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Les institutions du pouvoir législatif-8

Aujourd’hui, nous terminons notre série sur les institutions du pouvoir législatif dans les provinces canadiennes par le personnel à temps plein dans les législatures (personnel politique et administratif) en 2004.

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-7

Aujourd’hui: le budget de fonctionnement des législatures provinciales en 2005-2006.

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-6

Aujourd’hui: le pourcentage de projets de loi d’initiative gouvernementale adoptés en 2004.

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-5

Aujourd’hui: le temps de séance annuel moyen dans les législatures provinciales (1987-2007).

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-4

Aujourd’hui: le pourcentage de femmes députées dans les législatures provinciales.

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-3

Aujourd‘hui dans la série d‘articles sur les institutions du pouvoir législatif: la rémunération des députés provinciaux en 2007.

Source: Observatoire de l‘administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-2

Dans le cadre de la série d’articles débutée il y a plusieurs jours sur les institutions du pouvoir législatif dans les provinces, voici aujourd’hui le nombre moyen d’habitants par député de 1980 à 2006.

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

Les institutions du pouvoir législatif-1

L‘Observatoire de l’administration publique de l’ÉNAP, dans le cadre de sa série L’État québécois en perspective, a publié au printemps dernier un fascicule portant sur les institutions du pouvoir législatif dans les provinces canadiennes. Tout au long de l’été, nous publierons des articles inspirés de cette publication. Du vrai blogging d’été, pas trop compliqué pour l’auteur et le lecteur!

Nous débuterons cette série par le nombre de députés dans chaque Assemblée depuis 1980.

On peut remarquer que dans la majorité des provinces, le nombre de députés varie très peu en 20 ans, Les seules variations nettes importantes sont en Ontario (baisse de 125 à 103, suivie d’une hausse à 107 depuis la dernière élection provinciale, ce qui n’est pas précisé dans le document de l’OAP), en Colombie-Britannique (hausse de 57 à 79) et au Québec (hausse de 110 à 125).

Source: Observatoire de l’administration publique, 2008, Les institutions du pouvoir législatif.

L‘Ontario plonge

Après la Colombie-Britannique et l‘Île-du-Prince-Édouard, l‘Ontario sera la troisième province à tenir un référendum sur la réforme du mode de scrutin. L‘Assemblée des citoyens sur la réforme électorale de l‘Ontario a en effet décidé aujourd‘hui de recommander à la population ontarienne l‘adoption d‘un nouveau mode de scrutin de type proportionnel:

Après plusieurs mois d‘apprentissage, de consultation et de délibération, la première assemblée de citoyens de la province a décidé de recommander l‘adoption d‘un nouveau système électoral en Ontario : un système de représentation proportionnelle mixte.

L‘Assemblée s‘est employée à déterminer quels principes nous tiennent le plus à cœur, lorsqu‘il s‘agit de notre système électoral, et a pesé les diverses options qui en découlent. Ce processus a permis aux citoyens de s‘exprimer directement sur le choix que nous devons avoir, aux élections, et sur la façon dont nos voix doivent se traduire en sièges à l‘Assemblée législative provinciale.

Cette recommandation aura une portée réelle.

Une loi prévoyant un référendum a été déposée, pour permettre aux Ontariennes et Ontariens de se prononcer sur la question. Le gouvernement tiendra ce référendum en même temps que les prochaines élections provinciales, en octobre 2007, de façon à ce que tous les électeurs puissent dire s‘ils acceptent ou non le système de représentation proportionnelle mixte que recommande l‘Assemblée des citoyens. (…)

Les travaux de l‘Assemblée des citoyens sont presque achevés. Nous présenterons notre rapport final au gouvernement le 15 mai 2007.

Le mode de scrutin proposé est une représentation proportionnelle mixte en vertu de laquelle 90 députés à l‘Assemblée législative de l‘Ontario seraient élus dans des circonscriptions électorales comme c‘est le cas présentement, auxquels s‘ajouteraient 29 députés élus à la représentation proportionnelle (c‘est-à -dire proportionnellement au pourcentage de voix obtenu par chaque parti) au niveau provincial. La proposition d‘un tel mode de scrutin vise à faire en sorte que la répartition des sièges à l‘Assemblée à la suite d‘une élection générale reflète davantage la répartition des voix entre les divers partis durant la même élection.

Réforme du mode de scrutin: regards vers l‘Ontario

Pendant qu‘une coalition voit le jour au Québec afin de mousser l‘idée d‘une Assemblée nationale élue à la représentation proportionnelle et que plusieurs quotidiens, dont Le Devoir et Le Soleil (pas de lien disponible), prennent position en faveur d‘une telle réforme, l‘Ontario pourrait possiblement tenir un référendum sur la question l‘automne prochain:

Réforme électorale

La proportionnelle mixte à l‘étude

Radio-Canada.ca
Mise à jour le mardi 3 avril 2007, 11 h 02

L‘Assemblée des citoyens sur la réforme électorale en Ontario songe à recommander l‘adoption d‘un système électoral proportionnel mixte.

Si ce mode de scrutin était adopté, certains députés provinciaux seraient élus à la majorité simple, comme c‘est le cas présentement, et d‘autres seraient nommés en proportion des votes obtenus par leur parti.

La proposition étudiée prévoit une Assemblée législative de 129 députés: 90 seraient élus directement par les électeurs et 39 le seraient selon le système proportionnel. Ainsi, un parti qui recueillerait le tiers des votes aurait droit à 13 députés de plus, en vertu du vote proportionnel. Les 13 premiers candidats sur une liste présentée par le parti en question deviendraient députés.

Le ministre des Finances, Greg Sorbara, n‘est pas emballé par l‘idée d‘un système proportionnel mixte. Même si c‘est son parti qui a lancé le processus de révision électorale, M. Sorbara se déclare satisfait du système en place.

Le chef du Parti conservateur, John Tory, affirme attendre la proposition de l‘Assemblée des citoyens sur la réforme électorale avant de se prononcer. Mais il ne peut s‘empêcher d‘exprimer des réserves sur le système proportionnel mixte: « Queen‘s Park compte 103 députés en ce moment et je n‘ai rencontré personne qui m’a dit qu‘il en voulait davantage. »

Le NPD est le seul des trois principaux partis à s‘exprimer clairement pour l‘instauration d‘un système proportionnel mixte. Lors des élections provinciales de 2003, le parti n‘a fait élire que sept députés (sur 103 à Queen‘s Park), malgré un pourcentage de votes de 15 %.

L‘Assemblée des citoyens remettra son rapport le 15 mai. Si elle recommande l‘adoption d‘un système proportionnel mixte, le gouvernement lancera une campagne d‘information en vue de la tenue d‘un référendum qui aurait lieu en même temps que les élections provinciales, le 10 octobre.

L‘Assemblée des citoyens sur la réforme électorale a été mise sur pied par le gouvernement de l‘Ontario en 2006 afin d‘examiner le mode de scrutin en vigueur dans la province et de formuler une recommandation sur celui-ci (soit conserver le système actuel, soit en adopter un nouveau).

Si l‘Assemblée des citoyens recommande d‘apporter quelque changement au mode de scrutin actuel de l‘Ontario – ce qui sera vraisemblablement le cas -, le gouvernement tiendra un référendum sur la question en même temps que l‘élection générale qui aura lieu en octobre 2007 (une loi déterminant des élections générales à date fixe est en vigueur en Ontario), projet qui avait d‘ailleurs été envisagé par le gouvernement Charest l‘automne dernier avant d‘être abandonné. La Colombie-Britannique et l‘Île-du-Prince-Édouard avaient déjà tenu une consultation semblable il y a quelques années, mais le projet de réforme du mode de scrutin avait été rejeté dans les deux cas (quoique dans le cas de la Colombie-Britannique, le projet avait reçu l‘appui d‘une majorité plus que claire d‘électeurs, mais ils se sont barrés les pieds avec un seuil trop élevé; il fallait au moins 60% d‘appuis pour que la réforme entre en vigueur).

Pour plus d‘infos sur le déroulement des travaux de l‘Assemblée des citoyens sur la réforme électorale de l‘Ontario, nous vous invitons à consulter l‘excellent blogue de J.H. Snider, senior research fellow à la New America Foundation, qui couvre les travaux de plusieurs assemblées de ce type qui se déroulent partout dans le monde. Gregory Morrow de Democraticspace.com suit également de près les travaux de l‘Assemblée.

À lire ce matin dans vos journaux favoris

d‘abord, dans Le Devoir (accès réservé aux abonnés), la chroniqueuse Chantal Hébert résume pour le lectorat québécois l‘histoire politique de l‘Ontario des 30 dernières années. Où est l‘intérêt, demandez-vous? L‘intérêt est dans la dynamique tripartite qui prévaut généralement dans la province voisine depuis les années 70 et qui a généré plusieurs gouvernement minoritaires (les conservateurs sous Bill Davis), un gouvernement minoritaire remplacé par l‘opposition officielle avec l‘appui du 3e parti (le gouvernement conservateur de Frank Miller remplacé par les libéraux de David Peterson en 1985), 2 partis qui forment une alliance parlementaire (les libéraux et le NPD entre 1985 et 1987), un parti qui remporte une majorité à la surprise générale (le NPD en 1990) et 3 partis qui prennent le pouvoir en trois élections successives (Libéraux en 1987, NPD en 1990 et conservateurs en 1995).

Ensuite, dans La Presse, le journaliste Mario Girard traite du comportement électoral des groupes ethnoculturels au Québec. Bien que cette question ne soit pas à l‘avant-scène de la recherche en science politique au Québec, certains chercheurs s‘intéressent à la question. Ainsi, le vote des membres des groupes ethnoculturels serait moins monolithique (selon l‘expression de Salam Elmenyawi, président du Conseil musulman de Montréal) qu‘il ne l‘a déjà été. On parle également de la participation des électeurs appartenant aux groupes des minorités visibles au processus électoral, qui serait moins élevée que parmi la majorité (notamment en ce qui a trait à l‘inscription sur les listes électorales).

Le Soleil: pour des élections à date fixe

Dans un éditorial publié ce matin dans Le Soleil, Jean-Marc Salvet propose que le Québec se dote d‘une législation introduisant des élections générales à date fixe à tous les quatre ans:

(…)

Il est temps de changer les choses. La quête de la meilleure «fenêtre» fait partie intégrante de notre système politique. Mais bien des citoyens réprouvent aujourd‘hui cette façon de faire. Ils veulent que la joute politique soit la plus transparente possible.

Il n‘est pas sain qu‘un gouvernement, quel qu‘il soit, puisse choisir une date de scrutin plutôt qu‘une autre en fonction de la force du vent qui souffle dans son dos, ou qu‘il croit sentir. Le problème, nous l‘avons déjà déploré, est qu‘il est alors joueur et arbitre.

Ce blocage n‘a plus aucune raison d‘être. La preuve est faite qu‘un tel changement ne bouleverserait en rien nos équilibres politiques. Stephen Harper a lui-même dévoilé un projet pour la tenue d‘élections à date fixe au niveau fédéral – qui est évidemment sans effet lorsque l‘équipe au pouvoir est minoritaire.

Du côté des provinces, l‘Ontario et la Colombie-Britannique ont opté pour des élections à date fixe. Elles auront lieu en octobre prochain chez nos voisins. Et en mai 2009 dans la province du Pacifique.

Vivement une pareille avancée démocratique au Québec !

Rappelons qu‘à l‘heure actuelle, le lieutenant-gouverneur en conseil (en pratique: le premier ministre) a toute la latitude voulue pour déclencher une élection générale au moment où il le juge opportun, d‘où la tentation pour le gouvernement sortant de convoquer les électeurs aux urnes à un moment qui lui serait favorable et au détriment de l‘intérêt public. Michel C. Auger soulevait également la question il y a quelques mois.

Rappelons également qu‘en plus de l‘Ontario et de la Colombie-Britannique dont parle M. Salvet dans son éditorial, Terre-Neuve-et-Labrador a également adopté une loi instaurant des élections à date fixe, le prochain scrutin sous l‘égide de cette loi étant prévu pour le deuxième mardi octobre 2007. Et sur la scène fédérale, le gouvernement Harper a déposé au printemps dernier le projet de loi C-16 (Loi modifiant la Loi électorale du Canada) qui, s‘il était adopté (et à moins d‘une défaite du gouvernement minoritaire en Chambre), fixerait la prochaine élection fédérale au 19 octobre 2009, puis aux quatre ans par la suite. Notons que le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique appuient ce projet de loi.