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Insolite: un candidat du PQ dans une parodie de Pauline Marois

Lu ce matin dans Le Soleil:

Publié le 12 novembre 2008 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Un gag du candidat Jacques Nadeau crée des remous au PQ

Michel Corbeil
Le Soleil

(Montréal) Le PQ a exercé des pressions sur le collectif Prenez garde aux chiens pour qu’il retire un sketch se moquant du mauvais anglais de Pauline Marois, sketch auquel participe Jacques Nadeau, le candidat péquiste dans Montmorency. [...]

Le sketch en question peut être visionné ici.

Votez pour le Brun!

Parti brun du Québec

Voilà un parti qui n‘a aucune espèce de chance de figurer sur la liste des partis politiques autorisés du DGE: le Parti brun du Québec, dirigé par un dénommé Bruno Lebrun (haha!).

Une course à six!

Les comentateurs politiques s‘arrachent les cheveux ces jours-ci avec la course à trois qui semble se dessiner à l‘échelle nationale ainsi que dans plusieurs circonscriptions du Québec. On a pourtant déjà vu il y a quelques décennies une course non pas à trois ou à quatre, mais – croyez-le ou non – à six candidats!

La circonscription électorale de Rouyn-Noranda (intégrée à la circonscription de Rouyn-Noranda–Témiscamingue depuis 1981) est la seule à avoir jamais élu un député du CCF/NPD lors d‘une élection générale au Québec. Elle a également été le théâtre de ce qui est probablement à ce jour la campagne électorale la plus fragmentée que l‘on ait jamais connue au Québec. C‘est ainsi qu‘en 1944, année qui avait vu l‘Union nationale remporter le plus grand nombre de sièges tout en obtenant moins de votes que le Parti libéral, les électeurs de Rouyn-Noranda élisaient le candidat du Co-operative Commonwealth Federation (CCF, l‘ancêtre du Nouveau Parti démocratique), M. David Côté, avec… 21,03% des bulletins valides! Au sixième rang, le libéral indépendant Lucien-Denis Pilon, fort de ses 11,65% des voix, se retrouvait tout de même à moins de 10% d‘écart du gagnant. Entre les deux se trouvaient les candidats du Bloc populaire canadien (18,53%), du Parti libéral (17,55%), de l‘Union nationale (16,45%) et du Crédit social (14,13%). Deux autres candidats fermaient la marche avec moins de 1% des voix chacun.

Pour la petite histoire, un an après avoir été élu sous la bannière du CCF, David Côté quittait le parti afin de siéger comme député indépendant et ne se représenta pas lors de l‘élection générale de 1948. Cette année-là , l‘Union nationale, qui avait fini quatrième dans Rouyn-Noranda en 1944, remportait facilement la circonscription devant ses adversaires de l‘Union des électeurs (l‘ancêtre du Ralliement créditiste) et du Parti libéral.

La politique du PIRE

Nous avons trouvé ce site dans nos commentaires, mais ça nous semble assez digne de mention pour en faire l‘objet d‘un billet (et créer une catégorie « insolite »). Dans la lignée du Parti rhinocéros d‘antan (sans toutefois présenter de candidats) et des Zapartistes, le PIRE – pour « Parti de l‘immonde racaille économique » – se sert des campagnes électorales pour passer un message politique avec humour. Et à notre sens, c‘est pas mal plus amusant et moins opportuniste que le très peu pertinent Parti bleue et son chef Jonathan Bleue qui avaient sévi au fédéral il y a quelques années.

Bref, ne cherchez pas le PIRE sur votre bulletin de vote le 26 mars prochain, c‘est peine perdue. Si vous cherchez un exutoire pour exprimer un mécontentement contre la classe politique, il faudra trouver autre chose.

Capture d‘écran pire.ca

Qu‘est-ce que le PIRE?

Le PIRE est un tout nouveau parti qui fait son entrée dans l‘arène politique. En quoi diffère-t-il des partis traditionnels ? Il a le courage de ses idées et sait prendre les moyens qu‘il faut pour les imposer. Plutôt que de préconiser, comme le font les partis adverse, de lourdes réformes et une libéralisation progressive, le PIRE prône un État hautement militarisé ainsi que la destruction de nos couteux et inutiles services publiques. Dans un contexte de mondialisation, c‘est la seule voie possible vers la prospérité et le bonheur.

Gouverner selon les sondages

Les réguliers de ce site l‘auront probablement deviné: nous sommes maniaques des sondages politiques (avec toute la rigueur que ce type d‘outil demande en science politique, bien entendu). Alors, quand Jean-Marie De Koninck, professeur de mathématiques à l‘Université Laval, fait la suggestion suivante, nous ne pouvons nous empêcher de songer à toutes les conséquences que cette idée utopique pourrait entraîner, à défaut d‘y croire.

Il n‘est peut-être pas loin, le jour où l‘expression « gouverner avec l‘oeil sur les sondages » aura une connotation positive plutôt que préjorative:

Le mardi 20 février 2007

VERS LE 26 MARS JOUR 1

Pourquoi pas un sondage électoral ?

Pierre Asselin
Le Soleil
Québec

La marge d‘erreur d‘une élection générale est plus grande que celle d‘un sondage, estime le mathématicien Jean-Marie De Koninck. Dans ces conditions, pourquoi ne pas laisser tomber là méthode électorale pour élire nos représentants au moyen d‘un sondage scientifique?

Un échantillon de 1067 personnes choisies statistiquement donnerait une meilleure image que le vote de 60% des 5,5 millions d‘électeurs inscrits. Pourquoi? Parce que tous les groupes ne sont pas également représentés dans une élection générale. Les démunis et les moins instruits votent moins que les autres groupes, par exemple.

« C‘est la première élection de Rush aux États-Unis, en 2000, qui m’y a fait penser. Seulement 47% des Américains admissibles étaient allés voter. Ça veut dire qu‘il n‘a été élu que par 24 % de la population Ce n‘est pas représentatif, particulièrement des Noirs et des pauvres.

On se demande, est-ce qu‘il n‘y aurait pas une façon plus efficace d‘élire nos représentants? Je pense tout de suite aux sondages Pourquoi ne pas y aller d‘une manière scientifique? On prend un échantillon de 1000 personnes avec le bon pourcentage de femmes, d‘hommes, de classes sociales, de nations autochtones, de minorités, etc.

Le prof de Laval avait développé cette thèse l‘automne dernier dans la revue Découvrir. C‘est scientifiquement démontré, explique-t-il, qu‘avec un échantillon de 1067 personnes, la marge d‘erreur n‘est que de 3 %, peu importe la taille de la population. Pour une marge d‘erreur de 2 %, il faut monter à 2 400 personnes et pour 1 % d‘erreur, il faut un échantillon de 9 600 personnes.

L‘idée du prof, c‘est de choisir un échantillon représentatif et de donner 1000 $ à chaque électeur pour l‘inciter, à aller voter. Même pour un échantillon de 9 600 personnes, ça ne ferait que 9,6 millions $, en regard des 250 millions $ que coûte une élection générale.

«Les gens vont dire que ça n‘a pas de bon sens, que ça viole le principe de démocratie. Je leur répondrais que c‘est vrai, mais le problème, c‘est qu‘ils ne vont pas voter.»

VOTE OBLIGATOIRE

En Australie, les taux de participation aux élections dépassent 90%. C‘est parce que dans ce pays comme dans une vingtaine d‘autres, le vote est obligatoire et l‘amende est de 20$ pour ceux qui s‘abstiennent de voter La marge d‘erreur est donc beaucoup moins grande.

Le Parti démocrate australien compare cette obligation à d‘autres qui sont faites aux citoyens : siéger comme juré, recevoir une éducation ou payer ses taxes. Jean-Marie De Koninck serait-il pour autant favorable à un tel système?

«Je ne serais pas d‘accord avec ça, je trouve que c‘est aller un peu loin. Je serais favorable à plus d‘information, parce que les gens ne se rendent pas compte que leur vote peut avoir un impact. »

Il préfère réfléchir à des mesures qui inciteraient le citoyen à aller voter Par exemple, améliorer l‘environnement physique des endroits où on va voter en offrant des beignes, du café, de l‘animation, etc.

«Tant qu‘à parler de probabilité, pourquoi ne pas faire tirer 10 voitures écologiques parmi tous ceux et celles qui exercent leur droit de vote? Chaque électeur aurait une chance sur 500 000 de gagner une voiture; c‘est 28 fois plus de chances que de gagner à la 6/49, où la probabilité est d‘une sur 14 millions Je parierais que le taux de participation passerait alors des 60% actuels à plus de 95%!»

Payer à la cenne près!

Ça n‘a rien à voir avec la politique, mais je vous rapporte quand même l‘histoire suivante (qui nous rappelle qu‘il faudrait bien, un de ces quatre, créer une catégorie « Insolite » ou « Rions, c‘est l‘heure » dans ce blogue).

Le Soleil de Valleyfield raconte dans son édition de cette semaine l‘histoire d‘un résident de Valleyfield qui, à la suite de nombreuses amendes impayées, doit la modique somme de 1 256$ à la municipalité. Une histoire tout ce qui est de plus banale à première vue. Toutefois, ça commence à sortir de l‘ordinaire lorsqu‘on parle du mode de paiement, l‘individu en question, un dénommé Gabriel Cardinal, ayant acquitté la somme… en cennes noires!

Ce sont donc 125 600 pièces de 1 cent qui ont été livrées à la Cour municipale de Salaberry-de-Valleyfield, rubis sur l‘ongle.

Voir le reste de l‘histoire ici avec, en prime, la réponse à la question que vous vous posez sans doute: a-t-il payé ses 125 600 cents en rouleaux, oui ou non?