le rôle est mal défini dans le règlement de l’Assemblée nationale. Ce règlement, amendé en 1998, se fondait sur l’existence de deux partis principaux et d’un petit groupe d’adéquistes. Lorsque le président de l’Assemblée nationale interpelait Mario Dumont, il s’adressait au « député de Rivière-du-Loup » et non pas au chef de l’ADQ. André Boisclair ne subira pas cette humiliation : il dirige un parti officiellement reconnu. Mais à 24 heures de sa prestation de serment, il est encore dans les limbes sur le traitement, les budgets et le temps de parole qui seront accordés aux péquistes.

    Ironiquement, c’est le modèle parlementaire d’Ottawa que M. Boisclair devra probablement invoquer pour obtenir un temps d’intervention adéquat pendant la période de questions. Sous l’ancien Parlement, le PQ avait les trois premières questions et Mario Dumont la quatrième, ce qui donnait deux questions à l’ADQ aux quatre séances. Le PQ fera valoir que cette règle ne tient pas la route pour un parti qui représente près du tiers des membres de l’Assemblée nationale. À Ottawa, le Parti libéral a les deux premières questions, le Bloc québécois les deux suivantes, et le NPD la cinquième. Mario Dumont, qui n’a que cinq députés de plus que le PQ, acceptera-t-il de partager la période de questions avec André Boisclair ? Il le faudra bien, mais dans quelle proportion ? M. Dumont est en froid avec M. Boisclair, qu’il accuse d’avoir manqué à sa parole lorsqu’il était leader parlementaire du PQ.

    L’autre question importante porte sur la participation des péquistes aux commissions parlementaires. Selon le règlement de la Chambre, les péquistes n’auraient droit qu’à un seul député sur chacune des 10 commissions parlementaires, ce qui laisserait 25 députés sur le carreau. Là encore, M. Boisclair sera en demande.

    Autre sujet, l’argent. En perdant son statut de chef de l’opposition officielle, M. Boisclair a vu la masse salariale de son bureau coupée de moitié. Son bureau n’a plus droit aux frais de fonctionnement accordés aux deux autres partis. Son whip n’a plus de masse salariale et sa leader parlementaire, Diane Lemieux, n’a plus droit à l’indemnité salariale accordée à ses vis-à-vis.

    Lorsqu’il avait cinq députés en Chambre, Mario Dumont a réclamé en vain qu’on lui accorde le statut de parti officiel, ce qui lui a toujours été refusé. Ses budgets de recherche ont toutefois été considérablement augmentés, pour passer de 37 000 $ en 1994-95, à 173 000 $ dans le dernier parlement. Au pro-rata des députés, il recevait davantage que les autres partis. M. Dumont sera-t-il généreux ou revanchard dans la victoire ? S’il devait être mesquin, les péquistes font valoir qu’il leur reste une arme, celle de l’obstruction systématique à ses propositions. Le PQ, version tiers parti est peut-être affaibli, mais il n’est pas édenté. Une histoire à suivre.

    (suite de l'article…)


    Tags: , , , , , , , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (pas de vote pour l'instant)
    Loading ... Loading ...

    Nous avions déjà souligné précédemment dans deux articles la semaine dernière (ici et )que les députés de la 38e législature auront pour défi de fonctionner avec des règles de procédure conçues en fonction d’un gouvernement majoritaire en régime bipartite. Radio-Canada rapporte que les leaders parlementaires des trois partis politiques reconnus à l’Assemblée nationale ont commencé à discuter afin d’établir leur temps de parole respectif en Chambre en vue de la rentrée parlementaire dans deux semaines (le 8 mai). Ce matin, le député de Châteauguay, Jean-Marc Fournier (LIB), leader parlementaire du gouvernement, rencontrait le député de Trois-Rivières, Sébastien Proulx (ADQ), leader parlementaire de l’opposition officielle. Plus tard aujourd’hui, il est prévu que M. Fournier rencontre la députée de Bourget, Mme Diane Lemieux (PQ), leader parlementaire du “deuxième parti d’opposition” (qui est la désignation officielle d’un troisième groupe parlementaire reconnu à l’Assemblée nationale).

    Mise à jour le mardi 24 avril 2007 à 13 h 46

    Assemblée nationale

    Une parole en trois temps

    Le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, et son vis-à-vis dans l’opposition officielle, l’adéquiste Sébastien Proulx, ont tenu une première rencontre afin d’établir le temps de parole des partis à l’Assemblée nationale en vue de la rentrée du 8 mai.

    L’exercice exige du doigté puisque les élus se retrouvent dans une situation inédite. Car, si avec ses 41 députés, l’ADQ forme l’opposition officielle, le PQ détient malgré tout 36 sièges, soit près du tiers des élus.

    L’exercice est d’autant plus compliqué que les règles parlementaires sont peu claires sur le rôle d’un tiers parti à l’Assemblée nationale. L’amendement adopté en 1998 afin de tenir compte de l’ADQ demeurait axé autour de l’existence de deux principaux partis.

    Le leader parlementaire de l’opposition officielle a reconnu, au sortir d’une première rencontre avec le leader du gouvernement, que le poids relatif des péquistes serait pris en considération.

    « À mon sens, ils devraient avoir plus d’espace qu’avait l’ADQ la dernière fois », a affirmé le député de Trois-Rivières Sébastien Proulx. Avant les élections, le PQ avait les trois premières questions et Mario Dumont la quatrième, ce qui donnait deux questions à l’ADQ aux quatre séances.

    Le député de Châteauguay Jean-Marc Fournier estime quant à lui qu’un esprit de bonne entente doit présider aux discussions.

    « On doit avoir des règles claires qui permettent à tout le monde de trouver son espace pour participer au débat et exprimer son point de vue. On a la responsabilité, tous les trois, de faire fonctionner le Parlement », a-t-il souligné.

    M. Fournier doit poursuivre les discussions en après-midi avec la leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition, la députée de Bourget Diane Lemieux.


    Tags: , , , , , , , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (pas de vote pour l'instant)
    Loading ... Loading ...

    Candidatures: 22 février 2007

    Candidatures officielles:

    • Abitibi-Ouest (ADQ): M. Éric Mathieu (22 février 2007);
    • Argenteuil (LIB): M. David Whissell, député d’Argenteuil (1998-____) (22 février 2007);
    • Chambly (QS): M. Alain Dubois (22 février 2007);
    • Chapleau (QS): Mme Jennifer Jean-Brice Vales (21 février 2007);
    • Châteauguay (LIB): M. Jean-Marc Fournier, député de Châteauguay (1994-____) et ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (22 février 2007);
    • Chauveau (PQ): M. Robert Miller (élu contre M. Félix Grenier le 21 février 2007);
    • Chicoutimi (QS): Mme Colette Fournier (22 février 2007);
    • Chomedey (VRT): M. Jean Martin (22 février 2007);
    • Dubuc (ADQ): M. Robert Émond (22 février 2007);
    • Dubuc (QS): Mme Marie-Francine Bienvenue (22 février 2007);
    • Fabre (VRT): M. Julien Boisseau (22 février 2007);
    • Gatineau (QS): Mme Carmen Boucher (21 février 2007);
    • Hochelaga-Maisonneuve (PQ): Mme Louise Harel, députée d’Hochelaga-Maisonneuve (1989-____), de Maisonneuve (1981-1989) et ex-ministre (22 février 2007);
    • Huntingdon (PQ): M. Éric Pigeon (22 février 2007);
    • Jean-Lesage (ind.): M. José Breton, candidat défait (ind.) lors de l’élection générale de 1998 dans Shefford (22 février 2007, gracieuseté de Mathieu G.);
    • Jeanne-Mance–Viger (PQ): M. Kamal El Batal (22 février 2007);
    • Jean-Talon (LIB): M. Philippe Couillard, député de Mont-Royal (2003-____) et ministre de la Santé et des Services sociaux (22 février 2007);
    • Jean-Talon (QS): Mme Monique Voisine (22 février 2007);
    • Jonquière (QS): M. Sylvain Bergeron (20 février 2007);
    • Lac-Saint-Jean (LIB): M. Yves Bolduc (22 février 2007);
    • Laporte (LIB): Mme Nicole Ménard (22 février 2007);
    • Louis-Hébert (QS): Mme Catherine Lebossé (22 février 2007);
    • Marquette (PQ): M. Daniel Hurteau (22 février 2007);
    • Mille-Îles (VRT): M. Christian Lajoie, candidat défait lors de l’élection générale de 2003 dans Mille-Îles (ind. (BP)) et lors de l’élection partielle de 2004 dans Gouin (VRT) (22 février 2007);
    • Orford (PQ): M. Michel Breton (élu à 54% contre 46% pour M. Étienne Vézina (175 votants) le 21 février 2007);
    • Outremont (ADQ): M. Pierre Harvey, médecin (21 février 2007);
    • Papineau (LIB): M. Norman MacMillan, député de Papineau (1989-____) et Whip en chef du gouvernement (22 février 2007);
    • Papineau (QS): Mme Marie-Élaine Rouleau (21 février 2007);
    • Pontiac (PQ): M. Patrick Robert-Meunier (22 février 2007);
    • Pontiac (QS): Mme Jessica Squires (21 février 2007);
    • Rimouski (QS): Mme Guylaine Bélanger (21 février 2007);
    • Roberval (ADQ): M. Mario Michel Jomphe (22 février 2007);
    • Rousseau (PQ): M. François Legault, député de Rousseau (1998-____) et ex-ministre (22 février 2007);
    • Terrebonne (LIB): Mme Chantal Leblanc (22 février 2007);
    • Viau (PQ): Mme Naima Mimoune (22 février 2007);
    • Vimont (VRT): Mme Catherine Ouellet-Cummings (22 février 2007).

    Candidats “en réflexion”:


    Tags: Abitibi-Ouest, , , , , , Éric Mathieu, , Étienne Vézina, , , , , Babu, , , , , Carmen Boucher, Catherine Lebossé, Catherine Ouellet-Cummings, , Chantal LeBlanc, , , , , , Christian Lajoie, , , Daniel Hurteau, Dany Bernier, , , , Félix Grenier, , , Guylaine Bélanger, , , Jean Martin, Jean-Lesage (circonscription), , , , Jennifer Jean-Brice Vales, Jessica Squires, , , Julien Boisseau, Kamal El Batal, , , , , Marie-Élaine Rouleau, , Mario Michel Jomphe, , Michel Breton, , Monique Voisine, , Naima Mimoune, Nicole Ménard, Norman MacMillan, , , , Patrick Robert-Meunier, , Pierre Harvey, , Pontiac, , , , , , Robert Émond, Robert Miller, , , Sylvain Bergeron, , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (pas de vote pour l'instant)
    Loading ... Loading ...

    Le gouvernement sur You Tube

    La Presse consacre, dans son édition d’aujourd’hui, un article sur l’apparition récente, sur le site de plusieurs ministères du Gouvernement du Québec, de vidéos mettant en vedette des ministres du gouvernement Charest qui dressent un bilan de leurs réalisations.

    Un intervenant cité dans l’article s’interroge notamment sur l’utilisation des sites gouvernementaux à des fins politiques et de l’éventuel “brouillage”, selon ses termes, entre la politique partisane et l’administration gouvernementale que cela pourrait entraîner, surtout à l’approche de la prochaine élection générale.

    À titre d’exemple, voici les hyperliens vers les vidéos disponibles sur les sites du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs ainsi que du Ministère des Affaires municipales et des Régions.

    La PresseLe mercredi 10 janvier 2007

    VIDÉOS SUR INTERNET

    Les libéraux mettent leurs lunettes roses

    Marie Allard et Sébastien Rodrigue
    La Presse

    La vogue des vidéos sur Internet a gagné le gouvernement Charest. Treize ministres diffusent depuis peu des clips d’eux-mêmes dans lesquels ils dressent un bilan de leurs réalisations, en prenant soin d’éviter plusieurs sujets controversés.

    Diffusées sur les sites Internet de leurs ministères, ces capsules restent muettes sur la vente d’une partie du mont Orford, sur les défusions municipales, sur la réforme de l’Éducation et sur le pont de la 25. Neuf autres ministres – dont ceux de la Justice, du Travail et de l’Agriculture – n’ont pas eu droit à leur bilan vidéo.

    Se défendant d’être en mode préélectoral, les ministères disent s’adapter à l’ère de l’Internet. « C’est à l’instar de ce qui se fait « C’est à l’instar de ce qui se fait dans beaucoup de pays industrialisés, où les gouvernements utilisent de plus en plus Internet, a expliqué hier Marie-Claude Lavigne, attachée de presse du ministre de l’Éducation. Les gens n’aiment pas avoir des pages pleines à lire, ils sont habitués à avoir de l’information plus rapide et animée. » Les clips des ministres arrivent toutefois en ligne au moment où les rumeurs d’élections provinciales s’intensifient une fois de plus.

    Les messages vidéo, enregistrés en deux vagues au cours de l’automne, auraient du mal à figurer parmi les favoris sur YouTube. Le scénario est toujours le même : on y voit le ministre cadré jusqu’au buste devant un drapeau du Québec, lisant son bilan sans s’arrêter. La présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, est la plus bavarde avec un clip de plus de six minutes trente. Le premier ministre a un traitement différent avec la diffusion d’une conférence de presse portant sur le bilan de son gouvernement.

    Ces vidéos sont encore loin du succès avec un peu plus de 2300 visites pour celui du premier ministre. Les premiers clips ne sont toutefois disponibles que depuis fin octobre et sept d’entre eux ont été mis en ligne en décembre.

    La production des clips des ministres a été pilotée par le Secrétariat des communications gouvernementales. Chaque tournage a coûté environ 1000 $. Selon la sous-ministre responsable, Marie-Claire Ouellette, d’autres enregistrements sont prévus. « Nous trouvions que c’était une façon intéressante de communiquer avec les contribuables », explique-t-elle.

    Mme Ouellette refuse d’y voir un exercice partisan, précisant qu’il est « normal » qu’un ministre fasse un tel bilan. « Nous avons choisi de parler de réalisations tangibles et très significatives », ajoute-t-elle. Plusieurs porte-parole admettent toutefois d’emblée que ces bilans ne sont pas exhaustifs. « Nous avons mis l’accent sur les mesures avec un impact sur les citoyens », se défend Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre des Affaires municipales.

    L’utilisation des sites gouvernementaux pour diffuser des bilans politiques est inusité, selon Thierry Giasson, spécialiste de la communication politique et chargé de cours à l’Université de Montréal. « On vient brouiller la ligne entre la politique partisane et la politique gouvernementale », dit-il. M. Giasson s’interroge aussi sur la portée véritable de cette tactique. Ce dernier souligne également que l’internaute typique ne répond pas à la définition de la clientèle électorale traditionnelle.

    Bilans partiels

    Quelques exemples : le ministre de l’Éducation, Jean-Marc Fournier ne prononce pas une seule fois le mot « réforme » en plus de quatre minutes. Il dit que les écoles primaires offrent désormais deux heures d’éducation physique par semaine, alors qu’en réalité, une sur cinq ne le fait pas.

    Le ministre de la Santé, Philippe Couillard, parle des quatre milliards investis en santé depuis trois ans, sans mentionner le futur CHUM. Et la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, passe sous silence la loi spéciale adoptée pour imposer les conditions de travail des employés de l’État.

    De son côté, la ministre des Affaires municipales et des régions, Nathalie Normandeau, évite l’épineuse question des défusions. La ministre vante plutôt le nouveau pacte fiscal avec les municipalités et l’entente sur le transfert d’une partie de la taxe fédérale sur l’essence. Elle dit que son gouvernement investira un milliard en 2006 avec ces transferts, alors qu’ils se chiffrent à 276 millions jusqu’à maintenant. Ils atteindront au total 942 millions en 2010.

    Pour les finances, le ministre Michel Audet n’explique pas comment les baisses d’impôts sont moindres que dans les promesses électorales de son parti. Il fait plutôt valoir que le fardeau fiscal des particulier est moindre par rapport aux autres provinces et qu’il a été réduit de 2,9 milliards.

    La ministre de la Famille, des Aînés de la Condition féminine se contente enfin de souligner que le Québec possède 200 000 places de garderies à 7 $. Il n’y a rien pour expliquer le passage du tarif quotidien de 5 à 7 $, ni sur le controversé projet de loi 124 sur la réforme des services de garde.

    De leur côté, les ministères sans bilan vidéo ne semblent pas savoir pourquoi. «On n’a pas fait de vidéo, mais il n’y a pas vraiment de raison », a indiqué Aurélie Bujold, attachée de presse du ministre de la Justice. Au ministère du Revenu, on pense en tourner un prochainement. « Ça se fait de façon progressive », a précisé Alexandra Reny, attachée du ministre Lawrence Bergman.


    Tags: , , , , , , , , , ,
    1 sur 52 sur 53 sur 54 sur 55 sur 5 (pas de vote pour l'instant)
    Loading ... Loading ...