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Accueil » novembre, 2008
Étonnamment, il semble que nous soyons parmi les premiers à traiter de cette nouvelle: le dévoilement de la politique du DGE sur «la diffusion d’information partisane sur Internet» en période électorale (dont le dévoilement était annoncé l’été dernier).
Contrairement à une habitude maintenant répandue, le DGE risque de ne pas faire l’objet de critiques acerbes dans le dossier Internet puisqu’en règle générale, cette politique nous semble plutôt équilibrée. Les «cas pratiques» proposés dans cette politique (qui, semble-t-il, ne prend la forme que d’un communiqué de presse pour l’instant) permettent de dissiper plusieurs ambiguïtés qui avaient mis le feu aux poudres par le passé. Par exemple, certaines propositions saugrenues qui avaient filtré l’été dernier (notamment celle de considérer comme une «dépense électorale» tout message politique n’ayant en fait entraîné aucune dépense (!!!)) n’ont pas été retenues dans la politique officielle du DGE.
Le développement technologique étant ce qu’il est, reste seulement à voir pendant combien de semaines cette politique restera à jour. 
Communiqué no 8- Le Directeur général des élections du Québec rend publique sa position sur la diffusion d‘information partisane sur Internet
Québec, le 6 novembre 2008 – Lors d‘une rencontre de presse tenue aujourd‘hui à Québec, le directeur général des élections, Me Marcel Blanchet, a rendu publique la position du DGEQ à l‘égard de l‘information partisane diffusée sur Internet. Cette question soulève beaucoup d‘intérêt en raison de la présence de plus en plus grande de ce moyen de communication dans nos vies et de l‘utilisation accrue de l‘Internet pour la diffusion de messages partisans dans le contexte d‘une campagne électorale.
Le contexte
D‘une élection à l‘autre, on remarque une utilisation accrue des technologies de l‘information et des communications, et notamment du Web, par des personnes ou des groupes qui souhaitent participer au débat électoral. En dehors d‘une période électorale, le DGE n‘a pas à intervenir en cette matière. Il en est autrement en période électorale, puisque la Loi électorale contient des règles relatives au contrôle des dépenses électorales des partis et des candidats, au regard des dépenses de publicité faites par des électeurs (intervenants particuliers) et au regard de certains tiers autorisés à intervenir lorsque les conditions prescrites par la loi sont respectées.
En fait, si les dispositions de Loi électorale visent la préservation d‘une équité entre les partis et les candidats, elles tiennent compte également de la liberté d‘expression des électrices, des électeurs et des médias. La Cour suprême du Canada a ainsi reconnu qu‘il était justifié de contrôler les dépenses électorales pour ne pas créer de déséquilibre des forces en présence dans une élection et ainsi favoriser un vote libre et éclairé. Le Directeur général des élections applique la Loi électorale en tenant compte à la fois de l‘équité et de la liberté d‘expression.
Les règles de base
Peu importe le support de transmission d‘un message au public (écrit, journal, périodique, objet ou matériel, radio, télévision, Web), les règles actuelles de la Loi électorale en matière de dépenses électorales sont applicables et doivent être respectées. La multiplication des modes de communication par Internet (blogue, sites de réseautage social, sites de communauté de vidéo et autres mode de diffusion en ligne comme les Twitter) soulève un certain défi au regard du contrôle des règles établies.
Quel que soit le support ou la technologie utilisée, il est important, pour bien comprendre, et analyser une situation particulière, de faire référence aux règles de base qui s‘appliquent en période électorale en les transposant à l‘utilisation des technologies de l‘information et des communications. Ces règles prévoient que :
Est une dépense électorale le coût de tout bien ou service utilisé pendant la période électorale pour, notamment, favoriser ou défavoriser, directement ou indirectement, l‘élection d‘un candidat ou celle des candidats d‘un parti;
Les mots clés sont ici :
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coût – il doit y avoir un coût et à cet égard, rappelons qu‘il ne faut pas uniquement examiner le coût de la mise en ligne des renseignements visés mais l‘ensemble des coûts reliés à la conception, au montage, à la production du produit fini et à sa diffusion;
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bien ou service utilisé – le fait que le message sera diffusé à un moment ou l‘autre durant les 33 jours de la période électorale déterminera s‘il s‘agit ou non d‘une dépense électorale, indépendamment du moment où il a été commandé, conçu, etc.;
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favoriser ou défavoriser – le message doit favoriser ou défavoriser un candidat ou les candidats d‘un parti présent dans la campagne électorale.
Abstraction faite des exceptions prévues à la loi, seul l‘agent officiel peut faire ou autoriser des dépenses électorales en période électorale.
Un électeur, ou un groupe majoritairement composé d‘électeurs qui se ferait autoriser par le DGE à titre d‘intervenant particulier peut aussi, sous certaines conditions, faire des dépenses de publicité n‘excédant pas 300 $, en période électorale.
Par ailleurs, que la publicité soit faite sous l‘égide de l‘agent officiel ou par un intervenant particulier, celle-ci, peu importe sa forme et son support, doit mentionner le nom et le titre de l‘agent officiel, de l‘adjoint ou, le cas échéant, de l‘intervenant particulier.
Quelques « cas pratiques »
L‘application des règles de Loi électorale à certaines situations bien concrètes permet de mieux comprendre leur portée :
- Les échanges de courriels ne coûtent rien. Ils n‘entraînent donc pas de dépense électorale.
- Les échanges sur les sites de réseautage social (Facebook, MySpace, etc.) n‘engendrent habituellement pas de coûts. Il n‘y a donc pas de dépense électorale.
- Les échanges sur les blogues n‘entraînent pas de coûts, donc pas de dépense électorale. Par ailleurs, les dépenses de moins de 200 $ pour la mise en ligne d‘un blogue ne sont pas des dépenses électorales. Le DGE en est arrivé à cette conclusion, lors de la dernière période électorale, en appliquant par analogie une disposition de la Loi électorale concernant les réunions (« assemblées de cuisine») et en considérant le blogue comme la « réunion virtuelle » d‘un certain nombre d‘internautes.
- Les sites Internet des médias sont exclus du champ des dépenses électorales, comme le sont leurs activités de publication d‘articles, d‘éditoriaux, de nouvelles, d‘entrevues, de chroniques ou de lettres de lecteurs lorsque certaines conditions sont respectées.
- Un message diffusé sur Internet et qui impliquerait des coûts de conception et de production pourrait être considéré comme une dépense électorale, s‘il favorise ou défavorise directement ou indirectement un candidat ou un parti durant la période électorale. Cela pourrait être le cas de documents vidéo qui seraient diffusés, par exemple, sur un portail comme You Tube. Chaque cas est particulier et doit être évalué à la pièce, étant entendu qu‘il n‘y a pas de dépense électorale si la création du message n‘entraîne aucun coût.
L‘application des règles contenues à Loi électorale
En ce qui concerne le Web, le DGE n‘a pas l‘intention de se livrer à une chasse aux contrevenants. Si des plaintes lui sont transmises par des intervenants externes en rapport avec le Web, il agira comme dans toute autre situation semblable. S‘il constate lui-même des cas d‘irrégularités. Il agira également de la même manière. Somme toute, les messages sur le Web doivent être contrôlés de la même manière que ceux faits sur tout autre support (affiches, dépliants, journaux, imprimés, panneaux, etc.).
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Scott McKay dans L’Assomption
Il y en a qui doivent avoir la face longue ce matin à la permanence du Parti vert après avoir vu ce communiqué:
A l’attention du directeur de l’information:
Investiture du Parti Québécois de L’Assomption – Scott McKay, seul candidat en lice pour l’investiture de L’Assomption
MONTREAL, le 6 nov. /CNW Telbec/ - A la fin de la période de mise en
candidature en vue de l'assemblée d'investiture du Parti Québécois de
L'Assomption, une seule candidature a été jugée recevable, soit celle de
Scott McKay.
"M. McKay, qui a été chef du Parti Vert du Québec de 2006 à tout
récemment, a déposé son bulletin de mise en candidature conformément aux
statuts et règlements du parti, a déclaré Monique Richard, présidente du
Parti Québécois. Scott McKay est donc le seul candidat pour
l'investiture de L'Assomption qui se tiendra le samedi 8 novembre
prochain. Un autre bulletin a été reçu, soit celui de Jean-Claude
Saint-André, mais en vertu des pouvoirsqui lui sont conférés, le conseil
exécutif national l'a jugé irrecevable."
Scott McKay
Conseiller municipal de Montréal de 1986 à 1994 et connu pour son
implication dans la cause environnementale qui l'a mené à la direction du
Parti Vert du Québec, la candidature de Scott McKay illustre le pouvoir
d'attraction du Parti Québécois et témoigne de la préoccupation qu'a celui-ci
quant aux questions d'environnement. Le parti de Pauline Marois a annoncé des
candidatures d'envergure de gens issus de différents secteurs d'activité
depuis quelques jours dont celles, notamment, de Jean-Martin Aussant et
du Dr Réjean Hébert.
Renseignements: Manuel Dionne, (514) 207-8303; Source: Service de presse
du Parti Québécois
C’est maintenant devenu une tradition sur QuébecPolitique.com: à chaque élection générale, nous invitons les internautes à faire leurs gérants d’estrade et à tenter de deviner le résultat du scrutin par le biais du Pool électoral.
C’est donc un défi que nous vous lançons aujourd’hui: prédisez le plus exactement possible la répartition des votes (en %) et des sièges (sur 125 sièges) entre les 5 principaux partis politiques le 8 décembre prochain.
Oui, c’est faisable: en 2007, notre grand gagnant, Patrick Tremblay, avait prédit 12 jours avant le scrutin un gouvernement libéral minoritaire (35%, 47 sièges) avec l’ADQ à l’opposition officielle (30%, 40 sièges) et le PQ au 3e rang (26%, 38 sièges).
Le grand prix: avoir votre nom écrit en lettres d’or dans ces pages le 9 décembre prochain!
Bonne chance à tous, et que le meilleur gagne!
Le pool électoral
L’état des candidatures au jour 1
En ce jour 1 de la campagne, nous vous proposons bilan des nominations de candidats par les principaux partis politiques:
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Parti libéral du Québec: si on additionne les députés sortants qui se représentent avec les candidats rendues publiques depuis le début de 2008, il y aurait 67 candidats libéraux «officiels». Le parti n’a pas encore de liste officielle sur son site web.
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Action démocratique du Québec: si on additionne les députés sortants qui se représentent avec les candidats rendues publiques depuis le début de 2008, il y aurait 52 candidats «officiels» à l’ADQ. Le parti n’a pas encore de liste officielle sur son site web.
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Parti québécois: au moment d’écrire cet article, le PQ était le seul à avoir publié une liste des candidats sur son site Web. Il y a 40 candidats annoncés, mais en ajoutant ceux dont on a vu la pancarte durant la journée et qui ne sont pas sur la liste (quand on a sa face sur un poteau, c’est assez officiel merci!), plus les députés sortants qui se représentent, ça donne 58 candidats.
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Parti vert du Québec: selon un reportage entendu à la radio de Radio-Canada ce soir, les Verts auraient présentement environ 60 candidats de nommés. Le parti n’a pas encore de liste officielle sur son site web.
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Québec solidaire: selon un reportage entendu à la radio de Radio-Canada ce soir, Québec solidaire auraient entre 70 et 75 candidats officiels. Le parti n’a pas encore de liste officielle sur son site web.
À venir demain: une liste des candidats nommés à ce jour par les 5 partis.
Liens du 2008-11-05
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Le trait d’union, 5 novembre 2008
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L’hebdo journal, 5 novembre 2008
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L’hebdo du St-Maurice, 5 novembre 2008
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L’Express, 5 novembre 2008
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L’Express, 5 novembre 2008
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Info07, 5 novembre 2008
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la FRontière, 5 novembre 2008
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La Frontière, 5 novembre 2008
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Le Havre, 5 novembre 2008
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Le Pharillon, 5 novembre 2008
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L’écho de la Baie, 5 novembre 2008
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Beauce-Média, 5 novembre 2008
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Plein jour en Haute Côte-Nord, 5 novembre 2008
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Journal La Vallée, 5 novembre 2008
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L’Avantage, 5 novembre 2008
Rendez-vous vers 10h
Le premier ministre Jean Charest (LIB) a rendez-vous chez le lieutenant-gouverneur ce matin à 9h45. L’histoire ne dit pas s’il marchera dans la neige pour s’y rendre, mais ce qui est sûr, c’est que la 38e législature sera dissoute et que nous serons officiellement en campagne électorale lorsque la rencontre prendra fin.
On se retrouve peu après la rencontre.
Candidatures: 4 novembre 2008
Candidats officiels
- Chapleau (ADQ): Gilles Taillon, député de Chauveau (2007-____) (sources : ADQ et Info07)
- Chicoutimi (LIB): Joan Simard, ex-conseillère municipale à la Ville de Saguenay (source : Alexis St-Gelais)
- Dubuc (LIB): Serge Simard (source : source : Alexis St-Gelais)
- La Peltrie (PQ): France Gagné, candidat défait (BQ) lors de l‘élection fédérale de 2008 dans Louis-Saint-Laurent (source : Radio-Canada)
- Laporte (QS): Michèle St-Denis, candidate défaite (QS) lors de l‘élection générale de 2007 dans Laporte (source : Le courrier du sud)
- Louis-Hébert (PQ): Françoise Mercure, candidate défaite (PQ) lors de l‘élection partielle de 2008 dans Jean-Talon (source : Radio-Canada)
- Marie-Victorin (QS): Sébastien Robert (source : Le courrier du sud)
- Mille-Îles (LIB): Francine Charbonneau, présidente de la Commission scolaire de Laval (source : La Presse)
- Rousseau (ADQ): Jean-Pierre Parrot, candidat défait (ADQ) lors de l‘élection générale de 2007 dans Rousseau (source : L‘Action)
- Taillon (QS): Manon Blanchard, candidate défaite (QS) lors de l‘élection partielle de 2006 et l‘élection générale de 2007 dans Taillon (source : Le courrier du suds)
Assemblées d‘investiture
- Chambly (QS): 9 novembre 2008
- Nicolet-Yamaska (PQ): 5 novembre 2008
- Saint-Henri—Sainte-Anne (PQ): 8 novembre 2008
- Saint-François (PQ): 9 novembre 2008
- Saint-Maurice (PQ): 6 novembre 2008
Aspirants-candidats
- Chambly (QS): Jocelyn Roy, coordonnateur de QS-Chambly (source : QS-Chambly)
Désistements
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Le choix d’Antoine-Labelle, 4 novembre 2008
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L’écho du nord, 4 novembre 2008
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La Frontière, 3 novembre 2008
Candidats officiels
- Charlevoix (PQ): Pauline Marois (source: La Presse)
- Châteauguay (ADQ): Geneviève Tousignant (source: La Presse)
- Châteauguay (LIB): Pierre Moreau, ex-député de Marguerite-D‘Youville (2003-2007) (source: La Presse)
- Chauveau (ADQ): Gérard Deltell, ex-journaliste à TQS (source: La Presse)
- Crémazie (QS): André Frappier (source: Québec solidaire)
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Outremont (QS): May Chu (source: La Presse)
- Papineau (LIB): Norman MacMillan, depute de Papineau (1989-____) (source: Le Droit)
- Rosemont (QS): François Saillant (source: La Presse)
- Saint-François (PQ): Réjean Hébert, doyen de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke (source: Radio-Canada)
- Vimont (QS): Audrey Boisvert (source: Québec solidaire)
Assemblées d‘investiture
- Bourget (PQ): 8 novembre 2008 (source: Flambeau de l’Est)
- Dubuc (PQ): 9 novembre 2008 (source: PQ)
Aspirants-candidats
Désistements
- Bourget (LIB): Lyn Thériault, candidate défaite (LIB) lors de l‘élection partielle de 2008 dans Bourget (source: Flambeau de l’Est)
- Gaspé (PQ): Guy Lelièvre, député de Gaspé (1994-____) (source: PQ)
- Hochelaga-Maisonneuve (PQ): Elsie Lefebvre, ex-députée de Laurier-Dorion (2004-2007) (source: Radio-Canada)
- Îles-de-la-Madeleine (PQ): Maxime Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine (1998-____) et ex-ministre (source: La Presse)
- Rimouski (ADQ): Roger Picard, candidate défaite (ADQ) lors de l‘élection générale de 2007 dans Rimouski (source: L’Avantage)
- Vachon (ADQ): Maro Akoury, candidate défaite (ADQ) lors de l‘élection générale de 2007 dans Vachon (source: Le Journal de Saint-Hubert)
Puisque le chef de l‘Union du centre, l‘ex-député et ex-ministre Robert Dutil (LIB), sera candidat libéral dans Beauce-Sud, est-ce à dire que c‘est maintenant la fin de l‘UDC? Même leur ancien site Web ne répond plus.
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