LIB Chicoutimi: 8 février 2007
Denis Lessard annonçait ce matin dans La Presse que le Parti libéral du Québec est, à toutes fins pratiques, en branle-bas de combat en ce qui a trait à la nomination de candidats:
La permanence du PLQ annoncera dans les prochaines heures une autre série d’assemblées de mise en candidature; sur 125 assemblées, 53 ont déjà été annoncées ou tenues
Pas encore d’annonces massives pour l’instant, mais on a déjà confirmé la tenue de l’assemblée de mise en candidature libérale dans Chicoutimi (initialement prévue pour le 23 janvier) le 8 février prochain.
Élection générale 2007: circonscription électorale de Chicoutimi
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Rivière-du-Loup: le maire plonge
Les rumeurs courent depuis plusieurs mois dans le Bas-Saint-Laurent, des “sondages secrets” ont même été réalisés là-dessus, mais cette fois, ça semble être la bonne.
Selon un article paru ce matin dans Le Soleil, une conférence de presse a été convoquée par l’Association libérale de Rivière-du-Loup la semaine prochaine qui portera sur “l’avenir politique de Jean D’Amour”, maire de Rivière-du-Loup.
C’est difficile de vendre le punch plus que ça!
Le jeudi 11 janvier 2007
ÉLECTIONS PROVINCIALES DANS RIVIÈRE-DU-LOUP
Jean D’Amour affrontera Mario Dumont
Marc Larouche
Collaboration spéciale, Le Soleil
Rivière-du-LoupBien que le principal intéressé ne l’ait pas encore confirmé, tout porte à croire que le maire de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour présentera sa candidature aux élections provinciales.
Certains estiment qu’il pourrait ébranler, sinon conquérir le château fort du chef de l’ADQ, Mario Dumont, bien campé sur ses positions depuis 13 ans, et qu’il affrontera pour une seconde fois en autant d’élections.
L’avenir politique de M. D’Amour a été ébruité par l’Association libérale de Rivière-du-Loup elle-même, qui a convoqué la presse à une rencontre portant «sur l’avenir politique de Jean D’Amour» prévue la semaine prochaine. On aurait voulu être plus clair qu’il aurait été difficile de faire mieux. Le président par Intérim, André Beaulieu, n’hésite pas à affirmer que son équipe est prête.
«Jean D’Amour est un excellent candidat. Nous sommes certains de battre Mario Dumont. Il y a 30 paroisses, nous avons des gens répartis partout sur le territoire», dit-il.
Candidat d’expérience
Chez les adéquistes, le président de l’Association, le Dr Pierre Harvey, affirme que la stratégie ne change pas. «La plan de match de M. Dumont n’est pas de s’affronter verbalement avec Jean D’Amour par médias interposés, mais bien de faire connaître nos idées, qui sont différentes, très bonnes et ne sont pas axées sur l’opportunisme universel de se faire élire à tout prix», dit-il, admettant tout de même que le maire D’Amour est un candidat d’expérience.
«Il a du métier et est respecté comme homme politique et public. Il a fait beaucoup et nous ne pouvons en faire fi. Il faudra travailler fort, mais il aurait fallu le faire aussi avec un autre candidat. En ce sens, cela ne change rien.»
Duel enlevant en vue
Personne n’a encore annoncé ses intentions chez les péquistes. Selon le président de l’Association, Hugues Belzile, plusieurs candidats potentiels sont en réflexion.
«Mario Dumont est chef de parti. Il n’a qu’à se présenter à une émission de télé et l’impact est immédiat. Avec Jean D’Amour pour les libéraux, la conjoncture est toute autre», dit-il, conscient que la division des votes entre libéraux et adéquistes pourrait apporter la victoire à un bon candidat péquiste.
Chose certaine, le combat risque d’être enlevant. MM. Dumont et D’Amour sont deux communicateurs chevronnés au sens de la répartie facile et, aussi professionnels soient-ils sur le plan du protocole, ils ne sont pas les meilleurs amis du monde.
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Pas d’élection en février, semble-t-il
Toujours à l’affut de nouveaux développements sur la date de la prochaine élection générale, Denis Lessard, citant des sources proches du Cabinet du premier ministre, rapporte aujourd’hui dans La Presse que le scénario d’un déclenchement d’élection dès février serait écarté et que l’hypothèse maintenant privilégiée serait celle d’une élection qui aurait lieu en mai.
Outre le dépôt du budget fédéral prévu pour février et la tenue du Congrès du Parti libéral du Québec fin-mars, on avance une raison supplémentaire pour expliquer le fait de ne pas tenir l’élection générale en mars:
Un déclenchement en février signifiait un scrutin en mars, un scénario qui présentait un problème sérieux pour les libéraux; l’absence de plus de 150 000 électeurs, les snowbirds qui partent dans le Sud, des aînés qui, trois fois sur quatre, votent pour le PLQ. La présence de cet électorat peut faire la différence dans plusieurs circonscriptions. Avec un scrutin en mai, tout le monde aura le temps de rentrer au Québec.
Voir l’article complet ici.
Le jeudi 11 janvier 2007
Élections: Charest ne veut rien précipiter
Denis Lessard
La Presse
QuébecLe premier ministre Jean Charest a mis de côté les scénarios d’élections précipitées, jugeant risqué de presser le bouton dès février afin de devancer d’éventuelles élections fédérales.
Dans les officines du PLQ, c’est désormais sur le mois de mai qu’on met le cap pour un rendez-vous électoral, à la condition, bien sûr, que le gouvernement Harper ne soit pas défait ce printemps et que la tendance à la hausse des électeurs «satisfaits» du gouvernement se confirme dans les sondages.
Selon les informations obtenues par La Presse, lors d’une rencontre avec ses conseillers juste avant le départ pour les Fêtes, le premier ministre Charest a clairement mis de côté la possibilité de presser le pas et de tenter de court-circuiter le budget fédéral moment où le gouvernement Harper sera susceptible de se faire renverser.
C’est pourquoi, dans les entrevues de la fin 2006, M. Charest a pu dire qu’il n’y aurait pas de campagne électorale avant le budget fédéral. «Harper a un test obligé avec le budget; s’il franchit ce test, on aura toute la marge de manoeuvre nécessaire», a résumé un stratège libéral.
Un déclenchement en février signifiait un scrutin en mars, un scénario qui présentait un problème sérieux pour les libéraux; l’absence de plus de 150 000 électeurs, les snowbirds qui partent dans le Sud, des aînés qui, trois fois sur quatre, votent pour le PLQ. La présence de cet électorat peut faire la différence dans plusieurs circonscriptions. Avec un scrutin en mai, tout le monde aura le temps de rentrer au Québec.
La baisse de pression explique bien des changements de programme depuis le début janvier. Il n’y a pas eu de Conseil des ministres hier, contrairement à ce qui était planifié.
Plusieurs ministres étaient absents en dépit de la consigne de revenir au bercail dès le 8 janvier. Michel Audet, aux Finances, est à l’étranger jusqu’au 22 janvier; Yvon Marcoux, à la Justice, reviendra au travail le 18. La machine est maintenant au soit mort après les nombreuses rumeurs de remaniement en décembre. Avec une plus grande marge de manoeuvre, M. Charest peut attendre pour brasser les cartes.
Le chef du PLQ a aussi décidé de «jouer le livre» en ne déclenchant pas d’élections avant la tenue du congrès de son parti, un événement prévu les 24 et 25 mars.
Comme le Centre des congrès de Québec est retenu depuis des mois, une annulation représenterait une facture salée pour les libéraux.
Dans les coulisses, on indique que la campagne de 33 jours pourrait être déclenchée dans les jours suivant le congrès; le scrutin pourrait ainsi avoir lieu, théoriquement, le 30 avril, mais plus probablement dans les semaines suivantes, en mai. La permanence du PLQ annoncera dans les prochaines heures une autre série d’assemblées de mise en candidature; sur 125 assemblées, 53 ont déjà été annoncées ou tenues.
D’autres éléments ont pesé dans la balance.
Ainsi, les conservateurs ont donné des indications suffisamment claires voulant que leur budget serait déposé dans la dernière moitié de février. À cause du débat parlementaire, il s’écoulera une dizaine de jours avant que l’issue du vote sur le budget un vote de confiance pour le gouvernement soit connu. Surtout, on croit désormais chez les libéraux que le gouvernement Harper a de bien bonnes chances de survivre au vote.
L’arrivée toute récente d’un transfuge libéral chez les conservateurs fait que, désormais, les conservateurs peuvent rester en selle avec le seul appui des néo-démocrates.
Cette décision implique aussi le dépôt d’un budget à Québec la flopée d’annonces coûteuses faites depuis septembre a un impact budgétaire certain en 2007-2008. Mais des fonds supplémentaires d’Ottawa pourront le masquer. C’est dans les deux années suivantes que, pour l’essentiel, les factures des cadeaux de 2006 tomberont sur la table du gouvernement à Québec.
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