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Le Québec politique du 9 au 15 septembre

  • 9 septembre 1858: Élection partielle dans la cité de Montréal, remportée par Antoine-Aimé Dorion (ROU), qui avait démissionné lors de sa nomination comme commissaire des Terres de la couronne dans le gouvernement Brown-Dorion le 2 août 1858.
  • 9 septembre 1886: Dissolution du 5e Parlement du Québec et émission des brefs de la 6e élection générale à l’Assemblée législative du Québec, laquelle aura lieu le 14 octobre 1886.
  • 9 septembre 1918: Le député de Matane, Donat Caron (LIB), décède en fonction.
  • 9 septembre 1921: Le conseiller législatif de Kennebec, François-Théodore Savoie (LIB), décède en fonction.
  • 9 septembre 1982: Remaniement ministériel au sein du gouvernement Lévesque (PQ).
  • 9 septembre 1989: 4 partis politiques perdent le statut de parti politique autorisé, faute d’avoir présenté au moins 10 candidats en vue de l’élection générale du 25 septembre 1989 tel que le prévoit la «Loi électorale»: l’Action Québec, La Belle Province de Québec, le Parti humaniste du Québec et le Parti j’en arrache.
  • 9 septembre 1992: Dépôt à l’Assemblée nationale par le premier ministre du Québec et député de Saint-Laurent, Robert Bourassa (LIB), de la question référendaire qui sera posée lors du référendum du 26 octobre 1992 portant sur l’Entente constitutionnelle de Charlottetown.
  • 9 septembre 2005: Pierre Dubuc (PQ) devient officiellement candidat à la direction du Parti québécois .
  • 9 septembre 2009: Le député d’Argenteuil et ministre du Travail, David Whissell (LIB), démissionne comme ministre.
  • 10 septembre 1854: Démission du ministère Hincks-Morin dans la Province du Canada.
  • 10 septembre 1906: Élections partielles dans Argenteuil et Brome, remportées sans opposition par William Alexander Weir (LIB), ministre des Travaux publics et du Travail dans le gouvernement Gouin, et William Frederick Vilas (LIB).
  • 10 septembre 1915: Le conseiller législatif de Montarville et ex-premier ministre du Québec (1874-1878 et 1891-1892), Charles-Eugène Boucher de Boucherville (CON), décède en fonction à l’âge de 93 ans.
  • 10 septembre 1959: Lors d’une réunion du groupe parlementaire de l’Union nationale, le député de Deux-Montagnes, Paul Sauvé, est élu chef du Parti. Il sera assermenté premier ministre du Québec le lendemain.
  • 10 septembre 1960: Fondation du Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) par Marcel Chaput et André D’Allemagne.
  • 10 septembre 2003: La députée de Laviolette et ex-ministre, Julie Boulet (LIB), qui avait dû démissionner comme ministre le 30 mai 2003, est nommée à nouveau ministre dans le Gouvernement Charest.
  • 11 septembre 1854: Formation du ministère MacNab-Morin dans la province du Canada, dirigé par le député de Hamilton, président du Conseil exécutif et ministre de l’Agriculture, Allan Napier MacNab (L-CON), et par le député de Bellechasse et commissaire des Terres de la couronne, Augustin-Norbert Morin (REF). Les 6 ministres du Bas-Canada siégeant dans le ministère précédent, incluant Morin, sont nommés dans le nouveau ministère et conservent le même portefeuille ministériel.
  • 11 septembre 1858: Élection partielle dans Portneuf, remportée par Joseph-Élie Thibaudeau (LIB), qui avait démissionné lors de sa nomination comme président du Conseil exécutif et ministre de l’Agriculture dans le ministère Brown-Dorion le 2 août 1858.
  • 11 septembre 1862: Élection législative dans la division de Victoria, remportée par Luther Hamilton Holton (ROU).
  • 11 septembre 1959: À la suite du décès du député de Trois-Rivières et premier ministre, Maurice Duplessis (UN), 4 jours auparavant, le député de Deux-Montagnes, Paul Sauvé (UN) est assermenté premier ministre du Québec.
  • 11 septembre 1970: (11 au 13 septembre) 15e Congrès annuel de la Fédération libérale du Québec (Parti libéral du Québec) sous le thème «Le Parti libéral du Québec et l’action politique».
  • 11 septembre 1985: Le Parti du progrès obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 11 septembre 1990: Le Directeur général des élections confirme la fusion du Parti égalité et du Parti unité, tous deux fondés en 1989, sous le nom de Parti égalité.
  • 12 septembre 1990: Le député de Montmorency et ministre du Revenu, Yves Séguin (LIB), démissionne comme ministre en protestation contre l’adoption d’une taxe de vente sur les produits et services, la TVQ (Taxe de vente du Québec).
  • 12 septembre 1994: 35e élection générale à l’Assemblée nationale du Québec:
    • Parti québécois (Jacques Parizeau): 77 sièges;
    • Parti libéral du Québec (Daniel Johnson (fils)): 47 sièges;
    • Action démocratique du Québec (Mario Dumont): 1 siège.
  • 12 septembre 2005: L’ex-député de Rosemont et ex-ministre, Gilbert Paquette (PQ), devient officiellement candidat à la direction du Parti québécois.
  • 13 septembre 1826: Élection partielle dans Trois-Rivières, remportée par Charles Richard Ogden (BUR).
  • 13 septembre 1830: Émission des brefs d’élection de la 14e élection générale à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada, après 3 ans de mandat seulement, en raison du décès du roi George IV.
  • 13 septembre 1842: Dans la province du Canada, le ministère Draper-Ogden est démis par le gouverneur Bagot. Un nouveau ministère dirigé par Robert Baldwin et Louis-Hippolyte La Fontaine sera nommé le 16 septembre.
  • 13 septembre 1854: L’élection du député de Bagot, Timothée Brodeur (REF), est invalidée par l’Assemblée législative de la province du Canada pour avoir agi comme officier-rapporteur durant ladite élection.
  • 13 septembre 1892: Thomas-Philippe Pelletier (CON) est nommé conseiller législatif de Grandville.
  • 13 septembre 1979: Le Crédit social uni (Québec) obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 13 septembre 1979: Le député de Huntingdon, Claude Dubois (UN), quitte le groupe parlementaire de l’Union nationale pour joindre celui du Parti libéral du Québec.
  • 13 septembre 2010: Élection partielle dans Saint-Laurent, remportée par Jean-Marc Fournier (LIB), ministre de la Justice dans le gouvernement Charest (LIB).
  • 14 septembre 1819: L’ex-député et conseiller exécutif John Young (Basse-Ville de Québec) (BUR) décède en fonction.
  • 14 septembre 1858: Élection partielle dans Shefford, remportée par Asa Belknap Foster (CON).
  • 14 septembre 1887: Élection partielle dans Ottawa (Outaouais), remportée par Alfred Rochon (LIB).
  • 14 septembre 1908: Le député de Lac St-Jean, Théodore Broët (LIB), décède en fonction lors d’un accident de chemin de fer.
  • 14 septembre 1987: Élection partielle dans Notre-Dame-de-Grâce, remportée par Harold Peter Thuringer (LIB).
  • 14 septembre 1993: Le premier ministre du Québec et député de Saint-Laurent, Robert Bourassa (LIB), annonce son retrait de la vie politique. Il demeurera en poste jusqu’à la nomination d’un successeur à la tête du Parti libéral du Québec.
  • 14 septembre 2005: Le député de Sainte-Marie–Saint-Jacques et ex-ministre dans le gouvernement Landry, André Boulerice (PQ), démissionne comme député.
  • 15 septembre 1845: Élection partielle dans Dorchester, remportée par Joseph-André Taschereau (TOR), solliciteur général du Bas-Canada dans le ministère Draper-Viger.
  • 15 septembre 1862: Le député de Napierville, Jacques-Olivier Bureau (ROU), démissionne comme député afin de présenter sa candidature comme conseiller législatif.
  • 15 septembre 1862: Élection législative dans la division de La Durantaye, remportée sans opposition par François-Xavier Lemieux (oncle) (ROU).
  • 15 septembre 1954: Élection partielle dans Compton, remportée par John William French (UN).
  • 15 septembre 1960: À la suite de la défaite de son parti lors de l’élection générale du 22 juin 1960, le chef de l’Union nationale et député de Joliette, Antonio Barrette (UN), démissionne comme député et chef du parti.
  • 15 septembre 1993: Le Parti réforme Québec obtient officiellement le statut de parti politique autorisé.
  • 15 septembre 2005: Jean Ouimet (PQ) devient officiellement candidat à la direction du Parti québécois.

Bon bien c‘est fait!

Pauline Marois a officiellement déposé ce matin son bulletin de mise en candidature au poste de chef du Parti québécois. Selon Radio-Canada, son bulletin de mise en candidature comprendrait 7 097 signatures d‘appui dont la provenance n‘est pas précisée. Toutefois, selon un communiqué de presse émis par l‘équipe de campagne de Pauline Marois, on parle plutôt de 7 070 signatures. Même le blogue du PQ a repris vie pour l‘occasion.

À titre comparatif, rappelons qu‘en 2001, Bernard Landry avait déposé un bulletin de mise en candidature avec l‘appui de plus de 5000 membres du Parti québécois dans 118 circonscriptions. Quant à Jean Ouimet, il était passé à moins de 200 voix de forcer la tenue d‘une course à la direction.

Le lundi 18 juin 2007

Marois officiellement candidate

Tristan Péloquin
La Presse
Montréal

De retour d‘une tournée régionale de trois semaines, Pauline Marois vient de déposer officiellement sa candidature pour devenir la prochaine cheffe du Parti québécois.

La politicienne a recueilli un peu plus de 7000 appuis chez les membres du parti.

Mme Marois a affirmé que la «modernisation du projet social démocrate québécois» fait partie de ses priorités. «Je veux aussi que nous cessions de parler de la mécanique référendaire pour nous concentrer sur notre projet de pays. Nous devons expliquer pourquoi il est nécessaire que le Québec devienne un pays», a-t-elle affirmé.

Mme Marois a aussi reconnu que le Parti québécois doit en partie sa défaite électorale au fait qu‘il a «cessé d‘écouter la population».

Mme Marois est pour l‘instant la seule candidate à avoir complété les procédures d‘inscription. Le PQ attendra cependant jusqu‘au 26 juin, 17h, avant de la proclamer cheffe.

Pour pouvoir déposer une candidature, un aspirant candidat doit obligatoirement avoir obtenu l‘appui de 1500 membres répartis dans 40 circonscriptions.

Préparatifs pour le couronnement

Le Soleil nous informe, dans son édition de ce matin, que la direction du Parti québécois préparerait le 27 juin prochain, soit le lendemain de la fin de la période de mise en candidature au poste de chef du PQ, un événement public visant à souligner l‘entrée en fonction de Pauline Marois à titre de chef du parti. Il semble, toujours selon Le Soleil, qu‘aucun opposant potentiel à Pauline Marois ne se serait manifesté jusqu‘à présent.

Parlant de “candidat potentiel” (potentiel dans le sens de “assez culotté pour tenter sa chance sans avoir la moindre chance d‘être élu”), une brève visite sur le site web de Jean Ouimet, candidat en 2005 qui avait tenté en vain de contester le couronnement de Bernard Landry en 2001, ne contient aucune information concernant une éventuelle lutte contre Pauline Marois. Les documents qui concernent une campagne à la direction du PQ remontent à celle de 2005. À notre connaissance, il n‘y a pas d‘autres “candidats potentiels” qui seraient actifs, sur le web ou ailleurs.

Si le scénario du “couronnement” semble bien rodé, il pourrait en être autrement pour la suite des choses. En effet, Le Devoir annonce dans son édition d‘aujourd‘hui que l‘ex-chef du PQ, André Boisclair, n‘a pas pris de décision quant à son avenir politique et qu‘il ne le fera pas avant l‘automne. Or, le scénario idéal envisagé dans l‘entourage de Pauline Marois prévoit justement un retour à l‘Assemblée nationale dès le début de la prochaine session parlementaire en octobre, et la réalisation du plan serait grandement facilitée si un siège à l‘Assemblée nationale, celui de Boisclair dans Pointe-aux-Trembles pour ne pas le nommer, devenait vacant durant l‘été.

Conséquemment, le retour de Pauline Marois à l‘Assemblée nationale pourrait être plus tardif que souhaité, à moins qu‘un autre député accepte de démissionner afin de lui céder son siège.

Le vendredi 15 juin 2007

Marois, chef le 27 juin

Michel Corbeil
Le Soleil

Le couronnement de Pauline Marois à la tête du Parti québécois aura lieu le 27 juin, à Québec. Le lendemain, la députation péquiste se réunira pour une première rencontre sous la direction de l‘expérimentée politicienne.

Selon nos informations, le PQ a réservé le Cabaret du Capitole, le 27 juin. Les préparatifs vont bon train pour accueillir le septième leader de cette formation politique fondée par René Lévesque.

Le scénario du sacre repose sur l‘hypothèse que personne ne forcera une course à la direction dont le PQ veut faire l‘économie. La période de mises en candidature se termine le 26 juin. Pas un prétendant ne s‘est manifesté.

Les 40 députés péquistes ont été mis dans le coup. Ils ont été avisés par l‘état-major du Parti québécois d‘inscrire à leur agenda une participation à un caucus estival, le 28 juin, une semaine après la conclusion des travaux en Chambre.

Marois la députée ?

Pauline Marois a toutes les chances de devenir la première femme à diriger un parti politique présent à l‘Assemblée nationale. Mais sa façon de redevenir députée demeure incertaine.

Un des élus péquistes démissionnera-t-il pour lui donner la chance d‘être élue rapidement ? Pauline Marois attendra-t-elle qu‘une élection complémentaire dans une circonscription qui deviendrait orpheline ? Les cartes ne sont pas jouées.

Une des options évoquées, c‘est que la leader présumée du PQ tente sa chance dans la circoncription du chef déchu André Boisclair. Il faudrait évidemment que celui-ci démissionne. Mais l‘avenir politique de M. Boisclair à titre de député de Pointe-aux-Trembles, comté majoritairement francophone et château fort péquiste, n‘est connu que de lui-même.

André Boisclair ne s‘est pas présenté à l‘Assemblée nationale depuis sa démission comme chef, le 8 mai. Il a été vu à Québec. Il réserve ses activités de député aux citoyens de Pointe-aux-Trembles.

Mme Marois a obtenu un premier mandat comme députée de La Peltrie, dans la région de Québec, de 1981 à 1985. Elle est revenue à l‘Assemblée nationale en 1989, comme représentante de Taillon, sur la rive sud de Montréal. Elle a démissionné en 2006, après avoir perdu la course à la direction du PQ.

Elle s‘apprête à hériter d‘une formation reléguée, le 26 mars, à titre de « deuxième groupe d‘opposition ». L‘Action démocratique du Québec de Mario Dumont est l‘opposition officielle. Le Parti libéral du Québec de Jean Charest a conservé le pouvoir, mais avec un gouvernement fortement minoritaire.

Poursuivez la lecture de «Préparatifs pour le couronnement»→

Course à la direction du PQ: où en sont les candidats 1 an plus tard?

Hier, le 15 novembre, n‘était pas seulement la journée commémorative du 30e anniversaire de la première élection d‘un gouvernement péquiste, mais également celle du 1er anniversaire de l‘élection d‘André Boisclair à la direction du Parti québécois.

Parmi les huit candidats au poste de chef du PQ, trois étaient députés à l‘Assemblée nationale, soit Richard Legendre, Pauline Marois et Jean-Claude St-André. Les cinq autres, Louis Bernard, André Boisclair, Pierre Dubuc, Ghislain Lebel et Jean Ouimet, ne siégeaient pas à l‘Assemblée nationale à l‘époque (quoique Boisclair et Lebel étaient eux-mêmes d‘anciens députés).

Depuis ce temps, Marois a démissionné de son poste de députée tandis que Boisclair a été élu lors d‘une élection partielle. Quant à Legendre et St-André, tout porte à croire qu‘ils seront à nouveau candidats lors de la prochaine élection générale.

Vous nous voyez probablement venir avec nos grands sabots.

Parmi 5 ex-candidats qui ne siègent pas présentement à l‘Assemblée nationale, lesquels ont l‘intention de présenter leur candidature comme député lors de la prochaine élection générale? Il est déjà exclus que Mme Marois se présente à nouveau, ayant déjà quitté la politique active. Mais qu‘en est-il des 4 autres?

La question reste ouverte.