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Michel Bissonnet démissionne, mais plus tard

C‘est confirmé, le député de Jeanne-Mance–Viger et président de l‘Assemblée nationale, Michel Bissonnet (LIB), fait le saut en politique municipale, mais en fin de compte, sa démission ne deviendra effective que le 21 septembre prochain (soit le jour où a lieu l‘élection partielle municipale où il est candidat).

En vertu de l‘article 57 de la Loi sur l‘Assemblée nationale, il est interdit de cumuler les fonction de député et de conseiller municipal. Par contre, rien n‘empêche un député en fonction d‘être candidat à une élection municipale, ce que la loi ne permet pas lors d‘élections fédérales (autrement dit, selon l‘article 17, dès qu‘un député à l‘Assemblée nationale est candidat à une élection fédérale, il doit démissionner immédiatement).

Compte tenu du moment où la démission de M. Bissonnet deviendra effective, soit la veille de la date annoncée de l‘élection partielle dans Jean-Talon (quoique la date n‘est pas coulée dans le béton tant que le décret d‘élection n‘est pas adopté par le Conseil des ministres), ça serait très surprenant qu‘on ait 2 partielles le même jour. Néanmoins, notre section spéciale sur l‘élection partielle dans Jeanne-Mance–Viger est maintenant en ligne.

Le lundi 14 juillet 2008

L‘Assemblée nationale perd son président

La Presse Canadienne
Montréal

Après 27 ans de politique provinciale, le président de l‘Assemblée nationale, Michel Bissonnet, revient à la politique municipale et tentera de se faire élire au poste de maire de l‘arrondissement montréalais de Saint-Léonard, laissé vacant par le départ de Frank Zampino.

Il s‘agit d‘un retour aux sources pour M. Bissonnet, lui qui fut maire de Saint-Léonard de 1978 à 1981, à l‘époque où la ville ne faisait pas partie de Montréal.

Il se présentera sous la bannière d‘Union Montréal, le parti du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui n‘a pas caché sa satisfaction d‘avoir réussi à recruter un candidat de cette envergure lors de l‘annonce, lundi matin, à Saint-Léonard.

M. Bissonnet, 66 ans, a cependant indiqué qu‘il demeurera député de Jeanne-Mance-Viger afin de mener à terme certains dossiers dans le comté. Cependant, s‘il est élu lors de l‘élection complémentaire du 21 septembre prochain, il devra laisser son siège à l‘Assemblée nationale puisqu‘il n‘est pas permis de détenir un double mandat.

De plus, son élection éventuelle entraînera un autre déplacement au sein même de sa famille : son épouse, Yvette Bissonnet, conseillère municipale à Saint-Léonard, occupe le poste de mairesse par intérim depuis le départ de M. Zampino.

Candidat de la continuité

Michel Bissonnet a dit vouloir se rapprocher de ses concitoyens de Saint-Léonard. Il s‘est présenté comme le candidat de la continuité, voulant prendre le relais là où son prédécesseur l‘a laissé. Il a fait part de son intention de poursuivre certains projets en cours, notamment la revitalisation de la rue Jean-Talon et de la Place Viau.

Elu pour la première fois en 1981, M. Bissonnet a siégé sans interruption depuis ce temps, étant réélu à sept reprises. Depuis 2003, il occupait le poste de président de l‘Assemblée nationale. Fait à noter, en 1998, alors que le Parti québécois était au pouvoir, il avait été élu troisième vice-président de l‘Assemblée nationale, devenant le premier vice-président à être issu de l‘opposition officielle, une tradition qui s‘est maintenue depuis.

Le travail de M. Bissonnet a été salué par les trois partis à l‘Assemblée nationale.

Du côté libéral, le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Pelletier, a fait valoir que Michel Bissonnet avait réussi à conserver le respect et la confiance de tous les députés comme président de l‘Assemblée nationale, précisant qu‘il avait toujours l‘appui de ces députés.

Pour sa part, la chef péquiste Pauline Marois s‘est dit attristée par la démission de M. Bissonnet, qualifiant le député libéral d‘homme juste, équitable, rigoureux et exigeant.

Elle a souligné que celui-ci avait réussi à adapter son travail pour assurer le bon fonctionnement de l‘Assemblée malgré l‘élection d‘un gouvernement minoritaire, afin que les travaux se déroulent de façon équitable pour les trois partis politiques.

Enfin, le chef adéquiste, Mario Dumont, a aussi rendu hommage au travail du député de Jeanne-Mance-Viger comme président de l‘Assemblée nationale.

M. Dumont n‘a toutefois pu s‘empêcher de voir, dans ce départ, une certaine démobilisation dans l‘équipe de Jean Charest, notant qu‘il s‘agissait d‘un troisième député libéral à quitter ses fonctions en quelques mois, après Roch Cholette et Philippe Couillard.

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